[ Arrêt & Sevrage ]

Chroniques d'un arrêt bupré.

Coucou les copains et copines! Je m'excuse d'avance pour le pavé. Mais tout cela doit être inscrit quelque part, et si une seule personne peut y trouver quelque chose qui pourrait lui servir.... Bah j'aurais pas fais ça pour rien. Moi, c'est Gwladsista J'ai 36 piges, j'ai 4 enfants, d'un homme avec qui je suis séparée, mais avec qui l'entente est bonne. Je suis tombée dans l'hero à 24 ans (avec le dit homme). J'ai pas pris de came pendant tout ce temps, je vous rassure... Au départ, c'était occasionnel, et récréatif... Ouais... Et puis,de fil en aiguille, j'ai arrêté pendant 4 ans..... Sauf que j'avais prix max de poid (de 65kg, poid de forme, je suis passé a 90/95kg selon les périodes), je me retrouvais a l'opposé de la France, et avais le mal du pays. De la Franche Comté et ses magnifiques relief, je suis arrivée en Vendée, qui géographiquement, est vraiment très differente... Grosse période difficile, tant par le manque de soutiens, d'entourage que de grosse prises de tête dans le couple (au point d'en venir au mains...) Et là, j'ai sombrer.... C'était il y a une dizaine d'années. Par période, je prenais un peu de ro, une bte de sub parfois, et je me suis laisser embarqué dans la spirale infernale. L'histoire banale me direz vous. Et j'en suis consciente. Y a des gens qui se battent contre des cancer, des sclérose en plaques, et moi,je me fout toute seule dans la merde... J'ai presque envie de me foutre des baffes quand je vois l'image que je donne a mes Loulous, qui n'ont pas demandé a venir au monde, et qui méritent des parents sains. ( Mes enfants ne savent rien de mon traitement, ni de mes conso occasionnelle. Mais je vais pas me leurrer... Ils sont pas cons, loin de la... entre l'école et les cours de sensibilisation aux drogues et mes deux grands qui ont 11 et 12 ans, ils savent bien quand la fumée de la cigarette n'a pas la même odeur que d' habitude ou quand papa et maman leur interdisent l'accès a une pièce de la maison... ) Mais j'avais pas encore toucher le fond.... Il y a 3 ans; on apprend le diagnostic  d'une SEP sur la nièce de mon ex (inutile de vous dire que c'est ma nièce de coeur?? marraine de mon fils et très chère a notre coeur. Le choc fut aussi grand que l'amour que nous lui portons.) Deux mois plus tard, le chéri de la même nièce se plante avec sa nouvelle moto a quelques jours de leur fiançailles... Après deux semaines de coma et d'ascenseur émotionnel... Il nous quitte a l'âge de 20 ans. Je vous laisse imaginer l'impact de la nouvelle sur nous.... On se dit que c'est bon là... Que le pire est dépassé. Mais non... Il y a 1 ans et demi; on diagnostic un diabète de type 1 a mon fils, le jour de son anniversaire.. Après ça; tout est parti en couille... (Dsl, mais j'ai que ce mot pour décrire la suite... ) Mon ex pète un plomb, il se met a aller me détruire auprès d'une assistante sociale de l'hôpital dans l'espoir de me faire retirer les enfants... Sauf que je me suis défendu ( mes dernières forces y sont passées.) Du coup, dans le doutes, les services sociaux ont décidé de nous les retirer a tout les deux.  Là ; j'atteignais l'avant dernier étage de l'horreur. Le dernier étage, ça a été la violente vengeance de mon ex sur moi. Il avait besoin de se défouler. (Nos vies s'était effondrées... Il devait trouver un coupable... C'est sur moi que c'est tomber.)  Insultes, coup de putes (intrusion dans mon domicile et inondations. Laisse des petits mots sans insultes mais pour me faire peur. Genre; "je suis passer prendre le tableau." Pour me faire comprendre que même la porte fermée, il pouvait rentrer a sa guise. Rien de très rassurant pour une meuf dans ma situation quoi...) Il a utilisé sa maîtresse pour tenter de retourner mes enfants contre moi (heureusement que j'ai été la seule a m'occuper d'eux réellement. Toute ses tentatives auprès des enfants pour me faire du mal sont restées infructueuses.) Il a essayé de m'isoler de tout mes contacts, me surveillait depuis chez sa pute qui vit dans une tour juste en face de chez moi.... Bref.... violent quoi! A l'époque, ma seule solution a été de sortir le bouclier et de laisser taper jusqu'a ce que l'orage passe... et ça a marché.... une fois qu'il s'était épuisé, il s'est détourner de moi, et j'ai pu enfin entamer une reconstruction.  Depuis un an.... J'ai pas cesser d'avancer. Tantôt en titubant, tantôt en rempart, et a présent sur mes deux pieds.... Et vous savez quoi; putain, j'en tire une putain de satisfaction. Bras levés, tête haute, j'ai pas lâcher. Comme disait Bob Marley ; "On ne sait jamais a quel point nous sommes forts jusqu'au jour où être fort est la seule solution." Aujourd'hui, j'ai récupéré mes enfants tout les weekend, et les vacances. Au mois de mai, leur retour définitif devrait être prononcée par la juge. Et je suis décidée a arrêté  le sub avant leur retour total. Il y a au moins 1000 raisons pour arrêter, mais si je devais en choisir une seule; c'est parce que je veux que mes enfants puissent voir celle que je suis réellement. (Physiquement, psychologiquement, sous la forme non induite en erreur par une putain de molécule) bref!!! Je me prépare psychologiquement depuis des semaines... J'étais a 3 mg/j. Il y a deux semaines, 2mg. La semaine dernière 1mg. Ça va.... pas de teurk...

Dimanche (vers midi), j'ai pris une moitié de 2mg.... Et j'en avais plus... Prochain ravitaillement ? Mercredi. Je peux me faire dépanner. Mais je le fais pas...

Première 24h. Ça va... Pas trop de teurk.

Jour 1 Lundi soir  je commence un peu a transpirer  mais largement moins que lors de mes dernières tentatives , mal au bide, et courbatures, mais je crois que ma détermination est plus forte que les symptômes ou que ma dernière prise est encore active malgré que 29h m'en separe. Je me prend un alprazolam et fume quelque pilons pour dormir et utilise mes pierres (lithotherapie pour ceux que cela intéresse j'ai pris; une Agathe dentelle bleue ou blue lace, une kunzite, une améthyste, une améthyste à chevron, une pierre de lune, une pierre d'oeil de tigre, un quartz, un chapelet d'osbediène et un collier d'ambre.) Je fais un peu de méditation, et prie pour que les prochains jour ne soient pas trop horrible.  Et je réussis a passé une nuit relativement calme. Je me réveille parfois, mais je réussis a me rendormir avec l'aide d'un splif.

Jour 2 mardi matin. Je me sens épuisée mais c'est gérable. Je me dis que le mieux est de m'économiser pour ne pas affaiblir mon corps... Matinée calme. Je me plonge dans des bouquins, fait des recherches sur le net, écoute du son, et vers 13/14h; regain d'énergie. J'en profite pour faire un brun de ménage, et sortir quelque minutes mon chien (qui voit bien que maîtresse a pas l'air fraiche ces derniers jours, et qui se montre adorable comme s'il souhaitait m'encourager... M'a presque fait pleurer ce p'tit con d'amour. ) Je rentre, me fait couler un bain histoire de me détendre... Le soir, voyant que ça allait être un peu plus dur la nuit; je bois deux bières (oui, je sais, c'est pas bien. ) Je fume, et mange. Je me reprend un alpra, et je vais me coucher. La nuit a été plus agité que la dernière... Pas moyen de trouver une position pour dormir... Je fous mon casque, fait péter le son.... M'agite un peu.... Aller retour dans mon couloir, je sors le chien, je fume... Au final, vers 4h30, je réussis a retrouvé un semblant de sommeil....

Jour 3 aujourd'hui. Réveil, vraiment pas bien... Moins gérable que la veille... J'ai bien compris ce matin que je partais pour encore plusieurs jours de souffrances et que cela ne serait pas gérable avec mes obligations prochaines... Mais la motivation est toujours là. J'ai tenu 2 jours, sans trop galérer. J'ai donc été chercher mon traitement, et j'ai pris une moitié de B2 . Le programme, c'est de rester a ce dosage mais un jour sur deux, pour réussir à réduire et espacer les prises a tour de rôle.  Donc, voilà une petite tranche de ma vie... J'espère qu'elle ne vous aura pas trop soulé... Si je partage ici, c'est parce que malgré la grosse décennie que j'ai passer dans cette région, je n'ai jamais réussi a m'intégrer... Trop franche et selective je pense .... J'ai de la "famille" dans ma régions natale (entendez des amies que je considère comme des soeurs ou des frères, des gens avec qui j'ai été a la crèche et ce jusqu'au collège. Car sinon, je n'ai pas de famille de sang mis a part ma descendance) et aucuns d'entre eux n'est au courant de mon addiction. Je ne saurais supporter leur déception. Je pense que j'en parlerai que quand j'aurai deccroché et seulement a une partie d'entre eux...) Mais j'aimerais pouvoir partager ce que je vis. C'est déjà si dur, donc si je le fais seule, c'est clair que j'y arriverais pas ... Donc voilà ! Merci de m'avoir lu si vous lisez ces lignes. J'espère vous lire en retour! ?? je vous envoie un max de good vibes!!! (((??))) BiG UP!