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blastfunk a écrit
blastfunk
Ne pars pas pour Rick, il n’en vaut pas la
Peine!!
Il ne représente personne d autre que lui même!
Amicalement,
Ocram
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Dernière modification par blastfunk (15 juin 2020 à 23:25)
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Corano a écrit
Y'en a des suppressions dites-donc !
Oui...
Là c'est Rick, c'est rien. C'est un mec qui a des bouquins sur les Illuminatis, c'est lui qui me l'a dit.
Il croit qu'il est modérateur, dans la vraie vie.
PS: tes messages privés je les lis pas Rick, te fatigue pas.
Pour moi t'existes pas, fous moi la paix.
Dernière modification par blastfunk (16 juin 2020 à 07:41)
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Dernière modification par Mister No (16 juin 2020 à 09:19)
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Mister No a écrit
Du coup, si je suis cette discussion, c'est grâce à Rick.
Perso, je trouve pénible à suivre ces sevrages secs, la souffrance, mais une chose semble distinguer ta démarche de tous ceux que j'ai suivi dans leurs souffrances pensant que devenir clean allait résoudre l'addiction.
La cleanitude, la rédemption dans l'hypersouffrance, une martyrisation du truc.
Tu n'es pas dans le délire, "je ne suis pas clean, je ne vais pas bien, je deviens clean".
Le fait que tu tentes un micorodosage est la preuve que tu as beaucoup de recul et que tu ne cherches pas ta solution à travers des représentations biaisées.
Bon courage.
J'aurais pu le dire.
Moi aussi je crois en lui.
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Dernière modification par Mister No (16 juin 2020 à 09:13)
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Mister No a écrit
La médiation, le cannabis, l'aide d'un psy, le soutien de toute nature est à considérer, tant que pas de délire quasi mystique de cleanitude.
Mais au risque de stigmatiser la commu BDSM, je m'interroge, faut t'il s'habiller en cuir et pointes et tendre le fouet pour arrêter le sub ?
Je pense que non puisque tu dois changer de T-shirt 3 fois par jour pendant une semaine, et le cuir/sueur ça doit pas être agréable. Peut-être que si Rick passe par-là il pourra mieux te renseigner que moi ?
Blague à part, dès le départ, et même si je vise pour ma part l'abstinence totale, j'ai parlé de la fin du sevrage physique comme d'un confort + que d'une solution, et je le pense toujours.
C'est pour ça que j'avais été surpris par le commentaire de Pierre qui supposait que je n'avais pas réglé les problèmes qui m'avaient amenés à la conso au départ. Il est possible de régler ses problèmes et de continuer de se traîner une addiction, ça doit même être courant.
Finalement, j'ai assez peu de mémoire et je ne pense déjà plus aux douleurs/sueurs/frissons d'il y a une semaine, peut-être que je devrais +
En y réfléchissant et en essayant de voir le bon, je me dis que Pierre en a peut-être marre des posts comme les miens qui peuvent peut-être en inciter d'autres à arracher le sparadrap d'un coup.
Pour aller un peu plus loin dans la réflexion, et au vu de tout ce que j'ai lu, il semble cependant évident qu'il y aura toujours des gens qui décident d'arrêter vite et seuls. Ce que les études disent, c'est qu'il faut dans ce cas essayer d'accompagner malgré tout.
Il n'y a pas beaucoup de chiffres comparatifs pour le taux de réussite à long terme (2 ans) selon le mode de sevrage, ça a l'air d'être 5% environ dans les deux cas, alors je ne comprends pas trop pourquoi il faudrait absolument privilégier l'un plutôt que l'autre, et c'est avec cela en tête que j'ai tenté de le faire à ma manière.
Il faut comprendre que quand on est mal avec son TSO, l'optique de le baisser petit à petit en 5 ans semble assez insupportable (pour ma part). Surtout que j'ai lu beaucoup de posts, je ne sais plus les pseudos mais en gros cette méthode n'était pas le graal, avec des personnes qui semblaient à la fois vouloir s'en passer et stagner/remonter au bout de 6 mois d'efforts.
J'espère toujours autant réussir, et j'estime ne pas avoir souffert tant que ça donc au pire pas de regrets. Mes journées passent bien, je ne suis sûrement pas l'homme le plus heureux du monde mais je le suis plus qu'il y a 16 jours, et je suis LOIIIIIIIIIIIIIN d'être le plus malheureux
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Corano a écrit
1/C'est pour ça que j'avais été surpris par le commentaire de Pierre qui supposait que je n'avais pas réglé les problèmes du départ
2/Pour aller un peu plus loin dans la réflexion, et au vu de tout ce que j'ai lu, il semble cependant évident qu'il y aura toujours des gens qui décident d'arrêter vite et seuls. Ce que les études disent, c'est qu'il faut dans ce cas essayer d'accompagner malgré tout.
1/ ah les problèmes...
J'ai eu un addicto qui disait le contraire, qu'on consommait d'abord des drogues et qu'on avait des problèmes après.
Je ne suis pas vraiment d'accord avec cette idée, mais c'est pour dire que même au sein de la médecine il semble y avoir dissension.
De plus, les problèmes on ne sait pas vraiment ce que c'est. C'est vague. Est-ce être à la rue, avoir des parents toxiques, une rupture sentimentale, des perturbations psychologiques...justement le problème c'est que chacun y verra ce qu'il veut. Ça ratisse large le problème.
Et puis c'est une vision psychanalytique des choses; c'est émettre l'idée que seul un travail sur soi-même peut sauver l'usager et qu'il n'y a qu'une seule solution (avec le traitement). Que seuls les "problèmes", qu'on ne connaît pas, créent l'usage. Bref, c'est du déterminisme. C'est la porte ouverte à la fatalité.
On peut aussi considérer qu'on prend de la drogue simplement parce qu'on aime ça, pas la peine d'invoquer des problèmes, des dérèglements neurologiques, pas plus que le fait que l'usager soit malade ou je ne sais quoi d'autre. Sinon il faut préciser.
Dire qu'on se drogue uniquement parce qu'on a des problèmes, c'est facile; d'ailleurs, si tous les gens qui ont des problèmes prenaient des drogues...mais non, ça ne marche pas strictement comme ca.
Je ne sais pas si l'on dirait ça au sujet du cannabis, par exemple, mais pour les opis visiblement on n'hésite pas.
Cela va peut-être vous surprendre mais dans mon cas je pense que j'ai pris des opis justement parceque j'avais " des problèmes", mais pas seulement. Qui n'en a pas ? C'est compliqué, c'est très personnel.
Le sens de mon propos était qu'il faut savoir de quoi l'on parle et ne pas généraliser de manière outrancière. Les autres on ne les connaît pas et je n'aime pas mettre les gens dans une case, encore moins sur Internet.
Les "problèmes" ne justifient pas à eux-seuls le TSO et le conseiller de manière systématique serait pour moi une erreur.
S'il y a un "problème" c'est surtout la consommation chronique, et les pratiques à risque non réduit.
2/ Bonne réflexion.
Les TSO sont un énorme progrès, et c'est une évidence. Cependant c'est récent et l'histoire est longue, nul ne sait ce que leurs réservent l'avenir et les concepts sociaux. En France, il y a eu beaucoup d'opposition là-dessus au début des années 90, maintenant ce n'est presque plus le cas mais en terme d'histoire rien n'est gravé dans le marbre.
Depuis toujours les hommes prennent des opiacés et arrêtent les opiacés (ou non). Ils n'ont pas attendu les TSO.
Le TSO a tout prix, c'est une vision réductrice basée sur une réflexion partielle (et de santé sociale, au début en France à cause du SIDA/ VHC, entre autres, et aux États-Unis déjà dans les années 60). Elle est ancrée dans notre histoire. Je ne dis pas que ce n'est pas cela qu'il fallait faire, et très loin de là.
Mais à mon sens, on ne peut pas penser qu'il soit systématiquement adapté à tous ou qu'il soit la panacée.
Le TSO est une belle avancée, personne ne dira le contraire ici et surtout pas moi. C'est aussi une décision qui peut engager pour longtemps.
La "maintenance à vie", ce concept très institutionnel auquel personne n'aurait pensé avant, même pas le psychiatre le plus acharné, c'est encore autre chose et c'est aussi un sujet qu'il faudrait discuter comme conséquence du TSO. Personnellement je trouve que c'est un sujet épineux, qui cette fois peut diviser, et que l'on n'en parle pas assez.
3/ En aucun cas il ne faut conseiller un sevrage brutal, ça restera mon avis pour de multiples raisons. Le plus souvent il empire la situation.
4/ décidément c'est moi qui ait un problème avec le système de citations, depuis le temps je n'arrive toujours pas à m'y faire, mes excuses pour les numéros.
On peut se sentir très bien avec son TSO, c'est le cas de beaucoup de gens et ma foi tant mieux. Il stabilise l'usager, l'aide à se retourner vers le système de soins, le travail, la délinquance s'en trouve réduite et il y a encore d'autres avantages.
Mais ce serait dommage qu'il devienne dogmatique.
C'est juste mon opinion après 25 ans de métha, de mon côté je comprends très bien qu'on ne la partage pas.
Bonjour chez vous !
Dernière modification par blastfunk (17 juin 2020 à 13:43)
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On peut aussi considérer qu'on prend de la drogue simplement parce qu'on aime ça
Clairement je ne dirais pas le contraire, c'est une des raisons principales chez tous les usagers, et ça peut sûrement même être la seule dans certains cas.
On peut se sentir très bien avec son TSO, c'est le cas de beaucoup de gens et ma foi tant mieux.
Pareil, je plussoie. D'ailleurs je n'essayais pas d'arrêter il y a quelques mois, et je trouvais cela très confortable. Avec le temps ça a changé (assez vite étrangement) et j'ai commencé à ressentir de l'anxiété en même temps que les effets "recherchés", et c'était de pire en pire.
c’est que si j’étais touché par une addiction forte (cocaïne, opiacés ou alcool) et qu’on me « soutenait », entre guillemets, avec des phrases bateau et des idées préconçues (comme : « ceux qui font un sevrage sec replongent forcément au bout d’un moment, c’est certain !!!! ») et bien ça me ferait bien plus de mal que de bien.
Oui peut-être, mais heureusement pour ma part ça ne m'a pas fait de mal. Je crois que si ce genre de truc avait pu me toucher rien qu'un peu dans ma volonté d'arrêter je n'aurais même pas tenu les premières 48h qui sont hyper faciles.
Par contre je profite de vos messages d'encouragements pour y puiser + de force, je ne sais pas si c'est nécessaire mais c'est agréable et je vous en remercie encore :p
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des idées préconçues (comme : « ceux qui font un sevrage sec replongent forcément au bout d’un moment, c’est certain !!!! »)
Attention à ne pas caricaturer.
Il s'agit de parler objectivement du RISQUE, des risques sans prétendre lire l'avenir pour un individu.
Il n'y a pas que le risque de replonger, c'est certain aussi.
Le risque est aussi de compenser et de se retrouver avec d'autres addictions, souvent dans les faits avec le recours à l'alcool ou la coke, voire les deux.
Le risque est aussi parfois de se retrouver avec des problématiques, des troubles bien plus difficiles à vivre qu'un TSO MSO.
Le fait que l'accès aux TSO MSO offre de nombreux avantages n'est pas une idée préconçue, même si chacun prend la décision individuellement y compris pour un sevrage.
Dernière modification par Mister No (17 juin 2020 à 13:56)
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Mister No a écrit
des idées préconçues (comme : « ceux qui font un sevrage sec replongent forcément au bout d’un moment, c’est certain !!!! »)
Attention à ne pas caricaturer.
Il s'agit de parler objectivement du RISQUE, des risques sans prétendre lire l'avenir pour un individu.
Il n'y a pas que le risque de replonger, c'est certain aussi.
Le risque est aussi de compenser et de se retrouver avec d'autres addictions, souvent dans les faits avec le recours à l'alcool ou la coke, voire les deux.
Le risque est aussi parfois de se retrouver avec des problématiques, des troubles bien plus difficiles à vivre qu'un TSO MSO.
Le fait que l'accès aux TSO MSO offre de nombreux avantages n'est pas une idée préconçue, même si chacun prend la décision individuellement.
Ça par contre c'est très juste. Mais le TSO ne l'empêche pas non plus complètement( y'a des greffés du foie ,...pas mal d'alcoolisme )
Il y a des statistiques, ça se trouve facilement( mais il faudra faire confiance à la communication institutionnelle... :) qui cette fois n'a pas de raison de nous tromper
Dernière modification par blastfunk (17 juin 2020 à 14:13)
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pierre a écrit
Il n'y a pratiquement aucun interet à un sevrage sec !!! Le sevrage sec, ca peut faire plaisir, ca peut faire croire qu'on est fort ( tans qu'on a pas repris), mais ca n'interroge pas du tout sur le pourquoi du comment de ton addiction !!!! CA NE RESOUD RIEN !
La, tu vas lutter pendant des mois, mais si au final, ce qui t'a conduit à l'addiction n'est pas traité, c'est comme pisser dasn un violon... ca reviendra tot ou tard.
Mister No a écrit
Attention à ne pas caricaturer.
Il s'agit de parler objectivement du RISQUE, des risques sans prétendre lire l'avenir pour un individu.
Sinon pour la coke et l'alcool, pour le premier j'ai lu que ça pouvait donner des cravings d'opacié alors j'évite, et le deuxième me tente pas non plus si c'est pour me sentir au fond le lendemain
J'ai pas l'impression qu'il y ait de substance pouvant aider à décrocher plus facilement, peut-être à l'avenir ? Y a les benzos qui peuvent aider à dormir mais j'suis pas trop fan non plus :x
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Dernière modification par Mister No (17 juin 2020 à 15:36)
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Mister No a écrit
Je ne parlais pas tellement du sevrage mais de la longue période de vide qu'il va falloir combler, le risque de paws.
Le danger c'est pas tant une aide ponctuelle à la décroche mais de nouvelles relations de recherche du plaisir qui pourraient s'instaurer sur du long terme ou une nécessité d'agir sur des symptômes avec des traitements sur du long terme avec une balance bénéfice risque qui pencherait du coup pour les MSO TSO à posteriori.
Clairement c'est le coeur du problème, chercher/construire/suivre une nouvelle philosophie de vie qui n'est pas basée sur le plaisir procuré par la substance (qu'importe laquelle d'ailleurs). Peut-être même une nouvelle vie qui donne moins de place à l'idée de plaisir ? Dur à dire :p
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Dernière modification par Mister No (17 juin 2020 à 15:46)
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« ceux qui font un sevrage sec replongent forcément au bout d’un moment, c’est certain !!!! »
Tout en voyant la réalité en face : les sevrages sec c'est plus de +90% de rechute
Je te souhaite le meilleur pour la suite et que ton sevrage se passe bien !
Ah et pour dormir, mon ami Psychocrack m'a fait découvrir une plante qui s'appel la Valériane. J'en ai acheté une teinture en herboristerie et ça couche, c'est fort ! Cela devrait être sous ordonnance mais non, méfiance surtout si tu conduis... demande à ton doc si tu peux prendre ça.. dans le cadre de ton sevrage il te dira peut être oui..
Dernière modification par Rick (17 juin 2020 à 16:37)
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