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Dernière modification par bigorneau (09 juillet 2020 à 10:28)
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Dernière modification par blastfunk (09 juillet 2020 à 11:26)
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Des cellules cérébrales en forme d’étoile éclairent le lien entre consommation de cannabis et sociabilité
[...]
Une exposition régulière au cannabis pourrait avoir un impact délétère sur la sociabilité. Chez certains consommateurs, des études montrent qu’elle entraînerait un repli sur soi et une diminution des interactions sociales. Toutefois, le réseau cérébral et les mécanismes impliqués dans cette relation n’étaient pas bien connus jusqu’ici.
[...]
Les chercheurs ont alors exposé des souris au cannabinoïde THC,
[...]
la capacité des astrocytes à transformer le glucose en « nourriture » pour les neurones était réduite. En l’absence d’apports énergétiques nécessaires, le fonctionnement des neurones était compromis chez les animaux
Ayant un peu étudié le fonctionnement du cerveau (en profane, mais quand même), les astrocytes sont surement liés a énormément d'autres capacité chez l'humain que la sociabilité. Pour moi voir la sociabilité des souris diminuée quand les astrocytes sont diminués ne permet pas de conclure que cela diminue la sociabilité mais que cela diminue les capacité cognitives assurées par les astrocyes.
Pour ma part en ce moment je suis en sevrage depuis le 2 juin et comme depuis que je fume (mes 13 ans) je sens énormément de changement dans mon fonctionnement cérébrale lors de mes arrêts et reprises.
La sociabilité c'est une chose, mais dans mon fonctionnement interne je sens des changements énorme et j'ai l'impression que ce replis sur soi est présent dans ma façon de réfléchir, je fais moins de lien et ai une pensée moins riche quand je fume au quotidiens.
Si c'est une fois de temps en temps je vais gamberger et partir dans tout les sens dans mes pensées, mais quand je fume au quotidien cet effet s'estompe et petit a petit je me replis sur un mode de fonctionnement quotidiens plus rigide basé sur des habitudes, et le rituel de conso.
Merci du partage Prescripteur !
Dernière modification par Drim (09 juillet 2020 à 11:42)
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blastfunk a écrit
Une phrase m'interroge tout en me laissant perplexe : "Elle ouvre aussi de nouvelles pistes de recherche pour trouver des solutions thérapeutiques afin de pallier certains des problèmes comportementaux résultant d’une exposition au cannabis.".
C'est flou. De quoi parle-t-on exactement ?
Moi qui ai fait une bouffée délirante à mon premier arrêt, je pense que c'est a prendre au sens que ça pourrait aider pour assurer une transition plus douce lors d'un arrêt.
Parfois ça débouche sur des schizophrénies, des bipolarités.
Au final je trouve que l'article pourrait super bien expliquer comment j'ai vécu mon arrêt, j'avais une énergie cérébrale totalement débridée.
J'extrapole mais si les astrocyte ne parviennent plus a fournir de l’énergie en quantité aux neurones pendant une longue période, des mécanismes de compensation doivent se mettre en marche et ensuite provoquer une violente surcharge lorsque les astrocytes remplissent de nouveau leur fonction.
Dernière modification par Drim (09 juillet 2020 à 11:47)
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Dernière modification par bigorneau (09 juillet 2020 à 11:56)
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Drim a écrit
blastfunk a écrit
Une phrase m'interroge tout en me laissant perplexe : "Elle ouvre aussi de nouvelles pistes de recherche pour trouver des solutions thérapeutiques afin de pallier certains des problèmes comportementaux résultant d’une exposition au cannabis.".
C'est flou. De quoi parle-t-on exactement ?Moi qui ai fait une bouffée délirante à mon premier arrêt, je pense que c'est a prendre au sens que ça pourrait aider pour assurer une transition plus douce lors d'un arrêt.
Parfois ça débouche sur des schizophrénies, des bipolarités.
Au final je trouve que l'article pourrait super bien expliquer comment j'ai vécu mon arrêt, j'avais une énergie cérébrale totalement débridée.
J'extrapole mais si les astrocyte ne parviennent plus a fournir de l’énergie en quantité aux neurones pendant une longue période, des mécanismes de compensation doivent se mettre en marche et ensuite provoquer une violente surcharge lorsque les astrocytes remplissent de nouveau leur fonction.
Le cannabis et la schizophrénie c'est un vieux débat, je ne rentrerai pas là dedans même si je pense intimement que si le cannabis peut aggraver la maladie et également qu'il y a une forte corrélation entre consommation et schizophrénie on est loin d'en pouvoir déduire un véritable lien causal.
C'est le terme de "solutions thérapeutiques" qui m'inquiète.
C'est ça qui n'est pas clair pour moi.
De plus s'il y a solution c'est qu'il y a problème, ce qu'il faudrait vraiment démontrer et ça va pas être facile tant les liens de la personne avec sa consommation peuvent s'avérer intimes. Et "thérapeutiques" ça veut clairement dire qu'on est malade, c'est pour ça qu'il faudrait préciser, parler de "lien social" à côté ça n'a rien à voir.
Après je suis le premier à dire que tout n'est pas rose avec le cannabis, ça je suis d'accord.
Dernière modification par blastfunk (09 juillet 2020 à 12:06)
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C'est le terme de "solutions thérapeutiques" qui m'inquiète.
Au contraire, c'est rassurant.
On constate à travers cette étude, que de connaitre mieux les effets/side effects du cannabis (et le fonctionnement de notre cerveau au passage ) permet de développer avec beaucoup plus de sécurité l'utilisation des cannabinoides en médecine.
Les scientifiques qui souhaitent développer l'utilisation médicale ne sont pas des gourous qui crient à la panacée.
Le chercheur à l'origine de cette étude est plus que crédible, car il ne cherche absolument pas à décrédibiliser l'utilisation des cannabinoides en médecine.
Comme d"habitude, il faut sortir de l'article de presse pour en savoir plus...
https://www.inserm.fr/recherche-inserm/ … es-secrets
Dernière modification par Mister No (09 juillet 2020 à 12:20)
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Dernière modification par Mister No (09 juillet 2020 à 13:28)
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Dernière modification par bigorneau (09 juillet 2020 à 12:50)
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Moi quand je vapote/fume ça me donne pas envie de socialiser du tout
Pour moi ça dépend de ce qui me tombe sur la tête et ce quel que soit le mode de conso.
Certaines herbes me détendent à un point extrême, d'autres génèrent des tensions.
Je peux vaporiser 3 grammes d'une herbe dans la journée, je n'aurais jamais les même effets que 300 mg d'une autre herbe pendant 4 heures.
Certaines augmentent l'appétit, d'autres le coupent.
Certaines permettent de dormir facilement, d'autres empêchent de dormir si j'attends pas deux bonnes heures.
Donc dire le cannabis fait ci ou ça, c'est toujours assez difficile à appréhender, ne serait-ce qu'à travers sa propre expérience.
Dernière modification par Mister No (09 juillet 2020 à 13:11)
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Dernière modification par blastfunk (11 juillet 2020 à 11:47)
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bigorneau a écrit
Moi quand je vapote/fume ça me donne pas envie de socialiser du tout
Perso, sur la weed que j'ai en ce moment c'est pas possible de sociabilisé, légère dissociation et paranoïa si j'en fume comme un porc, je veux profiter du buzz seul sinon je sais que ça peut finir en crise d'angoisse si il y a du monde autour.
D'autres variétés sont plus... Sociabilisante, une bonne sativa ne me met pas dans une bulle.
Après je pense que le SS est important, c'est d'autant plus angoissant pour moi quand je suis entouré de personnes que je ne connais pas, alors qu'avec de bons potes ça passe tout seul et je sociabilise mieux, ça me donne envie de papoter.
Mais celle que je fume en ce moment, même si je suis avec des bons potes, j'aurais des moments de "déconnexion" je suis pris dans mes pensées, c'est limite si elle me donne pas envie de rentrer me poser chez moi tout seul.
Après d'autres potes qui la fume ne ressente pas d'asociabilité, ils sont juste bien pétés, ça dépend des variétés, des gens aussi
Dernière modification par Sterling (09 juillet 2020 à 15:52)
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« Notre étude est la première à montrer que la baisse de sociabilité parfois associée à la consommation de cannabis est la conséquence d’une altération du métabolisme du glucose dans le cerveau. Elle ouvre aussi de nouvelles pistes de recherche pour trouver des solutions thérapeutiques afin de pallier certains des problèmes comportementaux résultant d’une exposition au cannabis. En plus, elle révèle l’impact direct du métabolisme énergétique des astrocytes sur le comportement », précise Giovanni Marsicano.
No problemo, je veux bien te donner mon sentiment.
Dans cette expérience sur les souris, seul CB1 est ciblé, puisqu'il ne s'agit que de THC de synthèse pour l'expérimentation.
Or, justement, le cannabis, ce n'est pas que du THC sur CB1. On le sait depuis longtemps, d'autres cannabinoides modulent cette activité sur CB1, le plus connu étant le CBD.
Cela ouvre donc la voie à davantage d'études afin de trouver des formulations qui n'impacteraient pas ou impacteraient moins que du THC pur.
D'ailleurs, le marinol ou le dronabinol qui sont du THC pur et de synthèse, sont mal supportés par les patients qui ont pu s'en faire prescrire.
Le THC pur est une aberration pour une utilisation médicale, c'est aussi ce que peut suggérer cette étude.
Je suis très étonné que tu voies les choses différemment pour cet exemple.
En même temps quand tu vois qu'un modo ici se permet de dire pour faire passer ses contradicteurs pour des intolérants, cela ne m'étonne pas :
rick a écrit
il n'est pas possible de critiquer le cannabis pour certains ici tu verras
C'est de la malhonnêteté intellectuelle.
Je ne fais pas partie de cette catégorie qui pense que tous les scientifiques sont corrompus ou d'une autre qui penserait que le cannabis ou l'utilisation des cannabinoides en médecine n'est pas dénué d'effets secondaires.
La preuve.
Le mot "parfois" a son importance, capitale ici dans le paragraphe que tu cites et contrairement aux propos de Rick, ils permettent un peu plus la nuance.
Quand tu as des équipes qui travaillent à charge, c'est tout noir, aucune nuance un peu comme ici aussi :
rick a écrit
oui le cannabis est loin d'être un miracle, la panacée, parfaite. A vrai dire, cette plante est bourrée de défaut et son utilisation thérapeutique est loin d'être convaincante dans la plupart des cas.
Avant de juger de défauts ou de qualités, il faudrait parler du chémotype, et pas tout mettre dans le même sac sous l’appellation cannabis pour parler de l'utilisation des cannabinoides en médecine.
Il n'est pas question du cannabis, mais de l'utilisation des cannabinoides, ça évite de déblatérer des généralités de type.
C'est plus complexe que cela et quel manque d'humilité, penser connaitre l'utilisation des cannabinoides en médecine en évaluant son parcours ou celui de fumeurs de pets.
Pour en revenir à l'article, c'est une des équipes qui feront progresser la science... c'est déjà fait d'ailleurs.
Il existe désormais toute une génération de jeunes chercheurs qui n'ont pas encore été happés et qui ne fonctionnent pas avec les apriori de certains de leurs ainés formatés à l'obscurantisme par un manque d'études et ou le peu qui était disponible était biaisées par le conflit d'intérêt sauce corruption.
Je ne dirais pas forcément la même chose de tout ce qui peut sortir de l'INSERM, mais je ne dézinguerais pas cette équipe uniquement pour ces résultats.
La paranoïa, un des tristes effets d'une consommation abusive de cannabis, un vrai problème comportemental celui-ci
Blague à part, je l'ai remarqué depuis longtemps, mais tout ne dépend pas de l'individu, le chémotype de la plante a son importance.
Certaines herbes peuvent faire flipper, angoisser, ressentir des symptomes psychotiques et d'autres pas.
Cela fait plus de 30 ans que je le remarque.
Il n'est même pas question d'abus ou d'années de conso.
Un noob qui se prend une claque magistrale avec du matos velu pris dans la foule aura le sentiment que tout le monde l'observe ou s'aperçoit de sa défonce, je ne pense pas être le seul à avoir entendu cela d'un usager débutant ou occasionnel.
Ressentir des symptomes psychotiques pendant le gros des effets, angoisse, peur parano, ce n'est pas l'assurance de devenir parano ou psychotique.
Quand les effets cessent, les personnes n'ont plus ce sentiment d'étouffement ou d'être hyper visible au milieu de la foule.
Ces réactions sont, j'en suis convaincu, aussi en lien avec le chémotype de la plante, en dehors de nos sensibilités individuelles.
Il est très probable que ces résultats soient comparés à des assos THC CBD dans un avenir proche, par la même équipe.
Je mise mon billet qu'avec juste ce qu'il faut de CBD, les souris ne deviendront pas antisocial tu perds ton sang froid.
Dernière modification par Mister No (09 juillet 2020 à 17:42)
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Dernière modification par bigorneau (09 juillet 2020 à 16:32)
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Bien évidemment je suis d'accord avec vous sur les variétés, j'aime les hybrides 50/50. Après si vraiment c'est pour fumer en groupe, vaut mieux un bon sativa, pas trop fort non plus, c'est quand même l'effet indica qui à tendance à rendre plus passif dans un groupe je pense
Indica ou sativa, si ta plante est gorgée de THCV, probable que ça secoue fort.
Pareil pour les hybrides, les pourcentage exprimés ne veulent pas dire grand chose, en terme de chémotype.
Certaines sativa des iles vont être faciles à vivre, et certaines indica pakistanaises donneront des suées froides.
Au contraire, certaines sativa africaines vont nécessiter un exorcisme, tandis que des kush vont glisser.
Le cannabis, ce n'est pas un système binaire tranché entre sativa et indica.
D'ailleurs les chercheurs n'utilisent pas cette classification désuète pour la science.
Indica, c'est ce qui a des propriétés psychoactives pour le récré et le théra.
Sativa, c'est la plante cultivée pour la fibre.
Certaines herbes rendent compliqué l'acte d’acheter son pain, d'autres peuvent être utilisées plus facilement au quotidien, que ce soit pour du thérapeutique ou du récréatif.
Cela peut se constater sur soi, pour un seul et même individu au delà de nos différences.
En parlant de ça, je vais me faire un joint d'une weed qui donne un peu de mal pour acheter du pain.
Dernière modification par Mister No (09 juillet 2020 à 16:51)
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on fait trop facilement des généralités qui n'ont peut-être pas lieu d'être
On se base sur les indications des marchands de graines aussi, tant qu'on a pas testé, difficile de se faire un avis.
L'erreur aussi, c'est de se baser uniquement sur le THC pour savoir si vous risquez plus ou moins des suées froides.
Certaines herbes commercialisées en pharmacie et très chargées en THC, sans CBD, seront très confortables et peu aptes à générer des sueurs froides.
D'autres moins chargées en THC et contenant du CBD vont être moins confortables
L'alchimie est complexe, parler des propriétés du cannabis, c'est un peu un non sens quelque part.
Alors on commence par stimuler fortement CB1 et on observe les souris.
Dernière modification par Mister No (09 juillet 2020 à 17:52)
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Dernière modification par prescripteur (09 juillet 2020 à 19:59)
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Actuellement, je pense que beaucoup de médecins ne sont pas totalement opposés au cannabis médical mais quand ils posent les questions "quelles variétés? ", "quelles doses ?" et qu'ils n'ont pas de réponses claires, ils ne sont pas près de le prescrire.
Bonsoir Prescripteur,
Tu abordes l'épineux problème de la formation ou plutôt du manque de formation.
Pour le dosage, la variété, les patients, certains, savent déjà, mais c'est aussi le travail du pharmacien.
Pour les patients qui ne savent pas, c'est comme avec d'autres traitements, il faudra ajuster.
Il est plus que probable que la prescription de la même plante à des doses égales pour la même pathologie à deux personnes de même sexe de même âge soit 4 fois trop importante pour l'un et deux fois pas assez pour l'autre.
Il va falloir apprendre de manière différente.
La subtilité s'oppose au besoin de rigueur comptable. C'est une caractéristique.Cette subtilité, seul le patient la contrôle totalement.
Pareil quelque part avec les antidouleur ou à l'induction d'un TSO ou d'autres traitements.
Le tâtonnement se fera par le bas comme pour de nombreux médicaments.
Par exemple, les neurologues qui utilisent le sativex savent s'y prendre : ils proposent aux patients de trouver le nombre de pulvé qui soulagent.
Pour eux, ne pas savoir n'est pas un problème finalement.
Ensuite les patients se régulent sans les problématiques des opioïdes par exemple ou sur du long terme il en faudra nettement plus et des molécules plus fortes pour des douleurs de même intensité.
Je ne parle même pas des effets secondaires.
Même si ceux du cannabis ne sont pas tout à fait connus, bin dans l'état actuel des connaissances, je serai tenté de dire ya pas photo.
Parfois, seul le patient saura. Seul lui saura réguler son traitement avec parfois différentes alchimies.
Avoir les pattes arrière coupée, c'est problématique, sauf si c'est pour aller dormir.
La pratique médicale a mis en évidence des plantes plus adaptées que d'autres.
Aujourd'hui, d'un point de vue pragmatique, tu trouves des variétés en pharmacie qui ont déjà fait leur preuves depuis longtemps, comme en Hollande par exemple, ou dans des dispensaires.
Si on attend de savoir décrypter les différentes alchimies du cannabis, on prive d'accès aux soins.
Le système endocannabinoide est au cœur de notre santé avec des découvertes à venir qui auront des conséquences sans précédent dans la compréhension du fonctionnement du corps humain, sa santé.
Je pense que dans certains cas, il n'est pas permis d'attendre même si nous n'avons pas toutes les données, tant que ça marche.
D'une certaine manière, ce qui se passe avec l'hydroxichloriquine se retrouve dans la problématique d'utilisation des cannabinoïdes en médecine.
Pour les astrocytes, je pense que c'est l'enjeu des variétés et des doses
Cela me paraît évident, à force de fumer, j'entends la plante me parler.
Pour avoir testé de nombreuses alchimies, c'est parfois plus un enjeu de variétés que de dosage.
Tu as des plantes qui donnent de l'appétit proportionnellement à la dose et d'autres qui le coupent dès des doses très basses.
Les médecins qui savent et prescrivent des doses de THC et de CBD le font sur des plantes ou des préparations connues, mais en réalité les autres cannabinoïdes mériteraient aussi que l'on sache.
Vu la complexité de notre système de recherche, si il faut attendre, même avec toute la bonne volonté du monde en terme de moyens, ce serait déjà trop long.
Bonne soirée.
Dernière modification par Mister No (10 juillet 2020 à 08:16)
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Il va falloir apprendre de manière différente.
La subtilité s'oppose au besoin de rigueur comptable. C'est une caractéristique.Cette subtilité, seul le patient la contrôle totalement.
Oui, je suis d'accord avec toi mais c'est deja une révolution en matière de relation médecin/malade ! En général le malade est censé suivre la prescription du médecin, là c'est un peu le contraire.
Pour le sativex c'est un traitement "pharmaceutique" et les médecins peuvent apprendre à l'apprivoiser, donc je pense que le sativex a de l'avenir.
Je pense que l'introduction du cannabis médical devra se faire dans des formes un peu atypiques et que PA (les 2 PA) ont un rôle important à jouer.
Mais, vu que l'expérimentation (de 2 ans avant qu'on parle vraiment de cannabis therapeutique) n'est pas encore lancée, nous avons le temps.
A moins qu'un coup d'accélérateur ne soit donné par les politiques. On peut rêver.
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (10 juillet 2020 à 09:20)
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C'est le patient qui doit apprivoiser le sativex plutôt. C'est pas un fauve non plus.
Le sativex ne devrait pas avoir d'avenir, il a juste un présent pasque les dés sont pipés.
Le sativex ou l'epidiolex sont moins efficaces que des préparations ou des plantes particulières qui contiennent aussi probablement du CBDP, ce que suggèrent des études et ce que constatent patients et neurologues.
Il est tout à fait possible de standardiser le cannabis en pharmacie, c'est déjà le cas.
Je ne vois pas ce que peuvent proposer les assos en attendant a part malheureusement des mesurettes pour compenser cette injustice.
Quand une plante ou un extrait sont efficaces, tout le monde devrait pouvoir s'en faire prescrire et bénéficier d'un suivi médical qui englobe le traitement.
Si quelques patients peuvent produire d'un point de vue matériel, aucune garantie qu'ils auront des fleurs adaptées même si elles sont propres.
Il faut parer à l'urgence pour les patients dans la détresse, mais pas leur proposer du bricolage ou des produits de moins bonne qualité, et la je parle aussi d'epidiolex et sativex qui bien que pratiques ne sont pas terribles.
C'est malheureux que l'avenir soit plus propice pour des produits qui ne sont pas ce qui se fait de mieux.
C'est un faux problème de penser que l'on ne peut pas donner des indications de dosage avec un extrait de type sativex, à partir d'une plante performante.
On peut donner des indications de dosage pour du full spectrum des fleurs à vaporiser également ou pour n'importe quelle teinture mère qui respectent des standards. Ce n'est qu'un problème de formation.
Techniquement tout est au point depuis longtemps déjà.
La science est devenue capable de nier l'évidence.
Je ne veux pas d'une utilisation des cannabinoïdes qui ne permette pas d'exploiter toutes les qualité d'une plante, une utilisation tronquée.
Le compassionnel peut parer à l'urgence, mais ne permet pas l'excellence et l'accès à ce qui se fait de mieux pour tous.
Si je suis un patient, j'ai le droit aux même garanties avec des fleurs, une teinture qu'avec du sativex.
Le compassionel répond à l'urgence mais donne nettement moins de garanties que des herbes ou teintures standards.
Ce n'est pas suffisant et surtout, pour le coup impossible pour les médecins de se former pour prescrire et suivre leurs patients si ils ne savent si ils utilisent une plante ou une formulation adaptée.
Le mieux est l'ennemi du bien, mais laisser les patients se débrouiller seuls pour produire ou acheter, c'est pas ce qui se fait de mieux dans tous les cas.
Dans le pire des cas, le compassionnel, c'est renvoyer le patient vers un commercial qui n'a pas la déontologie d'un médecin ou d'un pharmacien.
Dernière modification par Mister No (10 juillet 2020 à 10:51)
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Dernière modification par Mister No (10 juillet 2020 à 10:29)
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C'est un faux problème de penser que l'on ne peut pas donner des indications de dosage avec un extrait de type sativex, à partir d'une plante performante.
Si tu sais faire ça, je (et probablement PA) suis très demandeur car , comme je te l'ai dit, il faudra informer les médecins si l'on veut qu'ils prescrivent. Mais evidemment style "le cannabis pour les nuls".
Amicalement
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Dernière modification par Mister No (10 juillet 2020 à 11:33)
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prescripteur a écrit
Bonjour, "chez certains" ! dit bien l'article mais à connaitre.
Grâce à cet article pour le moins douteux quant à ses intentions cachées, tu as réussi à engendrer un thread qui devient très intéressant. Je lis tout sans intervenir car ce qui se dit me semble juste.
Un léger bémol sur ce que peuvent apporter les associations comme Principes Actifs ou Psychoactif dans le processus de légalisation et de standardisation. La standardisation ne pose pas vraiment de gros problème par contre notre présence au sein des commissions permet de rappeler certains faits ignorés par les scientifiques et politiques qui entrent dans une réalité bien installée telle que l'existence de nombreux usagers qui voudront continuer à se soigner avec leurs variétés et donc auto-produire leur traitement, cette auto-production amenant une dimension affective supplémentaire aux effets purement physique et aux réactions moléculaires.
Cet article cherche à nier le discours comme quoi le cannabis peut, "dans certains cas", bien au contraire aider à la sociabilisation (c'est mon cas). Personnellement, quand je consomme du cannabis, à l'inverse des cas de "certains", je me mets à chercher le dialogue, le lien avec d'autres, qu'ils me soient proches ou pas, dans un état d'esprit assez ouvert et joyeux.
Amicalement
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