Une publication de l'OFDT sur la conférence de Vienne de 2019 sur la politique internationale des drogues.
https://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/efdxdazb.pdfUne opposition entre les états qui seraient prêts à évoluer et ceux (Russie, Chine mais aussi Norvège ,nb= pourquoi ?) qui restent attachés à la répression.
Mais on se demande pourquoi les Etats restent attachés à une politique
mondiale et universelle sur les drogues alors que personne en Occident (même les communistes) ne va chercher des leçons de démocratie (de progrès social, de politique judiciaire, de respect des droits de l'individu etc..) en Russie ou en Chine.
Et, clairement, la politique des drogues devrait s'inspirer de ces avancées sociétales et non d'une politique d'éradication renvoyant aux heures sombres de l'humanité (au passage une pensée émue pour le Krokodil, produit que les Russes n'ont même pas réussi à exporter). D'ailleurs personne ne défend en France l'interdiction de l'homosexualité au pretexte qu'elle est punie de prison ou de mort en Russie, en Chine et dans d'autres pays obscurantistes.
Il faut donc plaider d'urgence pour une politique internationale
différenciée pour les drogues comme pour l'homosexualité, la liberté de presse et de déplacement, la liberté tout court etc.. Pour tous ces sujets la notion de politique mondiale universelle n'a pas de sens, et pour la drogue non plus. Il existe des sujets qui légitimeraient des politiques universelles, le respect des droits de l'homme, la protection de l'environnement, le droit à être soigné, mais on voit ce que l'ONU en a fait, parce qu'elle ne s'oppose pas aux pays "souverains" qui asservissent leur population, souvent au profit d'une oligarchie !! Et, bien sûr, les pays occidentaux ont aussi là dessus de gros efforts à faire. Rappelons que Kant demande à ce que le politique gère l'homme comme un but (le développement de chaque homme) et non comme un moyen au service de sa politique.
En résumé, les Etats libéraux doivent suivre une politique libérale, quelle que soit l'opinion de ceux où le peuple n'a pas encore obtenu sa liberté.
D'ailleurs, concernant les "drogues" les USA qui sont l'inspirateur et le pivot de la guerre contre la drogue tolèrent que certains de ses Etats mène une politique permissive, à l'intérieur même de l'ensemble fédéral. Qu'ils appliquent la même tolérance vis à vis des pays qui ne sont pas leurs vassaux.
Et qu'on mette fin à une "politique" universelle des drogues, qui est fondamentalement contraire aux droits de l'homme
Cela ne s'oppose pas à ce qu'il persiste une coopération technique entre les Etats, sur le modèle d'Interpol. Mais le projet de l'ONU
En 2009, dans une déclaration poli-tique conjointe, la communauté internationale, rassemblée dans le cadre de l’Organisation des Nations unies (ONU), s’était fixé entre autres une échéance d’une décennie pour « éliminer ou réduire significativement et de façon mesurable » l’offre et la demande illicites de stupéfiant
peut aisément être rendu effectif en limitant l'illégalité des drogues à celles qui sont réellement dangereuses et non gérables par l'usager.
Les usagers seront heureux de soutenir une politique qui soit réellement centrée sur leur santé et leur sécurité !
Dernière modification par prescripteur (27 décembre 2019 à 18:13)