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- Manuel
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- Inscrit le 09 Jun 2019
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Je vous ai souvent lu mais je ne me suis jamais inscrit, alors ce matin je me suis dit qu'il était temps pour moi de vous faire part de mon sevrage du subutex (aka buprénorphine mon amour...)
Voila pour remettre dans le contexte je suis tombé dans les opciacés suite à une grave maladie en 2010, à cette période je ne pensais pas m'en sortir et tous les mois je sortais de l'hosto avec un sac entier de codeine et de morphine, et oui il y a eut, comme qui dirais-je une petite erreur dans le suivi médicamenteux..
Mais bon, ma chance a tournée et j'ai eu raison de la maladie. Je suis rentré en remission, et j'ai guéri. Par contre j'en suis sorti avec une grosse addiction aux opiacés...A l'hosto lorsque mon nouveau médecin a prit la relève de l'ancien (décédé entre temps..) et qu'il à vu les dosages quotidiens il a coupé le robinet me laissant dans une détresse énorme..
Pour palier à cette légère deconvenue, je me suis tourné vers le néocodion et l'oxycodone, et pendant des années j'ai tourné à presque 1gr/jour de codeine + oxy (c'est énorme). Il y a un peu plus deux ans j'ai décidé dans parler à ma famille, moralement je n'en pouvais plus et je me ruinais....litéralement.
Sur leur conseil je suis retourné à l'hosto pour expliquer mon cas et leur faire part de leur responsabilité ....Par bonheur ils m'ont confié à addictologue formidable qui m'a mis sous sub 16mg.
Nous avonc réduit les doses progéssivement, et en un peu plus de deux ans, je suis assé de 16mg à 0.4mg aujourd'hui ça fait 20 jours que je ne prend plus rien c'est FINI !!
Je vous cache pas que ça pas été simple, aujourd'hui encore j'ai des douleurs (intestins et articulations) et quelques effets de manque (surtout le matin), mais bordel que je suis content de vous écrire ça, car je le sens, pour moi c'est terminé.
Alors voila comme je le disais, je vous ai souvent lu, surtout avant ma prise en charge par l'addicto, j'ai vu plein de messages de personnes qui tentaient le décrochage soit à la dure soit avec la méthode chinoise, et bien souvent soit il y avait echec, soit il n'y avait plus de message, ça en devenait déprimant...
Alors prenez ce post comme un remerciement et un espoir pour celles et ceux qui veulent décrocher courage vous allez y arrivez !!
Et juste pour l'anecdote, pour moi le meilleur moment dans tout ce qui m'est arrivé est survenu avant hier lorsque pour ma visite mensuelle à l'hosto, sur un coup de tête j'ai été voir mon addicto avec des chocolats, quand elle m'a vue tout sourire elle a compris direct !!
Dernière modification par Manuel (09 juin 2019 à 08:39)
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- Chêne
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Félicitations pour cet arrêt et merci pour ce témoignage, cette petite brise de joie fait à mon avis pas de mal au forum, plutôt habitué à gérer la détresse des gens :)
Quelques questions :
- tu as toujours pris ton traitement "comme il faut", c'est à dire en sublingual ?
- pourquoi ne pas être passé de 0,4mg à 0,2mg (ou moins), en fractionnant les cachets ? J'ai jamais vu les cachets de Temgesic mais ça doit être possible non ? Ou alors en broyant et récupérant la poudre.
- tu dis que tu tournais à 1gr/j de codéine, plus de l'oxy. As-tu fait un bilan hépatique suite à ça ? J'ai tourné quelques temps à 1,5gr/j de codéine, là le médecin a flippé et m'a demandé de faire une analyse de sang (qui s'est révélée bonne mais bon)... Et pour l'oxy, tu faisais au marché noir ?
En tout cas courage, ça fait 20 jours, normalement tu devrais bientôt en avoir totalement terminé avec les derniers effets de manque !
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- Manuel
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)Pour l'oxy c'est une autre histoire, dans un premier temps on va dire qu'un jour en sortant de la pharmacie avec ma codeine j''ai été "approché" par quelqu'un qui à vue ce que j'avais et qui ma proposé le deal, ensuite je suis passé par le deep web, avec à la clé quelques belles arnaques.... et pour mon bilan hépatique rien du tout je suis même en super forme étonnant ! après pour les efferalgans codéinés je faisait le séparation codeine/paracetamol par cold water...
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- RLSP82
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Beau parcours et bravo pour ce J+20, c'est presque fini comme tu dis.
Tu as gagné une grosse bataille et tu es euphorique, profite de ces moments mais sache que ce n'est pas terminé pour autant.
Le plus dur est de tenir dans le temps. De ne plus jamais en consommer.
Avec les aléas de la vie tu aura des tests, 100% certain.
A toi de graver dans ta tête tous les effets négatifs des drogues sur ta vie et de t'en servir pour faire face le jour ou tu sera en difficulté... et ce jour viendra hélas, crois moi.
Bonne route pour ta nouvelle vie
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- Plotchiplocth
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Je te souhaite une belle route
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- Manuel
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- Chêne
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@RLSP82 "et ce jour viendra hélas, crois moi." , comment te dire ...NON et va te faire foutre...
Wow, du calme, je pense que ce que RLSP82 voulait dire, c'est qu'un jour tu allais te retrouver en difficulté quelconque (boulot, famille...) et qu'à ce moment faut faire gaffe à pas replonger ; et non qu'un jour viendra où tu replongeras forcément. Y a sans doute eu mauvaise interprétation, inutile de monter direct dans les tours et d'insulter.
Alors le Temgesic c'est possible de le découper, il y a un "L" gravé sur le cachet alors en pressant à cet endroit, il se coupe en deux parts égales,
Merci pour cette info, elle me sera utile... un jour 
et pour mon bilan hépatique rien du tout je suis même en super forme étonnant ! après pour les efferalgans codéinés je faisait le séparation codeine/paracetamol par cold water...
Alors les médecins doivent flipper direct quand on monte au-delà du gramme de codéine/jour parce que celui qui m'a mis sous buprénorphine m'a demandé de faire urgemment un bilan hépatique (qui s'est révélé nickel aussi). Peut-être qu'ils imaginent qu'on ingère systématiquement le paracétamol avec (alors que je prenais du Tussipax et autres spécialités sans paracétamol) ; ou qu'ils ont peur parce qu'ils ont lu que le foie avait un "maximum de codéine à métaboliser en morphine en 24h" et se demandent si le reste ne va pas surcharger et pourrir l'organe.
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- RLSP82
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Stp reste zen, mon commentaire c'est uniquement des encouragements et surtout une mise en garde pour la suite.
Je n'ai jamais dis que tu allais replonger !
Comme Chêne le dit je veux simplement te faire comprendre que même 6 mois ou 2 ans après avoir décroché, un jour, peut être, tu aura un gros pépin à gérer dans ta vie comme tout le monde...
Et pour nous ancien addict, c'est un test.
J'en ai été "victime" 2 fois en 20 ans suite à de gros pépins... donc c'est juste une astuce, un conseil, garde ça dans un coin de ta tête car moi avant j'y avais pas pensé simplement et avec du recul je comprends bien que c'est cette attitude détachée (me croyant "guérit") qui m'a entraîné vers le choix de reprendre une trace, un cachet et tu connais la suite...
Love
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- Charlie1603
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Félicitation pour ton arrêt vraiment.
C'est mon premier écrit sur psychoactif, à vrai dire, je n'ai jamais touché à la drogue dure... Mais voilà, depuis le collège je suis amoureuse de quelqu'un qui, lui, a toujours été très attiré par les drogues, douces ou non. Suite à un syndrome d'hyperémèse, due à une consommation trop élevée de cannabis, il a été obligé de prendre du subutex 16mg de façon quotidienne. (A ce moment là il avait déjà quasiment touché à tout)
Cela fait en tout 8 ans que je suis avec lui, et maintenant 3 ans que je l'accompagne comme je peux pour ses sevrages. Il avait une dépendance psychique à la cocaïne si je peux le dire comme ça ? (je rappelle que ce n'est pas mon monde et que je ne connais pas du tout... ^^') Dépendance qu'il a réussi à surmonter.
La première fois qu'il a essayé d'arrêter le sub, (à savoir qu'il ne veut pas arrêter progressivement mais à la dure) je lui ai dit qu'il resterait chez moi, qu'il serait tranquille et que je m'assurerai qu'il ne manque de rien. Au bout de plus d'une semaine, nous en étions toujours au même point mais je ne dormais plus non plus. Ça je savais que ça allait arriver. Mais en dehors de ces désagréments, ce que je ne savais pas c'est qu'il allait être extrêmement méchant avec moi. Il ne m'a pas fait de mal physiquement, mais moralement, avec les mots. Je l'ai très mal vécu bien que pas aussi mal que lui. Au final, ça n'a pas marché, les effets du manque ont duré trop longtemps et il a repris.
La seconde fois, il a voulu faire ça tout seul mais il n'y est pas arrivé non plus et je n'étais pas la.
Aujourd'hui, il est parti vadrouiller quelques temps et il me dit qu'il veut arrêt de nouveau. A la dure bien sur. Il m'a alors demandé de chercher pour lui, qui n'a pas internet, de l'aide pour savoir quoi prendre en cas d'insomnie, diarrhée, vomissement etc ? Qu'est ce qui peut le plus aider pour vivre le manque un peu mieux ?
En tout cas merci beaucoup pour ce post, je suis rassurée parce que j'ai aussi souvent lu des témoignages d'échecs et jamais je n'ai vu de positif, j'en ai assez de le voir se détruire alors qu'on voudrait construire. J'en ai assez de ne pouvoir rien faire du tout à part subir tout ça. Ça dure depuis trop longtemps, et je m'inquiète beaucoup trop pour lui, comment je peux faire pour l'aider le plus possible sans me détruire moi ? Qu'est ce que tu aurais aimé de la part de tes proches / qu'est ce qui t'a le plus aidé ?
Encore merci pour ce post !
Bonne continuation à toi.
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- Chêne
- Banni
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- Inscrit le 22 Nov 2018
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Gné ?! Obligé de passer à 16mg de subutex à cause d'une hyperémèse due au cannabis ? Non, tu dois te tromper, le subutex c'est un traitement de substitution aux opiacés, donc il devait tourner à l'héro, codéine, morphine etc etc et pas à petites doses parce que 16mg c'était jusqu'à il y a peu la posologie maximale en prescription initiale.
Charlie1603 a écrit
La première fois qu'il a essayé d'arrêter le sub, (à savoir qu'il ne veut pas arrêter progressivement mais à la dure) je lui ai dit qu'il resterait chez moi, qu'il serait tranquille et que je m'assurerai qu'il ne manque de rien. Au bout de plus d'une semaine, nous en étions toujours au même point mais je ne dormais plus non plus. Ça je savais que ça allait arriver. Mais en dehors de ces désagréments, ce que je ne savais pas c'est qu'il allait être extrêmement méchant avec moi. Il ne m'a pas fait de mal physiquement, mais moralement, avec les mots. Je l'ai très mal vécu bien que pas aussi mal que lui. Au final, ça n'a pas marché, les effets du manque ont duré trop longtemps et il a repris.
La seconde fois, il a voulu faire ça tout seul mais il n'y est pas arrivé non plus et je n'étais pas la.
Aujourd'hui, il est parti vadrouiller quelques temps et il me dit qu'il veut arrêt de nouveau. A la dure bien sur. Il m'a alors demandé de chercher pour lui, qui n'a pas internet, de l'aide pour savoir quoi prendre en cas d'insomnie, diarrhée, vomissement etc ? Qu'est ce qui peut le plus aider pour vivre le manque un peu mieux ?
Il veut arrêter le sub, parfait, mais pour commencer il est à combien de mg actuellement ?
Arrêter à la dure est vraiment la pire des choses à faire avec les traitements de substitution : les effets du manque physique sont très longs (souvent plus de 15 jours, voire un mois), le manque psychologique est souvent considéré comme terrible à vivre et est cause de rechute...
Il a voulu arrêter avec toi à ses côtés, ça a foiré et tu en a pris plein la gueule (parce qu'une personne en sevrage, même de tabac, est souvent irritable) ; puis sans toi et ç'a à nouveau foiré, et là il veut retenter le truc ? On dirait qu'il ne tire pas de leçons de ses précédentes expériences...
Au sujet des médicaments pour pallier au manque, on dit souvent :
- diarrhée -> imodium
- vomissements -> vogaléne
- sommeil -> tranquillisants ou hypnotiques puissants, souvent de la famille des benzodiazépines, qui peuvent rendre accro et vu le passif de ton homme y a moyen qu'il se mette dedans facilement...
Après on conseille également souvent de prendre beaucoup de douches, ça aide (pour le chaud/froid) et d'aller marcher ou faire du sport, c'est compliqué mais paraît que ça détend, permet de penser à autre chose et d'avoir moins mal.
Mais voilà, repartir sur un arrêt sec alors qu'il se traîne déjà ces échecs, qu'on sait statistiquement que le sevrage sec d'opiacés entraîne des rechutes chez une très grosse majorité des sujets, que ton mec est passé par d'autres drogues (donc risque de grosse compensation avec un autre produit pour remplacer le sub), ça me paraît pas être l'idée du siècle.
Autant qu'il discute avec son médecin (généraliste ou en CSAPA) d'une baisse, d'un switch vers une autre molécule si le sub ne lui convient pas, ou d'une hospitalisation pour arrêter les opiacés/opioïdes (protocole catapressan par exemple).
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Manuel a écrit
Alors prenez ce post comme un remerciement et un espoir pour celles et ceux qui veulent décrocher courage vous allez y arrivez !!
Bravo pour ce début réussi d'un sevrage des opiacés .
Si je viens te remercier, je tiens aussi à te mettre en garde. Si tu as réussi une étape qui est le sevrage physique, l'histoire ne s'arr^te pas à ce point là.
Si tu as une chance de cocu, tu peux voir naître par exemple une histoire d'amour qui pourrait éventuellement te faire passer à côté de ce qui s'appelle le PAWS (syndrome post sevrage).
Mon but n'est absolument pas de rabaisser ta joie mais de te mettre en garde. En mai 1989, j'ai fait un sevrage à l'hôpital de la codéine (6 ans de conso quotidienne). Je suis ressorti très faible, mais physiquement sevré, sans manque opiacé. Je suis parti faire une convalescence de 3 mois dans la maison de famille magnifique en Lozère. Au bout de six semaines, je me suis réveillé un matin avec un niveau d'angoisse encore jamais atteint dans ma vie. Une angoisse à l'état pur qui ne cédait qu'avec un grand verre de pastis pur ou une bouteille de vin cul sec.
Je suis sorti de ce trou sans fond deux ans après, en passant assez près de ma propre mort et par un alcoolisme ravageur.
En te lisant, j'ai bien ressenti l'euphorie qui t'habite. Profites de cette euphorie pour prévenir cette dépression du système nerveux qui touche quand même pas mal de personnes ayant vécu un sevrage opiacé à l'aide d'un TSO. Pour ma part, je suis sous méthadone depuis 18 ans et à un dosage bien calé.
Je ne sais pas ce que tu peux mettre en place dans le choix entre les thérapies comportementales, la méditation, les arts martiaux, l'amour, le cannabis thérapeutique qui s'avère être une aide précieuse dans les suites de sevrage (qu'il soit opiacé, alcool ou autre) ou tout autre pratique permettant de faire face au rééquilibrage de tes neurotransmeteurs sans y laisser trop de plumes.
Amicalement
Fil
Dernière modification par filousky (20 juin 2019 à 09:00)
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Si tu pisses contre le vent, tu vas mouiller tes sandales !
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- Dounia
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Dans le même sens de sevrage réussi du sub, il y a aussi cette discussion qui est très intéressante :
https://www.psychoactif.org/forum/2019/ … tf#p435816
Je ne vais pas réécrire tout ce que j'ai dit dans le message posté sur l'autre discussion, mais si je peux me permettre un bilan rapide avec trois ans de recul sur mon sevrage, je dirais effectivement que je souhaite à chacun de trouver la formule qui lui convient avec ou sans traitement.
Comme le rappelaient Filousky, et d'autres, il ne faut pas négliger le PAWS :
https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … de_sevrage
Aujourd'hui, j'ai la vie dont j'avais rêvé gamine. Un super boulot, des enfants et un mari génial, je fais la fête avec mes amis... mais après l'épreuve de l'héro, j'ai bien failli tout foutre en l'air pour la cocaïne!
Des bisous,
Dounia
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- Charlie1603
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- Inscrit le 19 Jun 2019
- 2 messages
Effectivement le sub est un substitut aux opiacés et il me l'a même expliqué. Et il est aussi très possible qu'il n'ait à l'époque pas osé me dire qu'il était accroc aux opiacés, ce qu'il m'a dit, c'est qu'il était malade à cause du cannabis (hyperémèse cannabique) et qu'un médecin du csapa où il vivait lui prescrivait pour ça de la bupré ("seule chose réellement efficace contre le syndrôme"). Mais peu importe le fait est qu'aujourd'hui non seulement il continue de fumer, mais en plus il ne peut plus se passer du sub. Il manque énormément de self control et trouve toujours une excuse pour s'endormir etc dans le genre "je suis mal reçu, le gens me rejettent, ma vie est horrible, tu ne me comprends pas, alors j'ai de bonne raison de consommer" (que ce soit alcool, cannabis ou autre). Il est actuellement à 16mg. Je pense qu'il va essayer d'arrêter progressivement finalement. En tout cas d'après ce qu'il m'a dit. Mais il a tellement tendance à baisser les bras pour un oui ou pour un non, que je serre les dents.
Et pendant la période où il était chez moi, il me faisait du chantage pour que je lui paye de la c pour palier au manque. Je l'ai fait pas mal de fois et je suis même allée la chercher seule, tant j'étais horrifiée de le voir comme ça, et tant il me mettait la pression. Maintenant je ne veux plus vivre ça. Actuellement il est à l’hôpital, mais j'ai peur qu'il baisse encore les bras ou qu'il arrive la moindre merde et qu'il se dise que c'est une bonne raison de replonger. C'est pour ça que j'ai besoin de savoir comment l'aider le plus possible. Est ce que je dois l'attacher ??? Je ne sais plus quoi faire.
Et non comme tu l'as dit, il n'apprend pas de ses erreurs. C'est pas faute de le lui avoir répété.
Il a de fortes tendances à l'addiction et à l'excès en tout genre. S'il ne peut pas fumer il boit, s'il ne peu ni fumer ni boire il est déprimé et désagréable et il cherche autre chose. En dehors de ça c'est un garçon vraiment gentil qui mérite d'abandonner tout ça et de s'en sortir. C'est pour tout ce qu'il vaut que je ne veux pas le lâcher, donc j'ai besoin de savoir quoi faire d'utile, qui ne soit pas de l'ordre de lui payer une défonce ou de subir des nuits blanches, des insultes et du chantage... C'est aussi pour ça que je demande à ceux qui sont dans son cas, ce qu'ils aimeraient qu'on fasse pour eux...
Merci beaucoup pour ta réponse en tout cas !
Amicalement
Charlie
Dernière modification par Charlie1603 (22 juin 2019 à 14:57)
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- RLSP82
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Pour moi, la base pour décrocher c'est avoir une conso basse et stable sur plusieurs mois avant de faire le jump du sevrage à sec.
Impossible à 90% de réussir son sevrage à 16mg /jour.
Ou alors faut être "vraiment bien fait" pour endurer la douleur du sevrage physique et l'acceptation de la longue dépression derrière.
Il faut qu'il se planifie une année avec des paliers pour descendre au max à 2mg/jour. La il a une chance de réussir son sevrage sec, même si il va en chier (l’idéal étant 0.2mg/jour)
Dernière modification par RLSP82 (22 juin 2019 à 17:25)
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