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Dernière modification par filousky (30 août 2019 à 10:09)
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Emilphrénie a écrit
Alors, après cette longue mise en contexte, car j'espere sûrement avoir des réponses un peu plus personnelles même si cela reste assez du ressort de la science j'imagine, voici ma question: que sait-on du lien entre schyzophrénie et la consommation de ces drogues?
Attention, nous ne sommes que des usagers, pas des docteurs avec bac + 8. Or, le sujet que tu soulèves est très vaste et reste du domaine de la thèse de doctorat.
Je ne peux apporter une réponse que sur le cannabis.
La relation cannabis/schizophrénie a été étudiée sous pas mal de coutures dans les dix dernière années, amenant une remise en question du credo : le cannabis déclencherait les symptômes de la schizophrénie. La relation qui a été démontrée par pas mal d'études est que les schizophrènes ont une appétence privilégiée pour le cannabis.
Comme je ne suis pas du niveau à faire un post qui soit un résumé des études publiées, je te colle deux liens sur le sujet cannabis/schizophrénie :
https://www.principesactifs.org/schizop … -linverse/
https://www.principesactifs.org/4300-2/
Amicalement
Fil
Dernière modification par filousky (29 août 2019 à 07:43)
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Wrapping up
To wrap up, there is consistent evidence of an association between cannabis use and the development of psychosis, although this is modulated by a whole host of other factors making it difficult to assign a total risk. Those with a family history of psychosis should strongly consider avoiding cannabis, and exposure should definitely be limited to adult populations. At the genetic level there is some clear evidence for the involvement of SNPs in ATK1 and COMT and carriers may wish to consider their use of cannabis.
An important step for everyone, would be to avoid synthetic forms of THC entirely if you want to then use a cannabis strain with a lower THC content, and this step should hopefully become easier as cannabis is legalized in more states and countries. CBD as a supplement has shown a high level of tolerance with low levels of adverse reactions, but as with any supplementation, the best way is to start small and work up to a higher dose (within recommendations).
En résumé
Pour résumer il y a une évidence solide pour démontrer une association entre l'usage de cannabis et le développement d'une psychose, bien que ce soit modulé par de nombreux autres facteurs , rendant difficile l'évaluation du risque total. Ceux qui ont des antécédents familiaux de psychose devraient si possible éviter le cannabis, et en tous cas l'usage devrait être réservé aux adultes. Au niveau génétique il y a une participation évidente des mutations (SNP= Single Nucleotide Polymorphism) sur les gènes ATK1 et COMT et ces porteurs de mutations à risque devraient reconsidérer leur usage de cannabis.
Il est important pour tous d'éviter l'usage des cannabis snthétiques (noids) et si on veut consommer de baisser la dose de THC, ce qui devrait être , souhaitons le, plus facile avec la légalisation du cannabis dans un nombre croissant de pays.
Le CBD en supplément a montré un degré élevé de tolérance avec peu d'effets secondaires, mais comme tous les suppléments il est important de commencer petit et de tester des doses croissantes,en restant dans le cadre des recommandations.
Dernière modification par prescripteur (29 août 2019 à 09:25)
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Dernière modification par Rick (29 août 2019 à 13:25)
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Empirer ou provoquer peut être même, je pense que certains prédisposés schizophrènes ne le deviennent jamais parce qu'il n'ont pas touché à certaines substances et n'ont pas subis de stress déclencheur.
Après a savoir si les prédisposés schizophrènes trouvent un réconfort particulier par rapport aux non prédisposé dans le cannabis. C'est une excellente question. Moi qui ai des tendance bipolaires (diag en 2008 mais stabilisé sans traitement) j'ai pas mal trainé dans des centre d'aide et d'accompagnement et beaucoup de bipolaires que je côtoyait fumaient du bédo ou même tapaient des toxiques en générale et au sein des soignant c'était admis qu'il y a beaucoup plus de toxico dans les bipolaires que dans le reste de la population. Et j'ai moi même expérimente le déclenchement de crise maniaque à l'arrêt du cannabis, comme peut être ça peut déclencher sur quelqu'un de prédisposé schizophrène une crise psychotique.
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Dernière modification par Abracabrantesque (30 août 2019 à 12:11)
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Dernière modification par Rick (29 août 2019 à 19:13)
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Dernière modification par Emilphrénie (29 août 2019 à 21:38)
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Dernière modification par Emilphrénie (29 août 2019 à 23:18)
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Auzyris a écrit
Je tenais à participer à cette discussion. Lorsque la schizophrénie de mon frère s'est déclarée, j'avais 9 ans.
Salut Auzyris, je crois que tu a oublié l'information la plus importante: L'age qu'il avait quand ça s'est déclaré.
Pour mon avis, le cannabis pouvant se fumer quotidiennement, il est aisé de confondre ses effets avec les stress en tous genre de la vie en général.
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Rick a écrit
Si le cannabis rend schizophréne pourquoi les chiffres restent stables.. Simple question.
Justement là dessus je suis bien d'accord pour moi le cannabis à un côté protecteur et déclencheur, comme tu dis il trigg avec la maladie.
Et peut être qu'après 25 ans, le cerveau est assez stable et si on a pas déclenché d'episode psy on est en quelques sorte protégé contre ça.
Peut être que des prédisposé bipolaire ou schizophrène qui passent le cap des 30ans par exemple sans développé de trouble ont moins de chances d'en développer par la suite.
emiliephrénie a écrit
En effet, plus je me penche sur le sujet plus je comprend que le "déclenchement" serait dû à un événement particulièrement stressant ou à un épisode de psychose.
Comme dit Rick aussi peut être que c'est une maladie incontournable et que forcément elle va se déclarer en prenant un événement plus ou moins traumatisant de la vie.
Un chose est sûr de ce que j'en ai vu le monde des schizophrène est partagé entre la réalité et une autre vision du monde parallèle qu'ils adoptent a leur insu ou non en fonction du stress qu'il endure.
A ma première BDA, ma psy me pensait skyzophrène car j'avais en trois quatre mois développer un monde imaginaire qu'il m'a été très dure d'oublier pour revenir au monde réel.
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A ma première BDA, ma psy me pensait skyzophrène car j'avais en trois quatre mois développer un monde imaginaire qu'il m'a été très dure d'oublier pour revenir au monde réel.
Un monde imaginaire? Uniquement dans ta tête ou tu avais des hallu?
Pour ma part je ne crois pas avoir déjà eu des hallu, mais je n'en suis même pas sûre tellement ma mémoire est abîmée, il m'arrive très souvent de ne plus arriver à faire la distinction entre souvenirs, rêves et choses que je m'imaginent avant de m'endormir.
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Emilphrénie a écrit
Merci beaucoup Stylez,
Cette personne de ta famille qui éprouve tant de culpabilité savait-elle le lien qu'il peut y avoir entre schizophrénie et cannabis ?
Il a commencé à fumer quotidiennement vers l’âge de 15 ans, je sais que mes parents avaient eu une discussion avec lui sur les risques quand il s’en sont rendu compte. Il y avait dans le reste de ma famille un seul antécédent de « «syndrome délirant », mais vraiment peu envahissant et clairement pas quelque chose qui pourrait être étiqueté comme « schizophrénie ». Et franchement, il avait plein de bons amis (tellement bons qu’il sont toujours en contact et se voient régulièrement). À l’école et dans le début des études supérieurs c’était un branleur à bonne note. Il était hyper renseigné sur toutes les variétés de weeds, les effets et faisait même pousser. Et franchement à cet âge, et les données qu’il avait à sa disposition difficile à prévoir. Va expliquer à un jeune qui fume depuis des années des énormes pilons sans encombre qu’il risque de révéler une schizophrénie. Surtout qu’il y avait une part addiction, il l’explique très bien de lui même maintenant, mais il était dans un total déni à l’époque.
Emilphrénie a écrit
Dans tous les cas peut-être devrait-il essayer de vraiment se renseigner sur tout ça, peut-être que ça l'aiderait à déculpabiliser de voir que l'apparition soudaine de symptômes est dûe à un stress déclencheur est que ce n'est pas forcément de sa faute.
Je lui ai expliqué mais quand on vit avec un tel handicap, je pense qu’on est beaucoup travaillé par les « et si ?». Comme moi j’ai toujours une peur -que j’ai tout de même réussi à apprivoiser - de déclarer cette maladie.
Emilphrénie a écrit
Je dis "pas forcément" car, comme on en parle plus haut, je ne suis pas encore sûre que la pathologie se manifeste dans tous les cas ou pas, malgré le fait que j'ai + envie de dire que dans tous les cas cette pathologie est dégénérative et donc "avance" plus rapidement à mon avis, tout au long de la vie (tant qu'il n'y a pas de prise en charge), à chaque épisode stressant.
Non la schizophrénie n’est pas une maladie dégénérative, il n’y a pas de lésions neurologiques identifiables dans le cerveau, ça il y a un concensus scientifique à ce sujet. Il existe plusieurs hypothèses complémentaires ou non pour expliquer son apparition avec un niveau de preuve modéré ou faible mais c’est tout ce qu’on a.
- des interactions gènes-environnement : en gros la personne personne predisposée va exprimer la maladie à partir d’un certain seuil de stress (comprendre traumatisme, stress chronique, mais aussi changement dans la vie important, exposition à une substance psychoactive légal ou illégale, maladie du corps grave)
- théorie neurodéveloppementale : en gros un mauvais cablage et/ou un desequilibre dans les voies de signalisation/chimie du cerveau au cours du developpement cérébral. Se rappeler que c’est typiquement une maladie de l’homme jeune qui se révèle avec un pic au début de la 20 ène où le cerveau n’est pas encore totalement construit. Mais ça n’explique pas vraiment les cas qui surviennent après 40 ans voire plus tard (heureusement ils sont plus rares).
- théorie purement psychologique/psychanalytique: la schizophrénie est dû un conflit psychique non résolu. Théorie de plus en plus abandonnée.
Tout ça c’est de la théorie même si ça avance bien. On peut espérer qu’avec la recherche en neuroscience on puisse mieux expliquer tout ça dans les 10 à 20 prochaines années.
Ah oui aussi, on est en train d’abandonner l’ancienne appellation de « la schizophrénie » mais plutôt « les schizophrénies ». On s’approche de plus en plus vers une approche en spectre comme les troubles autistiques, et on est en train d’abandonner les sous groupes de schizophrénie (paranoïde, hébéphrénique, etc.).
EDIT :
Woh putaing, les mêmes mecs ont sorti une vidéo en 2015 bien mieux expliqué que moi ! Je fais tourner
Dernière modification par Stylez (30 août 2019 à 17:30)
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Emilphrénie a écrit
Un monde imaginaire? Uniquement dans ta tête ou tu avais des hallu?
Non c'était un délire interprétatif. Peut être des hallus auditive selon ma psy mais je pense pas en avoir eu.
Ah ouais c'est chiant tes histoires de memoire... mais tarrive quand même a rester dans la réalité ?
Moi mon cerveau avait oublié/jamais su comment fonctionner a jeun sans cannabis comme j'ai commencé super jeune. Du coup j'étais vraiment hors de moi quand j'ai arreté a 20 ans.
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prescripteur a écrit
Mais le problème est de savoir si cette association est causale (le cannabis entraine la schizophrénie) , causale inverse (la schizophrénie augmente l'appétance au cannabis) ou par association (certains facteurs augmentent à la fois le risque de schizophrénie et l'appétance au cannabis), ou bien un mélange des 3.
P., le nombre de schizophrénie est de 0,7% en épidémiologie on a constaté une forte augmentation de la consommation de cannabis chez les populations à risques soit: plus de 50% a déjà essayé.. A 25 ans C'est plus qu'avant
Dernière modification par Rick (30 août 2019 à 19:34)
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Alors site il y a un lien causale, le nombre de schizophrénies diagnostiquées aurait du augmenter, non ?
Oui, c'est un argument assez fort contre une relation causale. Mais, pour le moment, si on regarde la littérature médicale et sociologique, on peut dire que le débat est encore en cours. C'est pourquoi j'ai dit qu'il n'y avait pas actuellement de réponse consensuelle.
Par contre je crois qu'avec les connaissances actuelles il est logique de déconseiller la consommation de cannabis en cas d'antécédent familial ou personnel de psychose.
Et, en cas de consommation, de conseiller une faible dose de THC et une association avec le CBD.
Amicalement
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Rick a écrit
Pourtant les chiffres restent stables et la France est 164... C'est étrange
Waw..c'est vrai que ces images parlent d'elles-même, merci pour cette petite analyse. Personnellement, je pense quand même me mettre au CBD en attendant un peu plus de retombées scientifiques à ce sujet.
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Drim a écrit
Non c'était un délire interprétatif. Peut être des hallus auditive selon ma psy mais je pense pas en avoir eu.
Ah ouais c'est chiant tes histoires de memoire... mais tarrive quand même a rester dans la réalité ?
Moi mon cerveau avait oublié/jamais su comment fonctionner a jeun sans cannabis comme j'ai commencé super jeune. Du coup j'étais vraiment hors de moi quand j'ai arreté a 20 ans.
Oh d'accord. Oui c'est ça le problème avec les hallucinations (surtout auditives je dirais) c'est qu'elles ne sont pas toujours vérifiables. C'est quelque chose qui me frustre beaucoup.
J'arrive à rester dans la réalité en soit oui mais une réalité incomplète, et ma vie personnelle (scolarité compliquée d'ailleurs) ainsi que mes relations sociales en font les frais aussi. Va expliquer à qqun qui t'as avoué ses sentiments, qu'embrasser un autre devant lui n'était pas un manque de respect et que tu ne te rappelais vraiment plus de votre discussion.. Après en général, les gens finissent par comprendre que je ne me fous pas d'eux mais c'est compliqué.
J'ai aussi un énorme pb de concentration, même vraiment intéressée par le sujet, donc pareil, difficile de "prouver" que ça t’intéresse quand tu n'arrive pas à suivre.
Tu as commencé à quel âge pour que ton cerveau réagisse de cette manière? Et tu as arrêté à cause de symptômes ou c'est justement cet arrêt qui t'as amené à la BDA dont tu me parle? (p-e aucun des deux)
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Stylez a écrit
Il a commencé à fumer quotidiennement vers l’âge de 15 ans, je sais que mes parents avaient eu une discussion avec lui sur les risques quand il s’en sont rendu compte. Il y avait dans le reste de ma famille un seul antécédent de « «syndrome délirant », mais vraiment peu envahissant et clairement pas quelque chose qui pourrait être étiqueté comme « schizophrénie ». Et franchement, il avait plein de bons amis (tellement bons qu’il sont toujours en contact et se voient régulièrement). À l’école et dans le début des études supérieurs c’était un branleur à bonne note. Il était hyper renseigné sur toutes les variétés de weeds, les effets et faisait même pousser. Et franchement à cet âge, et les données qu’il avait à sa disposition difficile à prévoir. Va expliquer à un jeune qui fume depuis des années des énormes pilons sans encombre qu’il risque de révéler une schizophrénie. Surtout qu’il y avait une part addiction, il l’explique très bien de lui même maintenant, mais il était dans un total déni à l’époque.
C'est super cool qu'il ait eu de vrais amis à l'époque et qu'ils soient toujours là pour lui, surtout avec ce qu'il [a traversé/traverse].
Stylez a écrit
Non la schizophrénie n’est pas une maladie dégénérative, il n’y a pas de lésions neurologiques identifiables dans le cerveau, ça il y a un concensus scientifique à ce sujet. Il existe plusieurs hypothèses complémentaires ou non pour expliquer son apparition avec un niveau de preuve modéré ou faible mais c’est tout ce qu’on a.
Oui, excuse moi, je me suis mal exprimée. Je voulais dire qu'une fois que cette pathologie s'est déclarée, le vieillissement cognitif est bel et bien présent et qu'il faut (en général (j'ai peur de dire des bêtises maintenant)) ne jamais arrêter son traitement si on ne veut pas faire de rechute. Olalaaa je me suis perdue, je sais même plus si c'est vraiment ça que j'essayais d'exprimer de base..tant pis ça fera l'affaire
ET MERCI BCP POUR LA VIDEO JE LA VISIONNE PLUS TARD <33
Dernière modification par Emilphrénie (30 août 2019 à 23:59)
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Rick a écrit
Pour moi si t'es schizophréne, tu es schizophréne. Le LSD ou les champignons ou le cannabis va simplement trigger la pathologie et empirer son déclenchement, traumatiser le patient, rendre son diagnostic encore plus difficile. Je doute que l'on puisse échapper à la maladie ou que les drogues l'invoque à partir de rien.
Il faudrait que je cherche (et trouve...) les références mais il me semble que des études impliquant des vrais jumeaux ont été menées, et que si l'un des deux est atteint de schizophrénie, le second n'a que 50% de "chance" d'en déclarer une...
A mon sens, clairement, on n'est pas dans du déterminisme pur et dur, c'est l'épigénétique qui fait le reste. A confirmer avec les bonnes sources.
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Hilde a écrit
Rick a écrit
Pour moi si t'es schizophréne, tu es schizophréne. Le LSD ou les champignons ou le cannabis va simplement trigger la pathologie et empirer son déclenchement, traumatiser le patient, rendre son diagnostic encore plus difficile. Je doute que l'on puisse échapper à la maladie ou que les drogues l'invoque à partir de rien.
Il faudrait que je cherche (et trouve...) les références mais il me semble que des études impliquant des vrais jumeaux ont été menées, et que si l'un des deux est atteint de schizophrénie, le second n'a que 50% de "chance" d'en déclarer une...
A mon sens, clairement, on n'est pas dans du déterminisme pur et dur, c'est l'épigénétique qui fait le reste. A confirmer avec les bonnes sources.
Yep c'est ça, enfin c'est + de 30 à 40% pour les vrais jumeaux.
Je te colle un lien ici qui explique les "variantes" plus en détail.
L’hérédité est cependant un facteur qui accroît le risque de schizophrénie au fur et à mesure que le « fardeau génétique » augmente. Ainsi, un enfant voit son risque de schizophrénie augmenter de 5 % s’il a un parent du deuxième degré (oncle, tante, cousin, cousine) atteint, de 10 % si le parent atteint est du premier degré (père, mère, frère, sœur) et de 40 % s’il est l’enfant de deux parents schizophrènes. Chez les jumeaux le risque de cooccurrence passe de 10 % s’il s’agit de jumeaux différents (jumeaux hétérozygotes), à 40 % s’il s’agit de jumeaux identiques (jumeaux homozygotes).
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