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Dernière modification par BobKelso (15 avril 2019 à 14:36)
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BobKelso a écrit
J'ai une trouille bleue de ce que ma prise de sang va révéler sur l'impact de ma consommation...
Salut
Bon courage pour ta démarche de soin, visiblement tu as l'objectif d'arrêter de consommer et d'être sobre , n'est ce pas? la perspective ne te fait pas "peur" ? dans le sens où cela pourrait provoquer un vide ; un vide qui est souvent remplis par d'autres molécules. Là tu as envie d'être sobre? Tu te sens capable de le faire?
Attention il y a vraiment des angles très, très différents sur l'addictologie/alcool. Des "écoles" différentes.
En tout cas , méfie toi des discours très vieillot qu'il y a en alcoologie , il y a des structures qui enfoncent et isolent encore plus les usagers d'alcools qui n'arrivent pas à décrocher. Et il y a une violence symbolique énorme entre les usagers, qui se flagellent mutuellement en groupe. Parfois avec du fanatisme pro-sobriété-total alors qu'on sait que ce modèle n'est pas universel or ceux qui ne sont pas encore prêt ou qui ne veulent pas ou n'en sont pas capables , ces gens là se retrouvent répudié et isolé comme des pestiférés.
Il y a aussi les dangers lié à la spiritualité, en particulier une des formes de spiritualité que sont les religions. Beaucoup de monde tente de convertir les usagers d'alcools... profiter de la faiblesse lors d'un sevrage ou autre pour les intégrer dans une forme de sectarisme qui a pour but de traire leur compte bancaire et agrandir le groupuscule.
Perso quand j'arrête les opiacés je me met à boire (car déprimé) et entre choisir entre les deux, je préfère largement les opiacés car je ne sens pas l'alcool donc les collègues sont "ok". Alors que sentir l'alcool fort le matin, ça ne passe pas inaperçus surtout que dans notre culture il y en aura partout
Pas de bouteille, professionnellement parlant je trouve cela moins "précaire" / sensible / repérable et plus agréable au niveau des effets. Et puis il y a les T.S.O et tous mes amis ne sont pas UDs d'opiacé ou d'autres molécules alors que l'alcool OUI presque tous. Presque inévitable, l'éthanol!
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Dernière modification par Mathio (16 avril 2019 à 14:24)
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BobKelso a écrit
Pour la faire courte, il m'a plus ou moins conseillé de changer de vie pour régler mes problèmes. La clé de mon bien être et de ma guérison serait donc un boulot dans le tertiaire 9/17h, des horaires fixes de sommeil et 3 petits footing hebdo ? Merde j'aurais préféré élever des chèvres dans le Larzac mais tant pis...
Change de psy !! Beaucoup de psy ne veulent que normaliser l'usager, avec la croyance que si la vie devient "normal", il n'y aura plus de problème. Ca ne marche pas comme ca la vie ! Il raisonne par rapport à eux et à leur vie de merde quand ils pronent des trucs pareil.
Non, il faut que tu puisses gérer ta consommation d'alcool tout en faisant ce que tu aimes !
Et un tip : n'est alcoolique que celui qui se reconnait alcoolique. C'est à dire que tu as des problèmes avec l'alcool que si TU considère que tu en as. Pas si les autres considèrent que tu en as... (entourage, soignant, colegues...)
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pierre a écrit
BobKelso a écrit
Pour la faire courte, il m'a plus ou moins conseillé de changer de vie pour régler mes problèmes. La clé de mon bien être et de ma guérison serait donc un boulot dans le tertiaire 9/17h, des horaires fixes de sommeil et 3 petits footing hebdo ? Merde j'aurais préféré élever des chèvres dans le Larzac mais tant pis...
Change de psy !! Beaucoup de psy ne veulent que normaliser l'usager, avec la croyance que si la vie devient "normal", il n'y aura plus de problème. Ca ne marche pas comme ca la vie ! Il raisonne par rapport à eux et à leur vie de merde quand ils pronent des trucs pareil.
Non, il faut que tu puisses gérer ta consommation d'alcool tout en faisant ce que tu aimes !
Et un tip : n'est alcoolique que celui qui se reconnait alcoolique. C'est à dire que tu as des problèmes avec l'alcool que si TU considère que tu en as. Pas si les autres considèrent que tu en as... (entourage, soignant, colegues...)
hehe, je prenais des pincettes mais t'y vas franco.
Par contre ouais, j'ai un problème avec l'alcool et c'est moi qui le dis.
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Mathio a écrit
D'où l'intérêt de prendre RDV avec des professionnels de l'addiction.
Ils existent des médecins et des thérapeutes spécialisé dans ce domaine.
Les CSAPA par exemple regroupent des professionnels expert en addiction (psychologue,médecins,éducateurs,infirmières...)
Renseigne toi pour voir si il y en a un près de chez toi ?
oui il y en a par chez moi et c'est en effet vers ça que je vais me tourner. Mon thérapeute actuel que je vois depuis un moment n'étant pas de son propre aveu, qualifié correctement pour traiter l'addiction.
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Dernière modification par BobKelso (18 avril 2019 à 11:40)
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BobKelso a écrit
Csapa, c'est pas que réservé aux jeunes consommateurs ?
Non, pas du tout. J'ai poussé la porte d'un Csapa en 2002 et j'avais déjà 48 ans. Très bien accueilli au deuxième essai pour une dépendance opiacée.
La peau de banane qui peut venir se glisser entre toi et un soin adapté est le psy inadapté comme celui que tu as consulté et qui veut à tout prix te normaliser.
J'ai été et suis musicien amateur et ai été manager et tourneur de groupes pendant deux ans, ce qui me permet de mieux appréhender ton histoire.
En peu de posts tu as affirmé ton désir de sortir d'une situation qui te déplait et nuit à ta santé physique et psychique. Il n'y plus de doute sur ta motivation. Ce que j'ai envie de te dire est : continues à chercher l'aide la plus adéquate en sachant que cela peut prendre du temps et que la précipitation est ennemie du mieux être dans le domaine des addictions aux produits.
BobKelso a écrit
C'est quoi le mieux pour moi qui cherche un accompagnement et un bilan de ma dépendance à l'alcool selon vous ?
J'habite dans une grande ville, j'ai le choix.
A mes yeux, c'est le Csapa. J'ai eu besoin de soins en addictologie et en alcoologie qui étaient des domaines de santé administrativement séparés, grossière erreur à mon humble avis.
Les structures d'accueil en alcoologie, entre malades alcooliques uniquement, étaient pour moi très réductrices et avaient tendance à traiter tout le monde de la même façon.
Si cela ne fonctionne pas à travers la structure Csapa, en ville, tu l'écris toi-même, tu as différentes pistes qui s'offrent à toi, et à force de tirer sur des ficelles, tu finiras par tenir la bonne. Sur cette note d'espoir, bonne route
Amicalement
Fil
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'est à dire que tu as des problèmes avec l'alcool que si TU considère que tu en as.
C'est sans doute juste,venant de vous en plus.
Mais j'ai du mal à comprendre ,car combien de fois j'ai vu des hommes ou des femmes en loque dans tous les sens du terme,qui juraient que non ils n'étaient pas alcoolique!!
Qu'ils n'avaient aucun soucis avec l'alcool !!
éclairez moi.
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Ancien gros consommateur de cannabis, ayant arrêté depuis 2013
sans redevenir un GROS consommateur pourquoi ne pas reprendre un peu de cannabis,le temps de faire
la peaux à l'alcool?
Le cannabis sans lui j'aurais pas pu stopper la bibine si vite !!
Ont est des milliers dans ce cas à avoir troquer sans regret la bouteille pour le bignou .
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BobKelso a écrit
Je ne suis pas alcoolo-dépendant, je n'ai pas besoin de boire dès le matin même si ça m'arrive de le faire, mes mains ne tremblent pas...mais je bois tous les jours, ou presque, vraiment presque.
Juste un petit commentaire sur ce point-là.
Quand j'ai arrêté l'alcool, j'ai manifesté divers symptômes de sevrage alcoolique, c'est ce qui m'a prouvé que j'étais alcoolo-dépendante, alors même que je ne m'étais pas vraiment posé la question auparavant. Moi aussi je buvais tous les jours et moi non plus je n'avais pas besoin de boire dès le matin, je n'aimais pas boire d'alcool avant le soir, cela m'arrivait parfois d'avoir les mains ou doigts qui tremblent, mais cela m'arrive encore alors que je ne consomme quasiment plus d'alcool...
Rétrospectivement, typiquement le lendemain d'une consommation j'avais quelques symptômes de sevrage, mais légers, auxquels je m'étais habituée et auxquels je ne prêtais pas attention. Aujourd'hui je peux dire que le signe le plus manifeste était les sueurs nocturnes.
Au moment du "vrai" sevrage, les symptômes marqués se sont manifestés à partir du second jour, et ça commence tout simplement par le fait que n'ayant pas consommé la veille on s'attend à être plus frais que d'habitude, eh bien non! En ce qui me concerne je me sentais presque malade et c'est au bout de plusieurs jours de mal-être (de sevrage en fait...) que j'ai réalisé mon alcoolo-dépendance...
Avoir besoin de boire dès le lendemain matin est certainement signe de plus grande gravité, mais ce n'est pas nécessaire pour souffrir d'alcoolo-dépendance.
Pour le reste, bon courage pour la suite de ta démarche, et pour changer ta vie comme tu l'entends!
Dernière modification par Hilde (18 avril 2019 à 21:58)
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Dernière modification par Pablito (20 avril 2019 à 11:02)
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BobKelso a écrit
Petit retour après quelques temps maintenant.
Je suis sobre depuis +1mois maintenant et je fais en sorte de le rester.
j'ai trouvé un bon psychiatre, je prend un traitement antidépresseurs qui m'aide pas mal à pas trop cogiter et quelques benzo mais pas trop. Je me connais bien maintenant donc quand je sens que ça monte, hop, un peu de seresta, une bonne nuit et ça beaucoup mieux.
Eh bien voilà une évolution rapide et très positive!!!
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BobKelso a écrit
Petit retour après quelques temps maintenant.
Je suis sobre depuis +1mois maintenant et je fais en sorte de le rester.
j'ai trouvé un bon psychiatre, je prend un traitement antidépresseurs qui m'aide pas mal à pas trop cogiter et quelques benzo mais pas trop. Je me connais bien maintenant donc quand je sens que ça monte, hop, un peu de seresta, une bonne nuit et ça beaucoup mieux.
Ce week-end est un peu particulier car c'est la première fois que je me retrouve seul, sans ma copine partie pour le week-end. J'aime être seul et d'habitude ce genre de week end était pour moi l'occasion de laisser libre cours à mon penchant éthylique.
Donc la bon depuis hier, j'ai poussé un peu les benzos
et j'ai surtout prévu des activités afin d'éviter de taper dans le bar.
J'étais très fébrile hier soir et j'étais même en mode "au pire je rechute c'est pas si grave" mais j'ai tenu et je suis plutôt serei' pour la fin du week-end
et bon week-end, prenez soin de vous.
Salut, très content pour toi :) tu comptes à terme avoir une consommation modérée d'alcool ou tu prones l'abstinence totale ?
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BobKelso a écrit
Arfgh... Comme cette soir toute preparee peut dégénéré très vite.
J'ai commencé à consommer plus de lexo que de raison ne parvenant pas à trouver un programme.
Après trop de lexo j'ai commencé à mettre la misère à la bouteille de Martini.
J e ne suis pas honteux ou énervé ce genre de chose arrive.
Demain est un jour nouveau
Salut, d'accord tu as décidé d'être abstinent total alors :)
C'est avec ce genre de petit écart qu'il faut rester fort, surtout que tu veux être abstinent définitivement, donc il faut pas que ça te mine le moral ou remette en cause ton engagement, tu es déjà courageux et sur la bonne voie
BobKelso a écrit
J e ne suis pas honteux ou énervé ce genre de chose arrive.
Demain est un jour nouveau
Je trouve ça super comment tu réagis, ça montre que tu es lucide et surtout ça ne te mine pas, que tu sais que ces entorses font partie du processus.
C'est un mauvais jour pas une mauvaise vie
Tu nous retiendras au courant de comment ça avance
Dernière modification par Vivel (10 juin 2019 à 12:52)
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