Est-ce répréhensible?

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Psilosophia homme
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Go porter plainte sans hésiter. Le fait de ne pas avoir été en état normal au moment des faits n'est pas un critère pour recevoir une plainte ou non. Quatre ou cinq ans, pour un fait de cet acabit, tu es encore dans les temps

"Vieil océan, aux vagues de cristal ... tu rappelles au souvenir de tes amants, sans qu'on rende toujours compte, les rudes commencements de l'homme, où il fait connaissance avec la douleur, qui ne le quitte plus."

Les Chants de Maldoror Isidor Ducasse

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Agartha homme
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Oui évidemment il est toujours compliqué de se résoudre à porter plainte, du moins à faire une action judiciaire vis-à-vis de ça. Tu as déjà pu en parler autour de toi? (amis, psy?)

Comme dit psilo bien sûr que ton état n'est pas censé jouer dans la balance quant à la légitimité de ta plainte


Effectivement, 4-5 ans en arrière tu peux toujours y aller. Me semble que y'a vingt ans de délai un truc comme ça pour les actions judiciaires non?

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Agartha homme
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Je comprends que t'aies pas envie de remuer le couteau dans la plaie, de passer à autre chose. D'un autre côté certains te diront "mais il faut qu'il soit puni !", mais c'est à toi de décider si t'as envie de mener qqch ou pas.

Dans tous les cas, si tu souhaites en parler ici, tu peux ouvrir un blog par exemple. Sans trop rentrer dans les détails forcément, mais en appuyant sur ton ressenti, comment tu vas en ce moment par exemple.

Bon courage pour ta cicatrisation de cet événement douloureux en tout cas.. C'est bien si tu as des gens à qui en parler IRL en tout cas !

Dernière modification par Agartha (15 août 2020 à  14:53)


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Agartha homme
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Subohm a écrit

Pour l'instant je ne suis pas chaud pour aller déposer plainte, mais peut être que ça viendra, sait-on jamais

Comme dit, je pense pas que ça soit le "but", la finalité c'est que tu puisses continuer de vivre sereinement, pas forcément de porter plainte. Je veux dire que pour certaines personnes la cicatrisation ça passe par une plainte, pour d'autres non. C'est à chaque personne de trouver le moyen de se rétablir

Un blog c'est plus pour raconter ta vie, sans qu'il y ait nécessairement un rapport avec les drogues ou ta conso. C'est bien pour vider ton sac quoi

Biz

Dernière modification par Agartha (15 août 2020 à  15:28)


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Biscuit homme
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Surtout rassure toi, c'est pas parce que tu es connu chez eux que tu n'as pas le droit de te défendre en tant que victime en venant déposer une plainte !

Et surtout c'est des actes très graves, c'est des choses difficiles donc je ne te demanderais pas de détail pour continuer mais du coup sache que selon ce qu'il s'est passé, si il y a eu "rapport" alors que tu étais inconscient c'est pas une agression sexuelle mais c'est un viol... C'est un crime passible de la cour d'assise et d'une lourde peine de prison. 

Et que tu n'étais pas sobre à ce moment ça ne change rien pour déposer une plainte, surtout si tu dis l'avoir vu sur des photos et vidéos sur son téléphone, alors il y aura moyen de les retrouver dans la mémoire pour caractériser les faits.

Dans un blog tu peux y mettre tout ce que tu veux justement, l'utiliser comme un journal de bord, pour ecrire ce que tu as sur le coeur et que tu souhaites partager ect...

Je te souhaite beaucoup de courage pour surmonter ces evenements très douloureux...

Dernière modification par Biscuit (15 août 2020 à  22:13)

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Lolla
Au delà des cimes
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Salut Psyborg,
Je voulais juste te dire que c'est un grand pas d'en avoir parlé à ta famille, ça doit t'enlever un petit (ou grand) poids de tes épaules.
Maintenant tu n'est pas seule à connaître la saloperie que tu as vécu. Et tu as eu aussi d'avoir eu le courage de venir nous en parler, j'ai l'impression que mine de rien tu avance peu à peu dans ta démarche (ce n'est bien sur que mon impression).
Bien entendu, la décision que tu as à prendre est extrêmement difficile mais peut être  être te permettra d'exulter tout ce qui te pourri la vie depuis quelques années.
Je pense qu'ouvrir un blog est une bonne chose, tu peux te lâcher personne ne te jugera et tu n'auras que du soutien (crois moi je viens de le faire !)
Je ne peux pas me mettre à ta place, et surtout pas t'influencer, mais tout que je sais c'est que si tu porte plainte ce sera un pas de plus envers toutes ces femmes (et hommes) qui ont subit ce traumatisme.

Quelle que soit ta décision il va te falloir force et courage mais n'oublie pas que tu n'es pas seule.
Bien à toi

This too shall pass

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janis femme
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Salut Psyborg,

Je me questionne: si tu laches l'affaire et que tu ne portes pas plainte, est ce que ce qui t'est arrivé ne va pas te faire mal encore et encore?

Après c'est une décision très personnelle mais balancer celui qui t'a fait ça est aussi une façon de clore ce chapitre, de reprendre le dessus.

Bien sur qu'agresser une personne  avec une bouteille de whisky et de 14 cachets de zolpidem est repréhensible, c'est un crime, odieux. l'agressé n'est jamais le coupable, qu'elle qu'ait été son état.

Bon courage Psyborg et comme te le suggère Agartha n'hésite pas à te confier sur un blog.
Bises
Janis

J'ai pour me guérir du jugement des autres, toute la distance qui me sépare de moi-même

A. Artaud

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Biscuit homme
Psycho sénior
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Inscrit le 22 Jun 2020
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Il faut bien comprendre à un moment qu'on abuse pas de quelqu'un en etat de faiblesse même si on est amoureux ou qu'on le désir énormément, c'est un crime grave et il doit le comprendre...
Je comprends que c'est compliqué de porter plainte contre un ancien ami, malheureusement l'alcool ne peut pas excuser ce qu'il t'a fait, cette blessure très intime qu'il t'a infligé uniquement pour satisfaire ses envies

Aujourd'huile plus important c'est que tu parviens à te reconstruire et à "digérer" ce qu'il t'es arrivé, quitte même à consulter si tu en ressens le besoin pour t'exprimer et t'aider.

Et si un jour l'envie de demander réparation et justice est là alors tu pourras le faire

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Diodémaque homme
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Subohm a écrit

Je me sens un peu perdu, cette histoire est vraiment très compliquée...

Salut Psyborg,

J'ai vécu une expérience dans ce goût-là. Personnellement je n'ai pas porté plainte.
J'ai mis du temps à remuer tout ça dans ma tête. Je l'ai détesté et bizarrement je me détestais encore plus.
J'étais perdu. J'ai remis beaucoup de choses en question comme par exemple la confiance que j'accorde aux autres. L'une des personnes que j'appréciais et que j'estimais le plus m'avait trahi. Ce qui était le plus dur à digérer pour moi, je pense que c'est le fait qu'il n'a pas réfléchi à ce que moi je voulais, à ce que ça pouvait me faire à moi. Je ne me sentais aucunement estimé. Comment peut-on ignorer le bien être d'un ami ? Encore aujourd'hui ça me dépasse.
Pendant cette période trouble je m'isolais beaucoup. J'étais une ombre.
Je ne savais pas comment agir pour me sentir mieux.
J'avais qu'une envie c'était d'effacer le passer, ou simplement vivre comme si rien n'était arriver. Ou ne plus vivre du tout ... Ce n’était vraiment pas la joie tous les jours.
J’ai même envisagé de le tuer. Je n’étais pas très raisonnable, je suis d’accord.
Après un long moment de silence et d'effacement j'ai voulu porter mes couilles et faire une croix sur toute cette histoire. Je suis allé lui parler.
J'ai obtenu des excuses sincères (c'est vraiment une chance, je m'en rends compte)
Et aujourd'hui je suis totalement libéré de cette mauvaise expérience. Je l'ai pardonné.
Il m’arrive de le voir pour faire des randonnées. Et je pense que lui aussi s’est pardonné.

Nos expériences ne sont pas les mêmes, votre relation n’était pas la même non plus.
Mais j’espère que mon témoignage t’apportera quelque chose.

Quoi que tu décides de faire, fait-le.
C’est plus facile d’avancer lorsqu’on a pris soin de nos blessures.


Cet autre moi était en tout point identique à celui que je fus à cet instant. Il savait aussi bien que moi, que nous n’étions pas un seul et pourtant que nous l’étions.

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