Dernière modification par Cub3000 (17 juillet 2019 à 09:45)
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Dernière modification par Rick (16 juillet 2019 à 22:32)
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guygeorges a écrit
Ta conclusion ?
"J'imagine", "ça doit". Ma conclusion c'est que je ne sais pas.
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Rick a écrit
Question : Avez vous déjà vu Dieu ? un prophète, un saint? (ou senti la présence / échanger avec ) lors de l'un de vos trips?
"Vu Dieu" au sens strict, genre apparition, non...Par contre, puissamment ressenti la présence totale de quelque chose qui pourrait s'approcher de ce que les religions appellent Dieu, oui, plusieurs fois. J'ai cessé de me définir comme athée après quelques expériences psychédéliques d'ailleurs. Mais c'est difficile d'en parler sans tomber dans les clichés pseudo-mystiques.
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Mecrupulent a écrit
Perso le plus gros changement qu'un trip psychédélique m'a apporté, c'est tout simplement de ne plus avoir peur de la mort.
Ou l'art de tuer le game!!!
Merci du récit !
Ocram
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Mecrupulent a écrit
Salut tout le monde,
Perso le plus gros changement qu'un trip psychédélique m'a apporté, c'est tout simplement de ne plus avoir peur de la mort.
J'explique le truc :
C'était une période où je tournais au kir, au flubromazolam et à la codéine.
Un soir, complètement fracassé (mais vraiment, easy dans le top 5 de mes plus grosses défonces), je suis tombé sur un reste d'extrait de Salvia x50 oublié, n'en avais pas pris depuis longtemps. Avec moi la Salvia c'est un "hit or miss", soit je pars comme une fusée soit j'ai juste un coup de chaud.
Donc je commence à en prendre, j'ai dû faire 3-4 douilles (je la prends comme ça, en mettant une grille dans la douille) et rien. Donc à la fin je me suis dit "c'est bon elle est foutue" (elle était "périmée" depuis à peu près deux ans) et j'ai mis tout le reste dans la douille.
Je shoote le truc, je retiens ma respiration... Le temps de poser le bang j'ai senti le truc venir. Énorme.
Je suis "parti" en tombant sur mon lit et là j'ai eu l'impression que le matelas "s'enroulait". En fait c'était l'espace-temps qui s'enroulait comme un tapis, et je me suis fait happer par ça.
A un moment donné, je me suis retrouvé au-dessus de la maison où j'ai grandi, et il y avait tous ceux à qui je tenais : amis, parents, frère et soeur, copines, tous ceux qui me faisaient rester dans ce monde (à l'époque j'étais pas mal suicidaire, je restais juste pour ne pas faire de peine à mes parents).
Et là je me suis "agrippé", je voulais rester au-dessus de cette maison et de mes proches, un peu con de vouloir lutter contre la salvia mais bon ^^
Puis une pensée m'est venue : "vu ce que tu t'es enquillé ce soir, tu es en train de mourir, tu ne fais pas un trip : tu trépasses".
De là j'ai fait tout mon possible pour "rester là", je sentais que si je m'éloignais de cette maison c'était la fin. J'ai tenu, tenu, tenu...
Puis à un moment, j'ai fini par accepter que j'étais en train de mourir (je le croyais vraiment). Alors j'ai lâché...
... Et me suis aussitôt réveillé dans mon lit.
J'étais persuadé que je mourais, que je luttais contre, et à un moment j'ai cessé de lutter.
J'ai accepté de mourir.
Depuis je n'ai plus peur de la mort, bien sûr j'aimerais éviter une agonie horrible mais je suis à l'aise avec le fait de ne plus exister. Et je dis "Je t'aime" à tous ceux que j'aime, le plus souvent possible car je sais que tout peut basculer en un instant.
Mecru
L'expérience de mort imminente sous psyché: je l'ai vécu aussi, le moment le plus terrifiant de ma vie (l'impression de mourir) suivi du plus beau (l'impression d'être mort, de ne plus être que de l'énergie, sans souvenir ni sentiments, uniquement une sorte d'euphorie et de vitesse). Et depuis, j'ai beau n'en avoir aucune certitude, j'ai l'impression que l'après mort n'es pas forcément le vide absolue... Et je n'ai plus peur de la mort, je me dis juste "c'est quoi la suite?"
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Psychotropeur a écrit
L'expérience de mort imminente sous psyché: je l'ai vécu aussi, le moment le plus terrifiant de ma vie (l'impression de mourir) suivi du plus beau (l'impression d'être mort, de ne plus être que de l'énergie, sans souvenir ni sentiments, uniquement une sorte d'euphorie et de vitesse). Et depuis, j'ai beau n'en avoir aucune certitude, j'ai l'impression que l'après mort n'es pas forcément le vide absolue... Et je n'ai plus peur de la mort, je me dis juste "c'est quoi la suite?" fume_une_joint
Yep on en est exactement au même point, "et après ?", avec un soupçon de curiosité
Et j'ai aussi bien flippé lors de cette expérience, jusqu'à ce que j'accepte de mourir : certainement un des moments, sinon les plus terrifiants, les plus intenses de ma vie.
H.S. : Spoiler
Par contre je ne qualifierais pas cette expérience comme une NDE...
(là j'ouvre le débat, en est-ce une ou non selon vous ?)
J'ai fait des K-Holes qui se rapprochaient bien plus de la notion que j'ai de l'expérience de mort imminente, dissolution de l'égo, aucune idée de qui et où on est, sentiment de sombrer vers l'infini, de ne pas exister... Enfin le K-Hole classique d'un demi-gramme de bonne kéta pris en 10mn quoi ^^ Le coup de la salvia c'était une OBE, comme avec la ké mais je ne sais pas pourquoi, je ne le perçois pas comme une expérience de mort imminente, j'étais quand même conscient (enfin tout est relatif, la conscience qu'on peut avoir quand on est au stade terminal du trip à la salvia )
Stay wise
Mecru
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Macroscopie a écrit
Salut,
Pour moi ton gros trip L+K ou tu t’es retrouvé dans ta conscience à ne plus te trouver TOI, c’est bien un EMI, la panique qui survient après, l’insécurité.
Toujours très éprouvantes ce genres d’experiences.
Je ne te le fais pas dire, j'étais encore choqué (c'est vraiment le mot) les deux autres jours du tekos !
Okay donc je pense que les deux trips que j'ai racontés (Salvia / LSD+K) étaient bien des expériences de mort imminente, dans ce cas-là j'en ai fait un bon paquet je pense... Ce qui m'a sûrement aidé à "lâcher prise" et à accepter que je mourais lors du trip Salvia.
Merci Macroscopie
Mecru
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krash a écrit
Pour reprendre la question initiale, c'est obligé que "Les psychédéliques ont changé notre mode de pensée"?
Ceux pour qui ça n'a rien changé, on les mets dans le même panier? On fait une grande soupe et on colle la même étiquette sur tout le monde?
Bonjour,
Je pense que l'intérêt de ce Topic réside surtout dans les temoignages des gens qui ont vu leur vie changé après avoir consommer des substances hallucinogènes...
Personne n'est obligé de répondre à quoique ce soit...
Tu aurais aimé un intitulé plus général ?
Bien à toi,
Ocram
Dernière modification par Ocram (27 juillet 2019 à 07:13)
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krash a écrit
J'ai eu peur qu'on nous classe tous "dégenérés irrécupérables". Il y en a qui aiment bien faire ça.
Personne ne veut faire de classement, en tout cas pas dans ce Topic.
À part toi personne ne parle de "dégénérés irrécupérables" et d'un point de vu personne je trouve dommage que tu perçoives les gens qui on vu leur vie évoluer/changer avec la prise de prods comme ça...
Bref.
Ocram
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Dernière modification par krash (27 juillet 2019 à 17:39)
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L'étranger a écrit
ça a changé ma vie.
déjà le nihilisme semble devenir une philosphie de vie assez honnete depuis que je trippe.
au bout du chemin y'a R, mais on y va quand même, pourquoi ? bah on sait pas mais on y va sans vraiment de raison. ah...
C'est qui (ou quoi) R? C'est ton Dieu? Tu faits une fixation sur quelque chose?
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Psychotropeur a écrit
Mecrupulent a écrit
Salut tout le monde,
Perso le plus gros changement qu'un trip psychédélique m'a apporté, c'est tout simplement de ne plus avoir peur de la mort.
J'explique le truc :
C'était une période où je tournais au kir, au flubromazolam et à la codéine.
Un soir, complètement fracassé (mais vraiment, easy dans le top 5 de mes plus grosses défonces), je suis tombé sur un reste d'extrait de Salvia x50 oublié, n'en avais pas pris depuis longtemps. Avec moi la Salvia c'est un "hit or miss", soit je pars comme une fusée soit j'ai juste un coup de chaud.
Donc je commence à en prendre, j'ai dû faire 3-4 douilles (je la prends comme ça, en mettant une grille dans la douille) et rien. Donc à la fin je me suis dit "c'est bon elle est foutue" (elle était "périmée" depuis à peu près deux ans) et j'ai mis tout le reste dans la douille.
Je shoote le truc, je retiens ma respiration... Le temps de poser le bang j'ai senti le truc venir. Énorme.
Je suis "parti" en tombant sur mon lit et là j'ai eu l'impression que le matelas "s'enroulait". En fait c'était l'espace-temps qui s'enroulait comme un tapis, et je me suis fait happer par ça.
A un moment donné, je me suis retrouvé au-dessus de la maison où j'ai grandi, et il y avait tous ceux à qui je tenais : amis, parents, frère et soeur, copines, tous ceux qui me faisaient rester dans ce monde (à l'époque j'étais pas mal suicidaire, je restais juste pour ne pas faire de peine à mes parents).
Et là je me suis "agrippé", je voulais rester au-dessus de cette maison et de mes proches, un peu con de vouloir lutter contre la salvia mais bon ^^
Puis une pensée m'est venue : "vu ce que tu t'es enquillé ce soir, tu es en train de mourir, tu ne fais pas un trip : tu trépasses".
De là j'ai fait tout mon possible pour "rester là", je sentais que si je m'éloignais de cette maison c'était la fin. J'ai tenu, tenu, tenu...
Puis à un moment, j'ai fini par accepter que j'étais en train de mourir (je le croyais vraiment). Alors j'ai lâché...
... Et me suis aussitôt réveillé dans mon lit.
J'étais persuadé que je mourais, que je luttais contre, et à un moment j'ai cessé de lutter.
J'ai accepté de mourir.
Depuis je n'ai plus peur de la mort, bien sûr j'aimerais éviter une agonie horrible mais je suis à l'aise avec le fait de ne plus exister. Et je dis "Je t'aime" à tous ceux que j'aime, le plus souvent possible car je sais que tout peut basculer en un instant.
MecruL'expérience de mort imminente sous psyché: je l'ai vécu aussi, le moment le plus terrifiant de ma vie (l'impression de mourir) suivi du plus beau (l'impression d'être mort, de ne plus être que de l'énergie, sans souvenir ni sentiments, uniquement une sorte d'euphorie et de vitesse). Et depuis, j'ai beau n'en avoir aucune certitude, j'ai l'impression que l'après mort n'es pas forcément le vide absolue... Et je n'ai plus peur de la mort, je me dis juste "c'est quoi la suite?"
Personnellement, j'ai vécu une EMI à la suite d'une prise de N20 (le n2O ou protoxyde d'azote) étant une drogue dissociative très puissante à forte dose pouvant te faire tripper jusqu'au fin fond de la Galaxy (j'abuse un peu mais pour les personnes ayant vraiment tripper sous cette drogue ou l'ayant mélangé vous comprendrez).
J'ai donc prit 2/3 ballons d'affilés en faisant des pause de quelques secondes pour éviter de mourir asphyxier lol. Ett au bout d'environ 30 secondes sur le 3eme ballons, sifflement permanent dans les oreilles (acouphène x400) tête qui tourne au point de ne plus savoir où je suis et vision totalement brouillés, floue je dirais même.
Au bout d'environ 1 min je commence à paniquer, les effets sont décuplés et je commence vraiment à avoir peur de ne jamais redescendre mdrr.
Au bout de 2 très très longue minute, mon coeur ''explose" littéralement la pire sensation de ma vie sans exagération. Je tombe fort sur le sol (risque à ne pas négliger lors de la prise de n20). et je n'entend plus rien mis à part un résidu de musique au loins.
Je me revois me dire en premier lieu ''Alors c'est ça la mort ? Si c'est le cas c'est vraiment con de partir comme ça'' au début je luttait contre l'idée de mourir, car profondément Athée, il n'y a pour moi rien de plus que le ''vide'' et ''l’absence'' après la mort.
Puis, au bout d'un certain temps que je ne serais pas définir, j'ai fini par accepter l'idée de mourir, cela ne me dérange plus. Si je doit partit, alors je partirais. Le tout est de ne pas souffrir le martyre.
Depuis ce trip et quelques autres assez similaires sous différentes drogues dissociative/psychoactives.Je me couche chaque soir avec l'idée que je puisse ne pas me réveiller le lendemain. Et inversement je me lève chaque matin en me disant que c'est peut-etre le dernier.
Depuis je profite vraiment à fond de ma vie et ça m'a vraiment sortit d'un vrai problème de dépersonnalisation qui m'affectait depuis un certains temps.
Merci de m'avoir lus! à plus dans un trip sous salvia divinorium lol
Dernière modification par Latino1PeuToxico (28 juillet 2019 à 16:54)
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Latino1PeuToxico a écrit
Psychotropeur a écrit
L'expérience de mort imminente sous psyché: je l'ai vécu aussi, le moment le plus terrifiant de ma vie (l'impression de mourir) suivi du plus beau (l'impression d'être mort, de ne plus être que de l'énergie, sans souvenir ni sentiments, uniquement une sorte d'euphorie et de vitesse). Et depuis, j'ai beau n'en avoir aucune certitude, j'ai l'impression que l'après mort n'es pas forcément le vide absolue... Et je n'ai plus peur de la mort, je me dis juste "c'est quoi la suite?"Personnellement, j'ai vécu une EMI à la suite d'une prise de N20 (le n2O ou protoxyde d'azote) étant une drogue dissociative très puissante à forte dose pouvant te faire tripper jusqu'au fin fond de la Galaxy (j'abuse un peu mais pour les personnes ayant vraiment tripper sous cette drogue ou l'ayant mélangé vous comprendrez).
J'ai donc prit 2/3 ballons d'affilés en faisant des pause de quelques secondes pour éviter de mourir asphyxier lol. Ett au bout d'environ 30 secondes sur le 3eme ballons, sifflement permanent dans les oreilles (acouphène x400) tête qui tourne au point de ne plus savoir où je suis et vision totalement brouillés, floue je dirais même.
Au bout d'environ 1 min je commence à paniquer, les effets sont décuplés et je commence vraiment à avoir peur de ne jamais redescendre mdrr.
Au bout de 2 très très longue minute, mon coeur ''explose" littéralement la pire sensation de ma vie sans exagération. Je tombe fort sur le sol (risque à ne pas négliger lors de la prise de n20). et je n'entend plus rien mis à part un résidu de musique au loins.
Je me revois me dire en premier lieu ''Alors c'est ça la mort ? Si c'est le cas c'est vraiment con de partir comme ça'' au début je luttait contre l'idée de mourir, car profondément Athée, il n'y a pour moi rien de plus que le ''vide'' et ''l’absence'' après la mort.
Puis, au bout d'un certain temps que je ne serais pas définir, j'ai fini par accepter l'idée de mourir, cela ne me dérange plus. Si je doit partit, alors je partirais. Le tout est de ne pas souffrir le martyre.
Depuis ce trip et quelques autres assez similaires sous différentes drogues dissociative/psychoactives.Je me couche chaque soir avec l'idée que je puisse ne pas me réveiller le lendemain. Et inversement je me lève chaque matin en me disant que c'est peut-etre le dernier.
Depuis je profite vraiment à fond de ma vie et ça m'a vraiment sortit d'un vrai problème de dépersonnalisation qui m'affectait depuis un certains temps.
Merci de m'avoir lus! à plus dans un trip sous salvia divinorium lol
Comme je te comprends, ça a Été exactement la même chose pour moi... A quelques détails près
Perso je pensais tout comme toi qu'il n'y avait forcément rien, ce qu'il en y pensant maintenant, est aussi binaire que de penser qu'il y a quelque chose. Ce que j'ai compris grâce cette EMI (ça me fait d'ailleurs rire de voire que les EMI surviennent treees souvent après une surdose de dissociatif/psychédélique/delirogene) c'est que ça sert a rien d'avoir peur de ne plus être, alors que je n'ai aucune idée de la suite, comme nous tous. Je ne me lève pas en me disant "je peut mourir demain", mais plus en me disant "je préfère pas mourir tous de suite car mes parents/amis seraient effondrés et que j'ai encore des choses à faire ici, mais, au fond, j'en ai rien a foutre" c'est plus comme un train allez simple vers une destination inconnue maintenant pour moi, c'est excitant mais on le prend que quand on n'as plus rien a faire là où on est (en l'occurrence quand on finis notre vie ducoup). Ça m'a permis de prendre petit a petit confiance en moi, de mûrir. Je m'en fout de tout dans un bon sens: je suis beaucoup plus moi même avec les autres, fais beaucoup plus attention niveau RDR (j'avais tendance a prendre de tous et en grande quantité) ce qui me permet de profiter de mes soirées sans les finir aux chiottes avec un lendemain atroce, et je n'ai pas fait une seule crise de panique depuis ce jour, moi qui en faisait toutes les semaines !
Alors je dis OUI aux psychédélique en thérapie cognitive ! Mais seulement sur des personnes n'ayant aucun terrain psychotiques, et étant préparé et informé sur le sujet! Sinon ça peut aussi tourné au drame...
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Psychotropeur a écrit
Latino1PeuToxico a écrit
Personnellement, j'ai vécu une EMI à la suite d'une prise de N20 (le n2O ou protoxyde d'azote) étant une drogue dissociative très puissante à forte dose pouvant te faire tripper jusqu'au fin fond de la Galaxy (j'abuse un peu mais pour les personnes ayant vraiment tripper sous cette drogue ou l'ayant mélangé vous comprendrez).
J'ai donc prit 2/3 ballons d'affilés en faisant des pause de quelques secondes pour éviter de mourir asphyxier lol. Ett au bout d'environ 30 secondes sur le 3eme ballons, sifflement permanent dans les oreilles (acouphène x400) tête qui tourne au point de ne plus savoir où je suis et vision totalement brouillés, floue je dirais même.
Au bout d'environ 1 min je commence à paniquer, les effets sont décuplés et je commence vraiment à avoir peur de ne jamais redescendre mdrr.
Au bout de 2 très très longue minute, mon coeur ''explose" littéralement la pire sensation de ma vie sans exagération. Je tombe fort sur le sol (risque à ne pas négliger lors de la prise de n20). et je n'entend plus rien mis à part un résidu de musique au loins.
Je me revois me dire en premier lieu ''Alors c'est ça la mort ? Si c'est le cas c'est vraiment con de partir comme ça'' au début je luttait contre l'idée de mourir, car profondément Athée, il n'y a pour moi rien de plus que le ''vide'' et ''l’absence'' après la mort.
Puis, au bout d'un certain temps que je ne serais pas définir, j'ai fini par accepter l'idée de mourir, cela ne me dérange plus. Si je doit partit, alors je partirais. Le tout est de ne pas souffrir le martyre.
Depuis ce trip et quelques autres assez similaires sous différentes drogues dissociative/psychoactives.Je me couche chaque soir avec l'idée que je puisse ne pas me réveiller le lendemain. Et inversement je me lève chaque matin en me disant que c'est peut-etre le dernier.
Depuis je profite vraiment à fond de ma vie et ça m'a vraiment sortit d'un vrai problème de dépersonnalisation qui m'affectait depuis un certains temps.
Merci de m'avoir lus! à plus dans un trip sous salvia divinorium lolComme je te comprends, ça a Été exactement la même chose pour moi... A quelques détails près
Perso je pensais tout comme toi qu'il n'y avait forcément rien, ce qu'il en y pensant maintenant, est aussi binaire que de penser qu'il y a quelque chose. Ce que j'ai compris grâce cette EMI (ça me fait d'ailleurs rire de voire que les EMI surviennent treees souvent après une surdose de dissociatif/psychédélique/delirogene) c'est que ça sert a rien d'avoir peur de ne plus être, alors que je n'ai aucune idée de la suite, comme nous tous. Je ne me lève pas en me disant "je peut mourir demain", mais plus en me disant "je préfère pas mourir tous de suite car mes parents/amis seraient effondrés et que j'ai encore des choses à faire ici, mais, au fond, j'en ai rien a foutre" c'est plus comme un train allez simple vers une destination inconnue maintenant pour moi, c'est excitant mais on le prend que quand on n'as plus rien a faire là où on est (en l'occurrence quand on finis notre vie ducoup). Ça m'a permis de prendre petit a petit confiance en moi, de mûrir. Je m'en fout de tout dans un bon sens: je suis beaucoup plus moi même avec les autres, fais beaucoup plus attention niveau RDR (j'avais tendance a prendre de tous et en grande quantité) ce qui me permet de profiter de mes soirées sans les finir aux chiottes avec un lendemain atroce, et je n'ai pas fait une seule crise de panique depuis ce jour, moi qui en faisait toutes les semaines !
Alors je dis OUI aux psychédélique en thérapie cognitive ! Mais seulement sur des personnes n'ayant aucun terrain psychotiques, et étant préparé et informé sur le sujet! Sinon ça peut aussi tourné au drame...
Je suis d'accord avec toi sur le fait que les psyché devrait servir en thérapie cognitive haha, ça peut etre tellement positif (évidemment on est un peu tous des zgegs ont les emploies pas de la bonne façon mais bon, c'est dans nos natures d'aventuriers de l'inconscient haha. SI l'état pouvait encadrer ça ce serait tellement bénéfique (et lucratif) mais bon, faut pas se voiler la face.. avec nos dirigeant qui ne veulent meme pas entendre parler de légalisation du cannabis. On en à pour un moment MDR
Dernière modification par Latino1PeuToxico (28 juillet 2019 à 23:00)
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Latino1PeuToxico a écrit
Psychotropeur a écrit
Comme je te comprends, ça a Été exactement la même chose pour moi... A quelques détails près
Perso je pensais tout comme toi qu'il n'y avait forcément rien, ce qu'il en y pensant maintenant, est aussi binaire que de penser qu'il y a quelque chose. Ce que j'ai compris grâce cette EMI (ça me fait d'ailleurs rire de voire que les EMI surviennent treees souvent après une surdose de dissociatif/psychédélique/delirogene) c'est que ça sert a rien d'avoir peur de ne plus être, alors que je n'ai aucune idée de la suite, comme nous tous. Je ne me lève pas en me disant "je peut mourir demain", mais plus en me disant "je préfère pas mourir tous de suite car mes parents/amis seraient effondrés et que j'ai encore des choses à faire ici, mais, au fond, j'en ai rien a foutre" c'est plus comme un train allez simple vers une destination inconnue maintenant pour moi, c'est excitant mais on le prend que quand on n'as plus rien a faire là où on est (en l'occurrence quand on finis notre vie ducoup). Ça m'a permis de prendre petit a petit confiance en moi, de mûrir. Je m'en fout de tout dans un bon sens: je suis beaucoup plus moi même avec les autres, fais beaucoup plus attention niveau RDR (j'avais tendance a prendre de tous et en grande quantité) ce qui me permet de profiter de mes soirées sans les finir aux chiottes avec un lendemain atroce, et je n'ai pas fait une seule crise de panique depuis ce jour, moi qui en faisait toutes les semaines !
Alors je dis OUI aux psychédélique en thérapie cognitive ! Mais seulement sur des personnes n'ayant aucun terrain psychotiques, et étant préparé et informé sur le sujet! Sinon ça peut aussi tourné au drame...Je suis d'accord avec toi sur le fait que les psyché devrait servir en thérapie cognitive haha, ça peut etre tellement positif (évidemment on est un peu tous des zgegs ont les emploies pas de la bonne façon mais bon, c'est dans nos natures d'aventuriers de l'inconscient haha. SI l'état pouvait encadrer ça ce serait tellement bénéfique (et lucratif) mais bon, faut pas se voiler la face.. avec nos dirigeant qui ne veulent meme pas entendre parler de légalisation du cannabis. On en à pour un moment MDR
Clairement haha! Après (attention je vais me contredire mais je me rend compte que j'ai donné une réponse incomplète) cela reste un sujet compliqué, car les hallucinogènes peuvent avoir des effets extrêmement positifs sur un individus, et dramatiques sur un autre. Ma meilleure amie a perdu une amie comme ça. Cette dernière, déjà en dépression, a pris du LSD. Elle a fait un terrible Bad Trip, qui l'a complétement fait vriller. Elle a sombré dans la folie juste après, avant de se suicider quelques semaines plus tard. Ces cas là sont rares, mais existent, c'est pourquoi il ne sera possible d'utiliser les hallucinogènes en psychatrie uniquement quand il sera possible... De connaître les terrains psychotiques de tout un chacun
Après, comme tu l'as dit, libre a nous, aventuriers de l'inconscient, de faire a nos risques et périls nos expériences (en minimisant au mieux les risques, bien qu'ils ne soient jamais 0), cependant, imaginez une personne souffrant d'un trouble anxieux, donc un trouble pas trop lourd en comparaison a la schizophrénie ou la bipolarité. On propose a ce dernier la prise de psychédéliques afin d'aider la résolution de son problème, dans un endroit encadré et approprié. Malgré tout, si ce dernier avait le mauvais terrain, il pourrait se retrouver avec BIEN plus de problème, alors qu'il n'aurait peut être pas eu ces probleme si un spécialiste ne lui avait proposé. Sa famille porte plainte, que pourrait dire l'état ?
La légalisation aux risques et périls de chacun est une chose finalement plus facile, que l'utilisation thérapeutique des psychédéliques (bien qu'aucune des deux n'arriveras, faut pas rêver ). Cependant, les neurosciences progressent super vites, donc peut être que ce sera envisageable dans quelques années, qui sais
Sinon par rapport au cannabis, peut être que d'ici 2/3 ans ce sera différents, certains politiciens commencent a lutter pour, les médias de gauche changent de discours, bien que ceux de droite sois toujours contre, et de plus en plus de pays se mettent a légaliser/depenaliser le cannabis dans le monde. Après c'est ptete juste moi qui rêve, a voir
Dernière modification par Psychotropeur (28 juillet 2019 à 23:48)
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Vinzz35 a écrit
Je suis retourné sur le canapé car quitte à y rester autant avoir un minimum de confort.
très très drôle, merci.
Le reste du texte est très bon également je trouve, très profond. Merci du partage.
Ocram
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Psychotropeur a écrit
Alors je dis OUI aux psychédélique en thérapie cognitive ! Mais seulement sur des personnes n'ayant aucun terrain psychotiques, et étant préparé et informé sur le sujet! Sinon ça peut aussi tourné au drame...
Je dis souvent (en déconnant, mais au fond de moi je le pense vraiment) qu'on devrait faire voter une loi qui oblige à faire expérimenter le LSD à tout le monde à 20 ans, y'aurait beaucoup moins de cons ^^
Bien sûr ça n'arrivera jamais et vous avez bien soulevé le problème des conditions psychiques particulières et parfois sous-jacentes, on ne pourrait pas soumettre sans tests préalables un individu à un trip psychédélique.
Mais quand même, ça fait tellement relativiser, ça change tellement la vision du monde...
Proposer, à ceux qui le désirent et ne souffrent pas d'une maladie psychiatrique (quoique des fois ça pourrait aider !), une expérience psychédélique sous contrôle médical, bien encadrée et autorisée par L’État itou, perso je vote pour !
Stay wise
Mecru
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