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Dernière modification par supermario64 (23 décembre 2020 à 00:10)
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Dernière modification par Biscuit (23 décembre 2020 à 09:49)
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Biscuit a écrit
Si ta question est c'est quoi la dopamine, c'est un neurotransmetteur, donc une molécule qui est presente dans le cerveau et qui est libérée par les neurones, ça permet le passage d'un type particulier d'information. Il en existe de nombreux de neurotransmetteur dans le cerveau. Chacun agit sur un site particulier.
La dopamine elle, elle est impliquée par exemple dans ce qui est appelé le circuit de la récompense, par exemple les opiacés agissent à ce niveau tout comme beaucoup de substances.
Je ne connais pas bien le lsd donc je peux pas donner son action sur la dopamine mais je t'ai dit de façon très résumé et simplifié ce que c'est.
J'crois qu'il parlait de la sérotonine x)
Pour te répondre c'est un neurotransmetteur qui joue sur l'humeur si on vulgarise, plus ton taux de sérotonine est élevé plus tu es "heureux" plus ton taux est faible moins tu es "heureux"
En gros quand tu vas prendre le Lsd celui ci va augmenté ton taux de sérotonine a un taux beaucoup plus élevé que la normal et donc te procuré du "bonheur" intense.
Dernière modification par psyloshit_ (23 décembre 2020 à 00:07)
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Dernière modification par Morning Glory (23 décembre 2020 à 07:16)
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psyloshit_ a écrit
Biscuit a écrit
Si ta question est c'est quoi la dopamine, c'est un neurotransmetteur, donc une molécule qui est presente dans le cerveau et qui est libérée par les neurones, ça permet le passage d'un type particulier d'information. Il en existe de nombreux de neurotransmetteur dans le cerveau. Chacun agit sur un site particulier.
La dopamine elle, elle est impliquée par exemple dans ce qui est appelé le circuit de la récompense, par exemple les opiacés agissent à ce niveau tout comme beaucoup de substances.
Je ne connais pas bien le lsd donc je peux pas donner son action sur la dopamine mais je t'ai dit de façon très résumé et simplifié ce que c'est.J'crois qu'il parlait de la sérotonine x)
Pour te répondre c'est un neurotransmetteur qui joue sur l'humeur si on vulgarise, plus ton taux de sérotonine est élevé plus tu es "heureux" plus ton taux est faible moins tu es "heureux"
En gros quand tu vas prendre le Lsd celui ci va augmenté ton taux de sérotonine a un taux beaucoup plus élevé que la normal et donc te procuré du "bonheur" intense.
Je parlais aussi de la sérotonine mais j'avais la tête complètement ailleurs donc j'ai écrit dopamine, je vais corriger
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Si ta question est c'est quoi la sérotonine, c'est un neurotransmetteur, donc une molécule qui est presente dans le cerveau et qui est libérée par les neurones, ça permet le passage d'un type particulier d'information. Il en existe de nombreux de neurotransmetteur dans le cerveau. Chacun agit sur un site particulier.
Ça en revanche, est totalement juste selon moi, et bien vulgarisé lol moi j'ai un peu de mal a ce niveau encore^^"
Dernière modification par Morning Glory (23 décembre 2020 à 10:27)
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ça finit par retomber
c'est un point intéressant que tu souligne, tu sais au bout de combien de temps ça retombe ? ça se compte en heure ? en jours ?
Il ne génère pas de crash car ne libère pas de sérotonine,
je trouve que ça n'empêche pas d'avoir le cerveau un peu embrouillé après un bon trip. Mais effectivement étant donné que ça ne vide pas le stock de sérotonine on se sent pas triste le lendemain du trip.
Dernière modification par supermario64 (23 décembre 2020 à 12:01)
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Les psychédéliques dits "classiques" (lysergamides, triptas, phenes simples (pas amphets)) sont les seules drogues a ma connaissance a ne pas du tout fonctionner par le spam du circuit de la récompense, ils ont une action beaucoup plus globale sur le cerveau pour amener un éventuel plaisir.
Toutes les autres drogues a ma connaissance spamment la dopamine dans le circuit de la récompense, de façon plus ou moins forte et plus ou moins directe.
En réalité les psychédélique populaire (ceux qui agissent principalement par agonisme de 5-HT2a) on bien une action sur la dopamine similaire a de nombreux autre psychotrope.
Il faut distinguer deux chose, l'expression direct des "medium-spiny-neurons" dans le noyau accubens, qui ne peut-être causer que par des psychostimulants et l'expression indirect qui peut-être causer par tout les psychotropes récréatif et de nombreux autre truc comme le sexe ou la bouffe.
Le LSD a bien une expression indirect, il active la protéine "c-Fos" qui par des mécanismes complexe active "FOSB" et donc relâche de la dopamine dans le circuit de récompense et je pense que c'est en partie pourquoi le LSD bien que non-addictif est considéré souvent comme une expérience plaisante. En tout cas il n'y a pas "d'aversion" a reprendre du LSD la plupart du temps.
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supermario64 a écrit
c'est un point intéressant que tu souligne, tu sais au bout de combien de temps ça retombe ? ça se compte en heure ? en jours ?
Alors non^^" Ca dépend déjà fortement des gens, y en a même qui ne dévellopperont pas du tout ce problème.
Mon expérience perso ça a été plusieurs mois, quand j'ai découvert puis redécouvert les psychés ça m'obsédait jour et nuit, j'en venais à me demander comment j'avais pu vivre sans jusqu'alors^^"
Mais comme tu le soulignes la perte de magie est quasi instantannée avec ce genre d'abus (tolérance tachyphilaxique), à raison d'un trip par semaine les deux premiers étaient géniaux et ensuite que des effets secondaires avec difficultés à arrêter, jusqu'à ce que je me retrouve conne, à me demander pourquoi je continue, et accepter que c'est clairement fini, et enfin arrêter.
Mais quelques mois, c'est largement suffisant pour abuser comme je l'ai fait et avoir des problèmes! Donc faut s'en méfier quand même, bien que ce soit clairement pas la même chose qu'une addiction aux stims par exemple, qui elle est une vraie addiction dans le sens où elle se voit neurologiquement par imagerie médicale, et qu'une fois vraiment déclarée elle ne s'arrête pas, au contraire elle se renforce toujours plus avec l'usage même lorsque la drogue ne fait plus du tout l'effet recherché...
Il m'a fallu plus de deux ans pour retrouver quelques uns des effets du 2C-B après mes abus initiaux, j'ai retrouvé quelques visus bien sympas juste la semaine dernière, lol
je trouve que ça n'empêche pas d'avoir le cerveau un peu embrouillé après un bon trip. Mais effectivement étant donné que ça ne vide pas le stock de sérotonine on se sent pas triste le lendemain du trip.
Yepyep, bien sur que le LSD laisse des "marques" quelques temps, et même parfois assez longtemps d'ailleurs en stimulant la plasticité cérébrale (ce qui peut être à la fois une bonne ou mauvaise chose, en fonction des liaisons concernées...). Enfin à court terme pendant deux jours suivant un trip de L j'ai de l'anxiété ++ par exemple. Mais rien à voir avec mon abus de 6-APB (RC dérivé de MDMA plus fort et plus dangereux) qui lui m'a laissé un crash dépressif pendant des mois, sujette de base à la dépression c'était l'Enfer -_-' Avec le LSD, il semble virtuellement impossible de se retrouver dans ce cas de figure.
Terson a écrit
Le LSD a bien une expression indirect, il active la protéine "c-Fos" qui par des mécanismes complexe active "FOSB" et donc relâche de la dopamine dans le circuit de récompense et je pense que c'est en partie pourquoi le LSD bien que non-addictif est considéré souvent comme une expérience plaisante. En tout cas il n'y a pas "d'aversion" a reprendre du LSD la plupart du temps.
Wut? Ha ouai? .__. C'est intéressant ce que tu dis, je savais pas que ça activait les FOS! Mais attends attends je te suis pas: qui dit FOS-B dit Delta-FOS-B on est d'accord? Hors qui dit Delta-FOS-B dit addiction...
Que le circuit de la récompense soit activé c'est très possible oui, mais pas aussi artificiellement ni directement que les drogues addictogènes amha, il sera plus facilement activé par les circuits sensoritels surchargés etc, ce qui provoquerait une expérience plus complète, le cerveau n'accrocherait pas à la substance mais plutôt à l'expérience induite elle-même, ainsi qu'éventuellement au setting. Cette dernière phrase est plus une supposition/interprétation de ma part qu'autre chose hein, mais qu'en penses-tu? Pourquoi sinon l'activation de FOS-B n'entrainerait-elle pas d'addiction dans le cas des psychés contrairement à toutes les autres drogues agréables?
Les opis sont eux aussi très addictifs, mais n'atteignent pas les neurones dont tu parles comme les stims d'après ce que tu dis. Pourrais-tu expliciter ce point s'il te plait? C'est quoi ces medium-spiny-neurons et quel rôle jouent-ils? Ca m'intéresse ^_^
Dernière modification par Morning Glory (23 décembre 2020 à 12:42)
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Dernière modification par anonyme 710 (23 décembre 2020 à 12:52)
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Terson a écrit
Les psychédéliques dits "classiques" (lysergamides, triptas, phenes simples (pas amphets)) sont les seules drogues a ma connaissance a ne pas du tout fonctionner par le spam du circuit de la récompense, ils ont une action beaucoup plus globale sur le cerveau pour amener un éventuel plaisir.
Toutes les autres drogues a ma connaissance spamment la dopamine dans le circuit de la récompense, de façon plus ou moins forte et plus ou moins directe.En réalité les psychédélique populaire (ceux qui agissent principalement par agonisme de 5-HT2a) on bien une action sur la dopamine similaire a de nombreux autre psychotrope.
Il faut distinguer deux chose, l'expression direct des "medium-spiny-neurons" dans le noyau accubens, qui ne peut-être causer que par des psychostimulants et l'expression indirect qui peut-être causer par tout les psychotropes récréatif et de nombreux autre truc comme le sexe ou la bouffe.
Le LSD a bien une expression indirect, il active la protéine "c-Fos" qui par des mécanismes complexe active "FOSB" et donc relâche de la dopamine dans le circuit de récompense et je pense que c'est en partie pourquoi le LSD bien que non-addictif est considéré souvent comme une expérience plaisante. En tout cas il n'y a pas "d'aversion" a reprendre du LSD la plupart du temps.
Salut,
J'ai un énorme doute concernant l'activation de la protéine delta-FOSB.
Celle-ci est impliqué dans les phénomènes de dépendance et d'addiction notamment aux amphétamines et aux opioïdes.
Son activation résulte d'une augmentation d'AMPc dans le cytoplasme des neurones du noyau accumbens. Quand je dit activation, je parles des changements dans l'ADN produisant une hypertranscription de FOSB et une diminution de la transcription en JUND.
La présence de D-FOSB dans les récepteurs D1 épineux du NACC est typique de l'addiction et de la dépendance. Via le BDNF, elle augmente les processus de croissance dendritiques et participe à la démyélinisation des axones.
Et tout cela se produit par la libération de dopamine dans le NACC. Et comme le LSD agit négativement sur le TAAR1 et de ce fait ne produit pas de dépendance, enfin c'est pas connu pour, cela m'étonnerais fortement que FOSB soit hypertranscrite.
Je veux bien tes sources pour aller me documenter, cela compléterais mes connaissances.
La bise, :)
Dernière modification par anonyme 710 (23 décembre 2020 à 12:50)
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anonyme 710 a écrit
C'est pour cela que la MDMA est extrêmement puissante, bien plus que n'importe quel antidépresseurs.
Juste, je précise pour les néophytes c'est important: cette phrase ne veut pas dire que la MD est le meilleur antidépresseur hein! Il ne faut surtout pas tenter d'utiliser la MDMA pour soigner une dépression, elle peut au contraire l'empirer très fortement car vide les éléments présynaptiques de leurs stock de sérotonine, contrairement aux antidépresseurs qui sont de simples inhibiteurs de la recapture et qui ne provoquent pas d'effet de chasse.
Ton post vraiment super, moi-même j'ai appris des trucs sur les TAAR1, c'est bow, merci :3
Mais du coup, si on switch la conversation sur la dopamine vite fait: les TAAR1 sont connus pour être responsables de l'inhibition des comportements compulsifs. Je me suis toujours demandé s'il jouent ce rôle uniquement en empêchant l'afflux massif de dopamine dans la fente synaptique, ou s'ils ont un autre mode d'action en parallèle, t'en penses quoi?
J'ai pas vérifié mais s'il n'y a pas d'article comme ça sur la séroto sur le wiki encore, n'hésite pas à le créer ou le compléter avec les infos de ton post je pense, je suis pas modo mais ça me semble très nice si tu peux amener des sources scientifiques pour l'appuyer
xoxooo
Dernière modification par Morning Glory (23 décembre 2020 à 13:06)
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anonyme 710 a écrit
Salut,
J'ai un énorme doute concernant l'activation de la protéine delta-FOSB.
Celle-ci est impliqué dans les phénomènes de dépendance et d'addiction notamment aux amphétamines et aux opioïdes.
Son activation résulte d'une augmentation d'AMPc dans le cytoplasme des neurones du noyau accumbens. Quand je dit activation, je parles des changements dans l'ADN produisant une hypertranscription de FOSB et une diminution de la transcription en JUND.
La présence de D-FOSB dans les récepteurs D1 épineux du NACC est typique de l'addiction et de la dépendance. Via le BDNF, elle augmente les processus de croissance dendritiques et participe à la démyélinisation des axones.
Et tout cela se produit par la libération de dopamine dans le NACC. Et comme le LSD agit négativement sur le TAAR1 et de ce fait ne produit pas de dépendance, enfin c'est pas connu pour, cela m'étonnerais fortement que FOSB soit hypertranscrite.
Je veux bien tes sources pour aller me documenter, cela compléterais mes connaissances.
La bise, :)
GNA! (messages croisés)
Je savais pas que le BDNF démyélinisait les axones? oO C'est contre-intuitif non? Qu'il permette de nouvelles connections neuronales et donc l'apprentissage stimulus/récompense dans le NACC, ok ça fait sens je savais ça. Mais pourquoi il démyéliniserait les axones? o___o Genre... Ce serait typique du NACC ça ou dans l'hypocampe on retrouverait ça aussi par exemple, reconnais que ce serait problématique^^"
Dernière modification par Morning Glory (23 décembre 2020 à 13:13)
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Morning Glory a écrit
anonyme 710 a écrit
C'est pour cela que la MDMA est extrêmement puissante, bien plus que n'importe quel antidépresseurs.
Juste, je précise pour les néophytes c'est important: cette phrase ne veut pas dire que la MD est le meilleur antidépresseur hein! Il ne faut surtout pas tenter d'utiliser la MDMA pour soigner une dépression, elle peut au contraire l'empirer très fortement car vide les éléments présynaptiques de leurs stock de sérotonine, contrairement aux antidépresseurs qui sont de simples inhibiteurs de la recapture et qui ne provoquent pas d'effet de chasse.
Sinon vraiment super, moi-même j'ai appris des trucs sur les TAAR1, c'est bow, merci :3
Mais du coup, si on switch la conversation sur la dopamine vite fait: les TAAR1 sont connus pour être responsables de l'inhibition des comportements compulsifs. Je me suis toujours demandé s'il jouent ce rôle uniquement en empêchant l'afflux massif de dopamine dans la fente synaptique, ou s'ils ont un autre mode d'action en parallèle, t'en penses quoi?
J'ai pas vérifié mais s'il n'y a pas d'article comme ça sur la séroto sur le wiki encore, n'hésite pas à le créer ou le compléter avec les infos de ton post je pense, je suis pas modo mais ça me semble très nice si tu peux amener des sources scientifiques pour l'appuyer
xoxooo
Je vais le rajouter immédiatement pour moi cela me paraissait évident mais une piqûre de rappel ne fait jamais de mal.
Attention par contre à ce que tu dis l'ami. Les TAAR1 sont des promoteurs de l'efflux de dopamine. Et les TAAR1 sont activés naturellement, la dopamine et la phénythylamine sont des agonistes du TAAR1. Par contre et c'est vrai, les antagonistes du TAAR1 empêchent la libération de dopamine et pourrait vaincre les états de dépendance.
Mais c'est plus complexe. La dépendance est un changement complet de l'ADN du noyau notamment par la protéine D-FOSB et le BDNF (expension des processur dendritique).
Si tu veux des informations, j'ai vu des informations comme quoi les antagonistes du TAAR1 produisent des effets intéressants concernant la dépendance aux amphétamines chez les animaux. A voir sur des model humains.
Mais on connais vraiment rien sur ce récepteur. Sa découverte date de 2001 par une équipe japonaise. Et tu doutes bien que cette dernière année, le budget n'a pas vraiment été concentré sur les recherches sur le TAAR1
Mais a voir. Cela pourrait être une piste intéressante.
Je pourrais écrire à l'avenir des wiki sur la sérotonine et le TAAR1. Franchement je suis super chaud.
Mais tout ça rends compte de l'incroyable complexité du cerveau. C'est fou quand même. Et puis avant 2001 on pensait que les émotions étaient médiées par des phénomènes conventionnels comme le stockage vésiculaire puis la libération. Et la découverte du TAAR1 à remis en cause ce model. Le TAAR1 pourrait être le siège du contrôle naturel des neurotransmetteurs. Par exemple, le récepteur D2 est un autorécepteur qui empêchent l'activation du TAAR1. Lorsqu'il y a trop de dopamine dans la synapse, elle se fixe sur les récepteur pré-synaptique D2 ce qui empêchent la libération de dopamine. Tout est donc basé sur la régulation synaptique pour que le cerveau fonctionne convenablement.
J'espère que je t'ai éclairé :)
Si tu as d'autre questions je suis la,
La bise :)
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Morning Glory a écrit
anonyme 710 a écrit
Salut,
J'ai un énorme doute concernant l'activation de la protéine delta-FOSB.
Celle-ci est impliqué dans les phénomènes de dépendance et d'addiction notamment aux amphétamines et aux opioïdes.
Son activation résulte d'une augmentation d'AMPc dans le cytoplasme des neurones du noyau accumbens. Quand je dit activation, je parles des changements dans l'ADN produisant une hypertranscription de FOSB et une diminution de la transcription en JUND.
La présence de D-FOSB dans les récepteurs D1 épineux du NACC est typique de l'addiction et de la dépendance. Via le BDNF, elle augmente les processus de croissance dendritiques et participe à la démyélinisation des axones.
Et tout cela se produit par la libération de dopamine dans le NACC. Et comme le LSD agit négativement sur le TAAR1 et de ce fait ne produit pas de dépendance, enfin c'est pas connu pour, cela m'étonnerais fortement que FOSB soit hypertranscrite.
Je veux bien tes sources pour aller me documenter, cela compléterais mes connaissances.
La bise, :)GNA! (messages croisés)
Je savais pas que le BDNF démyélinisait les axones? oO C'est contre-intuitif non? Qu'il permette de nouvelles connections neuronales et donc l'apprentissage stimulus/récompense dans le NACC, ok ça fait sens je savais ça. Mais pourquoi il démyéliniserait les axones? o___o Genre... Ce serait typique du NACC ça ou dans l'hypocampe on retrouverait ça aussi par exemple, reconnais que ce serait problématique^^"
My Bad, c'est pas le BDNF qui démyélinise :)
L'expension des processus dentridiques c'est pas forcément bon signe. Dans l'hyppocampe c'est utile par rapport aux souvenirs mais dans le NACC, ça désorganise les connexions électriques et du coup retarde la libération de dopamine puisque le courant électrique doit parcourir beaucoup plus de trajet.
Et la démyélinisation c'est un processus automatique qui vise à retarder la circulation du courant électrique pour éviter l'hyperpolarisation constante et les crises d'épilepsies.
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Dernière modification par prescripteur (23 décembre 2020 à 13:30)
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pendant deux jours suivant un trip de L j'ai de l'anxiété ++
Idem, je me doutais que je ne devais pas être seul, je me demande d’où vient cet effet, bizarre.
En tout cas ce topic est passionnant, il permet d'en apprendre plus en profondeur les mécanismes des drogues sur le cerveau, ses bienfaits et les aspects négatifs.
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anonyme 710 a écrit
My Bad, c'est pas le BDNF qui démyélinise :)
L'expension des processus dentridiques c'est pas forcément bon signe. Dans l'hyppocampe c'est utile par rapport aux souvenirs mais dans le NACC, ça désorganise les connexions électriques et du coup retarde la libération de dopamine puisque le courant électrique doit parcourir beaucoup plus de trajet.
Et la démyélinisation c'est un processus automatique qui vise à retarder la circulation du courant électrique pour éviter l'hyperpolarisation constante et les crises d'épilepsies.
Waaaa Azerbarit reste sur ce forum steuplé :3 T'es une mine d'or *_* huhu, super intéressant le coup de la démyélinisation.
Oki, pour les stims. Mais je crois que c'est vraiment propre aux molécules excitantes ça, les opiacés par exemple ne provoqueraient pas de montée de BDNF et donc pas de croissance des dentrites (ni démyélinisation je suppose?).
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3139704/ (y a un tableau de récap à un moment)
Du coup heu, jme demandais depuis un moment comment ils font pour rendre accro, les poppys? Modification de l'ADN quand même, ou pas?
Autre chose qui me questionne:
Tu dis que la dopamine est relâchée plus lentement une fois les dentrites poussés, mais on obeserve au contraire qu'elle est décochée de plus en plus en amont des effets du produit avec l'addiction, d'abord à la prise puis même avant... Pas logique?
Et sinon ouai si la dopamine active les TAAR1 qui sont eux-mêmes des promotteurs de libération de dopamine, ça doit snowball de fou une fois la machine en marche! Je savais qu'il y avait un boucle de rétrocontrôle positif sans fin au niveau des D-FOS-B vs C-FOS, mais pas directement sur la dopamine. Pour ça que plus une amphet a de l'affinité avec les TAAR1 plus elle est addictive alors je suppose.
Pour le wiki tu peux créer un compte ici https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … A9rotonine et voilà je crois que c'est un peu comme wikipédia.
supermario64 a écrit
Idem, je me doutais que je ne devais pas être seul, je me demande d’où vient cet effet, bizarre.
La séroto a aussi une action sur l'anxiété^^ Des antideps SSRI comme la paroxétine par exemple ont aussi une activité anxiolythique
Eeeet oui jsuis d'accord, ça partait d'un truc hyper basique et en fait on est partis dans du super pointu, on s'est un peu emballés là hahaha ^_^'
Dernière modification par Morning Glory (23 décembre 2020 à 16:24)
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J'ai un énorme doute concernant l'activation de la protéine delta-FOSB.
Pas delta-FOSB, les psychés peut-être uniquement en cas de "bon trip" c'est "c-Fos" qui entraine une action sur FOSB. Mais attention ça arrive pour pleins de choses, juste écouter de la musique qu'on aime ça fait pareil pourtant il y a pas de "manque" en cas de non écoute de musique, bon je simplifie et je relativise mais vu que vous connaissez cette histoire de NACC et de libération de DA je crois que vous comprenez.
C'est cool qu'il y a d'autre amateur de pharmacologie, ça manque un forum ou sous-forum francophone dédié a ça, on pourrait avoir des discussions cool entre passionnés.
En tout cas je suis pas du tout expert, c'est possible que je confonde ou que je balance des conneries, c'est bien qu'il y aient des psychos qui peuvent contre-argumenter, moi j'aime bien la discussion et j'aime bien avoir tort comme pas mal de gens qui aiment les sciences.
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Dernière modification par Morning Glory (23 décembre 2020 à 17:57)
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prescripteur a écrit
Bonjour, à signaler aussi que la stimulation de certains recepteurs de la serotonine (5-HT2B) est à l'origine des lésions valvulaires produites par le Mediator et par d'autres serotoninergiques et dopaminergiques. C'est donc aussi un pb sérieux à long terme lié à la serotonine.
Je me suis toujours demandé par rapport à ça : et les ISRS ? Car si je comprends bien, le fait que la prise soit chronique aggrave le problème et dans le cas de ces antidépresseurs, c'est un traitement quotidien (et parfois sur de longues périodes)...
Dernière modification par Anonyme2021 (24 décembre 2020 à 01:51)
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anonyme 710 a écrit
Edit : Merci pour la réputation MG mais si tu m'explique comment créer une page WIKI sur la sérotonine, je suis chaud
Salut! Et merci pour ta bien longue contribution.
Nous en discutons dans l'équipe modération (c'est les fêtes, pas trop vite dsl) et je reviens vers toi.
Ca le fait?
A bientôt
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Je me suis toujours demandé par rapport à ça : et les ISRS ? Car si je comprends bien, le fait que la prise soit chronique aggrave le problème et dans le cas de ces antidépresseurs, c'est un traitement quotidien (et parfois sur de longues périodes)...
Bonjour, il semble en effet y avoir une augmentation du risque (+40%) mais c'est peu connu. Et ça dépend de l'AD. Amicalement
https://www.researchgate.net/publicatio … _in_Taiwan
le pdf
antidepressants_and_valvular_heart_disease_a_neste.pdf
Ici ce n'est pas signalé
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22875739/
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Dernière modification par prescripteur (26 décembre 2020 à 18:32)
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Morning Glory a écrit
Et sinon ouai si la dopamine active les TAAR1 qui sont eux-mêmes des promotteurs de libération de dopamine, ça doit snowball de fou une fois la machine en marche! Je savais qu'il y avait un boucle de rétrocontrôle positif sans fin au niveau des D-FOS-B vs C-FOS, mais pas directement sur la dopamine. Pour ça que plus une amphet a de l'affinité avec les TAAR1 plus elle est addictive alors je suppose.
Non en fait l'activation des TAAR1 semble réduire efficacement les transmissions dopaminergiques. Leur activation réduit en fait les effets des amphétamines et les souris n'ayant pas de TAAR1 sont beaucoup plus sensibles à l'addiction aux amphétamines.
Source a écrit
Altogether, it is now accepted that TAAR1 can represent a “brake” in amphetamine actions, like an endogenous negative feedback, since amphetamines, by activating TAAR1, reduce their own activity on the dopamine system. In fact, it has been demonstrated with amphetamine, MDMA and methamphetamine that all these compounds were more active in TAAR-KO animals compared to WT animals. Achat-Mendes demonstrated that the con-ditioned place preference (CPP) induced by methamphetamine was acquired earlier in TAAR1-KO mice and retained longer. An interesting study showed that a mouse line obtained by selective breeding that displayed a high voluntary consumption of methamphetamine carried a nonfunctional allele for TAAR1.
C'est pour ça qu'on recherche actuellement des agonistes spécifiques TAAR1 pour réduire les comportements addictifs et aussi la schizophrénie (afflux de dopamine trop important).
Petite source des familles
D'ailleurs l'EPPTB, un antagoniste est vendu spécialement pour augmenter l'activité dopaminergique:
Abcam a écrit
Increases firing frequency of dopamine (DA)neurons in ventral tegmental area by blocking inward potassium current mediated by TAAR1, increasing DA activity on D2 receptor. Displays inverse agonism in vitro by reducing cAMP levels (IC50 =19nM).
https://www.abcam.com/epptb-taar1-antag … 54331.html
(Juste n'achetez pas ça hein c'est super dangereux et ça a l'air extrêêêmement addictif du coup haha, c'est un peu fait pour)
Dernière modification par Snap2 (26 décembre 2020 à 20:31)
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anonyme 710 a écrit
si tu repasses dans le coin, que penses-tu de ça?
Snap2:
Activer les D2 revient à réduire l'activité des autres D, notamment la famille D1 (1, 3, 4). Donc ton antagoniste TAAR1 qui promeut le D2 n'est probablement pas addictif non, bien au contraire. Ou en tout cas pas par cette voie-là.
En outre si TAAR1 ne régule que les récepteurs D2 (et éventuellement D5) alors c'est bien indirectement un promoteur D1 et donc de cAMP => sensation de récompense.
Dernière modification par Morning Glory (26 décembre 2020 à 22:51)
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