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Abrak a écrit
Salut à tous, après longtempsje reviens poster un message.
Avant je me concentrait surtout sur comment vivre son héroinomanie à travers le monde. J'ai finis par tout arreté il y a environ 2 ans, l'élèment déclencheur a sutout été l'arrêt de la prescription de codéine qui m' a bien décidé vu que c'était la base de mon traitement de substitution.
2 ans clean, en tout cas d'opiacès ou presque mais minime.
Maintenant vient la lutte du grand remplacement, serait je cocainomane comme papa ou alcoolo comme maman? j'ai décidé de suivre un peu des deux ou beaucoup des deux , impossible sous le prisme d'un enfant de comparer les consammmotion que je prends et celles que j'ai vu prendre.
Mais je retiens un ou deux faits:
sous heroine je garde ma raison,
l'alcool bousille ma vie.
Donc, le top serait de se passer des deux ou juste fumer un pêtard ou boire un coup qui rend pompette!
Sauf que plus les annnées passe, j'ai 34 ans ( certes jeune), plus je ne sais plus. L'heroine m'emmermede pour le côté associable, la cocaine pour le côté prix et impossible de s'arretrer et l'alcool, pour le côté le pire, destruction du cerveau.
Et à qui en parler, ou comment gérer une post réhabilitation, cure??
Je ne sais pas, et quelqu'un sait comment on doit gérer tout ça?
Ce forumm'as gonflé pour ses leçon de morale alors qu'on était sensé parler de ses problèmes.
J'ai survecu sans mais avant que l'alcoolisme prenne le dessus, j'éspère que, un membre saura me dire comment gérer pour ne pas sniffer, fumer 3ou 10g de coke en 2jrs, ne pas boire tout le stock en une soirée et ne pas piquer les trucs qui restent avant de s'endormir.
Bref qui gére l'après quand ses seul repéres sont ses parents toxico eux aussi?
J'espère que c'est cohérent.
Bisous
Le noeud du problème, c'est le phénomène de compensation.
Je m'explique, L'idée, c'est de trouver une compensation à l'addiction.
Par expérience, la plupart des rechutes sont du au fait qu'il y eu arrêt du produit mais il n'a été compensé par rien d'autre.
Beaucoup d'anciens addict s'orientent naturellement vers le sport, pour d'autres, ce peut être fonder une famille.
D'autres encore compenseront avec la religion, la spiritualité, etc...
Dans mon cas, ce fut la spiritualité qui m'a donné d'avantage de discernement et de force mentale si bien que je peux consommer modérément de l'alcool alors que j'ai tiré une croix sur la cigarette, les stimulants et l'héro (mes addictions principales) car ces produits ne sont pas compatibles avec mes croyances spirituelles.
Après, cela peut être aussi une approche plus matérialiste : Comme compenser avec un traitement de substitution voir un traitement psychiatrique adapté si il y a une comorbidité psychiatrique derrière.
Enfin, comme l'a évoqué juste avant moi ZVMV, il est primordial d'être orienté et conseillé par un professionnel.
Le combo addictologue + psychothérapeute étant à mon sens essentiel...
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