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Reah a écrit
Salut,
Malgré tes bonnes intentions, ce genre de message est à éviter ici...
On peux très bien bien vivre une consommation de codéine cela dépend des gens.
Personnellement je suis toujours accro aux opiacés et je le vis bien, j'ai réussi à me stabiliser et je prend des doses constantes.
Néanmoins je te souhaite bon courage pour ton sevrage j'espère que tu sera bien suivi, le plus dur c'est pas le sevrage physique mais changer ses habitudes.
Je comprends, cependant d’un point de vue moral il est inconcevable de laisser des individus consommer une substance comme la codéine, psychologique et physiquement c’est mauvais, mieux vaut empêcher les gens de commencer que de les laisser se faire leur propre avis qui pourrait mener au même résultat que moi. Tant mieux si tu le vis bien mais je ne pense pas que la consommation de codéine ou même son addiction au long terme soit aussi acceptable que celle de la nicotine par exemple. Je ne veux pas que les gens commencent car malgré tout les avis positifs sur cette addiction elle détruit petit à petit et use ton corps et ton esprit.
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Mauddamier a écrit
C’est vrai que ton témoignage est touchant.
Il est indéniable que la codéine est addictive mais c’est tout aussi... je cherche un autre mot que épanouissant et pourtant c’est le seul qui me vienne.
J’ai eu des anti dépresseurs (2 différents!), des anti psychotiques (tercian, solian avec leurs super dyskinésies en cadeau) et puis j’ai passé 10ans sous benzos (alpra, seresta, valium). J’étais à 4 valium 10mg par jour quand j’ai eu de la codéine.
Cela fait maintenant un an et demi que j’en prend un chaque jour. Oui c’est vrai, il y a une addiction, j’ai cette hâte de le prendre chaque midi. Je me fixe 13h pour travailler la matinee, me réveiller en douceur. Je n’ai jamais eu besoin d’augmenter, de redroper et contrairement à toi, je me suis... comme libérée.
Autiste asperger, on m’a mise de côté, je n’ai jamais travaillé et mon anxiété m’a totalement coupée des autres. Mes camarades de classe se sont éloignés et je suis restée seule.
La codéine me libère de ma bulle. J’ignore si c’est vrai ou si je me l’imagine.
Le fait est que je suis extrêmement productive au travail, que je mange, que je sors, je me sens légère et moi.
Les anxiolytiques m’aidaient bien... ça me relaxait mais en parallèle ça m’empêchait de penser et donc d’écrire. La codéine me coupe de toutes mes idées psychotiques (comment va le chien ? Est ce que j’ai bien éteint le gaz ? Et si ça inondait ?). Enfin tout ça pour dire que je vivais dans la peur. Alors oui je me réfugie dans la codéine, j’en ai besoin et je n’ai pas honte de l’admettre, je l’ai admis même si autour de moi personne n’est au courant.
Je trouve que ça n’est pas plus dangereux que mes 4 valium et mes 2 imovane...
C’est gentil de faire de la prévention. C’est évident que lorsque tout n’est apps clair dans notre tête, la codéine a un effet extrêmement puissant. Ça libère tellement, ça rend la vie plus simple. Je n’en fais pas la pub et loin de moi l’idée de pousser à la consommation mais moi je ne vais pas nier que ça m’a aidée à vivre.
Je crois qu’avant j’avais seulement hâte que tout s’arrête.
A noël mon père est tombé très malade, on ne savait pas s’il survivrait. Mon cachet de codoliprane m’a donné la force de m’occuper de tout, ma mère, les papiers, et sa sortie, ses soins...
Je n’ai pas du tout paniqué lors du corona alors que ma psychiatre m’appelait chaque semaine lol
J’ai l’impression d’être quelqu’un de différent, de vivre vraiment, sans toutes ce sœurs qui me paralysaient.
J’ai même rencontré des gens, alors qu’avant je me cachais derrière un profil de site de rencontres sans oser.
Avec 4 valium par jour ou sous seresta, c’est sûr j’étais calme, est ce que j’allais bien pour autant ? Non honnêtement.
Je n’ai pas le choix que de me cantonner à 1 cacher par jour donc il n’est pas question d’augmenter. J’ai deux boites par mois et je n’ai pas besoin de plus.
Ton poste a de bonnes intentions j’imagine. Car quelque part tu souffres beaucoup en ce moment. Mais n’oublions pas que ça reste un anti douleur, il ne faut tout simplement pas en détourner son utilisation.... sinon il ne faut pas se plaindre.
C’est facile et rapide de tomber dedans.
Et ensuite je te rejoins : on ne voit pas l’intérêt de reprendre sa vie d’avant.
C’est un message de prudence que tu nous envoies, malgré tout nous pensons ici que chacun est libre de faire ses choix et donc de prendre ses responsabilités.
Prends soin de toi et bonne chance en septembre.
Très beau témoignage, je pense que du moment que l’on commence une substance psychotrope, c’est que quelque chose en nous ne va pas et nous fait souffrir. La solution est donc d’éviter d’ingérer quelque chose qui soulage à court terme mais qui ne règle pas le problème, on doit être sain mentalement avant de pouvoir s’amuser avec des opiacés qui ne donnent que l’illusion que tout va bien car aussitôt les effets atténués les problèmes réapparaissent. J’ai longuement discuté avec mon médecin de mon avis, de mes craintes et de mes attentes sur cette substance et elle m’a éclairé en me disant qu’une drogue n’est jamais un problème mais c’est ce que nous en faisons qui le devient. Il serait mieux d’avertir plutôt que de laisser des jeunes en plein questionnement sur leur vie se dire qu’ils peuvent essayer et ils verront, non c’est dangereux je me suis moi même dit ça et malgré un contrôle avec mon médecin et une stabilité c’est malsain et dangereux, merci à toi c’est très gentil
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Maxoupicsou2000 a écrit
Mauddamier a écrit
C’est vrai que ton témoignage est touchant.
Il est indéniable que la codéine est addictive mais c’est tout aussi... je cherche un autre mot que épanouissant et pourtant c’est le seul qui me vienne.
J’ai eu des anti dépresseurs (2 différents!), des anti psychotiques (tercian, solian avec leurs super dyskinésies en cadeau) et puis j’ai passé 10ans sous benzos (alpra, seresta, valium). J’étais à 4 valium 10mg par jour quand j’ai eu de la codéine.
Cela fait maintenant un an et demi que j’en prend un chaque jour. Oui c’est vrai, il y a une addiction, j’ai cette hâte de le prendre chaque midi. Je me fixe 13h pour travailler la matinee, me réveiller en douceur. Je n’ai jamais eu besoin d’augmenter, de redroper et contrairement à toi, je me suis... comme libérée.
Autiste asperger, on m’a mise de côté, je n’ai jamais travaillé et mon anxiété m’a totalement coupée des autres. Mes camarades de classe se sont éloignés et je suis restée seule.
La codéine me libère de ma bulle. J’ignore si c’est vrai ou si je me l’imagine.
Le fait est que je suis extrêmement productive au travail, que je mange, que je sors, je me sens légère et moi.
Les anxiolytiques m’aidaient bien... ça me relaxait mais en parallèle ça m’empêchait de penser et donc d’écrire. La codéine me coupe de toutes mes idées psychotiques (comment va le chien ? Est ce que j’ai bien éteint le gaz ? Et si ça inondait ?). Enfin tout ça pour dire que je vivais dans la peur. Alors oui je me réfugie dans la codéine, j’en ai besoin et je n’ai pas honte de l’admettre, je l’ai admis même si autour de moi personne n’est au courant.
Je trouve que ça n’est pas plus dangereux que mes 4 valium et mes 2 imovane...
C’est gentil de faire de la prévention. C’est évident que lorsque tout n’est apps clair dans notre tête, la codéine a un effet extrêmement puissant. Ça libère tellement, ça rend la vie plus simple. Je n’en fais pas la pub et loin de moi l’idée de pousser à la consommation mais moi je ne vais pas nier que ça m’a aidée à vivre.
Je crois qu’avant j’avais seulement hâte que tout s’arrête.
A noël mon père est tombé très malade, on ne savait pas s’il survivrait. Mon cachet de codoliprane m’a donné la force de m’occuper de tout, ma mère, les papiers, et sa sortie, ses soins...
Je n’ai pas du tout paniqué lors du corona alors que ma psychiatre m’appelait chaque semaine lol
J’ai l’impression d’être quelqu’un de différent, de vivre vraiment, sans toutes ce sœurs qui me paralysaient.
J’ai même rencontré des gens, alors qu’avant je me cachais derrière un profil de site de rencontres sans oser.
Avec 4 valium par jour ou sous seresta, c’est sûr j’étais calme, est ce que j’allais bien pour autant ? Non honnêtement.
Je n’ai pas le choix que de me cantonner à 1 cacher par jour donc il n’est pas question d’augmenter. J’ai deux boites par mois et je n’ai pas besoin de plus.
Ton poste a de bonnes intentions j’imagine. Car quelque part tu souffres beaucoup en ce moment. Mais n’oublions pas que ça reste un anti douleur, il ne faut tout simplement pas en détourner son utilisation.... sinon il ne faut pas se plaindre.
C’est facile et rapide de tomber dedans.
Et ensuite je te rejoins : on ne voit pas l’intérêt de reprendre sa vie d’avant.
C’est un message de prudence que tu nous envoies, malgré tout nous pensons ici que chacun est libre de faire ses choix et donc de prendre ses responsabilités.
Prends soin de toi et bonne chance en septembre.Très beau témoignage, je pense que du moment que l’on commence une substance psychotrope, c’est que quelque chose en nous ne va pas et nous fait souffrir. La solution est donc d’éviter d’ingérer quelque chose qui soulage à court terme mais qui ne règle pas le problème, on doit être sain mentalement avant de pouvoir s’amuser avec des opiacés qui ne donnent que l’illusion que tout va bien car aussitôt les effets atténués les problèmes réapparaissent. J’ai longuement discuté avec mon médecin de mon avis, de mes craintes et de mes attentes sur cette substance et elle m’a éclairé en me disant qu’une drogue n’est jamais un problème mais c’est ce que nous en faisons qui le devient. Il serait mieux d’avertir plutôt que de laisser des jeunes en plein questionnement sur leur vie se dire qu’ils peuvent essayer et ils verront, non c’est dangereux je me suis moi même dit ça et malgré un contrôle avec mon médecin et une stabilité c’est malsain et dangereux, merci à toi c’est très gentil
De plus prendre ses responsabilités lorsque l’on est même pas encore assez mature pour le faire est trop difficile c’est comme condamner un malade mental pour des actes qu’il a commis en temps de crise, c’est incompatible. J’ai merdé et j’en assume les conséquences mais pour autant j’ai besoin d’aide et les deux sont compatibles. C’est pour cela que j’ai demandé de l’aide quand en étant trop jeune et pas assez mature j’en nécessitais le besoin. Pour moi même à 20 ans on n’est pas encore responsable de ce genre d’actions et on est bien souvent trop naïf pour pouvoir contrôler ce qui amène énormément de jeunes et d’adolescents à commencer leur consommation. Il faut prévenir plutôt que guérir et c’est un fait
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Maxoupicsou2000 a écrit
Reah a écrit
Salut,
Malgré tes bonnes intentions, ce genre de message est à éviter ici...
On peux très bien bien vivre une consommation de codéine cela dépend des gens.
Personnellement je suis toujours accro aux opiacés et je le vis bien, j'ai réussi à me stabiliser et je prend des doses constantes.
Néanmoins je te souhaite bon courage pour ton sevrage j'espère que tu sera bien suivi, le plus dur c'est pas le sevrage physique mais changer ses habitudes.Je comprends, cependant d’un point de vue moral il est inconcevable de laisser des individus consommer une substance comme la codéine, psychologique et physiquement c’est mauvais, mieux vaut empêcher les gens de commencer que de les laisser se faire leur propre avis qui pourrait mener au même résultat que moi. Tant mieux si tu le vis bien mais je ne pense pas que la consommation de codéine ou même son addiction au long terme soit aussi acceptable que celle de la nicotine par exemple. Je ne veux pas que les gens commencent car malgré tout les avis positifs sur cette addiction elle détruit petit à petit et use ton corps et ton esprit.
Malheureusement tant qu'on a pas expérimenté les effets négatifs (pour la plupart des personnes) on le fais quand même c'est la nature de l'être humain c'est tout...
J'imagine que toi aussi avant de commencer tu savais que c'était pas bien..
Tout le monde sait que le tabac tue pourtant pleins de personnes se mettent à fumer par exemple
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Reah a écrit
Maxoupicsou2000 a écrit
Je comprends, cependant d’un point de vue moral il est inconcevable de laisser des individus consommer une substance comme la codéine, psychologique et physiquement c’est mauvais, mieux vaut empêcher les gens de commencer que de les laisser se faire leur propre avis qui pourrait mener au même résultat que moi. Tant mieux si tu le vis bien mais je ne pense pas que la consommation de codéine ou même son addiction au long terme soit aussi acceptable que celle de la nicotine par exemple. Je ne veux pas que les gens commencent car malgré tout les avis positifs sur cette addiction elle détruit petit à petit et use ton corps et ton esprit.Malheureusement tant qu'on a pas expérimenté les effets négatifs (pour la plupart des personnes) on le fais quand même c'est la nature de l'être humain c'est tout...
J'imagine que toi aussi avant de commencer tu savais que c'était pas bien..
Tout le monde sait que le tabac tue pourtant pleins de personnes se mettent à fumer par exemple
C’est complètement ça oui je pensais pouvoir contrôler et finalement voilà où j’en suis donc je veux vraiment pas que les jeunes puissent commencer si ils finissent comme moi clairement ce serait trop éprouvant pour moi de voir quelqu’un tomber dans le panneau comme je l’ai fais
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Maxoupicsou2000 a écrit
Reah a écrit
Malheureusement tant qu'on a pas expérimenté les effets négatifs (pour la plupart des personnes) on le fais quand même c'est la nature de l'être humain c'est tout...
J'imagine que toi aussi avant de commencer tu savais que c'était pas bien..
Tout le monde sait que le tabac tue pourtant pleins de personnes se mettent à fumer par exempleC’est complètement ça oui je pensais pouvoir contrôler et finalement voilà où j’en suis donc je veux vraiment pas que les jeunes puissent commencer si ils finissent comme moi clairement ce serait trop éprouvant pour moi de voir quelqu’un tomber dans le panneau comme je l’ai fais
Oui mais bon comme pour toi la prévention ne marche que très rarement donc ici à défaut de pouvoir empêcher une consommation on fais en sorte de tout faire pour que cette consommation sois la plus saine possible et la moins dangereuse c’est le principe même de la RDR ^^
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Reah a écrit
Maxoupicsou2000 a écrit
C’est complètement ça oui je pensais pouvoir contrôler et finalement voilà où j’en suis donc je veux vraiment pas que les jeunes puissent commencer si ils finissent comme moi clairement ce serait trop éprouvant pour moi de voir quelqu’un tomber dans le panneau comme je l’ai faisOui mais bon comme pour toi la prévention ne marche que très rarement donc ici à défaut de pouvoir empêcher une consommation on fais en sorte de tout faire pour que cette consommation sois la plus saine possible et la moins dangereuse c’est le principe même de la RDR ^^
Mais du coup ce principe comprend aussi l’arrêt total de la consommation ou alors il défend le fait de consommer indéfiniment mais sainement ? Car une consommation de ce genre n’est pas bonne donc mieux vaut l’arrêter à un moment non ?
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Maxoupicsou2000 a écrit
Mais du coup ce principe comprend aussi l’arrêt total de la consommation ou alors il défend le fait de consommer indéfiniment mais sainement ? Car une consommation de ce genre n’est pas bonne donc mieux vaut l’arrêter à un moment non ?
Bonsoir,
Ça demande une réponse un peu plus complexe que cela. Disons qu une substance peut être bonne ou mauvaise selon les personnes, selon l utilisation, selon la fréquence, selon le dosage etc.
Certaine personne peuvent vivre bien svec que ça soit en recreatif ou en curatif ou voir même les deux. Et certaines personnes peuvent souffrir au contraire de son utilisation.
Disons que le plus important, c est de mettre en avant les bonnes pratiques a voir vis à vis des claques substances.
Il est évident qu une des première choses à faire lorsque l on parle d opiacé c est de mettre en avant le très fort potentiel addictogene de la substance, ainsi que les combos à éviter etc.
On a bien vu que de dire "ne touchez surtout pas à ça c est une merde sans nom" Ben ça ne fonctionne pas et pire sa enferme le débat et la possibilité de faire correctement les choses.
Le futur utilisateur est ensuite libre de faire un choix mais en pleine connaissance de causes...
Prenez soins de vous.
Ocram
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Ocram a écrit
Maxoupicsou2000 a écrit
Mais du coup ce principe comprend aussi l’arrêt total de la consommation ou alors il défend le fait de consommer indéfiniment mais sainement ? Car une consommation de ce genre n’est pas bonne donc mieux vaut l’arrêter à un moment non ?
Bonsoir,
Ça demande une réponse un peu plus complexe que cela. Disons qu une substance peut être bonne ou mauvaise selon les personnes, selon l utilisation, selon la fréquence, selon le dosage etc.
Certaine personne peuvent vivre bien svec que ça soit en recreatif ou en curatif ou voir même les deux. Et certaines personnes peuvent souffrir au contraire de son utilisation.
Disons que le plus important, c est de mettre en avant les bonnes pratiques a voir vis à vis des claques substances.
Il est évident qu une des première choses à faire lorsque l on parle d opiacé c est de mettre en avant le très fort potentiel addictogene de la substance, ainsi que les combos à éviter etc.
On a bien vu que de dire "ne touchez surtout pas à ça c est une merde sans nom" Ben ça ne fonctionne pas et pire sa enferme le débat et la possibilité de faire correctement les choses.
Le futur utilisateur est ensuite libre de faire un choix mais en pleine connaissance de causes...
Prenez soins de vous.
Ocram
C’est exact.
On ne pousse pas à la consommation mais ici on est dans une politique de réduction des risques donc on ne dira jamais « ne touche pas, n’essaie pas », cependant on va répéter à chaque nouveau post qu’il faut éviter le combo avec lalcool ou les benzos. Et nous allons également chaque fois conseiller de laisser deux semaines entre chaque prise pour éviter la dépendance et l’accoutumance.
Je suis désolée mais monter à une prise de 500mg c’est énorme. Clairement, la codéine t’a dépassée et tu as besoin d’aide pour en sortir.
J’en prends 30mg chaque jour et je n’ai jamais ressenti le besoin d’augmenter.
Honnêtement, tu parles de maturité mais à mon sens quand on va taper dans l’armoire à pharmacie des parents... ou qu’on achète sur le dark web (car on ne fera jamais une ordonnance de codo à des mineurs), j’estime qu’on prend ses responsabilités.
L’état a fait ce qu’il pouvait... *tousse* pour protéger les jeunes de cette addiction. Maintenant du coup si on en achète, on assume derrière.
Tout comme en prendre plusieurs cachets à la fois... on sait très bien que ce n’est pas rdr.
La maturité n’est pas une question d’âge d’ailleurs. Je pense qu’on est tous conscient du danger’ et ce, quel que soit la substance psycho actives qu’on affectionne.
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Lilas24 a écrit
La codéine c'est un sujet toujours un peu délicat car si c'est un anti-douleur associé à du paracétamol, il est indéniable qu'elle a un effet sur certaines manifestations anxieuses ou des troubles voisins.
Je suis toujours bouleversée par les témoignages de Maud car il y a de la proximité avec ce que j'ai vécu mais aussi de profondes différences.
J'ai détourné l'usage de la codéine du fait de mon anxiété et j'ai longtemps pensé que ce médicament était tout ce qui me retenais de sombrer. Avec elle je bossais (je prenais tout d'un coup le soir en me couchant), j'avais une vie sociale, certes pleine de dissimulation.
Toutefois, j'ai fini par comprendre que je m'étais construite une forteresse de croyances métacognitives erronées. Oui, la codéine m'a aidée à ce qu'en journée je ne sois pas débordée par mon anxiété mais non, elle n'était pas adaptée à ma situation.
Un jour j'ai compris, j'ai cessé de me mentir à moi même, j'ai entrepris un sevrage dégressif et j'ai découvert que j'avais un trouble anxieux généralisé qui est totalement pris en charge par un antidépresseur qui marche bien mieux que la codéine n'a jamais fonctionné sur moi.
Le truc le plus étrange c'est que lorsque j'ai pris conscience que je m'étais construite une forteresse de croyances bidons dans les bienfaits de la codéine sur moi, l'envie d'en prendre a disparu.
Je rejoins la personne qui a dit que la dépendance psychologique, le craving, c'est le plus dur à gérer. Pourtant, vu mes années d'addiction, le sevrage dégressif a été physiquement assez terrible, mais du moment où l'envie avait disparu, j'ai tout supporté avec une relative légèreté. Si l'envie avait été là, j'aurais une nouvelle fois échoué.
Si la codéine a été une fausse bonne solution pour moi, tu nous prouves Maud, que tout est plus complexe et que pour toi, elle est une réponse qui marche mieux que les AD et Benzos. Tu as fait le parcours inverse du mien mais tu as également trouvé ton équilibre.
S'il n'est pas létal pour ta santé, être dépendant à la codéine n'est pas plus grave que de l'être aux benzo ou, comme moi, de devoir prendre un antidépresseur sans doute toute ma vie. Il n'y a pas de jugement moral à apporter là dessus.
Il n'y a rien à juger dans la dépendance. Ce n'est pas bien ou mal sur le plan moral.
C'est une situation avec lequel on peut, on doit composer et parfois avec laquelle on ne veut plus vivre. Tout est question de perspective.
J’aime également beaucoup tes retours. Comme quoi on peut avoir des expériences différentes, un ressenti contraire mais nous rejoindre sur la conclusion que chacun est libre de faire ses propres choix.
Je ne nie pas qu’un jour ou l’autre je devrais faire face à les responsabilités car il se pourrait que tout à coup je n’ai plus mes ordonnances renouvelables et affronter la dépendance physique va être particulièrement difficile, tout comme retourner à mon ancienne vie !
Tu as décidé de prendre ta vie en main et dans mon cas je dirais que c’est la codéine qui m’y a aidé. Je vais même partir deux mois pour travailler à paris.
L’année dernière encore, j’ai refusé cette proposition, constamment entrain de douter’ tiraillée par mes peurs.
La codéine me libère de ma camisole j’ai l’impression.
En plus des douleurs dues à l’endométriose, il est clair que je me sens calme, posée et moi qui avait tendance à dramatiser le moindre problème (pour un chien qui éternue je demandais sédation et caméra dans les sinus, il m’arrivait moi même d’aller aux urgences pour des crises d’angoisse...). J’avais beaucoup de problèmes psy, et évidemment je ne dis pas que la codéine les a résolus, ce qui est absolument faux. Cependant il les masque. Et même ma psy sera d’accord pour le dire. Elle croit que c’est du au travail ^^ et au fait que j’ai maintenant une vie sociale... certes restreinte mais quelques contacts réguliers.
Tout ça c’est depuis un an, depuis que j’ai mon comprimé par jour, en fin de matinée. Je bosse, je sors, je vais à la salle de sport et je mange alors qu’on m’a plusieurs fois hospitalisée pour poids inférieur à 40kg.
J’étais bloquée dans la vie, paralysée. Chaque jour était un enfer. Pourquoi ? Aucune idée. Parce que je n’avais pas de projet j’imagine et malgré les benzos (qui calment), il n’y avait rien à construire, zéro objectif.
Je suis contente que l’AD fonctionne pour toi. Il m’est souvent arrivé de me dire que je n’avais pas encore trouvé le bon. Mon médecin traitant men a prescrit deux, ma psy... oula j ne compte plus.
Honnêtement c’est le valium qui m’a soulagée le plus. Mais c’était des journee passées devant la tv ou même à ne pas quitter mon lit. Alors franchement, pour mes parents, ce n’était pas la guérison merveilleuse.
J’ai lu plus haut qu’il fallait chercher à guerir et non se cacher. Mais beaucoup de « particularités » ne se guérissent pas ^^ l’autisme, le trouble de l’empathie, l’hyperacousie, la phobie sociale, l’anorexie, l,hypersensibilité ou le fait d’être zèbre, HQI ...
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