Journaliste connu pour son indépendance, Brice Couturier offre au public un livre ambitieux, qui ressuscite l’esprit de l’année 1969 en Occident comme en Europe de l’Est. Il expose des faits dérangeants, souvent occultés ou édulcorés. Le Figaro publie, en exclusivité, de larges extraits de 1969.
"1969. Année fatidique", de Brice Couturier, éditions de l’observatoire, 587 p., 22€, en librairie le 28 août.
De la musique psychédélique au graphisme des affiches de concerts ou aux publications de la presse underground, en passant par la mise en scène des concerts eux-mêmes, toute la culture de la seconde moitié des sixties est imprégnée de
LSD. L’adjectif «psychédélique» recouvre toute création tentant de reproduire les distorsions sensorielles produites par l’absorption de
LSD, qu’il s’agisse de témoigner de l’expérience vécue d’un tel «trip» ou de chercher à en provoquer des effets comparables chez des spectateurs. (…) Pour les hippies et le mouvement psychédélique, loin de provoquer une altération de la conscience, ou le délire chronique qu’y diagnostique la médecine, la prise de drogue libérerait, au contraire, certaines facultés mentales ou sensorielles, étouffées et atrophiées par la société moderne.
texte extrait de
http://www.lefigaro.fr/vox/culture/1969 … 3XUSP7Ye-s