Hors ligne
Un article récent du Lancet par Mandeep Mehra et ses collègues, qui a signalé des événements indésirables associés à l'hydroxychloroquine ou à la chloroquine chez des patients atteints de COVID-19, a été rétracté par trois des auteurs, ainsi que notre commentaire lié qui contenait un commentaire sur l'article et ses conclusions, car la véracité des données sous-jacentes à cette étude observationnelle n'a pas pu être assurée par les auteurs de l'étude.
Par la suite, un article qui utilisait des données de la même base de données Surgisphere, et qui a été rédigé par certaines des mêmes personnes, a été retiré du New England Journal of Medicine.
Néanmoins, le débat sur l'hydroxychloroquine pour COVID-19 se poursuit. Ici, nous fournissons une discussion de ce qui est actuellement connu au sujet de ses dommages prouvés et potentiels.
L'hydroxychloroquine est une 4-aminoquinoléine qui prolonge la repolarisation ventriculaire, comme en témoigne la prolongation de l'intervalle QT corrigé de la fréquence cardiaque (QTc) sur l'électrocardiogramme.3
L'allongement de l'intervalle QTc peut être associé à une arythmie ventriculaire spécifique appelée torsade de pointes, qui, bien que souvent auto-terminante, peut dégénérer en tachycardie ventriculaire ou fibrillation, entraînant la mort. La torsade de pointes est un événement rare, avec un taux brut annuel estimé à 3 · 2 par million d'habitants; l'incidence est presque doublée chez les femmes par rapport aux hommes et augmente avec l'âge.4
La torsade de pointes d'origine médicamenteuse se produit principalement par blocage des canaux de redressement cardiaque retardé rapide en présence de plusieurs facteurs de risque, y compris une concentration élevée de médicament, une exposition simultanée à plusieurs médicaments prolongeant l'intervalle QTc, une maladie coronarienne, une insuffisance cardiaque, une hypokaliémie, une bradycardie, ou syndrome congénital du QT long, entre autres.
Des événements proarythmiques graves avec l'hydroxychloroquine ont été signalés pour la première fois en 1992 dans la base de données de pharmacovigilance de l'OMS, VigiBase. Bien qu'une sous-déclaration soit attendue dans les bases de données de pharmacovigilance, l'incidence des événements indésirables cardiaques est restée très faible pendant des décennies de prescription, et les rapports précédents concernaient principalement les situations de surdosage. Nous avons récemment analysé des cas d'intervalle QT prolongé, de troubles de la conduction cardiaque et de torsade de pointes ou de tachycardie ventriculaire associés à l'hydroxychloroquine dans VigiBase avant la pandémie de COVID-19.
En utilisant une analyse de disproportionnalité, nous avons trouvé une association significative entre l'hydroxychloroquine et le signalement d'un intervalle QT prolongé ou d'une torsade de pointes ou d'une tachycardie ventriculaire par rapport aux mêmes événements indésirables avec tous les autres médicaments de la base de données. Cependant, le nombre de cas était faible: 85 pour un intervalle QT prolongé et 83 pour une torsade de pointes ou une tachycardie ventriculaire. Sept (8%) des 83 cas de torsade de pointes ou de tachycardie ventriculaire ont été mortels.
Les risques d'événements indésirables cardiaques associés à l'hydroxychloroquine pendant la pandémie de COVID-19 pourraient augmenter pour plusieurs raisons.
Les patients atteints du syndrome respiratoire aigu sévère coronavirus 2 (SRAS-CoV-2) présentent de multiples facteurs de risque de proarythmie induite par les médicaments: une hypokaliémie, de l'ordre de 3 · 0?3 · 4 mmol / L, est courante;
la fièvre amplifie le blocage induit par les médicaments des canaux de redressement cardiaque retardés rapides;
et une augmentation des concentrations d'interleukine-6, comme dans l'infection par le SRAS-CoV-2, a été suggérée comme un mécanisme de l'allongement de l'intervalle QT associé à l'inflammation.
De plus, de fortes doses d'hydroxychloroquine sont souvent administrées dans COVID-19, de nombreux patients reçoivent des co-prescriptions avec des médicaments allongeant l'intervalle QT, dont l'azithromycine, et environ 30% des patients atteints de COVID-19 ont une lésion myocardique.9
Ce sont des facteurs de risque de torsade de pointes ou de tachycardie ventriculaire.5
L'allongement du QTc associé à l'hydroxychloroquine est amplifié chez les patients avec COVID-19 par rapport aux patients sans COVID-19, 10 à 20% des patients avec COVID-19 ayant des valeurs de QTc supérieures à 500 ms.10
Cependant, l'allongement de l'intervalle QTc n'est pas le seul mécanisme qui pourrait être associé à une incidence accrue d'événements indésirables cardiaques avec l'hydroxychloroquine. La durée de l'intervalle QRS, un paramètre de conduction ventriculaire dépendant des canaux sodiques, est augmentée chez les patients atteints de COVID-19 traités par l'hydroxychloroquine.10
Ce mécanisme est connu pour être associé à la tachycardie ventriculaire rentrante, à l'insuffisance cardiaque et à la mortalité.5
De récents essais cliniques randomisés ont confirmé que l'hydroxychloroquine ne réduit pas la mortalité des patients hospitalisés avec COVID-19.12
Le bras hydroxychloroquine de l'essai RECOVERY, qui utilisait de fortes doses d'hydroxychloroquine, a été arrêté avec des résultats préliminaires montrant une possible surmortalité avec l'hydroxychloroquine (25,7% avec l'hydroxychloroquine vs 23,5% avec les soins habituels; rapport de risque 1 · 11 [95% CI 0 · 98–1 · 26]; p = 0 · 10) .13
La même tendance a été trouvée dans une étude observationnelle dans laquelle le rapport de cotes ajusté de l'arrêt cardiaque avec l'hydroxychloroquine seule par rapport à l'absence d'hydroxychloroquine était de 1 · 91 (IC à 95% 0 · 96–3 · 81) et était significativement augmenté si l'hydroxychloroquine était combinée avec azithromycine (2 · 13 [1 · 12–4 · 05]);
cependant, la mortalité n'a pas augmenté.
Plusieurs arguments soutiennent l'hypothèse selon laquelle l'hydroxychloroquine, en plus de n'avoir aucun effet bénéfique chez les patients hospitalisés avec COVID-19, pourrait avoir des effets cardiaques potentiellement mortels.
Nous ne déclarons aucun conflit d'interêt.
Hors ligne
Nos données suggèrent que le traitement chronique par HCQ confère une protection contre l'infection par le SRAS-CoV-2.
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs … /jmv.26286
Chez les patients atteints de COVID-19, l'âge avancé, le sexe masculin, l'hypotension, la tachypnée, l'hypoxie, une altération de la fonction rénale, une élévation du D-dimère et une élévation de la troponine ont été associés à une augmentation de la mortalité hospitalière et l'utilisation d'hydroxychloroquine a été associée à une diminution de la mortalité hospitalière .
https://link.springer.com/article/10.10 … 20-05983-z
Dernière modification par Mister No (11 juillet 2020 à 20:35)
Hors ligne
Dernière modification par Mister No (13 juillet 2020 à 17:57)
Hors ligne
Mister No a écrit
Je ne comprends pas pourquoi à l'instant T, le port du masque ne soit pas obligatoire dans les lieux clos avec certaines dérogations.
.
Parceque quand on a ré-répéter que le port du masque ne servait à rien, ça doit être dûr de dire le contraire, mais ça va venir.
Hors ligne
Dernière modification par Mister No (15 juillet 2020 à 10:22)
Hors ligne
Dernière modification par Mister No (22 juillet 2020 à 17:27)
Hors ligne
Hors ligne
l' aspergillus muterait (je ne savais pas qu'un champignon pouvait muter)
Tout ce qui contient de l'info ARN est destiné à muter tôt ou tard.
Quand j'étais enfant, les pharmaciens considéraient le tricholome équestre comme excellent comestible, mais le bestiau a muté et s'est mis à intoxiquer parfois mortellement de plus en plus de personnes progressivement et il est désormais classé parmi les toxiques à risque mortel.
Dommage, c'était un champignon super bon.
En revanche une mutation pour résister à 70 degrés, j'y crois moyen. En même temps 70 degrés c'est pas bon pour les protéines en général, mais de nombreux organismes survivent au delà.
Qu'il y ait un risque avec un masque trop réutilisé, c'est logique. Comme un bang où l'eau aurait croupi, risque d'aspergilus.
La plupart des masques tissus sont à mon avis nettement moins confortables et efficaces qu'un masque chirurgical.
Des personnes seraient mortes non pas du coronavirus mais de l'aspergillus developpé dans l'humidité des masques utilisés plusieurs jours ou dans des masques périmés
C'est surtout à l'hôpital que cet agent pathogène fait de nombreuses victimes, chaque année.
Dernière modification par Mister No (22 juillet 2020 à 22:04)
Hors ligne
Hors ligne
Mister No a écrit
Raoult ne croyait pas imaginable une deuxième vague, car les coronavirus sont des sprincteurs.
.
Je rebondis sur ta phrase car je la trouve extrêmement symptomatique des mois que nous avons vécu en ce premier semestre 20 et je trouve ce processus fascinant inquiétant...
Je ne compte plus le nombre de gens qui pendant le covid n’avait qu’un nom à la bouche, jour et nuit : celui de raoul ... Raoul a dit ... Raoul pense que ... etc
à un moment il faudra quand même se questionner sur pourquoi en France, les gens et les médias ont érigé cette figure christique et ce culte de la personnalité jusqu’à ne relayer/citer plus que cette parole seule jusqu’à en éclipser toute une profession - rappelons qu’il existe plusieurs milliers d’autres scientifiques chevronnés au plan mondial.. comme si il était seul et unique et que sa parole était d’évangile; perso je n’ai plus aucun doute que le succès du personnage ne tient pas à son discours sur le virus mais à son positionnement ultra populo-poujadiste et qui en dit long sur l ‘état idéologique de notre pays ... ça fait bientôt 10 ans que le Front National dé-diabolisé est le premier parti chez les jeunes, et dans les classes populaires etc...
A Perpi ce printemps, à 20:00, pour l’ovation aux soignants, on entendait régulièrement des « vas y Didier , dénonce les tous » ou des banderoles Raoul par ci par là. C’est sans grand étonnement que la ville est tombé aux mains de louis alliot ...
Hors ligne
Des champignons classés autrefois comme comestibles sont aujourd'hui classés toxiques parceque des microorganismes (champignons microscopiques) se developpent dessus.Ce ne serait pas une mutation.
https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01025662/document
A ce jour, ni la ou les substance(s) toxique(s) en cause, ni le mécanisme d'action n'ont été découverts, et il reste de nombreux mystères à l'intoxication par le« bidaou ».
Si tu as des news, je suis preneur.
Mais la mutation peut être locale et ponctuelle dans le temps si elle est d'origine épigénétique et surtout sans être définitive.
Un changement climatique hors norme localement peut donner lieu au chamboulement de l'expression du chémotype.
Un composé simplement présent sous formes de traces devient toxique quand produit en plus grande quantité.
C'est ce qui cadre le mieux avec la sporadicité des intoxications.
La présence d'une autre mycotoxine qui se développe dans les lames ou la sporée pourrait aussi expliquer ce phénomène, ce que me laisserait penser l'expérimentation sur la souris, mais je ne mise pas grand chose sur ce modèle.
Le pénicillium mute pour s'adapter au milieu et mieux échanger sur son réseau et se développer.
La mutation, c'est la vie.
https://lewebpedagogique.com/arnaud/tag/genes/
En parlant de mutation, le coronavirus ont l'habitude de se répandre rapidement puis de cesser de se diffuser, ils sont considérés comme des sprincteurs et pas comme des coureurs de fond.
C'est pour cela que certains n'envisageaient pas de deuxième vague possible, en dehors de cas s'élevant en cas de reprise forte des contacts sociaux sans mesure de distanciation ni masque.
Celui-là aurait les deux qualités ?
C'est l'hiver en NZ et pourtant la cloche n'a pas redémarré.
L'Australie étant une destination plus touristique, et avec des saisons moins marquée qu'en NZ ne parait pas être un indicateur fiable.
Aujourd'hui deux décès COVID en Australie et 468 contaminations... pour un continent avec des régions très touristiques.
Pas de cloche non plus même si les médias sont toujours alarmistes.
L'alarmisme ne remplace pas une prévention bien faite.
Difficile de mener de la prévention après les mensonges sur les masques ou le cannabis.
Enormément de personnes pensent désormais que l'obligation du port du masque n'est une question de business et qu'il faut liquider le surplus.
Ils ont confondu avec les tests pile ou face.
Dernière modification par Mister No (23 juillet 2020 à 11:31)
Hors ligne
Dernière modification par Mister No (24 juillet 2020 à 11:43)
Hors ligne
dites moi que c'est un fake
Nous avons tous ou presque une puce posée dans notre main ou dans notre poche, voire sur notre table de nuit.
Ce n'est pas un fake, ou alors tu n'as pas de smartphone.
Dernière modification par Mister No (25 juillet 2020 à 13:43)
Hors ligne
Hors ligne
ziggy a écrit
Mister No a écrit
Raoult ne croyait pas imaginable une deuxième vague, car les coronavirus sont des sprincteurs.
.Je rebondis sur ta phrase car je la trouve extrêmement symptomatique des mois que nous avons vécu en ce premier semestre 20 et je trouve ce processus fascinant inquiétant...
Je ne compte plus le nombre de gens qui pendant le covid n’avait qu’un nom à la bouche, jour et nuit : celui de raoul ... Raoul a dit ... Raoul pense que ... etc
à un moment il faudra quand même se questionner sur pourquoi en France, les gens et les médias ont érigé cette figure christique et ce culte de la personnalité jusqu’à ne relayer/citer plus que cette parole seule jusqu’à en éclipser toute une profession - rappelons qu’il existe plusieurs milliers d’autres scientifiques chevronnés au plan mondial.. comme si il était seul et unique et que sa parole était d’évangile; perso je n’ai plus aucun doute que le succès du personnage ne tient pas à son discours sur le virus mais à son positionnement ultra populo-poujadiste et qui en dit long sur l ‘état idéologique de notre pays ... ça fait bientôt 10 ans que le Front National dé-diabolisé est le premier parti chez les jeunes, et dans les classes populaires etc...
A Perpi ce printemps, à 20:00, pour l’ovation aux soignants, on entendait régulièrement des « vas y Didier , dénonce les tous » ou des banderoles Raoul par ci par là. C’est sans grand étonnement que la ville est tombé aux mains de louis alliot ...
Salut, j'avais pas lu ton message.
Cette division franco française n'est que l'arbre qui cache la forêt.
Je veux bien que de nombreuses personnes en France se retranchent derrière Raoult et que l'extrême droite l'utilise, mais lui mettre sur le compte l'arrivée d'un maire FN à Perpignan est sans fondement.
Les mensonges du gouvernement en sont la cause.
Je pense que c'est une erreur de politiser le débat, une faille qui permet à Big pharma de bondir en bourse, un moyen de diviser la communauté scientifique et pas simplement la communauté scientifique.
Ce gars est une épine dans la colonne vertébrale de notre système corrompu, mais il n'est absolument pas isolé ou soutenu simplement par l'extrême droite ou d'autres opposants.
A travers ses résultats et un traitement qui coûte peu et sans monopole, il remet en question jusque la nécessité d'un vaccin en urgence ou pas.
D'ailleurs si un vaccin doit être vendu, ce sera en urgence, car selon moi, il n'y aura pas de deuxième vague, juste une pandémie qui se termine dans un cadre mal maîtrisé... touristique, une épidémie dans un cadre touristique.
Je ne trouve absolument pas le discours de Raoult poujadiste, ni même celui des équipes du monde entier qui lui donnent raison en apportant des preuves supplémentaires.
Il n'y a qu'en France où les généralistes ont été écartés de la possibilité de prescrire en leur âme et conscience.
Les Suisses sont parvenus à rétropédaler sur le sujet.
Le succès du personnage tient en sa capacité à agir comme il aurait fallu le faire des le début de l'épidémie.
Il a agi comme il aurait fallu.
Mettre le paquet sur les tests et pas attendre que les gens s'enfoncent pour leur proposer autre chose que de rester à la maison avec du paracétamol.
Les autorités ont interdit à l'IHU de pratiquer des tests qu'ils pouvaient et savaient faire.
D'autres que le conseil municipal de Perpi vont s'intéresser à la différence de mortalité en la France et l'Allemagne.
Cela dépasse la récupération politique.
Si nous n'étions pas prêt comme les allemands, tout à été mis en œuvre pour que nous ne le soyons pas.
Les vétérinaires auraient pu aider dans le maillage des tests, aider à procéder à un isolement sélectif ou local.
Ensuite, penser que Raoult s'inscrit dans une démarche poujadiste, c'est nier que les plus grands hôpitaux, Boston, NY et tous ceux qui ont utilisé l'association.
Ce n'est pas un débat franco-français, c'est à mon avis une erreur.
Il est populaire car il a déjà trouvé des solutions qui sont restées dans les livres de médecine.
Quand il dit que le traitement mis au point restera dans les livres cette fois aussi, je veux bien le croire et pas seulement sur parole, il paraît isolé, mais c'est la vision donnée par les médias français.
Le seul point positif de cette récupération par la fachosphère, c'est qu'elle défend un indépendant des labos, qui est aussi pour l'usage des cannabinoïdes en médecine.
Il soutient aussi l'usage récréatif.
Alliot va t'il pour autant ouvrir des cannabis club pour contrer le tourisme de l'autre côté des Pyrénées ?
L'extrême droite va telle enfin changer d'avis sur le cannabis avec un nouveau mentor au cheveux longs ?
C'est capillotracté, je l'avoue, mais je pense que ce débat ne doit pas se limiter en raison de la récupération opportuniste.
Il n' y aura pas de deuxième vague, mais il y aura un vaccin. Autant pour la deuxième vague en cloche, je joue au voyant, autant pour le vaccin, je me trompe, plusieurs sont déjà prêts ou en phase de test, suivant le degré d'urgence face à une éventuelle deuxième vague.
Plus d'un mois que la NZ est en hiver, et le nombre de cas devient nul au quotidien.
Un spécialiste de Yale montre comme Raoult, Perronne qu'il existe des éléments visible de l'efficacité à grande échelle.
Ya pas que Raoult ou quelques toubibs FN ou LR qui font la promotion de ce qui est le mieux en l'état des connaissances.
Harvey Risch, MD, PhD, est professeur d'épidémiologie à la célèbre université de Yale (Yale School of Public Health).
Ndlr : Cette tribune a été publiée à l’origine en anglais . Elle est ici reproduite avec l’accord de l’éditeur Newsweek et de son auteur. Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l'auteur.
TRIBUNE : En tant que professeur d'épidémiologie à la Yale School of Public Health, j'ai rédigé plus de 300 publications évaluées par des pairs et j'occupe actuellement des postes de direction au sein des comités de rédaction de plusieurs revues de premier plan. J'ai l'habitude de défendre des positions au sein des courants de la médecine, j'ai donc été déconcerté de constater qu'en pleine crise, je dois me battre pour un traitement soutenu pleinement par les données, mais qui pour des raisons n'ayant rien à voir avec une compréhension correcte de la science, a été mis à l'écart. En conséquence, des dizaines de milliers de patients atteints de COVID-19 meurent inutilement. Heureusement, la situation peut être inversée facilement et rapidement.
Je parle, bien sûr, du médicament hydroxychloroquine. Lorsque ce médicament à prise orale, peu coûteux est administré très tôt dans l'évolution de la maladie, avant que le virus n'ait eu le temps de se multiplier de manière incontrôlable, il s'est révélé très efficace, surtout lorsqu'il est administré en association avec les antibiotiques azithromycine ou doxycycline et le complément nutritionnel zinc .
Le 27 mai, j'ai publié un article dans l' American Journal of Epidemiology ( AJE ) intitulé « Traitement ambulatoire précoce pour les patients symptomatiques à haut risque de la COVID-19 qui devraient être immédiatement utilisés en tant que clé de la crise pandémique ». Cet article, publié dans la principale revue d'épidémiologie au monde, fait l’analyse de cinq études, démontrant des avantages clairs et significatifs pour les patients traités;ainsi que d'autres très grandes études qui ont montré la sécurité du traitement.
Les médecins qui ont utilisé ces médicaments face à un scepticisme généralisé ont été vraiment héroïques. Ils ont fait ce que la science montre le mieux pour leurs patients, souvent à de grands risques personnels. Je connais moi-même deux médecins qui ont sauvé la vie de centaines de patients avec ces médicaments, mais qui se battent maintenant contre les commissions médicales d'État (ndlr : équivalent de l’Ordre des Médecins en France) pour sauver leurs licences (ndlr : autorisation d’exercer) et leur réputation. Les poursuites contre eux sont totalement dénuées de fondement scientifique.
Depuis la publication de mon article du 27 mai, sept autres études ont démontré des avantages similaires. Dans une longue lettre de suivi, également publiée par AJE, Je parle de ces sept études et renouvelle mon appel pour l'utilisation précoce immédiate de l'hydroxychloroquine chez les patients à haut risque. Ces sept études comprennent: 400 autres patients à haut risque traités par le Dr Vladimir Zelenko, avec zéro décès; quatre études totalisant près de 500 patients à haut risque traités dans des établissement médicalisés pour personnes âgées (ndlr équivalent de nos Ephad) et des cliniques à travers les États-Unis, sans décès; un essai avec bras de contrôle de plus de 700 patients à haut risque au Brésil, avec un risque d'hospitalisation significativement réduit et deux décès parmi 334 patients traités par hydroxychloroquine; et une autre étude de 398 patients appariés en France, également avec un risque d'hospitalisation significativement réduit. Depuis que ma lettre a été publiée, encore plus de médecins m'ont rapporté l’utilisation réussie de ce traitement.
Mon article originel dans l' AJE est disponible gratuitement en ligne et j'encourage les lecteurs - en particulier les médecins, les infirmières, les assistants médicaux et associés, et les inhalothérapeutes - à rechercher le titre et à le lire. La suite de cet article est liée à l'article originel.
Au-delà de ces études sur des patients individuels, nous avons vu ce qui se passe dans de grandes populations lorsque ces médicaments sont utilisés. Ce sont des «expériences naturelles». Dans l'État du Pará, au nord du Brésil, les décès dus au COVID-19 augmentaient de façon exponentielle. Le 6 avril, le réseau hospitalier public a acheté 75 000 doses d'azithromycine et 90 000 doses d'hydroxychloroquine. Au cours des semaines suivantes, les autorités ont commencé à distribuer ces médicaments aux personnes infectées. Même si de nouveaux cas ont continué à se produire, le 22 mai, le taux de mortalité a commencé à chuter et est maintenant d'environ un huitième (ndlr : 87,5% de moins) de ce qu'il était au plus élevé.
Une expérience naturelle inversée a eu lieu en Suisse. Le 27 mai, le gouvernement national suisse a interdit l'utilisation ambulatoire de l'hydroxychloroquine pour COVID-19. Vers le 10 juin, les décès dus au COVID-19 ont quadruplé et sont restés élevés. Le 11 juin, le gouvernement suisse a révoqué l'interdiction et le 23 juin, le taux de mortalité est revenu à ce qu'il était auparavant. Les personnes qui meurent du COVID-19 vivent environ trois à cinq semaines après le début des symptômes, ce qui renforce la preuve d'une relation causale dans ces expériences. Les deux épisodes suggèrent qu'une combinaison d'hydroxychloroquine et de ses médicaments compagnons réduit la mortalité et devrait être immédiatement adoptée comme nouvelle norme de soins chez les patients à haut risque.
Pourquoi l'hydroxychloroquine a-t-elle été ignorée?
Premièrement, comme tout le monde le sait, le médicament est devenu très « politisé ». Pour beaucoup, il est considéré comme un marqueur de l'identité politique, des deux côtés du spectre politique. Personne n'a besoin de moi pour leur rappeler que ce n'est pas ainsi que la médecine doit procéder. Nous devons juger ce médicament strictement sur la base de la science. Lorsque les médecins obtiennent leur diplôme de médecine, ils promettent formellement de faire de la santé et de la vie du patient leur première considération, sans préjugés de race, de religion, de nationalité, de statut social ou d'affiliation politique. Les vies doivent passer en premier.
Deuxièmement, le médicament n'a pas été utilisé correctement dans de nombreuses études. L'hydroxychloroquine a montré un succès majeur lorsqu'elle est utilisée tôt chez les personnes à haut risque mais, comme on peut s'y attendre pour un antiviral, beaucoup moins de succès lorsqu'elle est utilisée tard dans l'évolution de la maladie. Même ainsi, il a démontré des avantages significatifs dans de grandes études hospitalières au Michigan et à New York lorsqu'il est utilisé dans les 24 à 48 heures suivant l'admission.
En fait, en tant que médicaments peu coûteux, oraux et largement disponibles, et complément nutritionnel, la combinaison d'hydroxychloroquine, d'azithromycine ou de doxycycline et de zinc est bien adaptée pour un traitement précoce en ambulatoire. L'association doit être prescrite aux patients à haut risque immédiatement après la suspicion clinique de la maladie COVID-19, sans attendre les résultats des tests. Les délais d'attente avant de commencer les médicaments peuvent réduire leur efficacité.
Troisièmement, des préoccupations ont été soulevées par la FDA (Federal Drug Administration) et d'autres concernant les risques d'arythmie cardiaque, en particulier lorsque l'hydroxychloroquine est administrée en association avec l'azithromycine. La FDA a basé ses commentaires sur les données de son système de notification des événements indésirables de la FDA. Ce système de notification a capturé jusqu'à un millier de cas d'arythmies attribuables à l'utilisation d'hydroxychloroquine. En fait, le nombre est probablement plus élevé que cela, car le système de notification, qui oblige les médecins ou les patients à prendre contact avec la FDA, sous-estime sensiblement les effets secondaires des médicaments.
Mais ce que la FDA n'a pas annoncé, c'est que ces événements indésirables ont été générés par des dizaines de millions d'utilisations par les patients de l'hydroxychloroquine pendant de longues périodes, souvent pour le traitement chronique du lupus ou de la polyarthrite rhumatoïde. Même si les taux réels d'arythmie sont dix fois plus élevés que ceux rapportés, les dommages seraient minuscules par rapport à la mortalité qui se produit actuellement chez les patients à haut risque COVID-19 mal traités. Ce fait est prouvé par une étude de l'Université d'Oxford portant sur plus de 320 000 patients âgés prenant à la fois de l'hydroxychloroquine et de l'azithromycine, qui présentaient des taux de mortalité excessifs d'arythmie inférieurs à 9/100 000 utilisateurs, comme je le dis dans mon article du 27 mai cité ci-dessus. Un nouvel article de l' American Journal of Medicine rédigé par des cardiologues reconnus du monde entier est entièrement d'accord avec cela.
À l'avenir, je crois que cet épisode « non nécessaire » concernant l'hydroxychloroquine sera étudié par les sociologues de la médecine comme un exemple classique de la façon dont les facteurs extra-scientifiques ont pris le pas sur les preuves médicales claires. Mais pour le moment, la réalité exige une position claire et scientifique sur les preuves et sur leur orientation. Pour le bien des patients à haut risque, pour le bien de nos parents et grands-parents, pour le bien des chômeurs, pour notre économie et pour notre nation, en particulier ceux qui sont touchés de manière disproportionnée, nous devons commencer à traiter immédiatement.
Harvey A. Risch, MD, PhD, est professeur d'épidémiologie à la Yale School of Public Health.
Ça dépasse largement le conseil municipal de Perpi.
Les états tentent de se substituer aux décisions des médecins.
C'est un glissement connu et dénoncé, mais d'une ampleur jamais vue.
Il parle de puce sous cutanée, d'abord pour les enfants !Cela me choque, le nouvel ordre mondial est en route où chacun aura sa puce implantée.
Tu retardes un peu, regarde en Suède.
Je suis navré pour que tu découvres seulement ce qui se cache derrière ce que tu nommes nouvel ordre mondial.
Tu as déjà une puce au creux de ta main et elle donne bien plus d'infos sur toi que tu ne l'imagines, bien plus que les puces israéliennes ou suédoises. C'est bien que tu t'inquiètes de ces dérives, mais regarde d'abord la puce que tu portes...
Un organisme tentaculaire et mathématique se nourrit de nos cadavres.
C'est pas nouveau, mais cela prend des proportions inquiétantes et à grande échelle.
1984, soleil vert, on rajoute quoi pour illustrer la réalité de l'histoire ?
1000 milliards de dollars ?
Dernière modification par Mister No (26 juillet 2020 à 08:08)
Hors ligne
rappelons qu’il existe plusieurs milliers d’autres scientifiques chevronnés au plan mondial
Il en existe peu avec le background et les outils de Raoult, je crois que tu est dans le piège du prisme médiatique.
Il n'y en a pas des milliers, il y en a si peu et parmi ceux-ci il compte des soutiens qui n'en font pas un cas isolé.
L'IHU paraît isolé ou soutenu uniquement par des illuminés ou des infrequentables, mais c'est loin d'être le cas.
La division de la communauté scientifique ne s'explique pas par le simple abus de conflit d'intérêt.
La division à été placée tôt sur le plan politique, rien de plus efficace pour créer de la dychotomie à tous les niveaux.
C'est mathématique, pour juguler une contestation il suffit de la diviser.
Des programmes mathématiques décident parfois de l'intervention d'un drone reaper, nom du programme : skynet. Désignation de la qualité des cibles et de la proportion suffisante pour désorganiser une organisation, un état ou tout autre groupe d'influence.
https://www.lemonde.fr/pixels/article/2 … 08996.html
Après 1984, soleil vert, mille milliards de dollars, on rajoute terminator?
C'est l'art, un artiste, un comique qui aura deboulonné Pinochet.
Je crois en l'art, ça me donne de l'espoir.
Le changement est difficile mais inévitable. L’art de la médecine peut-il aider la science à actualiser le changement? Ignaz Semmelweis, un obstétricien qui travaillait à Vienne en 1848, a démontré que les médecins pouvaient, en se lavant les mains avec une solution chlorée après avoir fait des autopsies et avant d’examiner des femmes enceintes sur le point d’accoucher, réduire la mortalité due à une sepsis puerpérale de 12,2 à 2,4 %. Semmelweis avait raison, mais le style de ses écrits et son attitude étaient « répétitifs, égoïstes et belliqueux »2 et il n’a pas su susciter le changement immédiat dans la pratique qu’il souhaitait ardemment.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4569100/
Dernière modification par Mister No (26 juillet 2020 à 13:26)
Hors ligne
Dernière modification par Mister No (26 juillet 2020 à 13:13)
Hors ligne
Dernière modification par prescripteur (26 juillet 2020 à 16:26)
Hors ligne
Ce qui montre que tout (et son contraire) peut être dit sur cette saloperie de virus !
Certains peuvent se permettre de mentir sur la mortalité et se rétracter sur les chiffres le lendemain... En toute impunité.
Je pense à Martin Hisrsh qui a accusé Raoult de mensonge au sujet des chiffres sur la mortalité pour se rétracter le lendemain.
Pourtant la campagne de decridibilisation médiatique vise Raoult et les infréquentables complotiste qui le soutiennent.
Le Pr Raoult a porté des « accusations graves » en « sous-entendant que nous serions des criminels puisque nous aurions laissé mourir des patients […] parce que nous n'aurions pas donné le médicament », l'hydroxychloroquine promue par le chercheur marseillais, a insisté Martin Hirsch.
Hirsh n'a pas déposé plainte, pourtant il y aurait de quoi.
En revanche, Raoult l'a mis en garde et qu'il n'accepterait pas une seconde fois que l'on conteste les chiffres qu'il a donnés et venant de... l'aphp.
Hallucinant de décalage entre la réalité et le traitement de l'info.
Dernière modification par Mister No (26 juillet 2020 à 17:28)
Hors ligne
Dernière modification par Mister No (26 juillet 2020 à 22:30)
Hors ligne
Le COVID-19 est rapidement devenu une pandémie pour laquelle aucun médicament antiviral ou vaccin n'est encore disponible2–4. Plusieurs études cliniques sont en cours pour évaluer l'efficacité des médicaments réutilisés qui ont démontré une efficacité antivirale in vitro.
Parmi ces candidats, l'hydroxychloroquine (HCQ) a été administrée à des milliers d'individus dans le monde, mais il manque toujours des preuves définitives de l'efficacité du HCQ dans le traitement du COVID-196,7,17,18.
Nous avons évalué l'activité antivirale du HCQ à la fois in vitro et chez les macaques infectés par le SRAS-CoV-2. HCQ a montré une activité antivirale dans les cellules rénales de singe vert africain (VeroE6) mais pas dans un modèle d'épithélium des voies respiratoires humaines reconstitué.
Chez les macaques, nous avons testé différentes stratégies de traitement par rapport au placebo, avant et après le pic de charge virale, seul ou en association avec l'azithromycine (AZTH).
Ni HCQ ni HCQ + AZTH n'ont montré d'effet significatif sur les niveaux de charge virale dans aucun des compartiments testés.
Lorsque le médicament était utilisé comme prophylaxie pré-exposition (PrEP), l'HCQ ne conférait pas de protection contre l'acquisition d'une infection.
Nos résultats ne soutiennent pas l'utilisation du HCQ, seul ou en association avec l'AZTH, comme traitement antiviral du COVID-19 chez l'homme.
Author information
Author notes
These authors contributed equally: Pauline Maisonnasse, Jérémie Guedj, Vanessa Contreras, Sylvie Behillil, Caroline Solas, Romain Marlin
Affiliations
Université Paris-Saclay, Inserm, CEA, Center for Immunology of Viral, Auto-immune, Hematological and Bacterial diseases (IMVA-HB/IDMIT), Fontenay-aux-Roses & Le Kremlin-Bicêtre, Paris, France
Pauline Maisonnasse, Vanessa Contreras, Romain Marlin, Thibaut Naninck, Julien Lemaitre, Nidhal Kahlaoui, Raphael Ho Tsong Fang, Nathalie Dereuddre-Bosquet, Catherine Chapon & Roger Le Grand
Université de Paris, INSERM, IAME, F-75018, Paris, France
Jérémie Guedj & Antonio Gonçalves
Unité de Génétique Moléculaire des Virus à ARN, GMVR: Institut Pasteur, UMR CNRS 3569, Université de Paris, Paris, France
Sylvie Behillil, Vincent Enouf, Angela Brisebarre & Sylvie van der Werf
Centre National de Référence des Virus des infections respiratoires (dont la grippe), Institut Pasteur, Paris, France
Sylvie Behillil, Vincent Enouf, Angela Brisebarre & Sylvie van der Werf
Aix-Marseille Univ, APHM, Unité des Virus Emergents (UVE) IRD 190, INSERM 1207, Laboratoire de Pharmacocinétique et Toxicologie, Hôpital La Timone, 13005, Marseille, France
Caroline Solas
CIRI, Centre International de Recherche en Infectiologie, (Team VirPath), Univ Lyon, Inserm, U1111, Université Claude Bernard Lyon 1, CNRS, UMR5308, ENS de Lyon, F-69007, Lyon, France
Andres Pizzorno, Olivier Terrier, Bruno Lina & Manuel Rosa Calatrava
Laboratoire de Virologie, Centre National de Référence des Virus des infections respiratoires (dont la grippe), Institut des Agents Infectieux, Groupement Hospitalier Nord, Hospices Civils de Lyon, 69004, Lyon, France
Bruno Lina
Unité des Virus Emergents, UVE: Aix Marseille Univ, IRD 190, INSERM 1207, IHU Méditerranée Infection, 13005, Marseille, France
Franck Touret & Xavier de Lamballerie
Emerging Diseases Epidemiology Unit, Institut Pasteur, Paris, France
Bruno Hoen
Plate-forme de microbiologie mutualisée (P2M), Pasteur International Bioresources Network (PIBnet), Institut Pasteur, Paris, France
Vincent Enouf
Dernière modification par prescripteur (27 juillet 2020 à 15:04)
Hors ligne
Mister No a écrit
Tu en dis quoi de la mortalité en Grèce par exemple ?
...
une brève recherche google m'a permis de voir que la grèce (bonne élève de l'europe) a tenu compte immédiatement du drame italien, notamment en confinant sans délai et en mettant en quarantaine un très gros cluster identifié...
ayant constaté un climat de suspicion sur un autre topic concernant un certain guygeorges si je me souviens bien, traité de mytho quant à son pedigree, permettez ce petit HS (on ne sait jamais)
je n'en sais pas plus sur l'HCQ que le charcutier du coin qui se documente aprement sur le net
comme je l'ai déjà dit , je m'en remets à la revue prescrire , des gens INDEPENDANTS dont C'EST LE METIER de donner un avis, je n'ai pas la prétention de faire mieux qu'eux
rappel: prescrire, la terreur des visiteurs médicaux et de big pharma, ils sont capables de dézinguer une nouvelle molecule à plusieurs milliers d'euro la boite sans états d'âme, s'il y a bien une revue capable d'encenser un médicament à 2 euros comme l'HCQ c'est bien eux et si c'est le cas ils le feront en temps voulu , je ne doute pas de leur honnêteté, patience , ils ne réagissent pas à chaud à la petite semaine, seulement deux publications avril et juin, mais ils suivent le buzz.
Hors ligne
une brève recherche google m'a permis de voir que la grèce (bonne élève de l'europe) a tenu compte immédiatement du drame italien, notamment en confinant sans délai et en mettant en quarantaine un très gros cluster identifié...
Comme en Allemagne, ils ont surtout utilisé l'hydroxichloroquine dès le début de l'épidémie.
De nombreux pays comme la Grèce où le système de santé est plus précaire que le notre à massivement traité avec l'asso, comme les pays du Sud.
L' Allemagne fait exception, c'est un des pays avec un système de santé opérationnel qui a réduit sa mortalité avec des vieux médicaments qui ne rapportent pas le jackpot.
Demandons aux grecs et pas à Google.
https://www.google.com/amp/s/www.libera … 19_1785649
Si la Grèce a pris tôt ces mesures, c’est d’abord pour éviter une catastrophe dans un système hospitalier ravagé. Les tests font défaut. Il y a une pénurie de lits en soins intensifs (567 lits pour tout le pays). Spécialiste de maladies infectieuses, le professeur George Panayiotakopoulos détaille : «Nous avons développé un système de consultation téléphonique pour éviter aux patients de sortir. Mais en cas de nécessité, ils étaient envoyés vers des hôpitaux de référence.» Un médecin hospitalier ajoute, un brin ironique : «Tout a été fait pour éviter un débordement, jusqu’à administrer la chloroquine dès les premiers symptômes alors que ses effets ne sont pas prouvés.» George Panayiotakopoulos décrypte : «Dans un premier temps, la chloroquine a été prescrite, puis l’hydrochloroquine accompagnée d’un antibiotique, l’azithromycine. Nous avons appliqué ce protocole à partir de la littérature scientifique sur ce sujet. Si le patient est suivi, les risques sont faibles.» La Grèce, qui avait abandonné la production de médicaments à base de chloroquine pour lutter contre le paludisme, en produit à nouveau depuis la fin mars.
Vendredi 17/Juil./2020 À 10:56 - Mis à jour à 11:03
Santé
Coronavirus : Philippe Parola, chef de service à l'IHU est "attentif mais pas inquiet"
Par La Provence
Philippe Parola.
PHOTO GEORGES ROBERT
La vigilance est de mise mais il n'y a pas, à ce jour, de raison de s'inquiéter
Pour le professeur Philippe Parola, chef de service Maladies infectieuses à l'IHU Méditerranée, la vigilance est de mise mais il n'y a pas, à ce jour, de raison de s'inquiéter. "Je peux vous parler de la situation à Marseille, dit-il, puisque depuis le début de l'épidémie, l'IHU Méditerranée Infection teste tous les patients suspects, tous les cas contact, les personnes qui viennent se présenter à nous. Nous avons testé jusqu'à 5 000 patients par jour au coeur de l'épidémie, puis, avec la fin de l'épidémie dans notre région, le nombre de tests a diminué. Depuis deux semaines il a à nouveau un tout petit peu augmenté, jusqu'à 500 tests par jour."
"Analyser ce que l'on a"
"Ce sont parfois des patients symptomatiques, parfois des patients qui reviennent de voyage, parfois des futurs voyageurs qui ont besoin d'être testés négatif. Qu'est-ce qu'on constate ? On a entre 0 et 26 cas positifs par jour, 6 en moyenne. Donc, une petite augmentation. Mais après, il faut analyser ce qu'on a : ces patients positifs, à ce jour, sont essentiellement des voyageurs, des gens qui reviennent de pays où l'épidémie n'est pas encore maîtrisée, des personnes qui sont liées au voyage ou aux transports, ou encore des cas contact de proximité familiale, ou vivant dans des conditions de promiscuité avec ces voyageurs revenant de l'étranger, essentiellement, pour nous, d'Afrique."
10 patients hospitalisés, mais il faut rester "vigilants"
"Nous avons au jour d'aujourd'hui 10 patients hospitalisés dans l'établissement", commente le Pr Parola, qui insiste : "Notre métier, ce n'est pas d'être inquiets, mais attentifs. Nous avons l'habitude, chaque été, d'avoir des gens qui reviennent de voyage avec des maladies infectieuses, y compris respiratoires, comme la grippe. C'est le cas des pèlerins qui reviennent de La Mecque et qui réintroduisent le virus grippal saisonnier au mois d'août ou au mois de septembre. Il faut rester très vigilants, mais il n'y a pas d'épidémie secondaire en dehors de quelques cas de proximité."
Pas de reprise de l'épidémie
"Il n'y a pas de reprise à partir de ces cas importés, poursuit Philippe Parola, il faut rester vigilants, et vigilants ça veut dire quoi ? Tester les patients symptomatiques, de retour de voyage, ceux qui veulent être testés. Nous sommes en capacité de le faire, à Marseille, dans d'autres villes de France, et il faut espérer que ce soit le cas, car bien entendu ce virus est nouveau et il faut rester attentifs. Mais pas inquiets pour l'instant. L'épidémie ne repart pas, la question qui reste, c'est : Est-ce que le virus peut rester présent à bas bruit, est-ce qu'il va devenir saisonnier ? Et là il faudra y faire face en tirant les leçons de tout ce que nous avons vécu."
Pas de reprise de l'épidémie ici ou ailleurs, voire sa disparition dans l'hiver de la NZ, mais nous sommes censés paniquer pour qu'un vaccin arrive en urgence en limitant les essais dans la durée.
https://www.google.com/amp/s/www.laprov … html%3famp
Si j'ai bien compris, enlever et manipuler pour remettre son masque plusieurs fois dans la journée serait contre-productif.
Il aurait fallu dès le départ des masques chir jetables et fournir un protocole aux gens pour que le port du masque soit plus utile.
A la place, on a eu droit à un mensonge pour que la politique politicienne se partage le nouveau gâteau des municipales sans attendre.
Ces élections, leur maintien est un camouflet pour notre démocratie.
Rentrer dans une urne sans masque après une personne sans masque à sonné comme une condamnation à mort pour de nombreux votants et personnes ayant organisé le scrutin.
Des associations de victime vont contrarier la frilosité des magistrats et un vaste scandale sanitaire va éclore.
Drôle de démocratie où on envoie les votants au casse pipe et où on n'interdit aux généralistes de prescrire.
Avant d'apporter des réponses la revue Prescrire devrait se poser une question.
Le conseil de l'ordre fait le canard et ils grand intérêt à se faire oublier dans ce dossier où ils n'auront pas protégé la liberté de prescrire.
Bonne soirée.
Dernière modification par Mister No (29 juillet 2020 à 10:45)
Hors ligne
[ Forum ] Consomation et test PCR (covid)
|
3 | |
1 | ||
[ Forum ] Expériences - Le dernier SWAPS....sur le COVID
|
2 |