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Dernière modification par Mister No (27 novembre 2020 à 22:07)
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Il y a un réel intérêt (commercial) à repositionner du coup une réelle volonté de repositionnement.
Oui mais non.
Rien n'égalera pour l'industrie pharma en terme de jackpot la nouveauté.
Bien entendu quelques molécules échappent à la règle, et tu les as presque toutes citées, elles font partie d'une campagne destinée à redorer le blason de la stratégie commerciale qui nous prive presque toujours de possibilités de repositionnement.
Le baclorur est la partie émergée de l'iceberg.
Je ne parlais pas du cannabis, mais de l'usage des cannabinoïdes en médecine.
Le problème ou les freins concernant leur mise en œuvre est de manière totalement transparente le fait des lobby de l'industrie pharma et de leurs représentants, y compris pour réclamer l'interdit de prescription.
J'ai suivi les différentes interventions à l'assemblée Nationale où les potos ont croisé le fer avec des opposant. C'est très rare et toujours les même.
Les seuls opposants durant ces débats font partie de l'industrie pharma. Ce ne sont pas des puritains.
Ils défendent leurs intérêts directement.
Si l'accès à l'usage des cannabinoïdes était facilité, nous constaterions une baisse significative des ventes de médicaments. Une baisse spectaculaire pour certains Best sellers,plusieurs études suggèrent que même le marché des opioïdes pourrait être impacté.
Ce n'est pas mon opinion ou une opinion, c'est un simple constat.
Les seuls médecins que j'ai entendu prendre position contre l'usage médical avaient des intérêts énormes et parfois simplement menacés... Juste par le CBD parfois. CBD HD vs amysulpride par exemple.
Pour exemple, un des rares à s'opposer à l'usage médical des cannabinoïdes est Costentin de l'académie du lobby. (nombreux brevets et études dont amisulpride aka solian entre autres exemples)
Un autre ?
Marchand de tests salivaires. Lui, c'est une star, il a failli faire Interdire la baguette pavot.
Voilà grosso merdo deux parmi une poignée de représentants d'une industrie pris en flagrant délire de conflits d' intérêts.
Tu les retrouves sur Valeurs actuelles, mais plus emmerdant à l'assemblée Nationale lors des auditions CSST ANSM sur l'expérimentation de la distribution censée avoir débuté.
A part ces quelques cas, pas d'opposants connus dans le corps médical pour leurs prises de position.
J'ai juste pu constater que les médecins étaient en forte demande de formation afin de pouvoir prescrire.
Je n'en ai pas entendu un prendre la parole pour mettre en doute les conférenciers, leurs études. Les médecins ou chercheurs quand ils donnent la parole à leurs pairs ne sont jamais contestés au sens où ils se heuteraient à des opposants. C'est une réalité.
Bertrand Rambaud de l'UFCM m'a confié avoir discuté une fois avec un médecin qui l'avait prévenu de son profond scepticisme... mais qui à la fin de la conférence lui a avoué avec courage qu'il avait totalement changé de réalité.
Non seulement les français ne sont pas puritains, mais les médecins sont généralement super open.
C'est aussi pour cela que son association n'a pas vocation à promouvoir le récréatif, afin de ne pas superposer des représentations qui rejaillissent sur des patients qui n'ont pas besoin.
Ce n'est pas une histoire de puritanisme, c'est juste du lobbyisme. Pas que pour l'usage des cannabinoïdes en médecine.
Il y a 60 ans les médecins français pouvaient prescrire de la teinture mère de cannabis contre les formes sévères d'épilepsie par exemple.
60 ans plus tard, on découvre qu'on a oublié et on represcrit à nouveau des cannabinoïdes et que l'obsolescence programmée est loin d'être récente.
Fin du 19 ème siècle.
Les molécules chimiques et l'industrie pharma ont pris le train en marche.
Point de puritanisme, on s'éloigne du rigorisme et de l'austérité sauf à Interdire la baguette pavot.
Va expliquer à ces parents qui découvrent que l'epidiolex est capable de réduire les crises de manière parfois radicale que c'est le puritanisme qui a rendu leur enfant lourdement handicapé... Si tu réduis le nombre de crises chaque jour, le développement psycho cognitif de l'enfant change totalement.
Il aura fallu attendre 60 ans pour que sous la pression big pharma aka bayer/gw pharm finance des études pour les formes sévères d'épilepsie.
C'est vraiment pas du puritanisme. C'est peut être ce qu'on a tenté de nous faire croire.
Le cannabis avait disparu, mais plein de molécules chimiques ont d'ores et déjà disparu du patrimoine de l'humanité.
C'est dommageable, peu de molécules ont un intérêt thérapeutique et souvent on constate par hasard où en les utilisant qu'elles ont des effets notables pour d'autres pathologies symptômes que ce que la recherche avait désigné.
Le souci de repositionnement du plaquenil en est la preuve.
Les études en France et en Europe ont cessé depuis le Fake du lancet et n'ont jamais repris.
Jackpot pour le merdisever pourtant toxique et inefficace.
Deux molécules à repositionner.
Une qui rapporte beaucoup et une autre qui ne rapporte rien ou pas grand chose... Ou pire qui pourrait menacer la mise en œuvre d'un vaccin dans l'urgence en sautant des étapes avant sa commercialisation...
Du puritanisme ?
Je n'oublierais jamais ce médecin qui me disait que plus la jupe de la visiteuse médicale était courte, plus le médicament était suspect à ses yeux.
Geler les quelque 2000 plaintes lancées contre Purdue
Le chapitre 11 permettrait à Purdue de geler les poursuites et lui donnerait la possibilité d’engager des négociations pour obtenir des réglements amiables avec les plaignants sous la supervision d’un juge des faillites.
Ces derniers accusent la firme d’avoir employé des méthodes de commercialisation agressives pour son médicament, y compris en employant la tromperie pour minimiser son effet addictif, et d’avoir ainsi largement contribué à la crise des opioïdes à laquelle les Etats-Unis sont confrontés.
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Crise des opioïdes aux USA : la firme pharmaceutique Purdue envisage sa mise en faillite
5 MARS 2019
Purdue Pharma, la firme pharmaceutique qui produit l’OxyContin, un opioïde accusé d’avoir rendu toxicomanes des centaines de milliers d’Américains, étudierait actuellement une possible mise en faillite pour stopper près de 2000 poursuites judiciaires qui ont été engagées contre elle.
Geler les quelque 2000 plaintes lancées contre Purdue
Le chapitre 11 permettrait à Purdue de geler les poursuites et lui donnerait la possibilité d’engager des négociations pour obtenir des réglements amiables avec les plaignants sous la supervision d’un juge des faillites.
Ces derniers accusent la firme d’avoir employé des méthodes de commercialisation agressives pour son médicament, y compris en employant la tromperie pour minimiser son effet addictif, et d’avoir ainsi largement contribué à la crise des opioïdes à laquelle les Etats-Unis sont confrontés.
Les États-Unis sont en effet confrontés à un problème de drogue colossal, et sans aucun autre équivalent dans le monde. En 2017, les opioïdes (y compris les analgésiques sur ordonnance comme l’OxyContin) ont été impliqués dans 47 600 décès par overdose. Depuis 1999, ce nombre a été multiplié par 6. Entre 1999 et 2017, plus de 700 000 personnes sont mortes d’overdose aux États-Unis.
Une banalisation inquiétante de l’addiction aux opioïdes
Une enquête menée par la Réserve fédérale sur les 5 dernières années a révélé la banalisation des addictions. Désormais, un adulte américain sur 5 connaît personnellement une personne qui a développé une dépendance aux opioïdes ou aux analgésiques sur ordonnance. Une autre étude, menée par l’Associated Press et le NORC Center for Public Affairs Research, conclut que plus d’un Américain sur 10 a rapporté avoir un parent ou un ami proche décédé d’une overdose.
La forte hausse de la mortalité liée à la consommation d’opioïdes est aussi la cause probable de la baisse de l’espérance de vie américaine, qui a dû encore baisser en 2017 pour la 3e année consécutive (elle était de 78,6 ans en 2016).
La cause la plus fréquemment mise en avant est la prescription abusive d’anti-douleurs à base d’opiacés, et en particulier l’OxyContin. Le principe actif de ce médicament, un opiacé de synthèse appelé oxycodone, avait été développé à l’origine pour soulager les malades du cancer en phase terminale, ou les personnes ayant subi de grosses interventions chirurgicales. Et pour cause : sa formulation le rapproche de l’héroïne, et il est jusqu’à deux fois plus puissant que la morphine.
Purdue a développé une version à diffusion lente de ce produit, qui allait devenir l’OxyContin, et l’a proposée pour soulager les douleurs chroniques.
Une campagne de commercialisation agressive
En 1995, la commercialisation de l’OxyContin s’est accompagnée d’une vaste campagne marketing pour présenter le produit aux médecins américains. Ces derniers ont été démarchés par des centaines de “visiteurs médicaux”. De même, une quarantaine de “symposiums” ont été offerts dans les stations balnéaires américaines les plus réputées pour pour vanter les “vertus” du médicament et convaincre les docteurs, infirmières et pharmaciens participants que la douleur était un véritable problème médical.
Ces derniers, ignorants de son potentiel addictif (les risques de dépendance avaient été minimisés pendant les présentations), ont donc prescrit l’OxyContin à tour de bras, d’autant qu’on leur fournissait des coupons “d’essai gratuit pendant 30 jours” à remettre aux patients… Entre 1996 et 2002, les prescriptions d’OxyContin ont explosé, passant de 670 000 par à an à plus de 6 millions.
https://pharmabio.qc.ca/crise-des-opioi … -faillite/
Dernière modification par Mister No (01 décembre 2020 à 22:28)
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Sinon moi je parlais du cannabis en général, ceci englobant le récréatif.
Dans ce sujet sur les freins à un repositionnement de la molécule du baclorur, le parallèle avec l'usage des cannabinoïdes en médecine, sa disparition il y a 60 ans, comme la disparition programmée d'autres molécules synthétiques à un rythme impressionnant me paraissait évident.
Le côté interdit sociétal du cannabis me me paraît pas du tout à l'origine du blocage des molécules synthétiques.
Difficile de sortir de la logique économique.
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