Le CBD efficace pour traiter la skyzophrénie

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Mister No homme
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Une petite pensée pour les potos qui souffrent ou ont souffert de cette maladie et aussi à Fluche qui comme moi connait bien un proche qui en souffre ou en a souffert.

Encore une étude toute fraiche qui montre que le CBD à hautes doses (1g/jour) est bénéfique sur l'état de santé des patients et doit s'envisager en tant que nouvel axe de recherche de traitement. (des études sont en cours avec des ados aux states, mais il y a également des chercheurs qui s'activent en rep Tchèque.
Un traitement qui ne fait pas baver, dont on est certain que les effets secondaires ne peuvent être pire que ce que prennent déjà les patients et qui les bride pas d'un point de vue cognitif.
Cette fois-ci, le CBD n'a pas été comparé au Solian, mais a été évalué en plus des traitements standards.

Cannabidiol (CBD) as an Adjunctive Therapy in Schizophrenia: A Multicenter Randomized Controlled Trial.

Abstract
OBJECTIVE:

Research in both animals and humans indicates that cannabidiol (CBD) has antipsychotic properties. The authors assessed the safety and effectiveness of CBD in patients with schizophrenia.
METHOD:

In an exploratory double-blind parallel-group trial, patients with schizophrenia were randomized in a 1:1 ratio to receive CBD (1000 mg/day; N=43) or placebo (N=45) alongside their existing antipsychotic medication. Participants were assessed before and after treatment using the Positive and Negative Syndrome Scale (PANSS), the Brief Assessment of Cognition in Schizophrenia (BACS), the Global Assessment of Functioning scale (GAF), and the improvement and severity scales of the Clinical Global Impressions Scale (CGI-I and CGI-S).
RESULTS:

After 6 weeks of treatment, compared with the placebo group, the CBD group had lower levels of positive psychotic symptoms (PANSS: treatment difference=-1.4, 95% CI=-2.5, -0.2) and were more likely to have been rated as improved (CGI-I: treatment difference=-0.5, 95% CI=-0.8, -0.1) and as not severely unwell (CGI-S: treatment difference=-0.3, 95% CI=-0.5, 0.0) by the treating clinician. Patients who received CBD also showed greater improvements that fell short of statistical significance in cognitive performance (BACS: treatment difference=1.31, 95% CI=-0.10, 2.72) and in overall functioning (GAF: treatment difference=3.0, 95% CI=-0.4, 6.4). CBD was well tolerated, and rates of adverse events were similar between the CBD and placebo groups.
CONCLUSIONS:

These findings suggest that CBD has beneficial effects in patients with schizophrenia. As CBD's effects do not appear to depend on dopamine receptor antagonism, this agent may represent a new class of treatment for the disorder.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29241357

Des chercheurs français impliqués (Jacques Leca fait partie du pôle scientifique de L'UFCM)

Peux-tu nous présenter ton travail actuel ?

Nous étudions le potentiel du CBD sur les différents symptômes de la schizophrénie, que l’on induit chez le rat. On investit cela via des électroencéphalogrammes et des stimuli sonores. On étudie également ce paradigme sonore, établi chez les humains, chez les rats. L’enjeu de l’étude est de pouvoir transposer un meilleur modèle schizophrénique chez l’animal, permettant donc d’étudier de manière plus translationnelle/complète la maladie et ses traitements chez l’animal.

Comment expliques-tu le fait que certains pays soit si ouvert aux recherches sur les cannabinoïdes(et même d’autre « drogue ») et qu’en France cela soit si rare, quasi tabou ?

En France, je pense que le cannabis est moins dans la culture : cela à été prohibé depuis longtemps, diabolisé, et il y a eu beaucoup ‘d’études’ prouvant sa dangerosité. Cela peut être vrai pour la schizophrénie, pour des personnes ayant des prédispositions, tout comme son utilisation avant l’âge adulte est dangereuse, mais pas pour l’ensemble de la population arrivée à maturité neurodéveloppementale.

En plus de son image néfaste, le cannabis souffre d’une maigre connaissance du sujet de la part des professionnels de santé français : pas de formations, peu d’information et beaucoup de scepticisme. Cependant, j’ai eu des cours en master sur le système endocannabinoïde et je sens un certain intérêt actuellement sur le sujet. Ceci étant dit, il est très difficile d’utiliser les molécules issus de la plante pour des études sur le territoire, du à son illégalité. On utilise donc des ‘drogues de labo’ donc de synthèse, comme des « génériques de synthèse », pour la recherche (JW, Win,…). Afin de faire de la prévention, certaines études sont commandées pour prouver sa dangerosité sur les jeunes personnes par exemple… Mais quelques équipes en France s’intéresse au sujet, comme à Marseille et à Bordeaux, et font un travail exceptionnel.

Dans d’autres pays, ou cela à été accepté par le corps médical, il y a donc beaucoup plus opportunités pour faire de la recherche sur le sujet, comme ici à Prague, oùl’on travaille avec du THC, du CBD, du CBG. C’est beaucoup plus naturel de le réaliser ici, et la législation française est toujours un frein à la recherche sur le territoire. Il est également très difficile d’obtenir des fonds de la part des investisseurs pour étudier le sujet, dû à son classement en tant que drogue.

On passe donc à côté de certaines choses : ici on étudie le micro-dosage de psylosibine, pour ses effets anxiolytique et anti-dépressant, et les résultats se présentent comme positifs. On est donc face à un certain bridage du corps médical français sur le sujet, au détriment des patients.

https://www.les-schizophrenies.fr/local/cache-vignettes/L300xH400/jacque-leca-chercheur-francais-02e4d.jpg?1529225840

Comment les tchèques voient le chanvre dans leur vie de tous les jours ?

Ici, on peut trouver des produits issus du chanvre dans de nombreux magasins divers et variés : protéines, graines, vêtements, etc…. Leur culture sur le sujet est plus grande et les tchèques connaissent ses multiples utilisations : complément alimentaire, cosmétiques, construction, etc…. Beaucoup plus accepté dans la société, ils sont plus éduqués et plus renseignés sur le sujet.

Concernant le cannabis, les tchèques consomment de façon récréative et médicale.


Que penses-tu des capacités des cannabinoïdes dans notre médecine ?

Je pense que si justement on arrive, comme disait le Professeur Meiri au colloque l’année dernière, à lister et référencer les effets des milliers d’association possibles de cannabinoÏdes/terpènes/méthodes d’extractions/ méthodes d’utilisations, les possibilités seront multiples. On manque encore d’études sur les autres cannabinoïdes moins connu (CBG,CBN,…) et leur différentes association avec les multiples terpènes.

On est donc face à une ressource quasi infinie de possibilités d’utilisation et d’application, grâce aux multiples associations possibles. Cela représente énormément de travail, et c’est une des sources de ma motivation à étudier le sujet. Derrière cette plante interdite, se cache un énorme potentiel.


Que penses-tu des capacités des cannabinoïdes dans les maladies mentales ?

Les maladies mentales sont comme des maladies physiques, mais au lieu de proposer des douleurs physiques et émotionnelles, elle propose des douleurs avec une dimension ‘émotionnelle et comportementale anormale’. Ces maladies peuvent se déclencher le plus souvent durant l’enfance et à l’adolescence, mais également à n’importe quel âge. Leurs symptômes sont beaucoup plus compliqués à traiter mais il existe de nombreuses possibilités d’améliorations. Et particulièrement grâce aux cannabinoïdes, comme le CBD, qui permettrait de diminuer les crises psychotique, alors que de l’autre cote son cousin le THC peut les déclencher.

C’est un sujet très compliqué, avec des nombreux facteurs : environnementaux, génétiques, etc… Les médicaments actuels, comme certains cannabinoïdes, permettent de traiter une partie des symptômes, mais pas tous : on parle surtout d’amélioration. Je pense que les cannabinoides pourront améliorer certains symptômes, et la qualité de vie des personnes concernées.

Toutes les molécules contenues dans le cannabis et l’aire de recherche scientifique actuelle est assez nouvelle, grâce à l’arrivée d’internet et l’émancipation des technologies : nous n’en sommes qu’au commencement. A cote de cela, les progrès de la génétique récents (années 2000) permettent d’accélérer les recherches sur toutes les maladies. Le cannabis, comme d’autres plantes avec des effets thérapeutiques ont encore peu eu la chance de s’exprimer en tant qu’alternative pour améliorer les symptômes de ces pathologies.

Le système endocannabinoïde a souvent été oublié dans la recherche en général, et cela est bien dommage car il est impliqué dans de nombreux mécanismes physiologiques, qu’on maitrise peu actuellement, et qui peuvent être la clé de nombreuses énigmes médicales. On commence à découvrir des récepteurs qui pourraient avoir des affinités avec les cannabnoïdes, ce qui permettrait de mettre en place des applications très intéressantes sur des sujets importants, comme le cancer.


Que penses-tu de l’état actuel du cannabis en France ?

J’étais content sur le lancement des débats sur le cannabis d’octobre-novembre dernier, qui se sont en fait transformés en contraventionalisation… Il est important de faire prendre conscience au corps politique qu’il est impensable de mettre des amendes à des patients utilisant le cannabis pour se soulager ou se soigner. J’invite d’ailleurs l’Assemblé Nationale à monter un consortium de scientifiques afin de proposer un rapport sur l’état préclinique et cliniques des recherches sur le système endocannabinoïde et les cannabinoïdes. Le livre du Dr Franjo Grotenhermen est d’ailleurs pour moi une très bonne base de travail pour ce genre de sujet.

En France, le décret de Juin 2013 autorisant la mise à disposition des cannabinoïdes en pharmacie, n’est pas appliqué : le Sativex par exemple n’est toujours pas, et aucune perspective d’évolution ne semble exister sur le sujet. C’est assez navrant, car pour moi ce décret est un des leviers à l’avancée sur le sujet, qui je pensai m’aurai permis d’étudier le sujet en France….

Il est vraiment dommage que les personnes pouvant en bénéficier n’y accède pas, et c’est également une des bases de mes motivations sur le sujet, cela me pousse à militer. Je suis maintenant très engagé avec l’association UFCM et engage tous mes sujets professionnels sur le cannabis thérapeutique.


Comment verrais-tu la mise à disposition du cannabis médical en France ?

Pour moi le système canadien était vraiment bon : autoculture, bureau d’étude pour les dossiers des malades. C’est un système qui me plairait : permettre à ceux qui en ont besoin de pouvoir autoproduire, mais également d’avoir accès à des produits issus de culture contrôlées et réglementées. Tout cela doit bien sur passer par des normes de qualités et de contrôles importants. Il serait intéressant de mettre en place des dispensaires, et des formations obligatoires sur le sujet pour tous les corps prescripteurs et distributeurs. Tout cela sous le contrôle d’un bureau, règlementant et régulant le domaine, en collaboration avec le gouvernement, afin d’accréditer médecins, pharmaciens et professionnels de santé à distribuer du cannabis médical.

Le modèle californien, me plait moins, car l’aspect médical à été bafoué pour autoriser le récréatif. Je pense que cela serait contre-productif en France.

https://www.les-schizophrenies.fr/les-s … ets-sur-la

Dernière modification par Mister No (04 mars 2019 à  08:42)

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Ça fait du bien de voir que la recherche continue dans ce sens. Parce que la recherche de traitement dans la schizophrénie, ça ne passionne pas des foules de chercheurs...

Cependant le protocole là c'était de continuer le traitement en cours et de rajouter le CBD. Par peur du manque d'efficacité du CBD ? Ça n'avait pas arrêté les chercheurs dans l'étude vs Solian (qui n'est pas connu comme étant le meilleur antipsychotique pour la schizophrénie au passage). Quoi qu'il en soit, même si on s'aperçoit que c'est moins efficace que les antipsychotiques et qu'il faudra le garder uniquement en complément comme dans cette étude, tout ce qui permet de faire baisser les posologies d'antipsychotiques est bon à prendre !

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Mister No homme
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Par peur du manque d'efficacité du CBD ?

Oula, je crois qu'il faut envisager l'usage des cannabinoides en complément d'autres. Surtout dans le cas présent avec juste du CBD à haut dosage qui non seulement montre une garantie d'efficacité supplémentaire, mais à mon avis et là c'est nouveau permettrait un "gain cognitif" altéré à la fois par la maladie et les effets secondaires de certains traitements.

Sans compter que d'un point de vue purement scientifique, un seul cannabinoide est testé et tous les chercheurs, y compris ceux en France forcés d'avancer avec des synthétiques savent que l'usage d'un sceptre complet d'une plante sera bien plus efficace et permet même la modulation des effets.

Les benzos peuvent plus ou moins anxyo, plus ou moins efficaces pour la tension musculaire, plus ou moins efficaces pour le sommeil etc...

Les cannabinoides, c'est un peu pareil, suivant la concentration d'une plante, tu peux obtenir des effets apaisants sans mettre dans le pâté et le soir opter pour une plante plus efficace sur le sommeil.

Dernière modification par Mister No (04 mars 2019 à  14:42)


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filousky homme
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Un article paru en août dernier se rapporte à la relation schizophrénie et cannabis : je le colle ci-dessous :

Chez les schizophrènes, une nouvelle étude donne du poids à la théorie soutenant que la prédisposition à la schizophrénie augmente la probabilité qu’une personne consomme de la marijuana, et non l’inverse. Mais consommer de la marijuana pourrait aussi être une forme « d’auto-médication » des problèmes liés aux stades précoces de la maladie (symptômes déficitaires, anxiété, mal-être…).


Les personnes souffrant de schizophrénie sont plus susceptibles de consommer de la marijuana, surtout celles qui commencent à fumer à l’adolescence, mais la consommation de cannabis ne serait pas forcément la cause. C’est la conclusion d’une nouvelle étude, publiée dans la revue Nature Neuroscience.

L’intérêt de ce travail réside dans la compréhension de cette association, par ailleurs déjà observée auparavant. « Des études antérieures ont souvent montré que l’a consommation de cannabis et la schizophrénie sont associés l’un à l’autre. Ici, nous avons étudié si cette association est causale », explique Jacqueline Vink, directrice de la recherche et professeure à l’Institut des sciences du comportement de l’Université Radboud, aux Pays-Bas.

35 gènes associés à la consommation de cannabis

Il existe d’abord des raisons génétiques pour cette association. 35 gènes associés à la consommation de cannabis ont été identifiés: ce sont les gènes prédisposant les individus à la schizophrénie qui peuvent également augmenter la probabilité de consommation de marijuana.

Au total, les chercheurs ont trouvé huit polymorphismes nucléotidiques simples (SNP) – de minuscules variations génétiques entre les individus situés dans l’ADN – liés à la consommation de marijuana au cours de la vie. Si la personne en est dotée, elle aura environ 11% de plus de risques que les autres de consommer de l’herbe. D’autres gènes associés à la consommation de cannabis ont également été identifiés, dont le fameux CADM2, connu pour engendrer des comportements à risque (tabac, drogue, alcool…). Ceci expliquant en partie pourquoi les schizophrènes ont tendance à développer également des addictions, qui compliquent grandement la prise en charge au quotidien de la maladie.

Ces résultats donnent donc du poids à la théorie soutenant que la prédisposition à la schizophrénie augmente la probabilité qu’une personne consomme de la marijuana, et non l’inverse. Mais ce n’est pas forcément la seule explication. De nombreux experts pensent qu’il s’agirait également d’une forme « d’auto-médication »: aux stades précoces, les malades n’ont pas encore d’hallucinations (symptômes positifs), mais ils ont déjà des symptômes négatifs avec une altération des capacités cognitives et une anxitété. Fumer du tabac et du cannabis permettrait de lutter contre ces symptômes: la nicotine contre les déficits cognitifs et le cannabis contre l’anxiété et le mal-être.

Un trouble mental sévère et chronique

Réalisé en association avec l’International Cannabis Consortium (qui étudie actuellement la génétique et l’utilisation de la marijuana), cet essai a impliqué plus de 180 000 personnes, provenant de plusieurs banques de données génétiques. Il confirme, à une plus grand échelle, des recherches publiées dans Molecular Psychology en 2014.

En France, environ 600 000 personnes seraient schizophrènes. La moitié des malades a déjà fait au moins une tentative de suicide. La schizophrénie est un trouble mental sévère et chronique appartenant à la classe des troubles psychotiques, qui apparaît généralement au début de l’âge adulte (entre environ 15 et 30 ans). Comme les autres psychoses, la schizophrénie se manifeste par une perte de contact avec la réalité et une anosognosie, c’est-à-dire que la personne qui en souffre n’a pas conscience de sa maladie (en tout cas pendant les périodes aiguës).

Les symptômes les plus fréquents sont une altération du processus sensoriel (hallucination) et du fonctionnement de la pensée (idées de référence, délire). La personne schizophrène peut entendre des voix qui la critiquent ou commentent ses actions, percevoir des objets ou des entités en réalité absents, ou encore accorder à des éléments de l’environnement des significations excentriques. Typiquement, la personne schizophrène a l’impression d’être contrôlée par une force extérieure, de ne plus être maîtresse de sa pensée ou d’être la cible d’un complot à la finalité mal circonscrite.

Source : princiepsactifs

Dernière modification par filousky (08 mars 2019 à  14:51)


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Merci du partage.
Il est tout de même remarquable que les plus grands opposés à l'utilisation médicale des cannabinoides sont ceux qui instrumentalisent les patients schizophrènes qui sous l'influence du cannabis deviendraient des meurtriers perpétuant la fable de haschischins.
L'académie nationale de pharmacie compte parmi les indécrottables les plus réfractaires.
Mais en observant de plus près, on se rend compte qu'ils sont impliqués par les traitements existants.

Théorie de l'escalade, le thérapeutique forcément dangereux, 'même si ses propos se modèrent pour ne pas sombrer dans le ridicule ou le mensonge aux vues de l'état actuel de connaissances), j'ai nommé le chercheur Constentin et comprend mieux pourquoi le cannabis piétine ses plantes bandes.

https://www.ascodocpsy.org/santepsy/ind … ;id=151117

https://www.ascodocpsy.org/santepsy/ind … p;id=38042

Quand Grinspoon parle de lavage de cerveau, le mobile est tout trouvé.

Après on ne se demande plus vraiment pourquoi la France a tant de retard...

Dernière modification par Mister No (08 mars 2019 à  16:01)


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je l'ai déjà sorti, mais je ne m'en lasse pas. Quand il a fallu renouveler l'AAH de ma femme, le médecin avait écrit pour le diagnostic :
Schizophrénie. Étiologie possible : cannabis
Sa première psychose l'avait envoyé à l'hosto à 14 ans.
Son premier pétard, il avait 15 ans bien tassés.

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Etiologie possible ou traitement possible, telle n'est plus la question pour moi.
Outre le CBD, à mon avis ce sera un usage modulable des cannabinoides et variable en fonction de l'individu et ou du moment de la journée.
Du plus ou moins calmant dans la journée, du plus sédatif le soir si le besoin s'en fait ressentir.
Les études encore interdites en France progressent peu rapidement, disons pas assez vite.
Ceux qui se plaignent de ne pas avoir assez de résultats d'études sont ceux qui ne trouvaient pas justifié d'envisager l'usage médical des cannabinoides en maintenant leur volonté d'interdit total.

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