Bonjour à tous ! :)
( Pour ceux qui veulent juste la question sans le long décor/contexte que j'ai planté, RDV plus bas au niveau de la flêche: "--->" )
(Hors-Sujet mode: /on) ça fait vraiment un long moment que je traîne içi, depuis mes premières conso', c'est-à-dire il y a 10 ans, et j'ai toujours bien plus collecter d'informations en cherchant qu'en postant, mais le
sevrage faisant j'ai envie de passer de " l'autre côté " et de participer activement au forum, suite à un temps monstrueux passé à me renseigner sur tout ce que je consommais peut-être est-il temps d'utiliser tout ce " savoir " un peu spécial collecté...
(hors-sujet mode; /off)
Voilà ça c'était pour la petite introduction,
Maintenant c'est bel et bien par une question que je vais revenir activement içi, pardon d'avance si celle-ci se décline en plusieurs autres petites interrogations, ça fait longtemps que j'accumule les interrogations laissées de côté, mais je vais essayer d'être précis et je ferai un nouveau post si besoin.
Comme indiqué dans le titre, j'ai entamé un nouveau
sevrage suite à une rechute il y a maintenant environ 1 an et demi, après avoir été " clean " ( excepté le minimum nécessaire à ce que je supporte le voltage complétement abusé auquel fonctionne les malheureux synapses de mon cerveau que je soumet à un acharnement psychologique auto-destructeur ) , c'est-à-dire le
cannabis, l'
alcool, les anxiolytiques...
c'est le package du strict minimum pour que je tienne depuis mes 16 ans, avec un dosage abusé pour chacun bien entendu.
Et sauf lors de la courte période qui a suivie mon
sevrage où j'ai pu me passer de
méthadone en quelques mois ( j'ai été bien trop vite dans un élan de trop-plein dev confiance, je me suis ramassé total... j'aurais dû continuer mon traitement mais les années d'experiences de fréquentations des médecins ( car mes plus fortes addictions reposent essentiellement sur des produits pharmaceutiques, anxio et
codéine avant l'
héro ), font que maintenant je sais et j'ai appris à mes dépends que les médecins n'ont pas la science inffuse et qu'à leur niveau certaine personne, mauvaise ou pas top humainement ne peuvement empêcher que ça déborde sur le travail...
C'est bien naturel nous ne sommes que des êtres humains et ma famille travaillle en grosse partie dans le médical donc je connais l'ambiance de l'autre côté de la barrière qui est plus que déplorable...
Malheureusement quand une merde aussi colossale que l'
héroïne vous tombe dessus vous en devenez esclave si la dépendance grandit suffisament, et ce statut, ce comportement d'esclave, d'être soumis et honteux, indigne, au mieux raté, au pire coupable... est transféré de votre dealer à votre médecin... quelle triste réalité içi, que je déplore sans pour autant en accabler qui que ce soit car ce n'est qu'un concours de circonstances d'un système qui prend quand-même en charge et veut aider, mais le fait de devoir me levé tous les matins pour aller chercher mes flacons de
méthadone qu'on me regarde prendre... lécher le flacon pour ne pas en perdre une goutte devant une personne qui ne comprend ni n'apprécie ce que vous faites...c'est vraiment une situation désagréable et humiliante... alors bien heureux dans votre malheur vous pouvez vous trouvez si vous tombez sur un/e infirmier(e) plutôt sympa, mais quand en plus vous avez le droit à un mec qui du haut de ces 3 ans d'études non spécialisées en addicto' ( et je dit ça sans haine mais en connaissances de cause mon frère est infirmier et mon ex copine était psychiatre en addictologie donc j'ai vu la différence entre quelqu'un qui sait de quoi il parle et quelqu'un qui fait ce qu'il peut )
Alors comme je suis parti pour me confier continuons, nous sommes en période de vacances, toute ma famille est partie dans le Sud profiter des enfants de ma soeur avec ses grands parents à la plage pendant que je reste içi bloqué parce que je dois faire mon
sevrage et aller chercher mon traitement, ce ne sont vraiment pas des conditions faciles pour reprendre sa vie de manière plus consciente, sereine et apaisée... et pourtant je suis lancé je ne lâche rien
Sans aucune prétention car c'est bien plus triste qu'autre chose, les années et les galères qui se sont accumulées, enchaînées ont fait de moi un soldat, donc non seulement je tiens le coup pour mon
sevrage (
Sevrage de consommation de
crack en pipe et
héroïne en injection tous les jours, tout le temps ) tient la route
Mais en plus je m'occtroie le luxe de diminuer l'
alcool dans cette sombre période et passe de 10 cannettes à 3 par jour like a boss
Mais le problème et mon interrogation réside sur la
méthadone, avant de m'y remettre j'étais sous
bupré à 16mg par jour
Lors de mon précédent
sevrage à la
méthadone jétais à 120mg pour le dosage qui m'a été donné le plus longtemps de façon régulière, mais c'est monté à un moment à 160mg...
Je consommais beaucoup de
crack alors que la première fois les deux (
héro et
crack ) était plus ou moins séparés, donc je ne suis pas sûr d'avoir consommé plus que la première fois d'
opiacés dans une journée type de 24H... honnêtement je ne sais pas mais je pense que le
crack a forcément atténué fortement certaines prises d'
héro qui quand elle était seule était juste obligatoire toutes les 4 heures ( la premières fois avant d'être à 120 puis 160 mg de metha )
J'ai vu sur internet ( ma bible ^^ ), que 16 mg de buoré correspondaient plus ou moins à 80mg de
méthadone mais que ca dépend des personnes...
J'étais motivé et lancé pour prendre 80 max mais le manque du début faisant j'ai vite passé les 80, aujourd'hui je suis à 110mg et je suis perturbé par 2 pensées totalement contraddictoires :
--->
La première : J'ai trop vite trop voulu remonter la
méthadone à mon dosage d'avant (120) parce que ça me rassurait mais j'aurais peut-être pu m'arrêter plus tôt... ( à 80 ? comme j'étais à 16mg de
bupré) peut-être que j'aurais dû....? Est-ce ratrappable sans baisser trop vite comme la première fois ? Mais sans mettre 3-4 mois à revenir à 80mg ?
La deuxième: J'ai pas mal de TOC, et j'pense que c'est psychologique mais j'ai l'impression que 110 ça va pas... alors si j'ai fait toute une tribune sur la relativité de l'efficacité des médecins ce n'est pas pour rien, c'est parce que justement mon nouveau médecin, a appris une mauvaise nouvelle avant de me recevoir, et pour ne rien aider j'étais dehors entrain de fumer un
joint quand il me cherchait parce qu'il avait du retard je pensais avoir le temps de fumer... bref, le RDV a commencé avec une ambiance froide et aboslument pas professionnelle... il s'est mis à me parler comme un " darron " en essayant de me " remettre à ma place " alors que je n'avais rien demander... j'ai évoqué la question des 120 mg, il a sauté sur l'occasion pour se défouler, il m'a parlé comme si j'exigeais cette augmentation qui n'était qu'une suggestion logique dans la suite de ce qu'il avait commencé en quelques semaines je suis passé de 40 à 110 mais non, pour ne pas me donner " ce que je voulais ", et pour, selon ses propres termes exacts : " Me montrer qu'içi ce n'est pas moi qui commande, je vais rester à 110 et venir TOUS LES JOURS "
C'était purement et simplement punitif et illogique, je devrais pouvoir commencer à espacer les venues étant donné que je ne consomme plus, suis mon traitement et qu'il l'a en plus fixé à un dosage précis.... si il me laisse au même dosage mais croyant que je veux augmenter ( alors que je rappelle que j'aimerais être resté à 80mg...) ma référente s'est excusée pour lui mais le problème c'est que je vais encore me taper 1 mois à venir tous les jours pour un dosage qui psychhologiquement ne me convient pas
Qu'en pensez-vious ? Pour le dosage je me sens bien après la prise, un peu avant de reprendre la
méthadone il m'arrive de me sentir anormalement déprimé c'est ce qui m'a fait ressentir qu'il m'anquait encore un léger petit + dans le dosage mais le médecin n'a rien voulu entendre... est-ce que j'en profite du coup pour me faire du mal et essayer de descendre à 80 tranquillement ou est-ce que je continue à insister pour tester ces foutus 120mg ( Au fait il y a aussi le fait qu e 120mg ça fait 2 flacons à prendre c'est plus agréable que 3 à 110 voilà ce sont des détails stupides ou banals je vous l'accorde, mais étant donné qu'ils m'ont fait passé sans problèmes les 80 que j'avais dit vouloir essayer de conserver un moment sans hésitation, et maintenant j'me retrouve paumé.... )
Voilà c'est très long, très peu précis, j'espère quand-même au moins un minimum pas trop mal écrit, merci à ceux qui auront la patience de répondre que ça soit partiellement ou entièrement, des bisous les loulous