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ham a écrit
Bonjour à tous,
Cela fait 3-4 ans que je lis ce forum pour m'aider dans l'épreuve que j'ai traversé et aujourd'hui j'ai décidé de poster mon témoignage à mon tour, pour aider les autres.
De fin Aout 2017 jusqu'au mois d'Avril 2018, j'ai commencé mon traitement à la buprénorphine. J'ai commencé à 5mg/jour. J'avais régulièrement rendez-vous avec le psychiatre de l'addictologie.
J'avais peur mais j'étais décidée à arrêter parce qu'étant quelqu'un d'indépendant, je ne supportais plus l'idée de dépendre de quelques chose.
La buprénorphine était le meilleur moyen de me stabiliser, les trois premiers jours j'étais très fatiguée le temps de m'habituer et puis par la suite ça allait mieux.
(Attention à ne pas boire d'alcool ou de thé enfin tout ce qui est diurétique car les effets du palliatif durent moins de 24h.)
bonjour
Par la suite, j'ai commencé à diminuer les doses toutes les deux semaines, je me sentais de temps en temps nerveuse mais j'ai compensé ça en allant plus souvent à la boxe (c'est un sport que je pratiquais malgré ma dépendance).
Puis j'ai fais une erreur: j'ai écouté les conseils du psychiatre qui m'a laissée au même dosage durant 2 mois, ce qui a crée une accoutumance un peu plus ancrée que les précédentes et le pallier du dessous était plus dur à supporter. j'ai perdu quelques semaine mais je me suis dis que quoi qu'il arrive je ne referais plus l'erreur. j'ai donc pris en main mon traitement et j'ai moi même fixé des dates pour diminuer les doses en coupant les médicaments.
Arrivée sur les derniers paliers, les dosages se comptent en 1,6 puis 1,4 puis 1,2 ca ne semble rien mais ça se ressent, parfois j'attendais 5-6h du matin pour prendre mon dosage, je ressentais quelques effets de manque mais c'est faisable.
Ensuite est arrivé le jour ou je suis passée de 0,2 (ce qui n'est pas grand chose) à plus rien.
c'est l'épreuve la plus difficile, j'ai jeté dans évier tout ce qui me restait, je n'ai pas dormi pendant 3 jours et très peu pendant une semaine, prévoyez de prendre au mois une semaine de vacances, écoutez de la musique, pleurez un bon coup si besoin, prévoyez de regarder des séries et des films. Durant ces 3 jours, j'avais comme une oppression dans la poitrine et j'avais besoin de bouger un membre constamment pour faire partir l'angoisse mais je n'ai pas eu de symptômes de vomissement juste quelques sueurs froides.
Et puis ma nouvelle vie a reprit son cours, j'étais fatiguée le mois qui a suivi mais tant pis, j'ai dormi et de toute façon le plus dur était passé.
Aujourd'hui je prépare depuis septembre une compétition de boxe qui a lieu en Juin et je vois ça comme un accomplissement et une victoire vis à vis de cette période difficile.
c'est dur mais vous n'allez pas en mourir. Et si vous saviez comme la vie est plus belle sans dépendance !
bonjour Ham
j'ai une question pour arriver à votre traitement TSO quel était le produit et en quel quantité
merci Hyrda
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ham a écrit
Et si vous saviez comme la vie est plus belle sans dépendance !
Alors merci d'éviter les jugements de valeur. Pour moi c'est vraiment la phrase de trop dans ton témoignage. Elle n'a rien à faire ici. Surtout que ca n'explique a aucun moment pourquoi. Ca ressemble à un lieu commun.
Dernière modification par pierre (29 mai 2019 à 12:04)
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pierre a écrit
ham a écrit
Et si vous saviez comme la vie est plus belle sans dépendance !
Alors merci d'éviter les jugements de valeur. Pour moi c'est vraiment la phrase de trop dans ton témoignage. Elle n'a rien à faire ici. Surtout que ca n'explique a aucun moment pourquoi. Ca ressemble à un lieu commun.
bonjour Pierre effectivement ça me fatigue car étant dépendante à la morphine
quand je lis ce genre de phrase c'est comme si ma vie présentement était de la m.....
hyrda
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