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Adultes
Chez les adolescents dont les symptômes persistent à l'âge adulte et qui ont montré un bénéfice évident du traitement, il peut être approprié de poursuivre ce traitement à l'âge adulte. Cependant, l’initiation d’un traitement par CONCERTA LP chez l’adulte n'est pas appropriée (voir les rubriques 4.4 et 5.1).
Donc ça peut etre jouable mais il faut la participation active d'un psychiatre "motivé".
voir aussi
https://eurekasante.vidal.fr/medicament … TA-LP.html
A signaler aussi que la Ritaline 10 mg, et elle seule, peut etre prescrite chez l'adulte dans l'indication narcolepsie.
http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/eco … 343544.htm
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (21 novembre 2019 à 13:31)
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prescripteur a écrit
Bonjour, la Ritaline a une prescription très encadrée chez l'enfant. Chez l'adulte elle est en principe interdite bien que pour le Concerta il soit envisageable de poursuivre la prescription faite pendant l'enfance.
http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/eco … 328279.htmAdultes
Chez les adolescents dont les symptômes persistent à l'âge adulte et qui ont montré un bénéfice évident du traitement, il peut être approprié de poursuivre ce traitement à l'âge adulte. Cependant, l’initiation d’un traitement par CONCERTA LP chez l’adulte n'est pas appropriée (voir les rubriques 4.4 et 5.1).
Donc ça peut etre jouable mais il faut la participation active d'un psychiatre "motivé".voir aussi
https://eurekasante.vidal.fr/medicament … TA-LP.html
A signaler aussi que la Ritaline 10 mg, et elle seule, peut etre prescrite chez l'adulte dans l'indication narcolepsie.
http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/eco … 343544.htm
Amicalement
Merci pour l'info j'etais pas au courant que c'etait aussi dur que ca mais comme je l'ai mentionne le psychiatre que je compte voir est en mesure de le prescrire assez librement (il est assez "motive" mdr), j'ai plusieurs sources qui le confirment. Ce que je veux savoir c'est si je devrais prendre ce chemin et traiter mes symptomes au risque d'une dependance et des effets secondaires de ce medicament.
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Dernière modification par OrgaWZ (22 novembre 2019 à 00:06)
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Ce chapitre ne se substitue pas aux préconisations du corps médical. Il a été relu et corrigé par deux médecins et un pharmacien mais ne doit pas être pris à la lettre sans être discuté avec son médecin. C'est un fait que beaucoup d'adultes TDAH pratiquent l'auto-médicamentation en recherchant la molécule miracle qui n'existe évidemment pas. Donc, sans vouloir favoriser l'usage des médicaments (la médication comme ils disent au Québec) car ce n'est souvent pas la meilleure solution à long terme, cela peut aider pendant une période pour refaire surface. Donc voici un résumé de ce que l'on trouve dans la littérature et mis à jour grâce à des centaines de témoignages : Tout comme des lunettes peuvent être utiles à un myope, certains médicaments corrigent le déficit en dopamine et noradrénaline du cerveau TDAH (les stimulants). D'autres améliorent l'humeur, le sommeil, diminuent le mauvais stress ou l'hypersensibilité souvent induit par le TDAH en agissant sur la noradrénaline, la sérotonine ou le gaba (les antidépresseurs, les anxiolytiques, les hypnotiques). Enfin certains sont des régulateurs d'humeur pour ceux soufflant de cyclothymie ou bipolarité.
? Il est bon de trouver un spécialiste de ce trouble et se faire suivre par lui. Ces médicaments ne sont pas très dangereux ni addictifs pour la plupart, mais il vaut mieux privilégier les dosages faibles et les considérer comme provisoires, le temps de régler les problèmes les plus importants (il peuvent en effet donner une impulsion très positive pendant quelques jours/semaines/mois), et de trouver des solutions plus naturelles et durables. Leurs effets peuvent diminuer au fil du temps (les récepteurs des neurotransmetteurs se désensibilisent) ou bien leurs effets secondaires peuvent être insupportables à moyen terme. Tout psychotrope a des effets secondaires et modifient nos comportements, et même une partie de notre personnalité, et s'y adapter prend du temps. Utiliser ce graphe de l'humeur en cliquant ici pour noter ce qui se passe en vous quand vous prenez un nouveau médicament.
? Même si ce chapitre est consécutif à celui du diagnostic sur cette page web, de plus en plus de psychiatres et neurologues considèrent que la prescription d''un médicament psychotrope ne devrait être envisagé qu'en dernier ressort pour les adultes TDAH, ou tel une béquille qu'il faut absolument accompagner de conseils pour une meilleure hygiène de vie et de sommeil et éventuellement d'une thérapie comportementale et cognitive pour aider le patient à changer ses habitudes de vie et ses techniques d'organisation. Car un psychotrope à l'âge adulte ne permet pas de changer ses habitudes comportementales et cognitives, alors que la même molécule peut aider un enfant à prendre ces fameuses bonnes habitudes entre 6 et 12 ans. Même si un médicament peut vous aider à un moment donné en termes de gestion de l'attention ou de l'humeur et de retour de la confiance en soi, Il est donc préférable de profiter de cette bonne période et de chercher d'autres solutions pour le long terme. Attention à ne pas s'attacher au souvenir de l'effet magique des premiers jours qui est en plus amplifié par l'effet placebo. Cet effet magique et souvent provisoire a le mérite de faire prendre conscience de nos dysfonctionnements en temps ordinaire et en ce sens la médication est très utile. A terme les psychotropes (stimulants, antidépresseurs, anxiolytique, neuroleptique) agissent souvent de moins en moins, on a donc tendance à augmenter le dosage et donc les effets secondaires, et on se retrouve dans un cercle vicieux ou c'est le médicament qui fait plus de dégâts que le trouble d'origine et créé une dépendance physiologique ou psychologique selon les molécules utilisées.
Pour conclure cette introduction à ce chapitre qui tente d'offrir une vision objective sur ce sujet brulant : Ceux qui disent que ces médicaments sont sans effets bénéfiques et à l'inverse ceux qui disent qu'ils sont sans effets secondaires sont dans l'erreur !
Pour l'indication et les risques du traitement, normalement le psychiatre qui peut te le prescrire doit évaluer l'indication et t'avertir des risques. Mais le site que je te conseille te permettra aussi d'etre renseigné.
A signaler que la Ritaline donne un effet négatif chez les personnes sans TDAH
https://www.pharmacytimes.com/news/rita … thout-adhd
Il semble que les spécialistes s'orientent vers une prise intermittente chez l'adulte, uniquement quand il y a un besoin important d'etre au top. Ce n'est pas encore publié mais chez toi ce pourrait etre une voie intéressante. Evidemment une prise rare et de temps en temps diminue le risque d'addiction.
Voici quelques references sur le traitement. Le premier est en français/anglais et te donnera le nom de quelques specialistes français.
S. Weibel a, b, c, ? , O. Menard d, A. Ionita e, M. Boumendjel f, C. Cabelguen g, C. Kraemer a, J.-A. Micoulaud-Franchi h, i, S. Bioulac h, i, N. Perroud j, A. Sauvaget k, l, L. Carton m, n, M. Gachet o, R. Lopez p, q, ?
a Service de psychiatrie 2, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, 67000 Strasbourg, France
b Inserm U1114, Strasbourg, France
c Fédération de Médecine Translationnelle de Strasbourg (FMTS), 67000 Strasbourg, France
d Service d’addictologie, Hôpital Fontan 2, CHRU de Lille, 59000 Lille, France
e Clinique du château, Nightingale hospitals Paris, 92380 Garches, France
f Équipe de liaison et de soins en addictologie (ELSA), service de psychiatrie et d’addictologie, centre de soin de prévention et d’accompagnement en addictologie (CSAPA), Hôpital André Mignot, 78000 Versailles, France
g Unité de neuromodulation et de psychiatrie de liaison, centre ambulatoire pluridisciplinaire de psychiatrie et d’addictologie, Centre Hospitalier Universitaire de Nantes, 44000 Nantes, France
h Service d’explorations fonctionnelles du système nerveux, clinique du sommeil, CHU de Bordeaux, 33000 Bordeaux, France
i CNRS, SANPSY, USR 3413, SANPSY, Université de Bordeaux, 33000 Bordeaux, France
j Service des spécialités psychiatrique, département de santé mentale et de psychiatrie, Hôpitaux Universitaires de Genève, 1201 Genève, Switzerland
k Addictologie and psychiatrie de liaison, CHU de Nantes, 44000 Nantes, France
l Laboratoire “mouvement, interactions, performance” (EA 4334), Faculté Sciences du sport, Université de Nantes, 44000 Nantes, France
m Inserm U1171 “Troubles cognitifs dégénératifs et vasculaires”, Université de Lille, 59000 Lille, France
n Département de pharmacologie médicale, CHRU de Lille, 59000 Lille, France
o Service d’urgence et post-urgence psychiatrique, hôpital Lapeyronie, 34000 Montpellier, France
p Consultation spécialisée TDAH adulte, centre national de référence narcolepsie hypersomnies rares, département de neurologie, Hôpital Gui-De-Chauliac, 34000 Montpellier, France
q Inserm U1061, 34000 Montpellier, France
https://www.em-consulte.com/article/1325086
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30122296
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4712975/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2688681/
https://psychcentral.com/lib/treatment-for-adhd/
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (22 novembre 2019 à 08:24)
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Dernière modification par Cusco (22 novembre 2019 à 14:25)
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