Xeroquel, plus d'effets, plus de sommeil

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anonyme 98 homme
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Pour commencer je ne suis pas sur que ça soit lié au Xeroquel (Je suis à 400mg seulement le soir en libération prolongée), je vais vous faire une petite liste des substances que je/j'ai consommé (on sait jamais si ça peut influencer):
J'ai arrêté depuis 6 mois le Solian et le Brintelix.
J'ai arrêté depuis plus d'un an la cocaïne, l'héroïne et la MDMA.
J'ai essayé dans ma jeunesse la DMT, le LSD, les champignons magiques (je ne sais pas la variété, j'avais acheté ça avec des amis la perche avait duré 3 ou 4 heures si je me souviens bien).
Sinon actuellement je me suis libéré de mes addictions, je consomme juste du cannabis tout les vendredis soir (2 grammes à peu près de très bonne qualité c'est un ami qui fait pousser, elle est assez forte aussi je trouves) surtout pour jouer ou écouter de la musique ça me permet de bien améliorer les sensations que me font la musique, à part ça ça ne me fait aucun effet et je ne suis pas du tout addict.
Mais malheureusement je ne peux pas me séparer du Xeroquel, ça avait tout simplement quasiment arrêté mon dédoublement de personnalité, mes troubles de sommeils, mes sautes d'humeurs, bref le médicament miracle.
J'avais quand même remarqué que quand je sortais ou quand j'oubliais de le prendre IMPOSSIBLE de dormir, et je ne ressentais même pas la fatigue après la nuit blanche j'étais en pleine forme + des sautes d'humeurs énorme, euphorie intense après avoir pleuré. Bref je suis plutôt réactif à ce Xeroquel. Ca m'avait quand même inquiété, mais quand je le prenais tout allait bien.
Mais depuis une semaine, 5 nuits blanches et j'ai dormi pas par fatigue mais en méditant dans mon lit (pour dormir volontairement). Et les sautes d'humeurs reviennent et je suis très irritable.
Sinon j'ai eu un épisode très déprimant un peu avant ça je penses que ça peut jouer aussi.
Je penses que c'est lié au Xeroquel mais si j'arrête de le prendre rien ne va plus. Qu'est-ce que vous en pensez ? Je vais voir mon psychiatre bientôt. Que faire en attendant ? Les somnifères ne me font quasiment pas d'effets et ça commence à me stresser et le stress c'est pas bon pour dormir. Bref si quelqu'un à des conseils ou à déjà eu le même problème ou encore si vous pensez que c'est lié à autre chose n'hésitez pas :)

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Drim homme
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Salut, déjà bravo pour ta gestion de consos ! smiley-gen013

ce dont tu parle quand tu stoppe le xeroquel ça ressemble a une hypomanie, ce qui est plutôt normal quand on stoppe un médicament comme ça.

Mais depuis une semaine, 5 nuits blanches et j'ai dormi pas par fatigue mais en méditant dans mon lit (pour dormir volontairement). Et les sautes d'humeurs reviennent et je suis très irritable.

Là du coup depuis une semaine tu prend pas de xeroquel ou tu en prend mais il ne fait plus effet ? T'arrive pas a dormir mais tu te force a rester dans ton lit a méditer pour quand même te reposer ?

Si t'as arrêter, c'est claire qu'il faut que tu reprenne, et si un jour tu dois ou veux arrêter le Xeroquel il te faudra passer par un sevrage dégressif avec ton psy, histoire d'éviter un trop gros déséquilibre.
Si t'as pas arrêté et que t'es toujours à 400 mais que tu dors plus c'est à voir avec ton psy.

En tout cas avec le temps et la stabilité le cerveau ce restructure et se renforce alors si tes problèmes psy venaient de certains excès (manque de sommeil, drogues) c'est fort probable qu'après un moment de convalescence comme tu fais depuis un ans,  tu puisse revenir à un état normal sans médoc, a voir aussi avec ton psy. Le tout est de pas trop brusquer ton équilibre chimique parce que c'est ce genre de stress qui met le cerveau en vrac.

Pour finir avec le bédo, c'est cool !! une fois par semaine c'est le résultat auquel je suis arrivé aussi récemment avec un détachement certain en terme d'addiction, tope là c'est trop bien!
Par contre avec ces consos plus rares perso les after effects pour moi sont plus conséquents. Si je dépasse 0.1g un jours voir pire si je fume un gros pur, je ressent les effets du cannabis pendant un ou deux jours ensuite (état légèrement vaseux, un peu plus lent) c'est pas pour me déplaire. Et aussi ça me file une ou deux soirées d'insomnies le lendemain et le surlendemain. Insomnie genre a somnoler 2-3 heures avant de vraiment dormir.

Alors si tu t'envoie 2g de bon shit le vendredi, c'est clair que ça doit pas être anodin.
Aussi perso j'ai trouvé que le xeroquel avait certaines similitudes avec le cannabis en terme d'effet sédatif quand on commence le traitement.
Quand j’étais sous xeroquel ça s'était tassé après être monté à 300mg avec l'accoutumance. Mais aujourd'hui j'apprécie bien 1/3 de 50mg parfois quand je dors pas bien pendant une semaine.

Après j'ai jamais été longtemps sous xéroquel mais de toute les molécules que j'ai essayer pour gérer mes problèmes psy c'est la seule que j'ai gardé.

EDIT : Et aussi ça fait combien de temps que tu prend du xéroquel? parce que clairement moi l'effet sédatif que j'apprécie et dont je me sers pour dormir parfois, il disparait une fois que le traitement est installé (a dose constante en une semaine l'effet sedatif est déjà bien parti).
Donc si le xeroquel t'aidait à dormir et que ça fait un mois que t'en prend dont deux semaines que t'es à 400 ça me parait pas étonnant qu'il t'aide de moins en moins à dormir.

Dernière modification par Drim (19 juillet 2019 à  09:48)

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anonyme 98 homme
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Merci pour cette réponse bien claire :)
Je vais commencer par le cannabis, la quantité ne veut rien dire pour deux choses : la teneure en THC des différents shit/beuh est très variable de 3% jusqu'à 30% si je me souviens bien (à vérifier) donc 1g d'une faible weed peut valoir 0,1g d'une forte. Ensuite je trouves que les effets sont très variables en fonctions des personnes. J'ai une amie qui parle de mondes parallèles après un simple joint, alors que moi en en fumant une dizaine je ne suis pas du tout dans cet état. J'ai aussi pris l'habitude de beaucoup charger mes joints depuis toujours. Quand tu parles des effets le lendemain, oui, quand je fumes mes 2g j'ai une sensation dans la tête légère et agréable le lendemain. Par contre deux jours de suite ça ne m'est jamais arrivé. Aussi les effets sont beaucoup plus forts que quand je fumais tout les jours. Avant ça me détendait juste, maintenant j'ai un vrai effet planant avec la musique (j'avais ça lors de mes premiers joints c'est très agréables de retrouver ces effets, comme quoi l'accoutumance disparait quand on calme la conso).

Pour revenir au Xeroquel, au début j'ai commencé avec 100mg, je me rappelle du lendemain ça avait changé totalement ma perception de la peur, en me baladant une voiture m'a rasé et la sensation était vraiment agréable, ça m'a surpris. Et je m'endormais très facilement, bien plus efficace qu'un somnifère.
Mais l'accoutumance arrive très vite et les effets "psychoactifs" ont disparus en une semaine pour moi.
Après en augmentant les doses, ça a surtout augmenté le temps que je dormais par nuit.
Mais cette semaine ça ne me fait plus rien comme si le médicament ne passait plus, peut être que c'est un problème d'ingestion, je me demande surtout si c'est déjà arrivé que les effets stoppent d'un coup.

Dernière modification par anonyme 98 (19 juillet 2019 à  11:42)

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Drim homme
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En gros les effets agréables, on va dire psychotropes, sont partie en une semaine et ça te faisait juste beaucoup dormir après. Et maintenant tu ne dors plus et tu as l'impression que ça ne fait plus du tout d'effet ?

Peut être que ton cerveau s'est aussi adapté à cette molécule, et que ces temps ci faisant face à un stress tu dors moins bien ?

Perso a part comme tu dit en une semaine les effets "agréables" qui disparaissent ce médoc à toujours fonctionné, c'est puut être une tolérance a long terme...

Parce que sinon de mémoire l'effet antipsychotique est plutôt discret, je veux dire on sent pas le médoc agir comme au début justement. Peut être qu'il agis encore à ce niveau ?

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ismael77 homme
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Bonjour,
Je cherche un cas similaire au mien, car aucun médecin, même quand il l'observe en direct monitoré (par moi et mon incapacitité à m'assoir durant une semaine après la prise de la plus petite dose "impossible" "donnez lui en plus".

Et oui je suis au contraire de tous allergique à presque tous les anti psychotiques, neuroleptiques, et traitements de fond dans le genre. Mais cela n'existe pas pour les psychiatres...
On me confine, et on m'attache, on me prive de mouvement, moi qui ne peuis m'arrêter malgré moi. Je suis speed oui, mais là c'est le xéroquel.
J'ai déjà enduré les douleurs, impatiences, agitations des autres durant toutes les  hospit' et même en CMP, Csapa, en ville.
Quand on est pas entendu, ou quand on est tox on a tort et on y connait rien.
Avant c'était l'ibverse, les doc tel olive avaient un discours sur la personnalité psychique propre du "patient" à l'époque drogué, individu, jeune...Hors la loi, psychanalyse tu nous as aidé, à comprendre, pour nous dépouiller. La psychiatrie a sorti les outils pour psychotiques (j'ai un ami qui était sévèrement schizophrène  et sur lui cela a marché, enfin il entendait des voix, des paranos et complots...La cuisine l'a aidé en suite.
Moi je suis passé direct de la came à la métha sous dosée à mort ( 40mg) donc innefficace. Mais enfin la vie a été moins dure que mes dents. Et même la gueule en sang, le front suant je l'ai remonté cette pente, et plus haut.
Mais quand on a commencé à vouloir traiter ma dépression, aux benzo, déjà 15 j et fini. La loi préconise le sevrage surprise?
J'en ai bavé pas comme avec la came, mais là je ne savais pas!
Le Tercian, l'enfer, enfermé dans mon corps, je hurle, aucun son ne sort. Mon téléphone est à côté, à un centimètre de mon pouce. Impossible de soulever ce dernier. La sensation la pire, enfin il y en a  d'autres (se noyer dans 5 cm d'eau, jambes paralysées et en convulsant, par exemple).
A aucun moment de mes années de traitement on a obtenu quoi que ce soit par ce biais là. Ca ne me calme pas, ça me rend ultra speed, confus, et insurpotable à moi même et aux autres qui croient que je fais exprès. Sans parler de la souffrance initiale, on arrive déjà pas à identifier les effets des cachets, le soin c'est pour faire du bien, pas du pire.
Pour moi Xéroquel égale une semaine sans repos, au sens de motricité maniaque, et eux disent "vous êtes en phase up" je ne serais pas entré pour dépression dans ce cas, et les phases hypomaniaques ne mènenet pas à l'hosto. Pas de danger, à moins d'avoir mal aux joues à force de sourire sur la piste de danse. Car là, je n'ai pas besoin de dopamine.
Le problème est donc la dépression. Mais le xéroquel n'a pas d'action claire sur la dépression, c'est même un dépresseur! Regardez un patient le jour de son arrivée, et après une semaine de xéroquel (arrivé partout en même temps dans toutes les prescriptions, sans avoir répondu à tout les tests qui avaient besoin de recul, on signe même une décharge, mais "c'est léger". Léger comme 30

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ismael77 homme
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Bonjour,
Je cherche un cas similaire au mien, car aucun médecin, même quand il l'observe en direct monitoré (par moi et mon incapacitité à m'assoir durant une semaine après la prise de la plus petite dose "impossible" "donnez lui en plus".

Et oui je suis au contraire de tous allergique à presque tous les anti psychotiques, neuroleptiques, et traitements de fond dans le genre. Mais cela n'existe pas pour les psychiatres...
On me confine, et on m'attache, on me prive de mouvement, moi qui ne peuis m'arrêter malgré moi. Je suis speed oui, mais là c'est le xéroquel.
J'ai déjà enduré les douleurs, impatiences, agitations des autres durant toutes les  hospit' et même en CMP, Csapa, en ville.
Quand on est pas entendu, ou quand on est tox on a tort et on y connait rien.
Avant c'était l'ibverse, les doc tel olive avaient un discours sur la personnalité psychique propre du "patient" à l'époque drogué, individu, jeune...Hors la loi, psychanalyse tu nous as aidé, à comprendre, pour nous dépouiller. La psychiatrie a sorti les outils pour psychotiques (j'ai un ami qui était sévèrement schizophrène  et sur lui cela a marché, enfin il entendait des voix, des paranos et complots...La cuisine l'a aidé en suite.
Moi je suis passé direct de la came à la métha sous dosée à mort ( 40mg) donc innefficace. Mais enfin la vie a été moins dure que mes dents. Et même la gueule en sang, le front suant je l'ai remonté cette pente, et plus haut.
Mais quand on a commencé à vouloir traiter ma dépression, aux benzo, déjà 15 j et fini. La loi préconise le sevrage surprise?
J'en ai bavé pas comme avec la came, mais là je ne savais pas!
Le Tercian, l'enfer, enfermé dans mon corps, je hurle, aucun son ne sort. Mon téléphone est à côté, à un centimètre de mon pouce. Impossible de soulever ce dernier. La sensation la pire, enfin il y en a  d'autres (se noyer dans 5 cm d'eau, jambes paralysées et en convulsant, par exemple).
A aucun moment de mes années de traitement on a obtenu quoi que ce soit par ce biais là. Ca ne me calme pas, ça me rend ultra speed, confus, et insurpotable à moi même et aux autres qui croient que je fais exprès. Sans parler de la souffrance initiale, on arrive déjà pas à identifier les effets des cachets, le soin c'est pour faire du bien, pas du pire.
Pour moi Xéroquel égale une semaine sans repos, au sens de motricité maniaque, et eux disent "vous êtes en phase up" je ne serais pas entré pour dépression dans ce cas, et les phases hypomaniaques ne mènenet pas à l'hosto. Pas de danger, à moins d'avoir mal aux joues à force de sourire sur la piste de danse. Car là, je n'ai pas besoin de dopamine.
Le problème est donc la dépression. Mais le xéroquel n'a pas d'action claire sur la dépression, c'est même un dépresseur! Regardez un patient le jour de son arrivée, et après une semaine de xéroquel (arrivé partout en même temps dans toutes les prescriptions, sans avoir répondu à tout les tests qui avaient besoin de recul, on signe même une décharge, mais "c'est léger". Léger comme 30

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grammes de speed alors...
Et pour ceux qui réagissent au traitement, on a un légume, l'élocution je la reconnais direct, vous donne l'air abruti. D'ailleurs vous l'êtes. Moi non, à part les benzo en masse, et du théralène rien ne me calme, ah si, le THCN l'indica ou le shit quoi.

Il a fallu quinze ans de combat et surtout de résignation (des heures de manque inutiles et subies sans choix, en benzo et metha). Et on ne me croit toujours pas pour le xéroquel (tous ceux que je connais le jette, trop fort, un marteau), et comme tout le monde ment, ou n'a pas fait médecine, et surtout n'a pas quatre cachets sponsorisés à distribuer (sinon pourquoi est-ce partout pareil?), on dit que le mal vient du patient, il est speed, on y peux rien, le xéroquel, augmentez...
J'ai accepté le lithium (inoffensif, puis finalement lourd, et dangereux!), avec le lamictal.
J'ai eu beau leur parler des effets secondaires, qui m'ont obligé a arrêter de bosser. Mes mains tremblaient, pour un chef cuisinier, il y a mieux.

Vous avez l'air bien, me dit-on, alors que je viens de dire le contraire, que j'ai vécu sous ce traitement les pires dépressions, avec angoisse (nouvelle qui n'est apaisée que par le tranxène. Mais "on ne prescrit pas deux benzo..." tatati on prescrit ce qui marche, s'il a peur d'une dépression respiratoire pour moi, il devrait savoir que je peux prendre 500 mg de métha et courir partout...Chacun a droit a son traitement adapté.
Je n'ai jamais atteint de desespoir aussi loin qu'avec les traitements de lithium et lamictal. Avant il y a eu le Depakote, couplée à la baisse de la métha, d'office (rechute après 10 ans sans héro, bravo!). J'étais coupé de moi même, plus d'émotions, que de la peur. Je n'aimais plus ma femme, et la vie de rêve que nous nous étions construits. Elle dirait que je cherche des excuses, je dis qu'il n'y a pas de dialogue, que les addictologues ont fait n'importe quoi, qu'à ce moment là, oui les benzos ça marche, et comme une béquille, on apprend progressivement à s'en passer. En créant des nouveaux foyers allumés de dopamine naturelle.
Mais le même dogme débile qui préside à la prescription de la morphine, touche les méchants et addictifs benzos.

L'urgence n'est pas d'arrêter le benzo mais de le commencer, s'il faut ça pour que je puisse écrire et vivre, c'est déjà pas facile, sans, ce n'est même pas la peine. Ils m'ont vu, au Csapa, soudain privé de valium (le tranxène était censé compenser, pas du tout, du tout, du tout). Je suis en TSO do,c la dépendance est énorme, qu'est-ce que cela peut bien me faire de prendre un calmant qui calme, pour ne pas finir à l'HP?
Quand le calmant qui speede et le traitement anti psycho qui donne des envies suicidaires (jamais connues avant d'une telle ampleur, on passerait à l'acte...).
J'ai arrêté en profitant du fait que les effets secondaires devenaient graves (cloques aux mains et pieds dues au lamictal), pour leur répété que j'allais plus mal avec que sans. Mais il disent et pense, et c'est très grave, que le patient ne peut pas savoir s'il va bien!
Donc si je vais mal, ça va. Tant que je prends le traitement, sans aucun bilan.

Maintenant on me menace de me lâcher sur les benzos. En fait je vais devoir trouver un bon docteur en ville, qui m'écoute et me croit, sinon je fais mon traitement sur internet et voilà!
*C'est dingue ça quand même, arrêter ce qui marche, décider à la place, et traiter tout par le traitement le plus dur à évaluer possible. Et tous ces préjugés, la mparole des patients est devenue celle de gens qui ne savent pas (alors qui?). Il est en effet dur à dire quand ça marche. Est-ce dû au xéroquel à long terme, au lithium?
Partez du principe que votre médecin se trompe forcément puisqu'il ne vous connait pas. Vous répondez au traitement, tant mieux, mais encore, que savez vous du long terme, et de votre organisme qui peut très bien être réfractataire comme le mien. Et au bout de trente ans, batailler pour ne pas prendre de neuro et anti-psy. C'est quinze ans de ma vie perturbés par le soin. Oui. Par le soin. Le soin à l'héro a fait des dégâts sociaux, mais ce sont les neuroleptiques qui ont posé l'étiquette "AH" et alors que j'avais toujours refusé ce statut, m'a transformé en looser, en légume. Car l'effet même recherché, vous coupe de votre coeur, rend inaccessible vos émotions, et tout travail psy. On ne peut que stagner. Pourquoi, les traite t-on au bazooca, ces  addictions?
  Parce qu'en psychiatrie l'impression clinique du docteur est loi, il ignore que vous êtes un petit génie ou un grand sportif? Il vous trouve "cool" relax, alors que vous n'êtes pas 10% de vous même. Eteint.
Le but n'est pas de survivre à la toxicomanie, mais de s'épanouir en tant qu'homme. Ce qu'on me dit être bien, c'est à dire abstinent, tu souffres mais tu ne shoote pas (preuve que la souffrance est là avant, et c'est là qu'on arrête, puisqu'on est "bien" sous xéroquel, bien par rapport à quoi? Une semaine dans ma peau et ils ne diraient plus la même.
Franchement ce serait à refaire je refuserais tout traitement non opioïde, en commençant déjç par la bonne dose, et des benzos, car il y a des cas, comme le mien, où ils sont efficaces et indispensables (attaques de panique par exemple, impossible sans un benzo, epilepsie, pouvoir se poser, c'est même pas assez il m faut du shit, et on me parle de xéroquel...
J'ai essayé tous les cachets dans la liste. Tous étaient des désastres, qui ne reposaient sur rien, à part les dires du médecin. Qui je le sais, n'y connais rien en Ismael. Il faut connaître son patient et le croire, sinon, c'est pas la peine, et bien le psy du csapa ne connait pas mon nom, ni le calvaire que j'ai traversé à cause (avant je croyais malgré mais c'est pire, je le sais depuis que j'ai arrêté, je vais mieux! Il se préoccupe de mon état futur, beaucoup se suicident, mais quand sous l'effet de ces traitements je répétais sans cesse mes problèmes (envolés à l'arrêt comme par hasard), j'ai été à l'hosto à cause de ce traitement, et on devait me tirer l'urine par une pompe dans le trou du gland). Empoisonné vraiment!

Faites attention aux médicaments, et pas ceux qu'on croît, les docteurs ne peuvent pas connaître leur effet sur vous, car déjà ils ne vous connaissent pas. Mon diagnostic bipolaire n'était qu'un coché barré, dix questions. Et on déroule un traitement...
Non le xéroquel n'est pas un médicament miracle à la limite il ne répond à aucune
demande en addicto. Ah si, les commerciaux l'adorent...

Xéroquel...arnaque, chanceux ceux qui aiment car il y en a! Quant à moi je n'ai pas grand espoir, ce sera de plus en plus dur de ne pas être pris pour un fou, avec un traitement de fou.

Voyez, après 20 ans de TSO je suis moins bien évalué qu'un nouveau ou moins écouté qu'un simple addictologue (juste une formation pas dure), mais les enjeux dépassent l'abstinence, c'est sa vie, pouvoir se réaliser. Alors on serait bien sage comme des toutous sous xéroquel ok,si ça marchait pour la créativité, l'energie, la dépression, accompagnait la thérapie (mais non on a du mal faire une thérapie sous ce genre de molécule aliénante).
Je me souviens de ce type arrivé plutôt frais et qui ne peux plus articuler, xéroquel.
Bénéfice? Aucun.
Le benzo il marche au moins, et on peu l'arrêter, les traitements de fonds et non addictifs on ne les arrête pas! On sait même pas pourquoi on les prend, il y en a d'autres des calmants plus connus sur le long terme. Remarquerez que tout le dépakote donné avant, on ne s'en vante pas...

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