Bon,
Si je salue souvent le taff de mon ancien
CSAPA, je suis effarée du taff de certains centres parisiens...
Je suis a 100mg de métha depuis 8ans déjà, avec un début de traitement a la
bupré qques années.
Si je peux avoir une orga qui laisse à desirer (
), ce coup ci, j'ai vraiment pris les devants, laissant un delai d'une semaine a Marmottan pour recevoir mon relai, sachant que j'etais déjà prise en charge par eux il y a encore un an. Et je n'ai pas interrompu mon traitement, je change de region.
Il n'y a pas de delivrance de metha sur ce centre, et ils ne sont pas chauds pour lacher la moindre ordo (et ce qui me fait raler c'est qu'on me recale sans meme ouvrir mon dossier pour verifier si le fax attendu n'est pas vraiment arrivé)
Mon ancienne pharma m'avait déjà depanné pour une journée, mais la decision revient en general au pharmacien en charge (sachant qu'en cas de controle, il y a de fortes amendes, voir pire a la clé).
Mais souvent les autres employés peuvent faire blocus par precaution.
La seule solution qu'on m'a donné c'est revenir demain (samedi), sans doute pour etre renvoyée chez GAIA (a l'autre bout de Paris) ou au bus metha de medecin du monde.
Ce qui laisse sous entendre que je vais encore attendre mon ordo, et devoir me debrouiller avc des structures qui delivrent sur place...
Sachant que je ne fais pas partie de la file active de ces centres, je croise les doigts pour ne pas rester sans rien tt le week end.
On se doutera que la perspective de me cogner tout paname, après 50h sans rien, ça me rejouit grandement...
Je n'ai même pas du
lamaline ou un malheureux dafalgan codéiné...
Dans ces moments je maudis particulierement l'interdiction de la «vente libre» de
codéine...
Ça fait + de 36h que j'ai plus de metha.
Sachant que j'ai aussi le luxe de manquer de
xanax et
lyrica, donc c'est la fête aux spasmes, un vrai bonheur.
Au bout de 24h c'est surtt angoissant de voir venir le manque.
Mais avc la demi vie de la métha, ça laisse qques heures de repis.
Au tout debut, j'ai surtt l'impression d'etre enrhumée, avc de legeres courbatures.
Au bout de 30h, ça commence a bien plus tirer sur la tronche :
* Sudation ++
* Courbatures ++
* Frissons
* Nez qui coule en permanence, avec sensation d'avoir de l'eau dans le nez malgré des mouchages répétés, ce qui est hyper desagreable...
* Baillements répétés qui collent la larmichette au coin de l'oeil
* Sensation de machoire crispée
* Crispations dans les jambes, un peu genre le sydrome des
jambes sans repos* Mal de tête ++ et petites douleurs ressenties de manière accrue...
* Ah, et ça a aussi une facheuse tendance a me declencher des «règles».
Passé 48h, je commence à avoir la sensation divine d'avoir de l'antigel dans les veines. Un plaisir de chaque instant...
A J+ 3 sans rien, je commence à vomir en general, et là c'est le debut de la fin, mes jambes me portent plus, et la c'est le debut de la fin....dans ces moments impossible de me deplacer seule sans «risques»...
Pour rester a un niveau de confort plus supportable, voila qques trucs que j'utilise (ça marche surtt les 2 premiers jours ou pour un manque «moderé» :
*
Paracetamol, 1g tt les 3h quand je ne dors pas, sans depasser les 3g / 24h pour pas me flinguer le foie par la dessus. (Bon ça fait pas tout mais ça soulage deja les douleurs et les sueurs froides). Si je vomis pas, j'alterne avec de l'ibiprofène.
* Je reste calée au lit autant que possible, avec une bonne serviette de bain pour essuyer la transpi...
* Mouchoirs a disposition. Si possible une crème cicatrisante pour mon bout du nez qui prend cher...
* Des douches chaudes regulierement, ça detend et j'ai vraiment un mieux etre derriere.
* Je veille a rester hydratée et à «manger». De la soupe en brique, par ex, comme j'ai svnt pas la foi de manger en plein keuks...
* J'essaie de me faire plaisir, de pas me prendre la tête et je m'occupe au max pour penser à autre chose.
* Je passe plein de coups de fil infrutueux pour regler ce binz, même si ça soule... (bon ça c'est pas un scoop...)
Avant j'aimais bien le myolastan ou l'equanil (mon regretté equanil... keur sur toi
), mais ça a été retiré du marché, il me semble...
J'ai déjà eu des peripécies bien hard avc le manque :
* M'evanouir en pleine gare, puis dans un train qui n'est jamais parti... (on est poissard ou on l'est pas!
) ...apres 4j sans metha. C'est l'equipe de nettoyage qui m'a ramassée et a appellé les pompier. Un vrai kiff...
* Finir à l'hosto au bout de ma vie, et moisir dans un box avec une pauvre perf de benzo (perso c pas fou, ça m'aide pas vraiment)...
Les manques répétés ca tire sur le corp à force. J'ai une phobie du
sevrage du coup, rien que d'y penser ça me deprime.
Je suis très très bien avec ma métha, qui a l'avantage de me saturer les recepteurs suffisament pour éteindre mes envies de
came. Si j'en ai sous le nez, why not, mais je cherche jamais à m'en procurer.
On me dit parfois que j'ai un trop haut dosage, que depuis le temps j'aurai du baisser. Mais non, pas envie pr le moment.
Apres j'avoue que qd je me suis mise au
TSO, j'avais largement l'impression d'avoir fait le tour avec l'
héro, je subissais ma conso car sur la durée j'y trouve plus de cotés negatifs que agreables. J'ai reussi a m'en ecoeurer, naturellement.
De tt facon, il me fallait des
came hyper fortes pour piquer du nez (ce qui m'a fait kiffer au debut, j'ai été insomniaque tt mon adolescence). Et j'etais du genre à eclater mon gramme en 1h qd ça cognait pas assez à mon
gout. Ça donnait l'impression d'une quete impossible.
Bref, je suis très bien dans mon traitement, je regrette juste les trop nbx barrieres qu'on peut rencontrer sur notre parcours...
Dernière modification par Anonyme 218797 (23 mars 2019 à 16:54)