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Dernière modification par pierre (03 mars 2020 à 17:56)
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paco a écrit
C'est affreux les amis quand on a le vice en sois
L'usage de drogue et l'addiction n'ont rien à voir avec le vice....
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Pour avoir arrêté le sub je n'ai jamais ressentis se que toi tu vie.
Je l'ai fait fait par palier,en douceur.
A PA nous passons notre temps à déconseiller le sevrage brutal. Comme on peut déconseiller de faire de l'alpinisme sans s'assurer contre les chutes. Certains le font quand même, nous n'y pouvons malheureusement rien !!
Amicalement
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Toki a écrit
Courage mec !!! Le plus dure est fait, maintenant c'est au tour du plus long
Prescripteur a très gentiment annoncé la couleur en écrivant que nous déconseillons vivement les sevrages secs. L'idée même de sevrage est une mauvaise idée sortie de l'inconscient populaire qui dit : LA DROGUE C'EST MAL.
Depuis 60 ans que l'héroïne a apparu en France, plusieurs générations de consommateurs ont connu sur le bout des doigts les sevrages à la dure avec les moyens du bord (codéine + Benzodiazépines + Coupe chiasse), sevrages qui sont de plus en plus difficiles et ravageurs au fil du temps et sevrages qui donnent des rechutes dans la consommation à problèmes dans la très grande majorité des cas. C'est pourquoi les TSO ont été mis en place. Alors, plein de gens disent : oui, remplacer une drogue par une autre, c'est pas malin. C'est une pensée sans aucune réflexion sur la souffrance et l'absence de souffrance. Après cela, reste à dédiaboliser la prise de TSO le temps qu'il faut et pour moi, jusqu'à ma mort .... car j'ai accepté que es opiacés me fassent du bien et que vivre sans est difficile pour moi.
Se sevrer physiquement de l'héroïne n'est pas en soi très difficile. Par contre la suite l'est beaucoup plus. Le PAWS qui a duré deux ans sur moi en compensant avec l'alcool demande bien plus de patience et de force que la première phase de manque physique. Je parle pour moi mais je sais que c'est valable pour beaucoup de gens.
Passer plus d'un an en dépression forte avec juste assez d'énergie pour trouver un dealer, c'est une épreuve de longue haleine qui en épuise beaucoup qui savent dans leur for intérieur qu'un extra leur donnera 8 heures de vacances ..... au milieu de la traversée d'un désert aride.
Amicalement
Fil
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paco a écrit
mais 3 ans je ne pouvais pas me le permettre.
J'en ai pris durant 3 ans...
mais
J'ai arrêté en 3 ou 4 mois en douceur....
Salut *
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L'Italien a écrit
Mais c'est grave possible j'en connais tellement.. Entre un mois de galères ou 30 ans de tso qui te ferme les portes d'une partie de ton être ou de tellement de pays sympa (russie, maurice, moyen orient, phillipines ect) le choix a mes yeux est vite fait..
Merci d’eviter Les généralités... parle en JE car c’est peut être ta vérité mais ce n’est certainement pas la mienne.
Ici Nous déconseillons grandement les « sevrages à la dur »... qui n’aboutissent que très rarement et pour une souffrance énorme....
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Dernière modification par morphe07120 (23 avril 2019 à 10:42)
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L'Italien a écrit
j'ai connu des gens qui ont passé 15 ans dans la shooteuse, qui ont arrêté cash, c'est un choix de se sortir de ça, de sauver sa vie avant que ça ne soit plus possible
Tout est possible dans la grande communauté des addicts
Perso, j'en ai connu plus encore qui, certes, ont stoppé cash, pour, soit, retomber à pieds joints dans la marmite (et de + en + fort à chaque rechute), soit, et ce sont peut être les plus nombreux, qui, tous fiers qu'ils étaient de ne plus toucher un opiacé, sont partis (souvent jusqu'à en crever) à bras raccourcis dans une autre addiction telle que l'alcool et les benzos (le plus souvent) voire la coke ou le crack ... J'ai perdu 4 trés bons potes comme ça, qui, vu comment ça a fini, auraient mieux fait d'opter pour le tso à vie...
Et s'il suffisait d'une question de choix ou de volonté...On connait la ritournelle...
Le sevrage à la dur, s'il est possible, n'est vraiment pas celui qui offre le plus de chance de réussite sur le long terme...(avis et expérience perso)
Amicalement
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Les raisons qui poussent quelqu'un à se sevrer sont précédées par les raisons qu'il a de devenir abstinent et le rester.
Mais cette putain de pensée magique "si j'arrête la drogue tout ira bien" martelée par les médecins fin des années 90 est tenace, parce que séduisante.
Vice, ça veut dire défaut de moralité chez quelqu'un qui agit ou qui aime quelque chose que la religion réprouve. C'est un mot qui ne devrait plus faire partie du vocabulaire, mais appartenir au passé.
Les rares à s'être sevrés à sec avec succès sur la durée devraient être les premiers à éviter de faire l'apologie de ce sujet, moi j'dis!
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paco
que cela s'est bien passé pour toi donne des nouvelles ça fait du bien de pas se sentir dans cette épreuve.
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[ PsychoWIKI ] PAWS, le syndrome prolongé de sevrage |