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Zirkon a écrit
Ca me semble être plus une question de sémantique qu'autre chose.
Si la question est de savoir si la kétamine et les dissociatifs sont psychédéliques au sens premier du terme (= permettent des expériences psychédéliques), alors je répond oui.
Si c'est de savoir si ces produits sont dans la classe "Psychédélique" effectivement définie par l'effet & le mode d'action d'un produit (= hallucinogène sérotoninergique), alors non.
Différents usages pour différents contextes.
T'as parfaitement tout résumé je pense.
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PaRaLLeL a écrit
Toutes les substances que tu as testé font parties de celles commercialisés comme RC, d'après toi pourquoi ces substances là et non la centaine d'autres qui existe dans cette famille ? Parce qu'ils ont des effets hallucinogènes dissociatifs ainsi que pour certains la possibilité de K-Hole donc un effet psyché mais uniquement à haute dose.
Tu parle de centaines de molécules dissociatives, mais il ne me semble pas qu'il en existe autant. De plus, pour en revenir aux trypta/phéné, combien d'entre elles ne sont absolument pas psychédéliques. J'en ai testé des dizaines et j'affirme que la plupart ne sont que de vulgaires stimulants... Ce qui est valable pour les disso l'est pour les autres classes de molécules.
De plus, tu affirme que les disso ont un éventail d'effet réduit.. Pourtant :Les arylcyclohexylamines possèdent des propriétés variées : antagonistes des récepteurs NMDA2,3, inhibiteurs de la recapture de dopamine4, et agonistes des récepteurs opioïdes ?5. En outre, des propriétés agonistes des récepteurs ? 6, antagonistes des récepteurs nACh 7 et agonistes des récepteurs dopaminergiques D28 ont été décrites pour certains agents de cette classe. L'antagonisme aux récepteurs NMDA est responsable des propriétés anesthésiques, anticonvulsiviantes, neuroprotectrices, ainsi que de l'effet psychique dit dissociatif ; l'inhibition de la recapture de dopamine induit des effets stimulant et euphorisant, ainsi que des symptômes psychotiques à hautes doses ; et l'activation des récepteurs opioïdes ? apporte des effets analgésiques et euphorisants. La stimulation des récepteurs ? et D2 pourrait aussi contribuer aux effets hallucinogènes de type délirant8.
Ces agents sont polyvalents, avec un large éventail d'activités pharmacologiques possibles en fonction des modifications chimiques apportées aux composés de base. La variété dans le choix des substitutions permet d'obtenir des molécules avec un profil pharmacologique "sur-mesure". Par exemple, la BTCP est un inhibiteur sélectif de la recapture de dopamine4, la kétamine est principalement un antagoniste des récepteurs NMDA, le BDPC est un agoniste des récepteurs opioïdes ? très puissant9 et le PRE-084 est un agoniste sélectif des récepteurs ?10. Ainsi, des profils pharmacologiques radicalement différents sont possibles grâce à différentes combinaisons structurelles.Ce n'est pas ce que j'appelle un éventail d'effet réduit...
En revanche en ce qui concerne le LSD :Il agit sur les connexions entre les neurones (synapses) qui régulent l'information dans le système nerveux central19. Il agit simultanément dans la régulation de plusieurs neurotransmetteurs53.
Le LSD présente une affinité pour un grand nombre de récepteurs différents dans le cerveau, et sa pharmacologie est encore mal comprise même si des progrès importants ont été réalisés dans la décennie précédente. C'est un agoniste des récepteurs à la sérotonine 5-HT1A , 5-HT1B, mais surtout 5-HT2A 54
Sa fixation sur les sous-types 5-HT1 va contribuer à diminuer l'activité des neurones dopaminergiques55, tandis que sa fixation sur le sous-type 5-HT2A va provoquer des effets psychédéliques56,57. En effet, les effets psychédéliques du LSD sont bloqués par des antagonistes du récepteur 2A. L'affinité du LSD sur d'autres sous-types comme les 5-HT5, 6 et 7 est avérée mais ses implications cliniques sont encore mal connues et sont discutées.
Il se fixe également sur le récepteur TAAR1 (Trace Amine Associated Receptor-1), impliqué dans les phénomènes d'addiction, dans la régulation du poids corporel, etc. et par cette activation, vient influencer négativement l'activité des neurones dopaminergiquesLà on est quand même sur une action pharmacologique beaucoup plus simple...
Et pour en finir une bonne fois pour toute :
https://erowid.org/chemicals/pcp/DESCRIPTION
PCP is a powerful psychedelic known for its dissociative effects at higher doseshttps://erowid.org/chemicals/pcp/pcp_info5.shtml
Low doses of the drug were reported by different user groups to be mildly euphoric and hallucinogenic like LSD,
J'ai oublié de te citer sur ma réponse, flemme d'avoir défendu autant mon point de vu pour que tu ne le vois pas et au passage notre ami Zirkon a parfaitement répondu au problème
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TheRealSlimShady a écrit
Une autre méthode consiste à prendre une drogue déjà connue et y rajouter des groupes d'atomes connus pour être "retiré" lors de la metabolisation et ainsi on creer une pro drogue d'une drogue connue
C'est une discipline passionnante
C'est vrai que ça vaut le coup de s'y intéresser,quand tu as quelques bases en chimie,c'est tout un monde qui s'ouvre derrière cette porte.Encore faut il se donner la peine d'apprendre les composants ,réactifs et autres protocoles nécessaires à ces réactions proches du miracle pour des neophytes .
Peut être as tu réveillé une vocation ou deux par ce petit paragraphe fort motivant pour ceux qui ont encore la chance d'étudier.
Justement,quand je bûchais ces cours de maths et physique chimie,je me demandais toujours pourquoi je le faisais...
N'ayant trouvé aucune réponse à cette question à l'époque,ma connerie l'a emporté sur ma raison.
Alors quand "les travaux pratiques" sont arrivés à ma proximité.C'est tout naturellement que je me suis engouffré dans cette brèche qui aujourd'hui est devenue ma faille.
Mon seul regret est de n'avoir pas pris le temps d'étudier cette théorie dans son ensemble en allant bien jusqu'au fond de ces sujets qui me passionnent encore aujourd'hui et qui peut être auraient changé un ou deux paramètres de cette vie insipide vécue dans l'ennui.
Le savoir est une arme,qui entre de bonnes mains ,sauve des vies.
Dernière modification par stephyweedy (25 août 2020 à 11:54)
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Cobe a écrit
Ca y est on est bientôt en 2020, les gens se rendent compte que les termes "hallucinogènes, psychédéliques, dissociatifs, délirogènes etc..." ne veulent enfaite rien dire de concret, on est foutu
Un champi vert pour celui qui arrive à me classer la salvia dans un de ces groupes
Brrr, heureusement qu'on se lance pas sur la politique parce que va expliquer ce qui est à gauche et ce qui est à droite . Ou qui est démagogue et qui ne l'est pas
Bref c'est juste des concepts et contrairement à l'adage les mots n'ont pas forcément un sens ^^
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