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Dernière modification par TheRealSlimShady (22 mars 2019 à 14:06)
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TheRealSlimShady a écrit
On ne reste pas "keblo" "ché-per", etc.
On peut faire un bad trip
Avoir un syndrome post hallucinatoire persistant
Ou tout simplement avoir de l'anxiété
Il y a d'autres diagnostiques en psychiatrie qui ont déjà été posés pour la prise de "toxiques" comme ils disent, de drogues hallucinogènes : bouffées délirantes, déréralisation, dépersonnalisation, phénomènes de décompensation divers et variés..
je ne suis pas psychiatre loin de là mais je crois qu'il y a plus de risques psy que :
- bad trip mal vécu et la vie continue. Pour moi un bad c'est ça, sinon c'est plus grave , c'est autre chose, il faut utiliser d'autres concepts. Ce serait bête de mettre dans le même panier le petit bad au ultra-mega-bad qui devient pathologique, chronique etc.
- HPPD qui est un phénomène très rare. Où la gravité des symptomes est proportionnel avec la rareté (je crois que l'estimation, qui ne fait pas du tout l'unanimité d'ailleurs, est que ça touche moins de 5% des UDs d'hallucinogènes/psychédéliques avec dans ces 5% ==> +90% qui ont des hppd de quelques heures/jours et non pas des semaines ou des mois).
- pour l'anxiété, c'est plutôt la manifestation d'une chose j'imagine que cela peut être lié à plein de troubles et ça peut dégénérer en "angoisse".
Pour l'auteure, elle ME SEMBLE des phases de déréalisation et cela peut être provoqué par l'usage de LSD :
"Vous êtes-vous déjà senti éloigné ou déconnecté de la réalité ? La dépersonnalisation et la déréalisation sont deux troubles assez curieux qui font que l’on se sent en dehors de la réalité, d’une manière très étrange, comme dans un rêve ou dans un film.
Ces troubles sont présent chez les personnes diagnostiqué avec une schizophrénie mais aussi lors de troubles anxieux, et même lors d’état de choc, de grand stress comme lors d’un attentat ou abus de drogues ou de médicaments.".
https://www.les-schizophrenies.fr/defin … la-realite
Donc voila il y a bien des "concepts" des mots , des diagnostics, qui ont été posés sur les troubles que certains rares usagers ont après la consommation de psychédélique. Mais vu que cela n'arrive pas tout les jours, très souvent, c'est méconnu chez les usagers comme nous. Tout ces troubles ne sont pas "chroniques" (+6mois) mais en tout cas j'invite l'auteur à consulter un psychiatre pour trouver une solution non médicamenteuse ou médicamenteuse (si la gène est forte, que le traitement est efficace avec un rapport bénéfice/risque-coût positif). Personnellement j'ai une opinion propre sur le sujet, c'est que des individus sont plus fragiles que d'autres et la prise d'hallucinogènes n'est pas adapté pour ces personnes qui développe un traumatisme qui lui même génère des troubles qui se manifestent par des symptomes. Je ne crois pas que cela touche uniquement des personnes avec des troubles "en sommeil". La bouffée délirante à la suite d'une conso est un bon exemple car contrairement à un schizophrène qui ferait une crise aigu, la personne peut revenir à elle même et ne plus jamais de sa vie en refaire une autre , redevenir elle même sans conséquences, sans cicatrice. Malgré le fait que c'est parfois ultra violent (ça va jusqu'à la contention, injection de neuroleptique etc.)
ChillVaudou a écrit
Mais au contraire défonce toi quand tu ira mieux et que tu gérera tes prise et tu pourra te sentir mieux
Je rebondis sur ton champignon rouge car je pense qu'il est un peu strict.
Chillvaudou, tu voulais dire qu'il vaut mieux se défoncer quand on a un bon "(Mind)SET" , quand on est bien dans sa peau , bien dans sa tête ? parce dire ça, cela fait partie intégrante de la Réduction des Risques dans l'usage des hallucinogènes et c'est accepté tant par les usagers que par le corps scientifique. En effet c'est "logique", quelqu'un qui est très mal dans sa peau, qui subit une crise, si on lui donne un psychédélique puissant ça peut vite "mal tourner". Donc on dit généralement aux éventuels usagers : faites le quand ça va a peu près, sinon attendez, passez votre chemin pour l'instant. Parmi le mindset il y a aussi les fragilités propres à chacun, si on a été diagnostiqué schizophrène , bipolaire , les risques sont plus élevés que pour le reste de la population.
Sinon je rejoins le fait qu'on ne reste pas "bloqué" ou "perché" au LSD ; le produit est éliminé et n'est plus présent dans le corps ni l'esprit. Ce qui reste, ce sera des troubles psy et non pas des manifestation du produit. Sinon JE pense qu'aucune drogue ne peut créer une pathologie ex nihilo, par elle même comme une grande et tout seule, pour moi c'est plutôt un facteur favorisant.
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Rick a écrit
Il y a d'autres diagnostiques en psychiatrie qui ont déjà été posés pour la prise de "toxiques" comme ils disent, de drogues hallucinogènes : bouffées délirantes, déréralisation, dépersonnalisation, phénomènes de décompensation divers et variés.. je ne suis pas psychiatre loin de là mais je crois qu'il y a plus de risques psy que :
bad trip mal vécu et la vie continue comme de rien n'était
HPPD qui est un phénomène très rare (je crois que l'estimation, qui ne fait pas du tout l'unanimité, est de moins de 5%, avec dans ces 5%, bien entendu +95% qui ont des hppd de quelques heures/jours et pas des semaines ou des mois)
et pour l'anxiété, c'est plutôt la manifestation d'une chose j'imagine que cela peut être lié à plein de troubles et ça peut dégénérer en "angoisse".
Pour l'auteure, elle a des phases de déréalisation et cela peut être provoqué par l'usage de LSD :
"Vous êtes-vous déjà senti éloigné ou déconnecté de la réalité ? La dépersonnalisation et la déréalisation sont deux troubles assez curieux qui font que l’on se sent en dehors de la réalité, d’une manière très étrange, comme dans un rêve ou dans un film.
Ces troubles sont présent chez les personnes diagnostiqué avec une schizophrénie mais aussi lors de troubles anxieux, et même lors d’état de choc, de grand stress comme lors d’un attentat ou abus de drogues ou de médicaments.".
https://www.les-schizophrenies.fr/defin … la-realite
Donc voila il y a bien des "concepts" des mots , des diagnostics, qui ont été posés sur les troubles que certains rares usagers ont après la consommation de psychédélique. Mais vu que cela n'arrive pas tout les jours, très souvent, c'est méconnu chez les usagers comme nous. Tout ces troubles ne sont pas "chroniques" (+6mois) mais en tout cas j'invite l'auteur à consulter un psychiatre pour trouver une solution non médicamenteuse ou médicamenteuse (si la gène est forte, que le traitement est efficace avec un rapport bénéfice/risque-coût positif). Personnellement j'ai une opinion propre sur le sujet, c'est que des individus sont plus fragiles que d'autres et la prise d'hallucinogènes n'est pas adapté pour ces personnes qui développe un traumatisme qui lui même génère des troubles qui se manifestent par des symptomes. Je ne crois pas que cela touche uniquement des personnes avec des troubles "en sommeil". La bouffée délirante à la suite d'une conso est un bon exemple car contrairement à un schizophrène qui ferait une crise aigu, la personne peut revenir à elle même et ne plus jamais de sa vie en refaire une autre , redevenir elle même sans conséquences, sans cicatrice. Malgré le fait que c'est parfois ultra violent (ça va jusqu'à la contention, injection de neuroleptique etc.
Oui tout à fait, c'est vrai que je n'ai pas cité tous ces phénomènes car pour moi ce ne sont que les résultats de la paranoïa qui ressort avec l'usage d'à peu prêt n'importe quelle classe de psychoactifs.
Une personne naturellement anxieuse qui prends une substance à déjà entendu dire qu'elle pouvait rester bloquer sous l'effet de la substance, de ce fait elle appréhende un peu la prise, une fois que la substance fait son effet la paranoïa légère s'installe et la personne se monte entièrement un délire dans lequel elle se croit rester bloquer, viennent ensuite les symptômes d'angoisse qui "confirment" à l'utilisateur qu'il est resté bloqué et c'est la panique.
Des milliers de peuples utilisent depuis longtemps des psychédéliques fort sans pour autant que ses membres souffrent de psychoses ou quoi que ce soit.
Bref pour moi ce genre de "blocage" après prise de psychédéliques est purement psychologique et doit se travailler avec du recul sans paniquer, je connais tellement de personnes qui se sont cru "resté chè-per" alors que c'était juste de la prophétie autorealisatrice, une fois que ces personnes s'en sont rendu compte elles ont pu passer au dessus sans problème
Après par contre effectivement les phénomènes de depersonnalisation / derealisation ne fonctionnent pas comme ça et semblent eux bien réels.
Dernière modification par TheRealSlimShady (22 mars 2019 à 18:26)
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gabogabi a écrit
J'ai oublier de mentionner le fait qu'il m'arrive d'avoir des visus légères, comme par exemple quand je fixe un objets il se met à bouger ou même le sol. Alors ça je sais que cela peut-être normal, ça m'est déjà arriver auparavant que j'étais fatiguée, mais là c'est systématique et ça me fait ça sur tout ce que je regarde ou sur toute chose sur laquelle je me concentre plus de 3sec. Ou bien encore comme si ma vue s'éloignait du point que je fixe, comme si mon esprit s'en éloignait, je ne sais pas si je me fais comprendre ?
Des HPPDs quoi. Je te suggères de ne plus consommer de psychédéliques dont les "cachés" comme le cannabis/mdma
étant de nature anxieuse et légèrement instable émotionnellement parlant, serait-il possible que ma prise ai révéler une quelconque "maladie" mentale ou un trouble?
cela fait de toi une personne fragile, sensible.
Pour la pathologie mentale, c'est "possible" maintenant je pense que tes symptomes vont finir par se calmer et ça ira mieux... mais voila quoi si ça dure des années là oui peut être..
je ne sais pas si le fait de prendre un traitement peu casser les symptomes que tu as, ça, je laisse ce sujet au corps médical ce n'est pas mon rôle.
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Dernière modification par ChillVaudou (22 mars 2019 à 19:38)
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gabogabi a écrit
Bonjour à vous !
Et bien aujourd'hui, ça va un peu mieux. J'ai encore cette impression de voir les choses bouger. En revanche, j'ai beaucoup moins cette sensation d'être "déconnectée", même si cela m'arrive encore un peu.
Sur le plan psychologique ça ne va pas plus que ça.. j'ai l'impression de devenir genre folle. J'ai l'impression d'être une cocotte minute, je suis toujours dans cet état dépressif. Toujours des idées noires. En fait je suis dans le même état en moins intense, et fort heureusement d'ailleurs.
Et clairement, je penses que le L a fait ressortir quelque choses en moi qui était bien enfoui. Quelques part, ça m'a peut-être vraiment mise très mal, mais je ne regrette pas, de toute façon maintenant je ne peux plus revenir en arrière.
Salut ! Tu peux peut être travailler sur toi même et arriver en ressortir plus forte, plus heureuse qu'avant. Mais si c'est le contraire, il ne faut pas hésiter à prendre un traitement ou au moins essayer... après je pense que le choix de la solution médicamenteuse doit être décidé par un ou mieux, des psychiatres.
Ce week-end j'avais prévu d'aller en teuf et de prendre un plomb, mais avec le recul j'ai préférer ne pas y aller, malgré le fait d'en avoir vraiment envie, la défonce me manque un peu... mais je ne peux m'en prendre qu'à moi-même, j'assume mes conneries. Donc voilà 2 semaines que je n'ai rien prit, et physiquement parlant c'est un peu différent, je me sens moins 'fatiguée". Je ne sais pas comment l'expliquer mais cette fatigue que j'avais en prodant régulièrement m'a un peu quitté.
Tu as initiée une petite pause? c'est peut être le plus sage oui, le temps que tout se remette en place.
Ca me fait vraiment du bien d'être ENFIN comprise, merci beaucoup, vos réponses me sont d'un grand soutient et d'une grande aide, car clairement je ne peux en parler à personne.
C'est difficile de donner des bons conseils, de les faire de manière personnalisée et adaptée. Il y en a certains qui vont avoir une bouffée délirante (hallucinations, délires, non sens...) alors eux ils vaut mieux une hospitalisation, un traitement et un suivi de quelques mois. Mais dans un cas comme le tien, ce n'est pas nécessaire, alors je pense que le premier médicament c'est "le temps". Ce n'est que mon opinion personnel mais avec le temps, tes maux vont partir petit à petit, ton humeur revenir à la normale etc. En attendant, à ta place, moi j'arrêterais la MDMA/CANNABIS/PSYCHEDELIQUES divers car ça stimule les mêmes "zones" du cerveau que le LSD.
Même si tu ne te reconnectes plus ces prochains jours/semaines, peux tu nous donner de tes nouvelles dans quelques mois?
merci et remet toi bien :)
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