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- snooz
- Nouveau Psycho
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- Inscrit le 17 Jun 2017
- 84 messages
Salut à tous,
Il y a bien longtemps que j'avais pas passé une tête ici !
J'aurais besoin de vos avis/conseils, sur un sevrage forcé, je m'explique.
Cette fin de mois, elle est compliquée, en découvert depuis le 25 à cause de la hausse des prix entre autres (+ d'autres grosses dépenses). Conséquence, ce qu'il me restait a bien évidemment vite été fumé...
On arrive au 27 au soir : dernier joint.
28 au matin, très anxieux de savoir que j'ai rien avant le 2 ou 3 prochain, et j'ai aucun moyen d'emprunter ....
Bref très nerveux/irritable en journée, mais mon gros problème, c'est le soir.
Si j'ai pas ne serait-ce qu'un joint, bah c'est la cata ... Je déprime a mort, je m'angoisse etc, je vous fais pas le dessin, vous connaissez sûrement les symptômes.
J'ai une fin de boîte de Lexomil, j'en ai pris un quart hier aprem,et un a 4h du mat, pour essayer de dormir sans trop de succès.
Aujourd'hui, première pensée au réveil : fumer. Je pense qu'à ça, mêmes symptômes que la veille en plus fort, plus rien ne m'importe, je m'en fous de tout quoi.
Du coup j'ai appelé le csapa, mon Doc me rappelle et je lui pose la situation, sans dire que j'avais un peu pioché dans une fin de lexo (faut savoir que je l'utilise que très très rarement, seulement dans ce genre de cas)
Il m'a simplement dit que c'était les signes du manque (sans déconner Doc ?...), Que ça allait durer un peu et qu'on verrait comment ça évoluerait, puisqu'il ne souhaite pas mettre de traitement (c'est son choix je suis pas médecin après tout), pour la raison que c'est pas un arrêt volontaire, qui vient de moi.
Je lui ai pourtant bien dit que à la base ce n'est pas voulu, mais que quitte à ne rien avoir pendant un moment, je préférais saisir l'occasion vu que je voulais arrêter depuis ce début d'année mais que j'arrivais même pas a réduire progressivement...
Ce que je trouve dommage c'est que l'appel dure à peine 3 minutes, j'ai même pas eu le temps de dire tout ce que je voulais ... Je sais même pas ce que j'attendais de lui, hormis de l'aide et je sais pas, j'ai pas trop l'impression que ça m'a aidé, limite au contraire ...
Je sais très bien que si rien n'est mis en place, dès que le salaire va arriver, et bah paf, c'est reparti, et je vais tout faire pour m'organiser pour jamais être sans prod...
Et quand j'en ai sous la main, j'arrive pas à lâcher le truc
Et au delà de ça, j'ai eu aucun conseil pour essayer de canaliser ou quoi
J'arrive pas à comprendre sa démarche :
En gros la je dois galérer a dormir etc et si il me rappelle pas avant que j'ai mon salaire, bah je suis niqué ... j'aurais forcément repris et plus aucune envie de vivre ce que je vis actuellement : le manque ...
Donc du coup j'aurais besoin de votre avis par rapport à tout ça, je sais pas si je suis objectif ou pas, si la réaction du Doc est "normale"...
Et j'aurais besoin de conseils, j'ai des choses à faire mais aucune envie de faire quoique ce soit, je suis fatigué j'ai presque pas dormi, je suis au bout du rouleau j'ai envie de chialer rien qu'en écrivant ce message, et ça, ça me fait clairement chier, d'être dans cet état parce que j'ai pas ce p*tain de thc...
Merci d'avance, désolé pour le gros pavé
Il y a bien longtemps que j'avais pas passé une tête ici !
J'aurais besoin de vos avis/conseils, sur un sevrage forcé, je m'explique.
Cette fin de mois, elle est compliquée, en découvert depuis le 25 à cause de la hausse des prix entre autres (+ d'autres grosses dépenses). Conséquence, ce qu'il me restait a bien évidemment vite été fumé...
On arrive au 27 au soir : dernier joint.
28 au matin, très anxieux de savoir que j'ai rien avant le 2 ou 3 prochain, et j'ai aucun moyen d'emprunter ....
Bref très nerveux/irritable en journée, mais mon gros problème, c'est le soir.
Si j'ai pas ne serait-ce qu'un joint, bah c'est la cata ... Je déprime a mort, je m'angoisse etc, je vous fais pas le dessin, vous connaissez sûrement les symptômes.
J'ai une fin de boîte de Lexomil, j'en ai pris un quart hier aprem,et un a 4h du mat, pour essayer de dormir sans trop de succès.
Aujourd'hui, première pensée au réveil : fumer. Je pense qu'à ça, mêmes symptômes que la veille en plus fort, plus rien ne m'importe, je m'en fous de tout quoi.
Du coup j'ai appelé le csapa, mon Doc me rappelle et je lui pose la situation, sans dire que j'avais un peu pioché dans une fin de lexo (faut savoir que je l'utilise que très très rarement, seulement dans ce genre de cas)
Il m'a simplement dit que c'était les signes du manque (sans déconner Doc ?...), Que ça allait durer un peu et qu'on verrait comment ça évoluerait, puisqu'il ne souhaite pas mettre de traitement (c'est son choix je suis pas médecin après tout), pour la raison que c'est pas un arrêt volontaire, qui vient de moi.
Je lui ai pourtant bien dit que à la base ce n'est pas voulu, mais que quitte à ne rien avoir pendant un moment, je préférais saisir l'occasion vu que je voulais arrêter depuis ce début d'année mais que j'arrivais même pas a réduire progressivement...
Ce que je trouve dommage c'est que l'appel dure à peine 3 minutes, j'ai même pas eu le temps de dire tout ce que je voulais ... Je sais même pas ce que j'attendais de lui, hormis de l'aide et je sais pas, j'ai pas trop l'impression que ça m'a aidé, limite au contraire ...
Je sais très bien que si rien n'est mis en place, dès que le salaire va arriver, et bah paf, c'est reparti, et je vais tout faire pour m'organiser pour jamais être sans prod...
Et quand j'en ai sous la main, j'arrive pas à lâcher le truc
Et au delà de ça, j'ai eu aucun conseil pour essayer de canaliser ou quoi
J'arrive pas à comprendre sa démarche :
En gros la je dois galérer a dormir etc et si il me rappelle pas avant que j'ai mon salaire, bah je suis niqué ... j'aurais forcément repris et plus aucune envie de vivre ce que je vis actuellement : le manque ...
Donc du coup j'aurais besoin de votre avis par rapport à tout ça, je sais pas si je suis objectif ou pas, si la réaction du Doc est "normale"...
Et j'aurais besoin de conseils, j'ai des choses à faire mais aucune envie de faire quoique ce soit, je suis fatigué j'ai presque pas dormi, je suis au bout du rouleau j'ai envie de chialer rien qu'en écrivant ce message, et ça, ça me fait clairement chier, d'être dans cet état parce que j'ai pas ce p*tain de thc...
Merci d'avance, désolé pour le gros pavé
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- SimonB
- Banni
- 000
- Inscrit le 13 Feb 2020
- 64 messages
Salut,
C'est malheureux, mais la façon dont le Doc du csapa t'as expédié ne m'étonne pas...
J'ai eu un problème d'addiction au tramadol suite à des prob de santé, puis méthadone car j'avais commencé à me sevrer tout seul.
J'ai terminé dans un csapa, peut importe l'usager et la drogue, la Doc considérait vraiment les usagers comme des merdes, aucun soutiens, un peu plus de 50% des usagers qui retombent en spirale à la con depuis qu'ils sont suivis là-bas...
Du flicage ok, mais pas une infantilisation de tout usagers, et c'était pourtant le cas.
Ça a duré 2 ans, et dés que j'ai pu j'ai pris le relais avec mon toubib traitant, et là tout c'est bien terminé et j'ai totalement décroché des opiacés et méthadone.
Ils ne connaissent pas les symptômes de manque de drogue dur, pour le cannabis ils savent que le manque n'existe presque pas à part le psycho alors ils prennent ça de haut en se disant que c'est pas fin du monde de passer une petite semaine dans le stress...
Et souvent leur solution à tout est "le travail".
Et quand l'usager travail, à une vie responsable, etc... là ils ne savent plus trop quoi dire ni comment accompagner.
Je ne généralise pas, c'était comme ça dans mon csapa, je sais que c'est comme ça dans d'autres csapa en france aussi, moi j'ai tiré ma force en y voyant ce qui s'y passait, je ne me suis jamais reconnu dans aucun des usagers que j'ai pu y croiser, j'avais juste envie de tout faire pour vite sortir de cette voix et de ce moule dans le quel on voulait me mettre.
J'ai jamais trouvé un seul médoc qui calme l'envie de fumer du cannabis, je trouve ça toujours moins fort en effet, de toute façon c'est pas les même effets, mais surtout la peur de tomber dans les médoc qui sont bien plus dangereux que des drogues comme le cannabis et qui eux créer un manque physique.
Le seul truc qui me fait tenir en cas de galère, c'est le sport (remplacer une "drogue" par une autre), et réussir à s'occuper dans des activités qui t'absorbe complètement, même si ça ne dure pas longtemps et qu'il faut multiplier les activités tous les jours, je cherche en gros à m'épuiser physiquement et mentalement le plus possible chaque jours pour essayer de trouver le sommeil un minimum et avoir de l'appétit.
Essai de trouver un généraliste qui accepte de t'aider, je sais aussi que certain se tournent vers le CBD durant un temps pour arrêter de consommer du THC et ne consomme pas d'excitant, café, soda, trop de sucre rapide qui vont soutenir tes angoisses.
Je sais que souvent tout ça est plus facile à dire qu'à faire, tiens bon !
C'est malheureux, mais la façon dont le Doc du csapa t'as expédié ne m'étonne pas...
J'ai eu un problème d'addiction au tramadol suite à des prob de santé, puis méthadone car j'avais commencé à me sevrer tout seul.
J'ai terminé dans un csapa, peut importe l'usager et la drogue, la Doc considérait vraiment les usagers comme des merdes, aucun soutiens, un peu plus de 50% des usagers qui retombent en spirale à la con depuis qu'ils sont suivis là-bas...
Du flicage ok, mais pas une infantilisation de tout usagers, et c'était pourtant le cas.
Ça a duré 2 ans, et dés que j'ai pu j'ai pris le relais avec mon toubib traitant, et là tout c'est bien terminé et j'ai totalement décroché des opiacés et méthadone.
Ils ne connaissent pas les symptômes de manque de drogue dur, pour le cannabis ils savent que le manque n'existe presque pas à part le psycho alors ils prennent ça de haut en se disant que c'est pas fin du monde de passer une petite semaine dans le stress...
Et souvent leur solution à tout est "le travail".
Et quand l'usager travail, à une vie responsable, etc... là ils ne savent plus trop quoi dire ni comment accompagner.
Je ne généralise pas, c'était comme ça dans mon csapa, je sais que c'est comme ça dans d'autres csapa en france aussi, moi j'ai tiré ma force en y voyant ce qui s'y passait, je ne me suis jamais reconnu dans aucun des usagers que j'ai pu y croiser, j'avais juste envie de tout faire pour vite sortir de cette voix et de ce moule dans le quel on voulait me mettre.
J'ai jamais trouvé un seul médoc qui calme l'envie de fumer du cannabis, je trouve ça toujours moins fort en effet, de toute façon c'est pas les même effets, mais surtout la peur de tomber dans les médoc qui sont bien plus dangereux que des drogues comme le cannabis et qui eux créer un manque physique.
Le seul truc qui me fait tenir en cas de galère, c'est le sport (remplacer une "drogue" par une autre), et réussir à s'occuper dans des activités qui t'absorbe complètement, même si ça ne dure pas longtemps et qu'il faut multiplier les activités tous les jours, je cherche en gros à m'épuiser physiquement et mentalement le plus possible chaque jours pour essayer de trouver le sommeil un minimum et avoir de l'appétit.
Essai de trouver un généraliste qui accepte de t'aider, je sais aussi que certain se tournent vers le CBD durant un temps pour arrêter de consommer du THC et ne consomme pas d'excitant, café, soda, trop de sucre rapide qui vont soutenir tes angoisses.
Je sais que souvent tout ça est plus facile à dire qu'à faire, tiens bon !
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- snooz
- Nouveau Psycho
- 000
- Inscrit le 17 Jun 2017
- 84 messages
Merci de ta réponse
J'ai pas non plus l'impression d'être pris de haut, mais j'ai l'impression que mon addiction est archi minimisée ... Certes c'est pas un opiacé ou quoique ce soit, mais quand on fume bcp et que ça ne va pas trop ... Bah c'est dur de décrocher quand même
Je vois pas pourquoi ne pas profiter du koch pour arrêter si j'ai enfin une période où je peux décrocher sans avoir le choix ...
Malheureusement (je penserais jamais dire ça), mon salaire est arrivé en avance ...
Donc là c'est le gros dilemme...
Du coup je pense reprendre, mais acheter une seule fois, et me démerder pour descendre progressivement mais bon je crois que je me voile la face en fait ...
Mais si ça permet à l'addictologue de comprendre que je veux vraiment arrêter et qu'il m'a un peu découragé, ça peut être bien
Enfin je sais pas... Je pense racheter et regretter ...
J'ai pas non plus l'impression d'être pris de haut, mais j'ai l'impression que mon addiction est archi minimisée ... Certes c'est pas un opiacé ou quoique ce soit, mais quand on fume bcp et que ça ne va pas trop ... Bah c'est dur de décrocher quand même
Je vois pas pourquoi ne pas profiter du koch pour arrêter si j'ai enfin une période où je peux décrocher sans avoir le choix ...
Malheureusement (je penserais jamais dire ça), mon salaire est arrivé en avance ...
Donc là c'est le gros dilemme...
Du coup je pense reprendre, mais acheter une seule fois, et me démerder pour descendre progressivement mais bon je crois que je me voile la face en fait ...
Mais si ça permet à l'addictologue de comprendre que je veux vraiment arrêter et qu'il m'a un peu découragé, ça peut être bien
Enfin je sais pas... Je pense racheter et regretter ...
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Salut Snooz !
J’espere Que ça va un peu mieux et que tu t’accroches malgré tout ... comme je te comprend Moi même je suis , maintes et maintes fois passé par la . ( 24 ans de pilon ! ) maintenant j’ai 44 ans et Dieu merci j’ai pu arrêter il y a maintenant 3 ans de ça même si j’avoue que j’ai parfois des petites envies mais je préfère pas car je n’ai pas envie de replonger dans tout ce que tu décris ... et je t’assure que tout ce que tu racontes je l’ai vécu ... les mêmes trous du ... ! Je suis aller dans un CSAPA , je voulais arrêter , ils ne doivent pas être tous comme ça mais ceux que j’ai vu :mur:abusé , aucune empathie , aucune compassion .... bref en sortant de chez eux j’ai compris que je devrais me débrouiller tout seul . J’ai pas trop le temps de tout te raconter et surtout de taper mais dit toi que ca n’est qu’un mauvais moment à passer , il te faut t’occuper et penser à autre chose . J’avoue facile à dire ... mais sache que même moi je disait au copain que si j’arrêtais de fumer c’est comme si j’arrêtai de respirer et pourtant .... je te raconterait si tu veut ce soir car là j’ai une course à faite mais prend soin de toi et sois patient et j’espere Que ça va passer au plus vite !
Bon courage Snooze , force à toi !
J’espere Que ça va un peu mieux et que tu t’accroches malgré tout ... comme je te comprend Moi même je suis , maintes et maintes fois passé par la . ( 24 ans de pilon ! ) maintenant j’ai 44 ans et Dieu merci j’ai pu arrêter il y a maintenant 3 ans de ça même si j’avoue que j’ai parfois des petites envies mais je préfère pas car je n’ai pas envie de replonger dans tout ce que tu décris ... et je t’assure que tout ce que tu racontes je l’ai vécu ... les mêmes trous du ... ! Je suis aller dans un CSAPA , je voulais arrêter , ils ne doivent pas être tous comme ça mais ceux que j’ai vu :mur:abusé , aucune empathie , aucune compassion .... bref en sortant de chez eux j’ai compris que je devrais me débrouiller tout seul . J’ai pas trop le temps de tout te raconter et surtout de taper mais dit toi que ca n’est qu’un mauvais moment à passer , il te faut t’occuper et penser à autre chose . J’avoue facile à dire ... mais sache que même moi je disait au copain que si j’arrêtais de fumer c’est comme si j’arrêtai de respirer et pourtant .... je te raconterait si tu veut ce soir car là j’ai une course à faite mais prend soin de toi et sois patient et j’espere Que ça va passer au plus vite !
Bon courage Snooze , force à toi !
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- Yopski
- ♫♪ Devant le mur ♪♫
- 100
- Inscrit le 06 Jan 2019
- 566 messages
Salut Snooz,
Le mieux pour arrêter la fume, c'est de descendre les doses progressivement et quand il te reste une micro boulette, genre 3 minis sticks, tu en fumes 1 chaque soir pendant 3 soirs.
Malheureusement, tu n'as déjà plus rien, donc je ne sais pas si tu as pu descendre graduellement ... Le pire truc à faire d'après moi, c'est fumer 10 pets par jour jusqu'au dernier jour et plus rien le lendemain, là c'est hard, en tous cas c'est ce qui m'est arrivé lorsque je croyais encore que le canna n'avait qu'une dépendance psychologique ...
Est-ce que tu as envie d'arrêter ou de réduire ta conso ? Ou tu souhaites juste attendre le 2-3 du mois prochain ?
Mon avis perso est que tout abus est néfaste, que ce soit avec l'herbe, la bouffe, les jeux vidéos, etc ... Enfin tu vois le truc
Donc le mieux, et toujours à mon avis, est de s'occuper l'esprit et le corps au maximum. L'activité physique est à mon avis la clef, ça te permet de te dépenser pour "fatiguer" le corps et surtout, ça permet de ne pas penser en boucle au fameux joint ... Mais avec ce foutu confinement, c'est pas simple ...
Si tu habites une maison, c'est le moment de se lancer dans un potager, faire des travaux ou que sais-je encore, tu vois le principe
Pour le lexomil, attention de ne pas compenser le joint ... Ton "manque" va durer qques jours, une semaine ou 2 max ...
C'est vrai que le sommeil est problématique, mais si tu t'es bien crevé physiquement la journée, 1/2 lexomil le soir pour dormir, c'est pas si mal ...
Le lendemain soir, essaye de prendre un donormyl (somnifère en vente libre) pour dormir, le but étant de ne pas prendre du lexomil trop longtemps, c'est addictif ce truc ... Le donormyl aussi est addictif, mais si tu alternes, tu prends moins de risque de tomber dans une autre addiction ... Un petit apéro 1 ou 2 fois par semaine max peut aussi aider à passer le cap et 1 ou 2 verres hein, pas la bouteille.
La 2ème semaine, tu essayes de ne rien prendre 1 ou 2 soirs dans la semaine, et la 3ème semaine, tu devrais avoir retrouvé le sommeil, tu ne prends plus rien du tout
Perso, j'ai fait comme ça pour que ce soit progressif et ça a plutôt bien marché dans mon cas ...
T'inquiète, ça va bien se passer et tu vas te rendre compte que tu es bien plus fort que tu ne le crois, c'est les 1ers jours les pires, déjà au bout du 4ème tu commences à sentir que ça va un peu mieux
En espérant t'avoir aidé
Le mieux pour arrêter la fume, c'est de descendre les doses progressivement et quand il te reste une micro boulette, genre 3 minis sticks, tu en fumes 1 chaque soir pendant 3 soirs.
Malheureusement, tu n'as déjà plus rien, donc je ne sais pas si tu as pu descendre graduellement ... Le pire truc à faire d'après moi, c'est fumer 10 pets par jour jusqu'au dernier jour et plus rien le lendemain, là c'est hard, en tous cas c'est ce qui m'est arrivé lorsque je croyais encore que le canna n'avait qu'une dépendance psychologique ...
Est-ce que tu as envie d'arrêter ou de réduire ta conso ? Ou tu souhaites juste attendre le 2-3 du mois prochain ?
Mon avis perso est que tout abus est néfaste, que ce soit avec l'herbe, la bouffe, les jeux vidéos, etc ... Enfin tu vois le truc
Donc le mieux, et toujours à mon avis, est de s'occuper l'esprit et le corps au maximum. L'activité physique est à mon avis la clef, ça te permet de te dépenser pour "fatiguer" le corps et surtout, ça permet de ne pas penser en boucle au fameux joint ... Mais avec ce foutu confinement, c'est pas simple ...
Si tu habites une maison, c'est le moment de se lancer dans un potager, faire des travaux ou que sais-je encore, tu vois le principe
Pour le lexomil, attention de ne pas compenser le joint ... Ton "manque" va durer qques jours, une semaine ou 2 max ...
C'est vrai que le sommeil est problématique, mais si tu t'es bien crevé physiquement la journée, 1/2 lexomil le soir pour dormir, c'est pas si mal ...
Le lendemain soir, essaye de prendre un donormyl (somnifère en vente libre) pour dormir, le but étant de ne pas prendre du lexomil trop longtemps, c'est addictif ce truc ... Le donormyl aussi est addictif, mais si tu alternes, tu prends moins de risque de tomber dans une autre addiction ... Un petit apéro 1 ou 2 fois par semaine max peut aussi aider à passer le cap et 1 ou 2 verres hein, pas la bouteille.
La 2ème semaine, tu essayes de ne rien prendre 1 ou 2 soirs dans la semaine, et la 3ème semaine, tu devrais avoir retrouvé le sommeil, tu ne prends plus rien du tout
Perso, j'ai fait comme ça pour que ce soit progressif et ça a plutôt bien marché dans mon cas ...
T'inquiète, ça va bien se passer et tu vas te rendre compte que tu es bien plus fort que tu ne le crois, c'est les 1ers jours les pires, déjà au bout du 4ème tu commences à sentir que ça va un peu mieux
En espérant t'avoir aidé
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- snooz
- Nouveau Psycho
- 000
- Inscrit le 17 Jun 2017
- 84 messages
Hey !
J'ai reçu ma paye, et j'ai eu un dilemme...
Je me suis dit que j'allais re-fumer, mais que c'était la dernière fois que j'achetais
Je suis en effet passé d'une bonne conso à rien du tout du jour au lendemain et c'était très hard
Mais au bout du troisième jour je commence à sentir les effets positifs mine de rien, et à "ouvrir les yeux".
Finalement je préfère re-fumer maintenant, et gérer les quantités pour faire en sorte que je réduise progressivement jusqu'à supprimer le joint du soir.
Je pense que ce sera moins dur psychologiquement.
Mais j'ai effectivement de quoi m'occuper la journée c'est plutôt le soir que ça pose problème, je me torture l'esprit
En tout cas, chaque fois que j'ai fait des pauses, je sais que les premiers jours sont les plus durs, puis le seul regret qu'on a après, c'est de ne pas avoir arrêté avant, et ça, ça me motive
Pour résumer je finis ce qu'il me reste, et je suis bien motivé pour arrêter, je vous tiendrai au courant, merci beaucoup pour vos messages et votre soutien
J'ai reçu ma paye, et j'ai eu un dilemme...
Je me suis dit que j'allais re-fumer, mais que c'était la dernière fois que j'achetais
Je suis en effet passé d'une bonne conso à rien du tout du jour au lendemain et c'était très hard
Mais au bout du troisième jour je commence à sentir les effets positifs mine de rien, et à "ouvrir les yeux".
Finalement je préfère re-fumer maintenant, et gérer les quantités pour faire en sorte que je réduise progressivement jusqu'à supprimer le joint du soir.
Je pense que ce sera moins dur psychologiquement.
Mais j'ai effectivement de quoi m'occuper la journée c'est plutôt le soir que ça pose problème, je me torture l'esprit
En tout cas, chaque fois que j'ai fait des pauses, je sais que les premiers jours sont les plus durs, puis le seul regret qu'on a après, c'est de ne pas avoir arrêté avant, et ça, ça me motive
Pour résumer je finis ce qu'il me reste, et je suis bien motivé pour arrêter, je vous tiendrai au courant, merci beaucoup pour vos messages et votre soutien
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- L'astronaute
- Nouveau Psycho
- 000
- Inscrit le 21 Apr 2020
- 102 messages
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Je suis content de voir tous ces messages prck moi aussi la c'est le sevrage et je m'attendais pas a ce que l'herbe pouvait tellement te destabiliser quand t'arrete et que t'avais l'habitude de fumer bcp [pour moi c'est le vapo et je pense qu'on enhaine bcp plus avec qu'avec des joints et on se rend pas compte...]
En tout cas merci ca me donne des forces et je comprends que c'est juste une etape a passer, qqs jours et j'irais mieux.
En tout cas merci ca me donne des forces et je comprends que c'est juste une etape a passer, qqs jours et j'irais mieux.
« Je sais que je ne sais rien. » – Socrate
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- Psycho-virus
- Nouveau membre
- 000
- Inscrit le 19 Apr 2020
- 33 messages
Salut Snooz
J'ai lu tes messages avec intérêt parce qu'en avril 2019, je suis rentré en cure à l'hosto pour un alcoolisme++; une conso de crack qui arrivait sur la fin avant le début de la cure, à côte de ça je sortais de six mois de conso de md quotidienne autant te dire que c'est pas une déprime que j'ai vécu mais j'avais envie de mourir pendant une quinzaine de jour le temps que les anti dépresseurs fassent effets et heureusement j'étais à l'hosto; et bien sur une grosse conso de shit.
Bon autant te dire que les premiers temps j'ai morflé, surtout pour le shit bizarrement, car pour l'alcool il te donne du valium donc tu as pas les symptômes physique.
Alors bien sur tu as des envie de bière, ou de vodka qui viennent te titiller, mais quand on prend le temps de t'expliquer qu'une envie d'alcool ça ne dure qu'environ 15 min dans ta tête, donc si tu arrive à trouver le truc qui va t’aider à passer ces putains de 15 min, sachant que les premiers temps ces quinze minutes peuvent revenir te rendre visite plusieurs fois dans la journée, perso c'est la musique et la marche dans le parc qui m'a aider; des fois c'est tout con.
Je raconte tout ça par rapport à l'addiction au cannabis; car quand j'ai commencé la cure je me suis engagé auprès de l'équipe médicale, bien sur à ne pas boire d'alcool mais aussi à ne pas fumer de shit, c'est la première cure où j'ai pris cette décision, car je pensais que c'était la seule solution pour vraiment arrivé à arrêter l'alcool car pour moi à cette période les deux drogues étaient très liées.
J'explique donc aux docteurs que je sais que je vais morfler au niveau du manque de shit et ils m'ont expliqué qu'ils allaient me donner quelques choses pour calmer le craving du shit.
A l'époque j'ai cru comprendre que c'était un médicament qui était tésté car à la base c'est un médoc sans ordo qui est fait pour le rhume des enfants si je me souviens bien, (je vais essayer de trouver le nom dans mon dossier d'hospitalisation), je suis pas sur mais je crois que c'est Nucomize un truc du genre (c'est des sachets avec de la poudre que tu mélange dans l'eau et tu en prend 4 sachet matin midi et soir) enfin ça c'était pour moi je suis pas médecin. Je n’incite personne à faire pareil.
En tout cas franchement j'ai eu beaucoup moins d'envie de bédave que pendant mes anciennes cures ou il n'y avait rien pour le shit du coup tout le monde fumait.
Tu vois moi le confinement ça m'a fait replonger un mois dans l'alcool, mais j'ai su réagir à temps et mon doc à assurer, mais maintenant c'est valium, et pilllon pour dormir mais vu le prix du shit en ce moment, c'est la première fois que je pense arrêter de fumer à cause du prix du matos....
Même si je sais qu'avec mon récent arrêt de l'alcool, ça va être dur un truc de fou les journées vont être longues, les nuits encore.....
Si tu as besoin de discuter de temps je suis là.
Bon courage les frères et sœurs.
J'ai lu tes messages avec intérêt parce qu'en avril 2019, je suis rentré en cure à l'hosto pour un alcoolisme++; une conso de crack qui arrivait sur la fin avant le début de la cure, à côte de ça je sortais de six mois de conso de md quotidienne autant te dire que c'est pas une déprime que j'ai vécu mais j'avais envie de mourir pendant une quinzaine de jour le temps que les anti dépresseurs fassent effets et heureusement j'étais à l'hosto; et bien sur une grosse conso de shit.
Bon autant te dire que les premiers temps j'ai morflé, surtout pour le shit bizarrement, car pour l'alcool il te donne du valium donc tu as pas les symptômes physique.
Alors bien sur tu as des envie de bière, ou de vodka qui viennent te titiller, mais quand on prend le temps de t'expliquer qu'une envie d'alcool ça ne dure qu'environ 15 min dans ta tête, donc si tu arrive à trouver le truc qui va t’aider à passer ces putains de 15 min, sachant que les premiers temps ces quinze minutes peuvent revenir te rendre visite plusieurs fois dans la journée, perso c'est la musique et la marche dans le parc qui m'a aider; des fois c'est tout con.
Je raconte tout ça par rapport à l'addiction au cannabis; car quand j'ai commencé la cure je me suis engagé auprès de l'équipe médicale, bien sur à ne pas boire d'alcool mais aussi à ne pas fumer de shit, c'est la première cure où j'ai pris cette décision, car je pensais que c'était la seule solution pour vraiment arrivé à arrêter l'alcool car pour moi à cette période les deux drogues étaient très liées.
J'explique donc aux docteurs que je sais que je vais morfler au niveau du manque de shit et ils m'ont expliqué qu'ils allaient me donner quelques choses pour calmer le craving du shit.
A l'époque j'ai cru comprendre que c'était un médicament qui était tésté car à la base c'est un médoc sans ordo qui est fait pour le rhume des enfants si je me souviens bien, (je vais essayer de trouver le nom dans mon dossier d'hospitalisation), je suis pas sur mais je crois que c'est Nucomize un truc du genre (c'est des sachets avec de la poudre que tu mélange dans l'eau et tu en prend 4 sachet matin midi et soir) enfin ça c'était pour moi je suis pas médecin. Je n’incite personne à faire pareil.
En tout cas franchement j'ai eu beaucoup moins d'envie de bédave que pendant mes anciennes cures ou il n'y avait rien pour le shit du coup tout le monde fumait.
Tu vois moi le confinement ça m'a fait replonger un mois dans l'alcool, mais j'ai su réagir à temps et mon doc à assurer, mais maintenant c'est valium, et pilllon pour dormir mais vu le prix du shit en ce moment, c'est la première fois que je pense arrêter de fumer à cause du prix du matos....
Même si je sais qu'avec mon récent arrêt de l'alcool, ça va être dur un truc de fou les journées vont être longues, les nuits encore.....
Si tu as besoin de discuter de temps je suis là.
Bon courage les frères et sœurs.
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Merci pour ton message Psycho-Virus , moi ca m'encourage grave moi aussi je suis en sevrage la et c'est dur mais ton conseil sur les 15 min c'est super
« Je sais que je ne sais rien. » – Socrate
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- Psycho-virus
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Salut,
Perso pour moi le sevrage devient compliqué, je prend toujour le valium, je fume du shit qui n'est pas top et que je n'aurais plus les moyens de me payer à partir de deux ou trois jours.
Je vais voir mon doc tout à l'heure je crois que je vais essayer de lui demander des antidépresseurs, j'en ai déjà pris pendant les cures mais à chaque fois c'était le même problème l'effet secondaire qui fait bien chier quand tu as une meuf, c'est que tu bande plus.
En ce moment je sent que je replonge dans la déprime je suis seul quasiment tout le temps, je passe mon temps à fumer des joints la chose que j'ai réussi à gérer c'est l'alcool et c'est déjà pas mal.
J'ai même plus d'appétit, je perds du poids bref tout ça m’inquiète un peu.
Je dois aller faire une prise de sang mais je suis insomniaque et c'est compliqué pour être agen à 7h du matin quand tu as pas dormi.
Bon courage à tous.
Perso pour moi le sevrage devient compliqué, je prend toujour le valium, je fume du shit qui n'est pas top et que je n'aurais plus les moyens de me payer à partir de deux ou trois jours.
Je vais voir mon doc tout à l'heure je crois que je vais essayer de lui demander des antidépresseurs, j'en ai déjà pris pendant les cures mais à chaque fois c'était le même problème l'effet secondaire qui fait bien chier quand tu as une meuf, c'est que tu bande plus.
En ce moment je sent que je replonge dans la déprime je suis seul quasiment tout le temps, je passe mon temps à fumer des joints la chose que j'ai réussi à gérer c'est l'alcool et c'est déjà pas mal.
J'ai même plus d'appétit, je perds du poids bref tout ça m’inquiète un peu.
Je dois aller faire une prise de sang mais je suis insomniaque et c'est compliqué pour être agen à 7h du matin quand tu as pas dormi.
Bon courage à tous.
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- L'astronaute
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Moi aussi je prends des antidepresseurs depuis un peu plus d'un an maintenant, Sertraline, j'ai vu que ya pas mal de discussions sur cet AD ici, je te conseille d'en prendre ca aide vachement et les effets secondaires dont tu parles c'est au debut mais apres ca passe. Apres, chacun et sa morphologie mais je pense que cet AD specialement est moins problematique concernant cet effet secondaire.
Bon courage mec.
Bon courage mec.
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Psycho-virus a écrit
la chose que j'ai réussi à gérer c'est l'alcool et c'est déjà pas mal.
Et comment ! J'interviens en coup de vent car pour moi, le cannabis reste ma meilleure défense contre d'éventuelles envies d'alcool. Et ce depuis 30 ans. Par contre, je ne réponds de rien si jamais une pénurie durable en cannabis se présentait.
Un article de référence sur l'usage du cannabis en aide au sevrage de l'alcool (2015) :
Le cannabis comme outil de substitution à l’alcool, aux opiacés ou au crack
Amicalement
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Dernière modification par filousky (13 mai 2020 à 11:07)
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Si tu pisses contre le vent, tu vas mouiller tes sandales !
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- Marouchka
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Salut,
Le syndrome de sevrage au cannabis est maintenant reconnu et caractérisé dans le DSM-5, vous pourrez trouver le détail ici. N'hésitez pas à vous appuyer la dessus face aux médecins qui le prennent à la légère.
En tant que prescriptrice, j'ai un peu mes habitudes de prescription, que j'adapte à la personne bien sur, mais en général je propose du TERCIAN pour mieux gérer les tensions liées au manque de cannabis. Je le propose sous forme buvable car ça permet de gérer son dosage, pour trouver un équilibre entre l'apaisement et la sédation. (Si vous lisez la notice ça peut faire peur je sais...
)
Pour les troubles du sommeil, je propose la MIANSERINE, qui est un traitement antidépresseur mais avec un effet sédatif pour favoriser l'induction du sommeil, ce qui évite d'avoir recours à des benzodiazépines ou des hypnotiques.
Disons que c'est plutôt l'approche symptomatique pour gérer la période difficile.
Donc si vous faites face à un médecin de CSAPA qui est pas cool, tentez le coup auprès d'un médecin généraliste, ça peut être une solution.
Pour les autres traitements antidépresseurs, comme la SERTRALINE discutée ici, je les propose aussi si le cannabis est utilisé contre le stress et l'angoisse, parce que les AD ont aussi une action anxiolytique sur le plus long terme. Et je pense que ça peut aider à retrouver un peu d'énergie face au syndrome "amotivationnel".
Alors oui il y a des effets indésirables sur la sexualité, qui peuvent avoir des inconvénients à plusieurs niveau (désir, excitation, orgasme). Il faut peut-être être plus patient, prendre plus de temps, inventer de nouvelles façon d'envisager sa sexualité.
Un traitement AD n'a pas vocation à être prescrit à vie et il faut pouvoir réévaluer la diminution et l'arrêt du traitement dès que possible s'il y a des gênes sur ce plan là.
Et Psycho-Virus, le traitement qu'on t'a proposé c'était du MUCOMYST (un de ses noms commercial), la N-Acétyl-Cystéine. On le propose plus classiquement pour gérer les cravings de cocaïne. :)
Il existe sous forme de comprimés à 600 mg (le MUCODRILL), mais ce n'est pas remboursé par la sécu, et en addicto on le propose à haute dose par rapport à son indication habituelle (fluidifiant bronchique) puisqu'on le prescrit entre 2,4 et 3g par jour en utilisation optimale.
Voilà j'espère avoir répondu à quelques interrogations ici, bon courage à vous !
Le syndrome de sevrage au cannabis est maintenant reconnu et caractérisé dans le DSM-5, vous pourrez trouver le détail ici. N'hésitez pas à vous appuyer la dessus face aux médecins qui le prennent à la légère.
En tant que prescriptrice, j'ai un peu mes habitudes de prescription, que j'adapte à la personne bien sur, mais en général je propose du TERCIAN pour mieux gérer les tensions liées au manque de cannabis. Je le propose sous forme buvable car ça permet de gérer son dosage, pour trouver un équilibre entre l'apaisement et la sédation. (Si vous lisez la notice ça peut faire peur je sais...
)Pour les troubles du sommeil, je propose la MIANSERINE, qui est un traitement antidépresseur mais avec un effet sédatif pour favoriser l'induction du sommeil, ce qui évite d'avoir recours à des benzodiazépines ou des hypnotiques.
Disons que c'est plutôt l'approche symptomatique pour gérer la période difficile.
Donc si vous faites face à un médecin de CSAPA qui est pas cool, tentez le coup auprès d'un médecin généraliste, ça peut être une solution.
Pour les autres traitements antidépresseurs, comme la SERTRALINE discutée ici, je les propose aussi si le cannabis est utilisé contre le stress et l'angoisse, parce que les AD ont aussi une action anxiolytique sur le plus long terme. Et je pense que ça peut aider à retrouver un peu d'énergie face au syndrome "amotivationnel".
Alors oui il y a des effets indésirables sur la sexualité, qui peuvent avoir des inconvénients à plusieurs niveau (désir, excitation, orgasme). Il faut peut-être être plus patient, prendre plus de temps, inventer de nouvelles façon d'envisager sa sexualité.
Un traitement AD n'a pas vocation à être prescrit à vie et il faut pouvoir réévaluer la diminution et l'arrêt du traitement dès que possible s'il y a des gênes sur ce plan là.
Et Psycho-Virus, le traitement qu'on t'a proposé c'était du MUCOMYST (un de ses noms commercial), la N-Acétyl-Cystéine. On le propose plus classiquement pour gérer les cravings de cocaïne. :)
Il existe sous forme de comprimés à 600 mg (le MUCODRILL), mais ce n'est pas remboursé par la sécu, et en addicto on le propose à haute dose par rapport à son indication habituelle (fluidifiant bronchique) puisqu'on le prescrit entre 2,4 et 3g par jour en utilisation optimale.
Voilà j'espère avoir répondu à quelques interrogations ici, bon courage à vous !
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Salut marouchka;
Oui c'est ça c'est le Mucomyst qu'il me donnait mais ouais c'est pas remboursé c'est pour ça que j'ai arrêter en sortant de cure surtout que ça vaut cher vu qu'il te le prescrivent en surdose.
Je ne sais pas si c'est qui m'avait aider tellement j'avais de cachets différent et j'ai eu la chance de tomber dans un centre ou c'était compliqué de choper des produits et ça ça m'a grave aider! logique.
Pour ce qui est du tercian je suis pas très chaud, parce que quand j'avais une vingtaine d'année j'ai beaucoup déconner avec le tercian, le théralène, le lexomil, le valium et a peu près tout ce qui passait devant moi, du coup maintenant les médocs ça me fait flipper; même si j'ai évolué et que je me vois mal avaler une fiole de tercian la tout de suite mais c'est une peur psychologique, déjà rien qu'avoir du valium chez moi je kif pas, et pourtant j'ai pas déconner avec, mais je me fait des liste ou je ne note à quelle heure je prend chaque valium pour me rassurer.
Les problèmes liées à la libido ne me font pas peur en ce moment je sort d'une relation compliqué et pour le moment les meufs je préfère faire une pause donc déjà y'aura pas ce problème qui pourrait me démotiver dans mon traitement.
De toute façon les dealeurs sont en train de faire arrêter tous les clients même les régulier vu les prix d'enfoirés qu'ils font, moi j'y vais de moins en moins car j'ai envie de m'énerver à chaque que le mec me sert.
Mais ça c'est un autre problème.
Vivement que j'ai de la place pour de l'indoor.
Oui c'est ça c'est le Mucomyst qu'il me donnait mais ouais c'est pas remboursé c'est pour ça que j'ai arrêter en sortant de cure surtout que ça vaut cher vu qu'il te le prescrivent en surdose.
Je ne sais pas si c'est qui m'avait aider tellement j'avais de cachets différent et j'ai eu la chance de tomber dans un centre ou c'était compliqué de choper des produits et ça ça m'a grave aider! logique.
Pour ce qui est du tercian je suis pas très chaud, parce que quand j'avais une vingtaine d'année j'ai beaucoup déconner avec le tercian, le théralène, le lexomil, le valium et a peu près tout ce qui passait devant moi, du coup maintenant les médocs ça me fait flipper; même si j'ai évolué et que je me vois mal avaler une fiole de tercian la tout de suite mais c'est une peur psychologique, déjà rien qu'avoir du valium chez moi je kif pas, et pourtant j'ai pas déconner avec, mais je me fait des liste ou je ne note à quelle heure je prend chaque valium pour me rassurer.
Les problèmes liées à la libido ne me font pas peur en ce moment je sort d'une relation compliqué et pour le moment les meufs je préfère faire une pause donc déjà y'aura pas ce problème qui pourrait me démotiver dans mon traitement.
De toute façon les dealeurs sont en train de faire arrêter tous les clients même les régulier vu les prix d'enfoirés qu'ils font, moi j'y vais de moins en moins car j'ai envie de m'énerver à chaque que le mec me sert.
Mais ça c'est un autre problème.
Vivement que j'ai de la place pour de l'indoor.
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- L'astronaute
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Je voudrais faire un break avec la weed mais j'arrive pas , ces derniers temps je fume tous les jours et des jours plus d'une fois [bon la c'est un peu les vacances] , cette semaine je me suis enfile plus de dix grammes , y a t-il des conseils?
« Je sais que je ne sais rien. » – Socrate
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- Sheykh Al-Hashishim
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L'astronaute a écrit
Je voudrais faire un break avec la weed mais j'arrive pas , ces derniers temps je fume tous les jours et des jours plus d'une fois [bon la c'est un peu les vacances] , cette semaine je me suis enfile plus de dix grammes , y a t-il des conseils?
Hey l'Astro !
De mon côté depuis quelques temps je pèse la quantité que je mets dans mes joints pour me rationner un peu : j'essaie de ne pas en mettre plus de 0.3g, et je me rends compte à quel point il m'arrive souvent d'en mettre le double sans faire gaffe, et comme ça t'atteins vite les 10g en une semaine ! La balance je l'ai chopée à 12€ sur internet et franchement ça vaut la peine, rien que pour peser ce que tu achètes. Peut-être que ça t'aidera déjà à consommer de moins grandes quantités, pour pouvoir lever le pied plus en douceur ensuite ?
"...Et leurs yeux s'ouvrirent."
- Genèse ch. 3 v. 7
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