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Dernière modification par Akaion (22 octobre 2020 à 08:47)
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Akaion a écrit
Salut et merci pour ta réponse.
Penses-tu qu'à ce dosage cela puisse être autant néfaste ? J'avoue craindre un peu le syndrome sérotoninergique, alors on me dira pourquoi je n'y ai pas réfléchi avant mais la réponse c'est que c'est complètement pathologique avec la schizophrénie dysthimique qui n'est toujours pas gérée bien qu'on y travaille avec le psychologue.
Le dosage de tout les prod cumuler ? Oui, c'est néfaste. Puis de mon point de vue, je ne vois pas l'intérêt de consommer de manière excessive, si ce n'est ce mettre en danger.
Mais cette fois-ci, tu t'en es sortie, peut-être que la prochaine fois non..
Ce soir, pour exemple, j'ai un peu trop enchaîné les traces de cocaïne, en plus de quelque bouffer de crack, je suis en pleine crise d'angoisse mais j'arrive à géré maintenant, j'ai mes petites astuces de chef (et naturel !).
En tout cas, renseigne toi sur les dosages à respecter pour profiter pleinement des prods ! La RDR, c'est ce mettre des limites, pour ne pas finir par terre ou au urgence. Enfin facile à dire je sais mais c'est important !
Syndrome sérotoninergique :
signes psychiatriques : agitation, hypomanie, hallucinations, confusion, nervosité, insomnie.
signes neurologiques : tremblements, rigidité musculaire, myoclonies, hyperréflexie, ataxie, akathisie, mydriase.
signes du système nerveux autonome : tachycardie, tachypnée et/ou dyspnée, baisse ou élévation de la pression artérielle, sueurs, hyperthermie.
Mais je ne pense pas que tu subis ce syndrome, mais seul un avis clinique peut révéler le syndrome.
MERCI WIKIPÉDIA !
Attention : schizophrénie dysthimique (et toutes les formes de schizophrénie) + drogues n'est clairement pas du tout conseillé.. tu as peut-être fais les frais avec une psychose ou autre.
Prend soin de toi.
Dernière modification par ectatrip (23 octobre 2020 à 22:11)
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ectatrip a écrit
Attention : schizophrénie dysthimique (et toutes les formes de schizophrénie) + drogues n'est clairement pas du tout conseillé.. tu as peut-être fais les frais avec une psychose ou autre.
Prend soin de toi.
Merci pour les réponses. Au final tout est bien allé. Mais tu as complètement raison, à partir d'une certaine dose de stimulants il y a naissance de psychose que je traite habituellement par gouttes (parce qu'en cachets c'est dur à avaler quand on est dans cet état) d'amisulpride (Solian®) à 400 mg avec possibilité de monter à 800 mg en général, la limite absolue étant tout de même fixée à 1200 mg, associé à un ou deux Diazépam/Valium® 10 mg. Tout dépend la situation.
Généralement il y a des signes avant-coureurs comme une sensation de perte de contact avec la réalité, on se demande si on ne rêve pas. Je pense effectivement que la drogue peut clairement déclencher une psychose voire dans le pire des cas une BDA (bouffée délirante aiguë) mais une situation très surprenante, un sentiment de craindre, ou autre émotion ressentie brutalement peut en être la cause.
Je n'ai jamais vraiment de réponses et je découvre jour après jour les difficultés liées à cette pathologie mais elle induit parfois des comportements que je qualifierais presque de suicidaires, ou d'envie de dépassement de ses propres limites. L'insomnie alimente aussi cela, et on finit par s'accoutumer à tout traitement, Olanzapine/Zyprexa®, Quetiapine/Xeroquel®, Hydroxyzine/Atarax®, Alimémazine/Théralene®, Prazépam/Lysanxia®, Mirtazapine/Norset®, Zopiclone/Imovane®, Zolpidem/Stilnox®, Cyamémazine/Tercian®, Lormétazepam/Noctamide®, Loprazolam/Havlane® ..... Actuellement Ebastine.
Au bout d'un moment on a fait le tour, les associations de médicaments, le changement des posologies, etc., la solution de l'insomnie doit se régler pour mettre fin à ces psychoses répétées.
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Dernière modification par ectatrip (29 octobre 2020 à 00:29)
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ectatrip a écrit
Oui, pour avoir vécu 2x des surdoses d'amphétamines (qui m'ont conduit à des psychoses amphetaminiques graves), j'ai très vite compris qu'il fallait ce fixer des règles, revoir les doses prises et espacer les moments de consommation.
Avoir à disposition des benzodiazépines et antipsychotiques, c'est une bonne chose. Combien de fois ça m'a permit d'aller mieux, éviter les appels au SAMU complètement paniqué, les délires de persécutions, la peur de mes parents, les hospitalisation en HP, ect..
Mais, dans mon cas hein, je me dis "bah tiens je peux m'en mettre pleins la gueule vu que j'ai des benzo au cas où". Je ne sais pas si tu comprends mais pour moi, c'est certe efficace en cas de surdose mais ça peut aussi d'insister à consommer + que d'habitude.
Acheter en moins grande quantité ou avoir un demi gramme sur soi au lieu de 5g, ça fait la diff !
Néanmoins, il faut bien suivre son traitement habituel, pour ce stabiliser, quitte a essayer des dizaines de molécules, changer souvent de traitement jusqu'à trouver le bon. Le miracle n'existant pas.
Existe-il des thérapies dans ton cas ?
Des méthodes naturelles, en complément des béquilles chimiques.
L'insomnie, je connais pas, enfin si mais c'est pas du tout une "maladie" pour moi. Le sommeil étant hyper important pour la santé physique/psychique, je fais attention mais encore une fois, je ne souffre pas de syndrome/maladie qui engendre des insomnies en étant clean.
Une bonne hygiène de vie, quand on a une maladie/trouble, c'est hyper important. On peut ce permettre des moments de conso mais ça doit rester très occasionnelle (et ce, malheureusement aha).
Le craving est plus fort lorsque la 3-MMC est sniffée, injectée ou fumée. Après quelques prises, il devient difficile de se contrôler et compte tenu de la relative « douceur » du produit et du plateau vite atteint (après 300mg), l’usager peut se laisser aller à une surconsommation qu’il pourrait regretter plus tard. Il convient donc de lui préférer un mode d’administration orale dans le mesure ou les « drops », logiquement plus espacés dans le temps, permettent de savoir grosso-modo ce que l’on a réellement consommé et de ne pas faire d’excès.
Le 3-MMC peut créer une forte tolérance surtout en injection.
(Pris sur le psychowiki).
Je n'ai qu'un conseil à te donner : essaye de plus consommer pour le moment, retrouver une bonne hygiène de vie, être bien entouré (amis, personnels médical), trouver le bon traitement et entamer des démarches naturelle (sport, méditation, séance d'hypnose/magnétisme si on y croit, ect..)
FACILE À DIRE COMME ÇA MAIS FAISABLE !
Prend soin de toi.
Merci pour tes encouragements. Avec l'addictologue on va peut être essayer un second sevrage, le premier s'étant soldé par un échec au bout de trois jours. Il n'existe pas de antidote alors on me donnait du Diazépam 10 et de l'Atarax pour faire passer le manque, ils font de leur mieux mais c'est ridicule. Comme tu dis, la voie IV pour la 3-MMC est si addictive, j'essaie de varier les modes de consommation surtout quand je suis avec les amis, je remarque que ça fait diminuer le nombre d'injections c'est déjà ça, après quand je suis seul il y a trop de laisser-aller et accumulé aux nuits sans dormir les psychoses sont parfois tenaces.
Le traitement du trouble schizo-affectif c'est assez particulier. En résumé c'est de la bipolarité, la moitié du temps avec ses phases de dépression et donc de sommeil et récupération, mêlé à une schizophrénie avec ses symptômes, perdre pied et se savoir dans une réalité différente, avoir le sentiment qu'on est avec du monde même quand on est seul, être parano avec cette impression que tout le monde te juge et avoir toutes les infos qui arrivent en même temps dans le cerveau, et le summum c'est la bouffée délirante où tu parles de façon ininterrompue de choses qui n'ont aucun rapport, tout ce qui passe par la tête. Parfois il y a des amnésies, on te raconte ce qui s'est passé et c'est pas généralement très glorieux.
En général pour une schizophrénie dysthimique, on apprend au bout d'un certain temps à gérer. Dès que les premiers symptômes se manifestent, un neuroleptique avec une benzodiazépine. Si cela continue on augmente la dose du neuroleptique, il y a généralement une fourchette.
Les traitements sont différents d'une personne qui porte ce trouble à une autre. Certains vont avoir le traitement d'un bipolaire mais aussi d'un schizophrène. D'autres comme moi ne suivent pas de traitement régulier. Un refus de ma part. Je gère au maximum sans médicaments, mais si je sens que ça me dépasse, en dernier recours c'est l'Amisulpride et un Valium. Mais je refuse d'être en permanence sous neuroleptique. Avec le psychologue on doit trouver d'où provient le terrain addictogène mais pour l'instant lui-meme a du mal à comprendre. Parce que je suis passé par la voie d'addictions aux anxiolytiques notamment les benzo, du cannabis avant même de connaître les stimulants et ensuite je suis resté bloqué sur la chimie et les interactions médicamenteuses pour finir sur la 3-MMC. La seule chose que j'ai trouvée pour le moment, je l'indique parfois, c'est la 4F-MPH qui casse le craving de tout stimulant. Gros inconvénient : c'est quitte ou double. Soit bien dosé et non seulement le craving est coupé mais l'intellect s'en trouve amélioré avec une concentration décuplée, soit la dose est trop importante et là c'est les symptômes habituels en beaucoup plus pire. Le produit est très particulier à doser et il y a de nombreuses mauvaises expériences.
Sinon je reste ouvert à tout : méditation, médecines parallèles, du moment que cela fonctionne. Pour le moment on est loin du compte avec un psychiatre qui m'invente de nouvelles associations pour le sommeil toutes les deux semaines, l'addictologue qui est vigilante sur la sérologie, me fait un écho-doppler des veines, fait le point sur les conso, le psychologue qui creuse le sujet mais patauge pour le moment, et le généraliste qui fait le lien entre tous et se charge des renouvellements d'ordo si besoin.
C'est un sacré chantier, tu dois connaître ça d'après ce que j'ai pu lire. Aujourd'hui une consommation normale c'est 2g par jour de 3-MMC en IV, c'est parfois même plus, le craving est totalement ingérable. Le sommeil c'est en moyenne une nuit sur trois. La dernière fois que je suis allé à une nuit sur cinq, j'ai intéragi passionnément sans souvenir dans une langue inconnue avec des amis, qui sont au courant heureusement puis j'ai dormi. Aujourd'hui je jongle avec mes différents états d'esprits (c'est pas encore le stade de différentes personnalités) pour trouver des solutions aux soucis quotidiens.
Et puis surtout en cette période de Covid j'ai l'impression d'avoir déserté un poste où j'aurais pu me rendre utile au sein du labo de pharmacologie anti-infectieuse. Au lieu de ça je suis à dépenser des sommes astronomiques pour un craving qui fait dire "c'est mal mais qu'est-ce que c'est bon !". A ne plus savoir quoi faire parfois, lâcher-prise et se retrouver comme en début de topic à s'essayer aux mélanges qu'on sait mauvais mais qu'on veut quand même.
Désolé pour ce long topo, mais un jour il va bien falloir que je dorme a nouveau sans somnifère. Ça n'est pas arrivé depuis des années. Heureusement dans tout ça j'ai fait la rencontre d'une personne très attentionnée qui accepte tout cela et avec qui une relation est née, ça me tire plutôt vers le haut. Marre de voir tous ceux qui font la même chose que moi, et moi devoir m'occuper d'eux, leur donner du matos stérile, des désinfectants, et tout le reste et parfois même devoir faire l'infirmier pour ne pas voir de boucherie.
Dans ce bordel, en réalité on est seul.
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