Arrêter ou continuer ? (Élargir sa vision des choses)

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Viaflie homme
Nouveau Psycho
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Bonjour à tous !

J'ai arrêté la coke, la codéine et le subutex simultanément vers décembre/janvier. Il y a plusieurs raisons a ça mais la principale c'est que mon copain et ma famille faisaient pression pour ça.

Il y avait aussi
1) manque d'argent (mais pas catastrophique non plus parce que je consommais tous les jours mais des micro doses pour ne pas m'accoutumer trop vite)
2) problème au travail (fatigue et/ou sur-excitation qui ne passaient pas inaperçues, maigrissement qui inquiétait mes collègues et rendaient soupçonneux mes supérieurs !)
3) un début de déprime de fond et l'impression que je n'arrivais plus a réfléchir clairement

Mais j'insiste, surtout des grosses engueulades de couple et mes parents/amis qui me faisaient culpabiliser a en pleurer (alors que si j'avais été seule j'assumais ma consommation)

Or la drogue m'aidait a tenir dans le plus gros vide de mon existence (problèmes de couples préexistants et sans issues, a l'époque je n'avais pas de projet professionnel même si la je suis décidée a reprendre mes études !)

Plus encore le milieu et les substances m'attiraient et m'attirent toujours énormément. Ça n'était pas le cas avant que j'y touche pour la première fois, au contraire je n'ai jamais rien pris jusqu'à mes 25 ans.

Est ce la dépendance psychique qui a changé ma mentalité la dessus ? La j'ai tous les jours énormément envie de taper/fumer de la coke, littéralement en permanence. Si je ne culpabilisais pas par rapport à mes parents et mon copain j'aurais déjà recommencé. Je me demande juste si c'est la vérité ou si c'est le besoin du produit qui parle.

Est ce que je devrais accepter mon nouveau moi qui aime la drogue et rêve de taper, et éventuellement essayer de me modérer en assumant ça/en reconsomant ou est ce qu'il y a une chance pour qu'un jour je redevienne "comme avant" ? (Attirée par d'autres choses que la drogues, épanouie par d'autres envies, peut être un jour ne plus y penser quotidiennement ?)

Il y a une vraie dualité dans mon cerveau car je me suis connue très très heureuse sans et a présent je ne rêve plus que de ça. Je ne sais plus tout à fait qui je suis, si je devrais assumer ma nouvelle personnalité attirée par ça ou si je devrais patienter pour éventuellement redevenir celle que j'étais (sachant que si j'étais seule je n'aurais pas de soucis a assumer de consommer un peu je pense même si je ne vais pas très loin avec ça évidemment)

Voilà vos avis m'intéressent ! Par ailleurs je ne sais pas si ça se dit ici, éventuellement je supprime si ça ne correspond pas aux règles mais je serai heureuse d'échanger avec d'autres personnes du forum a propos de tout ça, voir d'en parler de vive voix a des gens (je suis de Paris). Encore une fois je supprime ce passage si ça n'est pas approprié smile

Merci de m'avoir lu !

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Drim homme
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Hey salut, déjà chapeau pour les arrêts,
De mon point de vue, un arrêt de 6-8mois te permettait de prendre un peu de recul sur cette passe. Je pense pas que tu puisse revenir a un état d'avant avoir connu les drogues.
C'est impressionnant que tu reussisse a arrêter alors que t'en as pas envi.
Apres avec tout ce que tu décris comme effets secondaire ça a l'air d'être une bonne décision. Entre des micros consos tout les jours et une abstinence total y'a un monde de conso. Un extra de temps en temps c'est plus gerable déjà qu'une conso régulière.
Mais le tout serait que la drogue ne soit pas un moyen mais une récréation.
Et parfois le vide que comble la drogue c'est la drogue qui le crée.
Si tu prends des drogue dans un but precis ça peut marcher un temps mais avec l'acoutumance et la dependance ça devient souvent ingerable et c'est pas évident voir dangereux de chercher un equilibre au quotidiens avec les prods que tu prennais.
Prendre de la drogue de temps en temps de manière récréative (ce qui est plus facile a dire qu'à faire) pour moi c'est la seule bonne facon de conso.

Ma reponse est bizarre et décousue mais j'espère que t'y trouvera une ou deux infos utiles quand même.

Et je sais pas si t'es suivie par un addicto ou en csapa mais ça peut aussi être une voie. salut

             = .---.               
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gooldenyears
Nouveau Psycho
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Inscrit le 15 Dec 2012
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Bonjour Viaflie


Belle démarche, tous mes encouragements pour atteindre ce à quoi tu aspires dans ta vie !



À première vue, tu penses avoir arrêté plus ou moins sous la contrainte et/ou pression, et, à vrai dire, en te lisant, on dirait bien que ton mental perçoit là une occasion :)

Comme si les circonstances avaient plutôt occasionné un déclic, une remise en question positive chez toi et non pas une simple contrainte.

En te lisant, ça paraît évident ! Malgré le doute qui subsiste chez toi.

D'ailleurs il n'est pas grave et peut être considéré comme relativement "normal" dans ces situations..."l'appel des substances" et les comportements que tu as fait ou cru faire tiens, mais qui ne sont pas toi wink (tu dis "ma nouvelle personnalité") pendant cette période.


Tu sembles avoir un état d'esprit très positif et bienveillant envers toi même, tu peux t'appuyer dessus car c'est l'essentiel. Et tu y arriveras de cette façon :)




Je ne fréquente plus le forum mais il m'arrive de temps à autre de jeter un coup d'œil à la rubrique "Décro, sevrage et après".

Je me suis sevrée de la méthadone il y a quatre ans, après avoir cessé toute consommation de drogue, licite ou illicite.

Je l'ai fait de manière isolée car je n'attendais pas vraiment de soutien extérieur, de la part des professionnels ou de l'entourage de l'époque, car les points de vue m'ont toujours semblé très fatalistes et je voulais croire qu'autre chose était possible. Et au final, je suis heureuse de m'en être convaincue :)

Aujourd'hui ça me tient donc à cœur, quand je lis des messages comme le tien, de rappeler qu'il est tout à fait possible d'être de nouveau épanouie sans consommation ni frustration, il est même possible que ton mental fasse table rase de cette période. Et ce quelques soient les conditions, la forme que prennent les événements.
Les clés sont toujours en chacun d'entre nous et accessibles à qui le veut. C'est un message à caractère bienveillant et positif, au sens de "oui c'est possible et c'est possible pour tous, sans conditions", et je mesure bien mes propos.


Tu sais un peu comme quand on est enfant et que l'on apprend que le Père Noël n'existe pas, on passe à autre chose. C'est la métaphore que j'emploie souvent pour faire comprendre qu'il est possible, au delà de ce qu'on imagine, d'atteindre une autre perception des choses, et, dans ce cas, pour employer vraiment un terme adapté : "de renaître" en quelque sorte.


C'est important de le souligner car c'est quelque chose qu'on ne conçoit pas lorsqu'on est en pleine tempête.
Alors c'est bien aussi si il y a quelqu'un sur notre route pour nous le rappeler ! :)


Quand tu dis :

"une chance que je redevienne" comme avant"? (Attirée par d'autres choses que la drogue, épanouie par d'autres envies, peut être un jour ne plus y penser quotidiennement)

De mon point de vue et avec l'expérience, je te réponds, oui absolument.
À vrai dire, je me suis moi-même posée ces questions auxquelles je répondais d'emblée de manière fataliste "non ce n'est pas possible, droguée un jour droguée toujours".
Et bien je m'étais trompée, mais l'erreur est humaine !


Si je peux te donner quelques clés pour t'aider dans ton cheminement, les voici (ces propos n'engagent que mon point de vue, mon expérience, ce que j'en ai fait) :


- Avoir conscience de soi

Essaye d'avoir conscience de toi, ce que tu es, ce que tu aimes - vraiment. Comme quand tu dis épanouie "comme avant".
Sans pour autant t'attacher, regretter, craindre de ne pas revoir ce "toi".
La personne épanouie de manière "naturelle".  Sache simplement, même si tu ne la perçoit plus, qu'elle est toujours là, elle est toujours en toi, elle ne t'a pas quitté smile


Simplement il y a des éléments, des circonstances qui se sont rajoutées, greffées dessus.
Ce qui fait que cette personnalité est en quelque sorte étouffée par d'autres pensées, d'autres comportements qui émanent de ta période de consommation.
Mais ces comportements ne te définissent pas en tant que toi, disons qu'ils ont altéré ta personnalité, mais ils n'en font pas partie (sauf si tu y consens délibérément, sans te mentir à toi-même, je doute que ce soit le cas !).

En attendant, tu peux visualiser de cette manière, tu es chez toi, maître des lieux, et un jour un intrus débarque dans ta maison, tu ne dis rien, tu le laisse s'installer... Comme tu laisse faire, tu ne dis rien, il prend ses aises, jusqu’au moment où il s'impose totalement et tu n'es plus maître des lieux, tu ne te sens plus chez toi, tu ne reconnais plus ton cocon. C'est chez lui maintenant. A un moment, tu réalises que ça ne tourne pas rond ! Qu'est-ce que tu fais ? Tu lui demandes de partir, timidement ou nerveusement, tu essayes. Mais cet intrus il est bien, il se sent chez lui, tu lui a permis de s'imposer, il n'est pas prêt à partir comme ça !

Considère la demeure comme ta personnalité, considère l'intrus comme les comportements, les pensées, les attitudes qui émanent de tes consommations.
L'intrus ce n'est pas toi, par contre il s'impose chez toi.
Ainsi tu peux mieux visualiser le terme de dualité que tu emploies et qui est, en passant, très juste, et de cette manière aussi comprendre et agir en conséquence, de manière à retrouvée la personne épanouie que tu aimes et que tu es naturellement :)

Quand tu dis "je ne sais plus tout à fait qui je suis, si je devrais assumer ma nouvelle personnalité". dans ton propos, en fait c'est un peu l'intrus qui te dit "dis donc je suis bien ici, je vais rester encore un peu". Voilà l'origine de ta dualité, pour l'illustrer :)



- Les croyances

Quand tu dis "Plus encore le milieu et les substances m'attiraient et m'attirent toujours énormément."
Je connais bien le sens de cette phrase que j'ai moi-même longtemps employé.
C'est un peu une croyance, une pensée "piège".
Ce n'est à mon sens pas tant "le milieu et les substances" qui attire, mais ce que ce milieu ou ces substances représentent, symbolisent pour nous et donc ce qu'on projette sur ces même choses, les histoires qu'on se racontent, les idées qu'on s'en fait qui fait qu'on s'enlise à un endroit qui n'est en fait pas notre place.

Ce que ton mental a construit dans un sens, il peut le déconstruire (comme pour, dans une autre mesure, l'exemple pour le Père Noël)
Tu percevras ça, avec le temps et progressivement, différemment. Aies confiance là dessus :)


- La meilleure équipe !

Considère ton corps comme ton ami, ton compagnon (et oui, vous faites votre route ensemble et jusqu'au bout ! wink ).
Si tu trahis un ami, il risque bien de t'en vouloir un peu, mais avec des efforts et de la patience, entre autre, tu peux progressivement rétablir une confiance, jusqu'au jour où c'est de l'histoire ancienne, on n'y pense plus :)

C'est de cette façon que j'ai appréhendé ce qu'on appelle communément le PAWS, que je ne me suis détachée, que j'ai lâché prise, que j'ai accepté le fait qu'il fallait simplement être patiente.

Considère ton mental comme ton meilleur ami ou ton pire ennemi. Sache distinguer les deux. Le pire ennemi c'est l'intrus dans la maison, alors écoute la voix de celui que tu sais être ton allié smilemême si l'intrus crie plus fort, n'y prête pas plus attention, laisse le temps faire les choses, laisse-le s'essouffler, jusqu'au jour il partira comme il est venu.


- Le temps, la patience et bienveillance

Appuie toi sur ce qui est positif pour toi, ce qui a du sens, essaye d'appréhender les choses, en découvrir de nouvelles, à la manière d'un enfant qui découvre le monde.
Va spontanément vers ce qui t'appelle et qui te semble bénéfique, stimulant, passe à autre chose si tu le sens, ne te mets pas de pression, fais toi confiance.
Ne t'impose pas trop de dureté, culpabilité ou regrets.
Sache aussi qu'il est "normal" de se laisser parfois submerger par le doute ou de même, parfois, faire "des écarts", ça arrive. Si cela arrive, ne laisse pas pour autant ces événements te confiner dans une case qui appartient au passé, ne les rattache pas au passé, n'en fait pas une fatalité, ça ne signifie pas que tu as échoué. L’événement en soi ne vaut rien, c'est ce que tu en retires comme ressenti, comme expérience, qui compte. Il n'y a que toi pour décider ce que tu en fais :) sans jamais, aussi, te mentir à toi même :)


C'est un long texte mais il contient les principes de base qui m'ont permis de me frayer un chemin, hors de la tempête, et, avec le temps, d'atteindre mon phare, ma place, là où je suis épanouie, la vie qui me correspond, l'endroit où tu ne te poses plus de questions tellement les choses sont évidentes, harmonieuses, à leur juste place :)

C'est ce que je te souhaite à toi aussi, et tu y arriveras :)

Si ce récit peut en passant bénéficier à d'autres lecteurs qui se trouvent à un carrefour similaire de leur vie, j'en serais ravie :)



Bonne continuation à toi, surtout sois confiante, écoute toi :)
Reputation de ce post
 
Tres belle reponse. Marla
 
j'aime beaucoup «hyrda

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Viaflie homme
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Drim a écrit

Hey salut, déjà chapeau pour les arrêts,
De mon point de vue, un arrêt de 6-8mois te permettait de prendre un peu de recul sur cette passe. Je pense pas que tu puisse revenir a un état d'avant avoir connu les drogues.

C'est impressionnant que tu reussisse a arrêter alors que t'en as pas envi.
Apres avec tout ce que tu décris comme effets secondaire ça a l'air d'être une bonne décision. Entre des micros consos tout les jours et une abstinence total y'a un monde de conso. Un extra de temps en temps c'est plus gerable déjà qu'une conso régulière.
Mais le tout serait que la drogue ne soit pas un moyen mais une récréation.
Et parfois le vide que comble la drogue c'est la drogue qui le crée.
Si tu prends des drogue dans un but precis ça peut marcher un temps mais avec l'acoutumance et la dependance ça devient souvent ingerable et c'est pas évident voir dangereux de chercher un equilibre au quotidiens avec les prods que tu prennais.
Prendre de la drogue de temps en temps de manière récréative (ce qui est plus facile a dire qu'à faire) pour moi c'est la seule bonne facon de conso.

Ma reponse est bizarre et décousue mais j'espère que t'y trouvera une ou deux infos utiles quand même.

Et je sais pas si t'es suivie par un addicto ou en csapa mais ça peut aussi être une voie. salut

Merci beaucoup pour cette réponse smile

Ce n'est pas décousu, au contraire c'est assez cohérent... Je suis amusée de voir qu'un mois plus tard, j'ai toujours les mêmes pensées dans la tête (une envie délirante de consommer bien que je ne cède pas)

Je pense fumer un peu de c bientôt, juste une fois... Le craving est tellement constant que c'est dur d'être concentré sur la vraie vie, j'ai l'impression d'être absente avec tout le monde, absorbée par mes envies ! Parfois il me semble aussi que je fais bien de m'abstenir et qu'avec le temps les cravings seront sûrement moins forts....


Consommer un peu avec modération ce serait le rêve smilej'espère que tu y arrives
Et oui j'étais suivie par un addicto mais ça fait un moment que je ne l'ai pas vu. Pourquoi ne pas y retourner en prévention ou pour parler... J'ai envie de baigner dans cette atmosphère douce d'autre monde, que je ne connaissais pas mais qui m'a tant accroché


Bonne journée a toi, n'hésite pas si tu as envie de parler de ta propre conso ou abstinence
Bonne journée

Dernière modification par Viaflie (07 mai 2019 à  19:17)

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Viaflie homme
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gooldenyears a écrit

Bonjour Viaflie


Belle démarche, tous mes encouragements pour atteindre ce à quoi tu aspires dans ta vie !



À première vue, tu penses avoir arrêté plus ou moins sous la contrainte et/ou pression, et, à vrai dire, en te lisant, on dirait bien que ton mental perçoit là une occasion :)

Comme si les circonstances avaient plutôt occasionné un déclic, une remise en question positive chez toi et non pas une simple contrainte.

En te lisant, ça paraît évident ! Malgré le doute qui subsiste chez toi.

D'ailleurs il n'est pas grave et peut être considéré comme relativement "normal" dans ces situations..."l'appel des substances" et les comportements que tu as fait ou cru faire tiens, mais qui ne sont pas toi wink (tu dis "ma nouvelle personnalité") pendant cette période.


Tu sembles avoir un état d'esprit très positif et bienveillant envers toi même, tu peux t'appuyer dessus car c'est l'essentiel. Et tu y arriveras de cette façon :)




Je ne fréquente plus le forum mais il m'arrive de temps à autre de jeter un coup d'œil à la rubrique "Décro, sevrage et après".

Je me suis sevrée de la méthadone il y a quatre ans, après avoir cessé toute consommation de drogue, licite ou illicite.

Je l'ai fait de manière isolée car je n'attendais pas vraiment de soutien extérieur, de la part des professionnels ou de l'entourage de l'époque, car les points de vue m'ont toujours semblé très fatalistes et je voulais croire qu'autre chose était possible. Et au final, je suis heureuse de m'en être convaincue :)

Aujourd'hui ça me tient donc à cœur, quand je lis des messages comme le tien, de rappeler qu'il est tout à fait possible d'être de nouveau épanouie sans consommation ni frustration, il est même possible que ton mental fasse table rase de cette période. Et ce quelques soient les conditions, la forme que prennent les événements.
Les clés sont toujours en chacun d'entre nous et accessibles à qui le veut. C'est un message à caractère bienveillant et positif, au sens de "oui c'est possible et c'est possible pour tous, sans conditions", et je mesure bien mes propos.


Tu sais un peu comme quand on est enfant et que l'on apprend que le Père Noël n'existe pas, on passe à autre chose. C'est la métaphore que j'emploie souvent pour faire comprendre qu'il est possible, au delà de ce qu'on imagine, d'atteindre une autre perception des choses, et, dans ce cas, pour employer vraiment un terme adapté : "de renaître" en quelque sorte.


C'est important de le souligner car c'est quelque chose qu'on ne conçoit pas lorsqu'on est en pleine tempête.
Alors c'est bien aussi si il y a quelqu'un sur notre route pour nous le rappeler ! :)


Quand tu dis :

"une chance que je redevienne" comme avant"? (Attirée par d'autres choses que la drogue, épanouie par d'autres envies, peut être un jour ne plus y penser quotidiennement)

De mon point de vue et avec l'expérience, je te réponds, oui absolument.
À vrai dire, je me suis moi-même posée ces questions auxquelles je répondais d'emblée de manière fataliste "non ce n'est pas possible, droguée un jour droguée toujours".
Et bien je m'étais trompée, mais l'erreur est humaine !


Si je peux te donner quelques clés pour t'aider dans ton cheminement, les voici (ces propos n'engagent que mon point de vue, mon expérience, ce que j'en ai fait) :


- Avoir conscience de soi

Essaye d'avoir conscience de toi, ce que tu es, ce que tu aimes - vraiment. Comme quand tu dis épanouie "comme avant".
Sans pour autant t'attacher, regretter, craindre de ne pas revoir ce "toi".
La personne épanouie de manière "naturelle".  Sache simplement, même si tu ne la perçoit plus, qu'elle est toujours là, elle est toujours en toi, elle ne t'a pas quitté smile


Simplement il y a des éléments, des circonstances qui se sont rajoutées, greffées dessus.
Ce qui fait que cette personnalité est en quelque sorte étouffée par d'autres pensées, d'autres comportements qui émanent de ta période de consommation.
Mais ces comportements ne te définissent pas en tant que toi, disons qu'ils ont altéré ta personnalité, mais ils n'en font pas partie (sauf si tu y consens délibérément, sans te mentir à toi-même, je doute que ce soit le cas !).

En attendant, tu peux visualiser de cette manière, tu es chez toi, maître des lieux, et un jour un intrus débarque dans ta maison, tu ne dis rien, tu le laisse s'installer... Comme tu laisse faire, tu ne dis rien, il prend ses aises, jusqu’au moment où il s'impose totalement et tu n'es plus maître des lieux, tu ne te sens plus chez toi, tu ne reconnais plus ton cocon. C'est chez lui maintenant. A un moment, tu réalises que ça ne tourne pas rond ! Qu'est-ce que tu fais ? Tu lui demandes de partir, timidement ou nerveusement, tu essayes. Mais cet intrus il est bien, il se sent chez lui, tu lui a permis de s'imposer, il n'est pas prêt à partir comme ça !

Considère la demeure comme ta personnalité, considère l'intrus comme les comportements, les pensées, les attitudes qui émanent de tes consommations.
L'intrus ce n'est pas toi, par contre il s'impose chez toi.
Ainsi tu peux mieux visualiser le terme de dualité que tu emploies et qui est, en passant, très juste, et de cette manière aussi comprendre et agir en conséquence, de manière à retrouvée la personne épanouie que tu aimes et que tu es naturellement :)

Quand tu dis "je ne sais plus tout à fait qui je suis, si je devrais assumer ma nouvelle personnalité". dans ton propos, en fait c'est un peu l'intrus qui te dit "dis donc je suis bien ici, je vais rester encore un peu". Voilà l'origine de ta dualité, pour l'illustrer :)



- Les croyances

Quand tu dis "Plus encore le milieu et les substances m'attiraient et m'attirent toujours énormément."
Je connais bien le sens de cette phrase que j'ai moi-même longtemps employé.
C'est un peu une croyance, une pensée "piège".
Ce n'est à mon sens pas tant "le milieu et les substances" qui attire, mais ce que ce milieu ou ces substances représentent, symbolisent pour nous et donc ce qu'on projette sur ces même choses, les histoires qu'on se racontent, les idées qu'on s'en fait qui fait qu'on s'enlise à un endroit qui n'est en fait pas notre place.

Ce que ton mental a construit dans un sens, il peut le déconstruire (comme pour, dans une autre mesure, l'exemple pour le Père Noël)
Tu percevras ça, avec le temps et progressivement, différemment. Aies confiance là dessus :)


- La meilleure équipe !

Considère ton corps comme ton ami, ton compagnon (et oui, vous faites votre route ensemble et jusqu'au bout ! wink ).
Si tu trahis un ami, il risque bien de t'en vouloir un peu, mais avec des efforts et de la patience, entre autre, tu peux progressivement rétablir une confiance, jusqu'au jour où c'est de l'histoire ancienne, on n'y pense plus :)

C'est de cette façon que j'ai appréhendé ce qu'on appelle communément le PAWS, que je ne me suis détachée, que j'ai lâché prise, que j'ai accepté le fait qu'il fallait simplement être patiente.

Considère ton mental comme ton meilleur ami ou ton pire ennemi. Sache distinguer les deux. Le pire ennemi c'est l'intrus dans la maison, alors écoute la voix de celui que tu sais être ton allié smilemême si l'intrus crie plus fort, n'y prête pas plus attention, laisse le temps faire les choses, laisse-le s'essouffler, jusqu'au jour il partira comme il est venu.


- Le temps, la patience et bienveillance

Appuie toi sur ce qui est positif pour toi, ce qui a du sens, essaye d'appréhender les choses, en découvrir de nouvelles, à la manière d'un enfant qui découvre le monde.
Va spontanément vers ce qui t'appelle et qui te semble bénéfique, stimulant, passe à autre chose si tu le sens, ne te mets pas de pression, fais toi confiance.
Ne t'impose pas trop de dureté, culpabilité ou regrets.
Sache aussi qu'il est "normal" de se laisser parfois submerger par le doute ou de même, parfois, faire "des écarts", ça arrive. Si cela arrive, ne laisse pas pour autant ces événements te confiner dans une case qui appartient au passé, ne les rattache pas au passé, n'en fait pas une fatalité, ça ne signifie pas que tu as échoué. L’événement en soi ne vaut rien, c'est ce que tu en retires comme ressenti, comme expérience, qui compte. Il n'y a que toi pour décider ce que tu en fais :) sans jamais, aussi, te mentir à toi même :)


C'est un long texte mais il contient les principes de base qui m'ont permis de me frayer un chemin, hors de la tempête, et, avec le temps, d'atteindre mon phare, ma place, là où je suis épanouie, la vie qui me correspond, l'endroit où tu ne te poses plus de questions tellement les choses sont évidentes, harmonieuses, à leur juste place :)

C'est ce que je te souhaite à toi aussi, et tu y arriveras :)

Si ce récit peut en passant bénéficier à d'autres lecteurs qui se trouvent à un carrefour similaire de leur vie, j'en serais ravie :)



Bonne continuation à toi, surtout sois confiante, écoute toi :)

Oh, merci...

Au fur et a mesure que j'ai lu ton texte j'ai des larmes qui sont venues

C'est incroyable mais merci de nous dire qu'il est possible de passer a autre chose parce que c'est vrai que des fois j'en doute et que la société ne nous encourage pas en ce sens

Ensuite je ne peux même pas exprimer a quel point tout ce que tu as dit m'a touché et fait réfléchir. Je dois même y réfléchir plus en essayant de prendre du recul sur ma propre histoire et mes propres pensées pour mieux comprendre
Mais tu m'as donné beaucoup d'espoir et en un sens la tu as vraiment parlé a mon humanité la plus pure

Félicitations, je ne connais pas ton parcours mais ta mentalité est impressionnante de résilience, de bienveillance et de bonté
J'imagine que tu as du douter beaucoup pour en arriver là
Ce texte est vraiment précieux en tout cas
Je te souhaite une belle journée et un beau voyage pour cette vie que tu as l'air de si bien comprendre dans son chaos, a travers le lâcher prise et l'amour...

Et merci a travers ton exemple d'inspirer

Dernière modification par Viaflie (07 mai 2019 à  19:25)

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gooldenyears
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Viaflie a écrit

gooldenyears a écrit

Bonjour Viaflie


Belle démarche, tous mes encouragements pour atteindre ce à quoi tu aspires dans ta vie !



À première vue, tu penses avoir arrêté plus ou moins sous la contrainte et/ou pression, et, à vrai dire, en te lisant, on dirait bien que ton mental perçoit là une occasion :)

Comme si les circonstances avaient plutôt occasionné un déclic, une remise en question positive chez toi et non pas une simple contrainte.

En te lisant, ça paraît évident ! Malgré le doute qui subsiste chez toi.

D'ailleurs il n'est pas grave et peut être considéré comme relativement "normal" dans ces situations..."l'appel des substances" et les comportements que tu as fait ou cru faire tiens, mais qui ne sont pas toi wink (tu dis "ma nouvelle personnalité") pendant cette période.


Tu sembles avoir un état d'esprit très positif et bienveillant envers toi même, tu peux t'appuyer dessus car c'est l'essentiel. Et tu y arriveras de cette façon :)




Je ne fréquente plus le forum mais il m'arrive de temps à autre de jeter un coup d'œil à la rubrique "Décro, sevrage et après".

Je me suis sevrée de la méthadone il y a quatre ans, après avoir cessé toute consommation de drogue, licite ou illicite.

Je l'ai fait de manière isolée car je n'attendais pas vraiment de soutien extérieur, de la part des professionnels ou de l'entourage de l'époque, car les points de vue m'ont toujours semblé très fatalistes et je voulais croire qu'autre chose était possible. Et au final, je suis heureuse de m'en être convaincue :)

Aujourd'hui ça me tient donc à cœur, quand je lis des messages comme le tien, de rappeler qu'il est tout à fait possible d'être de nouveau épanouie sans consommation ni frustration, il est même possible que ton mental fasse table rase de cette période. Et ce quelques soient les conditions, la forme que prennent les événements.
Les clés sont toujours en chacun d'entre nous et accessibles à qui le veut. C'est un message à caractère bienveillant et positif, au sens de "oui c'est possible et c'est possible pour tous, sans conditions", et je mesure bien mes propos.


Tu sais un peu comme quand on est enfant et que l'on apprend que le Père Noël n'existe pas, on passe à autre chose. C'est la métaphore que j'emploie souvent pour faire comprendre qu'il est possible, au delà de ce qu'on imagine, d'atteindre une autre perception des choses, et, dans ce cas, pour employer vraiment un terme adapté : "de renaître" en quelque sorte.


C'est important de le souligner car c'est quelque chose qu'on ne conçoit pas lorsqu'on est en pleine tempête.
Alors c'est bien aussi si il y a quelqu'un sur notre route pour nous le rappeler ! :)


Quand tu dis :

"une chance que je redevienne" comme avant"? (Attirée par d'autres choses que la drogue, épanouie par d'autres envies, peut être un jour ne plus y penser quotidiennement)

De mon point de vue et avec l'expérience, je te réponds, oui absolument.
À vrai dire, je me suis moi-même posée ces questions auxquelles je répondais d'emblée de manière fataliste "non ce n'est pas possible, droguée un jour droguée toujours".
Et bien je m'étais trompée, mais l'erreur est humaine !


Si je peux te donner quelques clés pour t'aider dans ton cheminement, les voici (ces propos n'engagent que mon point de vue, mon expérience, ce que j'en ai fait) :


- Avoir conscience de soi

Essaye d'avoir conscience de toi, ce que tu es, ce que tu aimes - vraiment. Comme quand tu dis épanouie "comme avant".
Sans pour autant t'attacher, regretter, craindre de ne pas revoir ce "toi".
La personne épanouie de manière "naturelle".  Sache simplement, même si tu ne la perçoit plus, qu'elle est toujours là, elle est toujours en toi, elle ne t'a pas quitté smile


Simplement il y a des éléments, des circonstances qui se sont rajoutées, greffées dessus.
Ce qui fait que cette personnalité est en quelque sorte étouffée par d'autres pensées, d'autres comportements qui émanent de ta période de consommation.
Mais ces comportements ne te définissent pas en tant que toi, disons qu'ils ont altéré ta personnalité, mais ils n'en font pas partie (sauf si tu y consens délibérément, sans te mentir à toi-même, je doute que ce soit le cas !).

En attendant, tu peux visualiser de cette manière, tu es chez toi, maître des lieux, et un jour un intrus débarque dans ta maison, tu ne dis rien, tu le laisse s'installer... Comme tu laisse faire, tu ne dis rien, il prend ses aises, jusqu’au moment où il s'impose totalement et tu n'es plus maître des lieux, tu ne te sens plus chez toi, tu ne reconnais plus ton cocon. C'est chez lui maintenant. A un moment, tu réalises que ça ne tourne pas rond ! Qu'est-ce que tu fais ? Tu lui demandes de partir, timidement ou nerveusement, tu essayes. Mais cet intrus il est bien, il se sent chez lui, tu lui a permis de s'imposer, il n'est pas prêt à partir comme ça !

Considère la demeure comme ta personnalité, considère l'intrus comme les comportements, les pensées, les attitudes qui émanent de tes consommations.
L'intrus ce n'est pas toi, par contre il s'impose chez toi.
Ainsi tu peux mieux visualiser le terme de dualité que tu emploies et qui est, en passant, très juste, et de cette manière aussi comprendre et agir en conséquence, de manière à retrouvée la personne épanouie que tu aimes et que tu es naturellement :)

Quand tu dis "je ne sais plus tout à fait qui je suis, si je devrais assumer ma nouvelle personnalité". dans ton propos, en fait c'est un peu l'intrus qui te dit "dis donc je suis bien ici, je vais rester encore un peu". Voilà l'origine de ta dualité, pour l'illustrer :)



- Les croyances

Quand tu dis "Plus encore le milieu et les substances m'attiraient et m'attirent toujours énormément."
Je connais bien le sens de cette phrase que j'ai moi-même longtemps employé.
C'est un peu une croyance, une pensée "piège".
Ce n'est à mon sens pas tant "le milieu et les substances" qui attire, mais ce que ce milieu ou ces substances représentent, symbolisent pour nous et donc ce qu'on projette sur ces même choses, les histoires qu'on se racontent, les idées qu'on s'en fait qui fait qu'on s'enlise à un endroit qui n'est en fait pas notre place.

Ce que ton mental a construit dans un sens, il peut le déconstruire (comme pour, dans une autre mesure, l'exemple pour le Père Noël)
Tu percevras ça, avec le temps et progressivement, différemment. Aies confiance là dessus :)


- La meilleure équipe !

Considère ton corps comme ton ami, ton compagnon (et oui, vous faites votre route ensemble et jusqu'au bout ! wink ).
Si tu trahis un ami, il risque bien de t'en vouloir un peu, mais avec des efforts et de la patience, entre autre, tu peux progressivement rétablir une confiance, jusqu'au jour où c'est de l'histoire ancienne, on n'y pense plus :)

C'est de cette façon que j'ai appréhendé ce qu'on appelle communément le PAWS, que je ne me suis détachée, que j'ai lâché prise, que j'ai accepté le fait qu'il fallait simplement être patiente.

Considère ton mental comme ton meilleur ami ou ton pire ennemi. Sache distinguer les deux. Le pire ennemi c'est l'intrus dans la maison, alors écoute la voix de celui que tu sais être ton allié smilemême si l'intrus crie plus fort, n'y prête pas plus attention, laisse le temps faire les choses, laisse-le s'essouffler, jusqu'au jour il partira comme il est venu.


- Le temps, la patience et bienveillance

Appuie toi sur ce qui est positif pour toi, ce qui a du sens, essaye d'appréhender les choses, en découvrir de nouvelles, à la manière d'un enfant qui découvre le monde.
Va spontanément vers ce qui t'appelle et qui te semble bénéfique, stimulant, passe à autre chose si tu le sens, ne te mets pas de pression, fais toi confiance.
Ne t'impose pas trop de dureté, culpabilité ou regrets.
Sache aussi qu'il est "normal" de se laisser parfois submerger par le doute ou de même, parfois, faire "des écarts", ça arrive. Si cela arrive, ne laisse pas pour autant ces événements te confiner dans une case qui appartient au passé, ne les rattache pas au passé, n'en fait pas une fatalité, ça ne signifie pas que tu as échoué. L’événement en soi ne vaut rien, c'est ce que tu en retires comme ressenti, comme expérience, qui compte. Il n'y a que toi pour décider ce que tu en fais :) sans jamais, aussi, te mentir à toi même :)


C'est un long texte mais il contient les principes de base qui m'ont permis de me frayer un chemin, hors de la tempête, et, avec le temps, d'atteindre mon phare, ma place, là où je suis épanouie, la vie qui me correspond, l'endroit où tu ne te poses plus de questions tellement les choses sont évidentes, harmonieuses, à leur juste place :)

C'est ce que je te souhaite à toi aussi, et tu y arriveras :)

Si ce récit peut en passant bénéficier à d'autres lecteurs qui se trouvent à un carrefour similaire de leur vie, j'en serais ravie :)



Bonne continuation à toi, surtout sois confiante, écoute toi :)

Oh, merci...

Au fur et a mesure que j'ai lu ton texte j'ai des larmes qui sont venues

C'est incroyable mais merci de nous dire qu'il est possible de passer a autre chose parce que c'est vrai que des fois j'en doute et que la société ne nous encourage pas en ce sens

Ensuite je ne peux même pas exprimer a quel point tout ce que tu as dit m'a touché et fait réfléchir. Je dois même y réfléchir plus en essayant de prendre du recul sur ma propre histoire et mes propres pensées pour mieux comprendre
Mais tu m'as donné beaucoup d'espoir et en un sens la tu as vraiment parlé a mon humanité la plus pure

Félicitations, je ne connais pas ton parcours mais ta mentalité est impressionnante de résilience, de bienveillance et de bonté
J'imagine que tu as du douter beaucoup pour en arriver là
Ce texte est vraiment précieux en tout cas
Je te souhaite une belle journée et un beau voyage pour cette vie que tu as l'air de si bien comprendre dans son chaos, a travers le lâcher prise et l'amour...

Et merci a travers ton exemple d'inspirer

Je te remercie beaucoup, ton message me touche énormément et je suis heureuse que ce message résonne en toi :)

J'ai effectivement beaucoup douté au cours de mon chemin, mais comme tu l'as compris aussi, le doute vient de l'extérieur. C'est pour cela, il faut écouter en soi, avoir confiance, car c'est possible wink

Une fois dans une période douloureuse, une femme que je ne connaissais pas est venue me voir, c'était dans un CSAPA.
J'étais vraiment mal, elle est venue vers moi et elle m'a simplement dit, avec un sourire et sérénité remarquable "ne t'inquiète pas, un jour tu verras, tout ce que tu vis maintenant sera très très loin".
Ça m'a beaucoup marqué. C'est la seule fois où j'ai entendu ce propos, mais même seul, il a suffit.

J'y repense aujourd'hui avec le sourire car elle avait raison wink

Sur ces souvenirs, je te souhaite une belle soirée, beaucoup de belles choses pour toi sur ton chemin, toi aussi, tu réussira à mettre en place les conditions essentielles à ton propre bonheur, atteindre ton phare !

Je te remercie encore pour ton message, très touchant :)

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NM7 femme
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Suisse
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Inscrit le 06 Jan 2018
27 messages
Hello Viaflie,

Tout d'abord merci beaucoup pour ton témoignage. Et bravo pour tes efforts.
Chaque fois que quelqu'un se confie ici, ça m'aide. Mais il faut dire que je me reconnais assez bien dans ce que tu dis.

Ces questions que tu tes poses, je suis aussi en train de me les poser (est-il possible de de redevenir comme avant, ne plus y penser constamment, se retenir de consommer par culpabilité...).

Je cherche aussi à partager mes expériences alors si cela te dit, je suis là.

J'aimerais aussi dis merci à gooldenyears pour la réponse pleine de bienveillance apportée, qui m'a donné de l'espoir aussi à un moment où j'en ai besoin.

Voilà, courage à toi Viaflie et à bientôt peut-être.

NM7

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