Besoin d’aide je suis enceinte!!!

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Sousou9 femme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 12 Jul 2017
10 messages
Bonsoir à tous et à toutes ,

Voilà je vous expose mon problème j’ai déjà effectué un sevrage ixprim en milieu hospitalier qui c’est tres bien passé

Suite à un souci personnel j’ai reprit à hauteur de 10 ixprim par jour il m’arrivait de pas en prendre pendant plusieurs jours à la place je prenait du lindilane paracetamol et codéine

Je suis enceinte de 6 mois c’est une grossesse désirée
Je culpabilise bcp pour mon bb
La j’ai arrêté et aujourd’hui pour éviter de souffrir j’ai prit 3 cp de lindilane pour calmer le manque ca marche mais je voudrait savoir si je ne subirait pas de symptômes de sevrage en arrêtant d’ici deux ou trois jours le lindilane

Je suis perdue je regrette tellement et je suis persuadé que la vie est plus belle sans ces m......

Bien à vous
Merci de m’avoir lu et j’attends impatiemment votre aide et vos conseils

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Sterling homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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285 messages
Je te conseille de lire ce post  de 2016, je ne saurais pas t'aiguiller plus mais semble-t-il qu'il ne faut pas stopper net

https://www.psychoactif.org/forum/t2022 … sesse.html

Bon courage

Dernière modification par Sterling (12 septembre 2020 à  22:16)


That’s the problem with Diazepam, so many things I don’t remember

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Zazou2A homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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4026 messages
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Yop,

D’abord bienvenue sur PA! Malheureusement la modératrice qui aurait été la plus à même de te répondre dans le détails (shaolin) n’est pas très présente en ce moment

Mais pour commencer je te conseille d’aller lire différents topics de ce sous forum, ou tu trouveras je l’espère, les réponses à bcp des questions que tu pourrais te poser : https://www.psychoactif.org/forum/f21-p … emmes.html

Ensuite, même si je peux le comprendre, sache que culpabiliser ne sert à rien, ça ne change pas la réalité et te rajoute à poids dont tu n’as pas besoin.
Même si vouloir arrêter peut paraître assez instinctif, sache que pour le fœtus, l’état de manque est quelque chose d’au moins aussi traumatisant que ça peut l’être pour toi, car même si tu es passé du tramadol à la codé, ça reste des opi, et un arrêt engendrera des symptômes... 
Alors c’est à éviter, au contraire, il est important que tu aies un équilibre, qui dans certains cas peut même passer par une augmentation des doses pendant la grossesse (ou un fractionnement des prises)

Je t’avoue que je ne sais pas trop si la codéine et le tramadol ont des contrindications supplémentaires par rapport à d’autres opi, mais en tout cas je note que tu prends des médicamenteuses contenant du paracetamol, attention c’est toxique pour le foie, et déjà hors grossesse il ne faut surtout pas dépasser 1g par prise, dans la limite de 3 par jours.

Je disais donc, le sevrage est à éviter; alors il ne faut pas se mentir, la consommation d’opi pendant une grossesse peut entraîner un syndrome de sevrage du nourrisson (mais ce n’est absolument pas forcée et parfois aucun soucis)
Dans tout les cas, c’est quelque chose que les médecins savent très bien gérer, et généralement en quelques jours, avec des doses de morphine dégressive, c’est finis.

Néanmoins, il faut que tu saches que ça peut arriver; il faut aussi savoir que même à l’hôpital, tout le monde n’est pas ouvert d’esprit, et tes conso peuvent entraîner des jugements (ce qui est totalement degeulasse, mais malheureusement vrai)

Dans le but d’optimiser la prise en charge, et le suivi, aussi bien le tiens que celui de ton bébé, je pense qu’il serait intéressant que tu prennes contact avec un csapa, ce sont des centres pluridisciplinaires, spécialisés dans les addictions, ou tu pourras être suivis par une équipe formée à ça, de manière totalement gratuite, et même anonyme si tu le demande (admission sous X sur demande)
Tu y trouveras notamment un psy, ce qui peut être intéressant pour tout le côté culpabilité dont tu parlais, mais aussi addicto, infirmiers, AS, fin c’est très complet (même si tu n’es absolument pas obligé de voir tout le monde hein bien sûr)

Je pense que pour ce qui est du suivi médicamenteux, un addicto pourrait, à la fois t’apporter des conseils, mais aussi gérer les prescriptions, et si ça peut être bénéfique, éventuellement passer à la méthadone (si tramadol ou codé sont moins conseillés par ex)

Ils pourront aussi te mettre en contact (voir selon le centre, directement sur place) avec une infirmière/sage femme, spécialisée dans ces cas de figures, qui pourront t’accompagner aussi bien pendant la grossesse, l’accouchement mais aussi après, et t’éviteront les jugements dont je parlais plus haut.

Alors je n’suis pas spécialiste en grossesse (pour un mec ça arrive rarement), et je ne veux pas dire de bêtises/me tromper dans les termes toussa, mais tu liras dans différents topics/post de shao notamment dans le lien que je t’ai mis, des Explications et retours d’expérience, qui montrent à quelle point cette prise en charge spécialisée peut faire une différence énorme.

Parfois le délais pour un rdv en csapa pouvant t’être un peu long, n’hésites pas à en parler au médecin qui te suit, qui pourra peut être en prenant contact faire passer ton dossier en priorité.

Je pense que tu auras d’autres réponses, d’utilisateurs/trices plus spécialisée que je peux l’être, et si préscripteur passe par la (c’est un médecin faisant partis de notre équipe de modération) t’indiquer certaines démarches, ou conseils, mais en attendant n’hésites pas à te balader dans le sous forum linker plus haut, tu as aussi en haut à droite l’onglet recherche qui peut te permettre en tapant un ou 2 mots clés d’avoir accès aux différents topics reliers

Mais vraiment, je me répète, mais ne culpabilise pas, profite de ta grossesse, et ne prends pas de décision hâtive, qui bien qu’instinctive ou venant des meilleurs intentions, peuvent s’avérer contre productive, voir carrément déconseillé (comme le sevrage) et vraiment je crois que pour cela, initier une prise en charge spécialisée et complète est essentielle

J’espère avoir pu t’aider un peu, malgré ma maîtrise assez faible de ce sujet précis

drogue-peace

Zaz

Dans un monde qui va si mal, ce serait de ne rien prendre que d être malade..

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Stelli femme
Modératrice - Dinosaure de PA
France
champi vert19champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 06 Nov 2006
2161 messages
Alors pour tous les médicaments, et pour savoir s’ils sont compatibles avec une grossesse ou un allaitement, la référence c’est le site du CRAT (Centre de Référence sur les Agents Tératogènes). Concernant le Tramadol, voici ce qui est précisé :

ETAT DES CONNAISSANCES

Aspect malformatif
Les données publiées chez des femmes exposées au 1er trimestre de grossesse sont très nombreuses, et aucun élément inquiétant n’est retenu à ce jour.
Le tramadol n’est pas tératogène chez l’animal.
Aspect néonatal
Le tramadol passe le placenta. Les concentrations néonatales et maternelles sont équivalentes.
En cas de traitement prolongé jusqu’à l’accouchement, le tramadol peut entraîner un syndrome de sevrage néonatal aux opiacés (irritabilité, trémulations, cri aigu et hypertonie), dans les jours qui suivent la naissance. Ce syndrome peut survenir à dose thérapeutique usuelle, en dehors de tout surdosage ou de toxicomanie maternels.

EN PRATIQUE

Traiter une femme enceinte
L’utilisation du tramadol est possible quel que soit le terme de la grossesse.
Si un traitement chronique est poursuivi jusqu’à l’accouchement, en informer l’équipe de la maternité pour lui permettre d’adapter l’accueil du nouveau-né (cf. Etat des connaissances).
Découverte d’une grossesse pendant le traitement
Rassurer la patiente quant au risque malformatif du tramadol.
Si un traitement antalgique doit être poursuivi, l’utilisation du tramadol est possible quel que soit le terme de la grossesse.
Si un traitement chronique est poursuivi jusqu’à l’accouchement, en informer l’équipe de la maternité pour lui permettre d’adapter l’accueil du nouveau-né (cf. Etat des connaissances).
https://www.lecrat.fr/articleSearch.php?id_groupe=12

J’ai passé ma grossesse sous méthadone (traitement de substitution) si tu as des questions concernant la grossesse sous opiacés, la naissance, l’impact sur le bébé, n’hésites pas à me demander.
Il faut savoir que pendant la grossesse (pas tout de suite, moi c’est arrivé vers le 4ème mois), on est amené à augmenter le dosage de traitement opiacé (Tramadol dans ton cas). C’est lié à l’augmentation du volume sanguin, et c’est tout à fait normal. Les médecins disent toujours que le plus dangereux c’est le manque, ça peut tuer le foetus. Un traitement régulier en respectant les doses prescrites et en étant accompagnée n’est pas dangereux, le bébé ne risque rien pendant la grossesse, déjà tu dois te rassurer là dessus.
Comme l’a précisé Zaz, Shao a publié pas mal de choses sur le sujet au fil des années.

https://www.psychoactif.org/forum/t5744 … sesse.html

Un traitement opiacé pendant la grossesse peut induire un syndrome de sevrage chez le nouveau-né, après sa naissance. On maîtrise bien le sujet désormais, et des protocoles existent pour sevrer les bébés qui présentent des symptômes de manqe, tout en les préservant au maximum de toute souffrance.

https://www.psychoactif.org/forum/t4948 … NEGAN.html

https://www.psychoactif.org/forum/2019/ … 707_1.html

https://www.psychoactif.org/forum/t5497 … vrage.html

Pour finir je te conseille de prendre contact avec un CSAPA dans ton secteur, afin d’encadrer ton traitement (stabiliser ton dosage, organiser une prescription...), et aussi, parce qu’avoir des professionnels spécialisés à tes côtés c’est vraiment un plus vis à vis des professionnels qui te prendront en charge durant ta grossesse et qui eux sont peu formés à ces situations et parfois très jugeants... le CSAPA peut faire le lien et ça facilite la vie!

Dernière modification par Stelli (12 septembre 2020 à  23:59)

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Dounia femme
Psycho junior
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 13 Apr 2018
220 messages
Je ne peux que plussoyer tout ce qui vient de t’être dit en tant que maman et ex consommatrice d’héroïne.

Certes, j’ai rien pris pendant mes grossesses mais imagine le stigmate et le jugement porté par certains sur moi, jeune mère de famille complètement désemparée, hospitalisée en HP en catastrophe avec conso de héro et subutex, avec Pourtant des petits enfants, un bon job, un mari aimant.

Bref, surtout surtout pas de sevrage, encore moins « auto-médiqué », je comprends tes angoissés et ta culpabilité, ton envie de bien faire, mais là c’est la santé de ton bébé qui est en jeu!

Force et courage à toi et si tu as peur de pousser la porte d’un CSAPA, sache que c’est presque toujours, aide, bienveillance et absence de jugement qui t’attendent wink

Rien à voir avec ce que j’évoquais précédemment des personnels soignants qui ignorent tout des addictions...

Pour la famille, la mat etc. S’ils te prennent de haut ou sont culpabilisants, ne te laisse pas faire!
Tu ppourras peut être d’autant mieux leur expliquer que c’est suite à une prescription médicale et encadrée et médicament nécessaire non?

N’hésite pas à poser toutes questions ici, on est pas médecin (Sauf Prescripteur), et sans doute pas aussi calés que Shao, mais on est là :)

Bisous bisous et kiffe autant que possible

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prescripteur homme
Modérateur
champi vert83champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 22 Feb 2008
12252 messages
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Bonjour, l'urgence est de ne pas te mettre en manque. Et pour le moment la codeine (lindilane) semble la plus indiquée dans l'urgence. Il ne faut pas dépasser 3 g de paracetamol par jour, donc ne pas hesiter à compléter avec de la codeine pure (neocodion) si besoin.
Mais il faut absolument que tu sois suivie rapidement et selon les bonnes pratiques, à la fois par ton généraliste, ton équipe de maternité et en effet si possible un CSAPA.
En effet au dela des informations médicales il te faudra des prescriptions pour continuer ta conso en sécurité et éviter l'état de manque.

Je cherche une bonne ref à opposer aux soignants si besoin

http://www.nglr.fr/images/naitre/pdf/re … ssesse.pdf

https://www.perinatbn.org/accueil-gross … grossesse/


https://www.lecrat.fr/spip.php?page=art … article=48

Même si la conso comporte des risques, le risque principal est le sevrage. Donc attention.


Amicalement

Dernière modification par prescripteur (13 septembre 2020 à  08:09)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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aurelia16 femme
Nouveau membre
Belgique
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 23 Jul 2022
6 messages

Sousou9 a écrit

Bonsoir à tous et à toutes ,

Voilà je vous expose mon problème j’ai déjà effectué un sevrage ixprim en milieu hospitalier qui c’est tres bien passé

Suite à un souci personnel j’ai reprit à hauteur de 10 ixprim par jour il m’arrivait de pas en prendre pendant plusieurs jours à la place je prenait du lindilane paracetamol et codéine

Je suis enceinte de 6 mois c’est une grossesse désirée
Je culpabilise bcp pour mon bb
La j’ai arrêté et aujourd’hui pour éviter de souffrir j’ai prit 3 cp de lindilane pour calmer le manque ca marche mais je voudrait savoir si je ne subirait pas de symptômes de sevrage en arrêtant d’ici deux ou trois jours le lindilane

Je suis perdue je regrette tellement et je suis persuadé que la vie est plus belle sans ces m......

Bien à vous
Merci de m’avoir lu et j’attends impatiemment votre aide et vos conseils

Coucou je ne peux te conseiller mais je suis exactement dans le même cas que toi je suis aussi enceinte de 2 mois et addict aux opioides je me sens coupable aussi comme toi pour mon bébé. Si tu veux qu’ont discutes écris-moi, parfois ça fait du bien de discuter avec des personnes comme nous alors n hésite pas. Je m appelle Aurélia

[edit modération : pas de coordonnées personnelles sur le forum! De plus le dernier post date de presque 2 ans...]

Dernière modification par Stelli (24 juillet 2022 à  20:18)

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pierre
Web-Administrateur
champi vert92champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 15 Sep 2006
17669 messages
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Bonjour,

la chose à faire est de NE SURTOUT PAS ARRETER BRUTALEMENT !

Tu va faire souffrir ton bébé et risque une fausse couche.

Il faut te stabiliser. Soit en continuant l'opioide que tu prends en prenant des doses régulièrement, soit en passant à la substitution (méthadone ou buprénorphine).

C'est facile à dire, mais ca ne sert à rien non plus de culpabiliser. Ce que tu risque est que ton bébé fasse un syndrome de sevrage. Si tu lis les expérience ici, ca se passe tres bien, et c'est bien pris en charge. Il faut que tu t'assure que ta maternité a les compétences pour cela, et ne va pas te faire culpabiliser en plus.
Reputation de ce post
 
Tout est dit. G-rusalem

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