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pierre a écrit
Dans quelques jours, la primo-prescription de la méthadone en médecine de ville sera rediscutée à l'agence du médicament.
Psychoactif soutient le fait que des médecins généralistes formés puissent primo-prescrire la méthadone, notamment à cause des insuffisances externes et internes des CSAPA. Mais pour appuyer cela, nous vous demandons des témoignages qui pourrait aider à la primo-prescription :
Pourras-tu m'informer de comment ça avance ? Je suis très intéressé de la démarche et je ne peux pas le dire ici mais en MP j'ai des soutiens qui pourrait peser fortement sur la décision si tu veux si je demande.
EDIT : Si tu peux pareille en MP m'expliquer les modalités du témoignage (faut qu'on fasse un courrier, un sondage ?)
Dernière modification par Heashka (01 février 2020 à 07:10)
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Dernière modification par James Cole (06 février 2020 à 22:02)
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pierre a écrit
Dans quelques jours, la primo-prescription de la méthadone en médecine de ville sera rediscutée à l'agence du médicament.
Psychoactif soutient le fait que des médecins généralistes formés puissent primo-prescrire la méthadone, notamment à cause des insuffisances externes et internes des CSAPA. Mais pour appuyer cela, nous vous demandons des témoignages qui pourrait aider à la primo-prescription :
Si vous êtes ou avez été sous méthadone dans un CSAPA, merci de préciser ce qui a posé problème, selon la liste ci-dessous :
- les délais de RDV : entre le coup de téléphone et le premier rendez vous avec un professionnel du centre, vous avez attendus combien de temps ?
- le délai pour être pris en charge réellement et avoir de la méthadone après tous les entretiens (psy, travailleurs sociaux, infirmiers....) .
- la distance géographique entre le CSAPA et vous. Avez vous été forcé de faire des aller et retour tout les jours au début et pour combien de temps ?
- les horaires du centre inadaptés aux patients qui travaillent : centre fermé après 17h ou délivrance de la méthadone uniquement le matin .
- le seuil d'exigence du centre : vous a-t-on refusé le traitement méthadone pour absence ou insuffisance de motivation ? Vous a-t-on refusé parce que vous avez été exclus d'un autre centre ou parce que vous buviez trop d'alcool ? Autre motif à préciser .
Merci pour vos témoignages.
Pierre
Dans le Var on est confrontée à tout ce que tu cites.
Ils ce fichent si tu peux ou pas te rendre tout les matins ou les 15 jours à 30 bornes de chez toi.
Avoir un rendez vous est interminable et le professionnalisme 0.
Perso mes rdv durent 4 min avec le doc et je ne peux lui parler de rien de peur qu elle me fasse revenir encore tout les jours
Dernière modification par Macama06 (15 février 2020 à 11:41)
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MaDPapa a écrit
Sortie d’hôpital après une semaine à 120mg, ordonnances hebdomadaires avec délivrances tout les jours pendant 2 mois avec analyses urinaires toute les semaines au labo.
Merci madPapa. Je ne comprends pas pourquoi on initie la métha à l'hopital.. Tu dois prendre une semaine de vacances pour t'initier à la métha, c'est insensé !
Les analyses urinaires ne servent à rien, que de remettre en question la parole des usagers ! Dans mon CSAPA, ca fait 4 ans que nous les avons abandonné (à part la premier qui est légal). Si les soigants veulent savoir ce que les usagers consommentnt, ils n'ont qu'a leur demander sans jugement, ils n'ont qu'a leur distribuer du matos de réduction des risques !
MaDPapa a écrit
J'aimerais beaucoup avoir la métha car elle me soulage bien plus mes douleurs dorsales,
Ton souhait va peut etre etre exaucer ! Il y a de la méthadone pour le traitement de la douleur qui va arriver en France !
LiveOrLeave a écrit
Je suis encore aujourd’hui dans mon addiction à l’héroïne et il n’y a de la place nulle part pour m’accueillir et m’accompagner et les choix qui sont à ma disposition ne me conviennent pas
Tu peux préciser ?
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pierre a écrit
Ton souhait va peut etre etre exaucer ! Il y a de la méthadone pour le traitement de la douleur qui va arriver en Fra ce?
Ca fait belle lurette que la Methadone, éventuellement dans le cadre d'une rotation d'opiacés, est utilisée dans le traitement de la douleur, surtout pour les douleurs cancéreuses et en soins palliatifs. Voir par exemple: methadone-douleur.pdf, mais surtout :
methadone_es_20090226.pdf
Cela à l'air moins concluent pour les douleurs neuropathiques, on peut lire :
https://www.cochrane.org/fr/CD012499/SY … ez-ladulte
Bref, la littérature est ambiguë pour ce qui concerne l'efficacité de la méthadone en tant que traitement antalgique, on trouve du bon et du moins bon (voir le 2ème. pdf).
Dans tous les cas, la Methadone n'est pas un traitement de première intention pour ce qui concerne la douleur s'il n'y a pas de dépendance opiacée associée, à moins qu'un décret se prépare.
On trouve facilement des renseignements sur tout cela en fouillant un peu sur Internet, mais sinon effectivement ces informations ne sautent pas aux yeux.
Cordialement,
Blast.
Dernière modification par blastfunk (01 mars 2020 à 10:44)
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Dernière modification par Meumeuh (01 mars 2020 à 08:21)
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Ton souhait va peut etre etre exaucer ! Il y a de la méthadone pour le traitement de la douleur qui va arriver en France !
Bonjour, le probleme est qu'en principe c'est reservé aux douleurs d'origine cancéreuse.
http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/eco … 335352.htm
A ma connaissance , en niveau 3, il n'y a que la morphine, l'oxycodone et le fentanyl qui soient autorisés dans les douleurs non cancéreuses.
Oui mais hors AMM
https://www.psychoactif.org/forum/uploa … ouleur.pdf
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (01 mars 2020 à 08:11)
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j'avais RDV Mercredi pour refaire mon ordonnance (tout les 2 semaines ). J ai loupé le RDV.
Alors la je suis moins d'accord avec toi. Étant chef de service d'un csapa, les usagers qui loupent un rdv et qui arrivent un ou deux jours après la bouche en cœur, ça ne le fait pas du tout. Et ça met les csapa dans la merde car ils sont souvent sous doté en médecin et ne peuvent déjà pas accueillir tout le monde.
Les usagers doivent se comporter comme le reste de la population et être à l'heure à leur rdv. Nous ne Sommes pas différents des autres. Si tu a rdv chez un mèdecin généraliste et que tu loupes ton rendez vous, tu auras beau te pointer le lendemain, tu ne seras pas pris.
Ceci dit, bien sûr que si c'est possible, les csapa ne doivent pas laisser les usagers en carafe (mais ce n'est pas toujours possible) . Et faire un effort pour les usagers dans la précarité qui ont parfois du mal à se repérer dans le temps...
Dernière modification par pierre (03 mars 2020 à 09:26)
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pierre a écrit
j'avais RDV Mercredi pour refaire mon ordonnance (tout les 2 semaines ). J ai loupé le RDV.
Alors la je suis moins d'accord avec toi. Étant chef de service d'un csapa, les usagers qui loupent un rdv et qui arrivent un ou deux jours après la bouche en cœur, ça ne le fait pas du tout. Et ça met les csapa dans la merde car ils sont souvent sous doté en médecin et ne peuvent déjà pas accueillir tout le monde.
Les usagers doivent se comporter comme le reste de la population et être à l'heure à leur rdv. Nous ne Sommes pas différents des autres. Si tu a rdv chez un mèdecin généraliste et que tu loupes ton rendez vous, tu auras beau te pointer le lendemain, tu ne seras pas pris.
Ceci dit, bien sûr que si c'est possible, les csapa ne doivent pas laisser les usagers en carafe (mais ce n'est pas toujours possible) . Et faire un effort pour les usagers dans la précarité qui ont parfois du mal à se repérer dans le temps...
j’ai qq trucs à dire sur mon expérience des csapa de 2005 à aujourd’hui et je vais faire un peu exprès de me faire l’avocat du diable pour expliquer mon truc ;
je ne comprends pas super bien le début du texte du patron qui raconte une démarche de laisser en manque un usager de méthadone, et je suis assez étonné de lire un propos comme ça ici - qui meme si c’est justifié (rationalisé)au nom du fonctionnement institutionnel et que cela nuit au bon fonctionnement organisationnel ça ne change rien au fait qu’un manque opiacé est tjs un état de souffrance de premier plan ...
En plus souvent vécu sur un plan traumatique et qui réédite tellement de pathos - qu’il peut être facteur de décompensation psychiatrique : la privation est par définition une maltraitance physique et morale, et en méthadone sur un dosage important les notices soulignent bien qu’il n’est jamais justifiable d’interrompre le traitement quel qu’en soit la raison.
En plus l’état de manque risque de plonger la personne en état de vulnérabilité et de sujétion et pouvant influencer la prise de décisions à,court terme : faut il rappeler le nombre de milliers témoignages de personnes abusées sexuellement et victime de l’abus de pouvoir du possédant ayant consenti à se laisser abuser à cause du manque? ... ; cela peut conduire la personne au marché noir ˆ augmentant le risque d’OD de 800% dans ces phases de rupture du tso
on aurait tort de conditionner la délivrance du produit à un référentiel de bons comportements attendu , éthiquement c’est insupportable - d’autant plus qu’on sait que ce n’est jamais neutre de mettre ça en jeu , que la relation d’aide en est impacté de façon potentiellement malsaine, plongeant les professionnels dans un rapport ambigüe: le détenteur du produit possède implicitement toujours un moyen d’asservissement, d’ascendance et de toute puissance sur la personne nécessiteuse ; la dérive maltraitante est jamais loin, les ingrédients de l’abus de pouvoir étant constitué » aussi on n’est même plus étonné de lire des metoo usa sur des viols d’infirmiers en structure sur des adolescentes toxicomanes.
Utiliser le châtiment fatal pour un rdv manqué est en plus contraire à toute la révolution conceptuelle de la bientraitance comme outil de prévention des maltraitances - qu’on développe dans le secteur handicap et gériatrique depuis 10 ans ou l idée est de mettre l’usager au centre du dispositif et non les modalités institutionnelles -
et pour arrêter là cette plaidoirie, je reconnais beaucoup plus le bon état d’esprit positif et non-discriminant que j’ai toujours connu chez Pierre dans sa conclusion sur le respect des personnes désorientées et la nécessité de trouver une solution malgré tout et je suis sûr que sur le terrain , ça se passe comme ça.
J’en viens donc à expliquer mon expérience des csapa sur ces 2 modalités : maltraitance / bientraitance
la plupart des bons centres que j’ai connu , les meilleurs, avaient un fonctionnement adapté et anticipé en bocal avec prescription informatisée - Ne nécessitant pas de repasser par la case du médecin chaque semaine, c’est d’un grande souplesse et d’un précieux secours pour celui travaillant dans l’univers du taff ultra précarisé, ou il faut de plus en plus répondre à des remplacements pied lever, à faire de l astreinte gratuite etc ... une activité professionnelle est vite compliquée à gérer , déplacements horaire de bureau . Le csapa Perpignan était très comme ça, Nanterre aporia aussi; le mieux c’était marmottant sans rdv !
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