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Dernière modification par Psychotropeur (02 janvier 2021 à 17:26)
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Dernière modification par Psilosophia (03 janvier 2021 à 10:17)
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Psilosophia a écrit
Le Xanax a une pharmaco assez chiante de ce point de vue. Demi-vie très courte, donc addiction qui arrive très vite et tolérance qui monte en flèche. A titre personnel cela doit être l'unique benzo que je dois tartiner à hautes doses pour sentir quelque chose, contrairement à quasiment tous les autres que j'ai pu essayé.
Là tu consommes depuis deux semaines, et ce de manière récréative ; tu pourras arrêter sans subir de sevrage physique logiquement. Pour le psychologique ça c'est une autre paire de manches et ça va vraiment dépendre de ta personnalité et d'autres facteurs qui ont influencé ta consommation.
Cependant, fais attention à toi, ces substances restent addictives et peuvent devenir dangereuses en cas de sevrage après des périodes de consommation plus longues.
Physiquement, rien a signaler pour l'instant effectivement. Psychologiquement, j'y pense constamment dans la journée. Pente glissante en vue, j'ai donc prévu de jeter/donner a un pote ce qu'il me restera après ma semaine de partiel. Maintenant faut voir si j'en aurais la volonté ! Je suis tombé amoureux de ces petites pillules d'une manière assez proche de la manière dont j'étais tombée amoureux de la 3-mmc il y a un an. Sauf que contrairement a la 3m, je ne sens a court terme aucun autre effet secondaire que la tolérance et l'addiction. Et c'est dommage. Car ce sont souvent les effets secondaires a court terme qui me motive a mettre un stop.
La je suis clairement en dissonance cognitive, mon cerveau se rend compte du danger mais mon corps refuse d'écouter, il en veut toujours et encore.
Je suis plutôt serain et pas trop mal sobre, mais je ne sais pourquoi, je retolbe toujours dans une substance, qu'elle qu'elle sois, un jour ou l'autre. Je m'ennuie dans la vie je crois, je crois que le bonheur même m'ennuie. C'est étrange à décrire... Je dois passer pour un fou
La je suis dans une phase ou tout me souris (moyenne excellente a la fac pour la première fois de ma vie, plus de dépendance affective, bipolarité A PEU PRES stabilisé, après arrêt des thymoregulateur, vie amoureuse plutôt normal....) Et je ne voudrais pas tout gacher bêtement. Mais mes paroles sont en opposition avec mes actes et mon endurance en terme de volonté arrive a usure. Chaque jour sobre pendant 1 an, je pensais à conssomer.
Comment ne plus lutter contre la sobriété ? Pourquoi ne puis-je accepter mon propre bonheur et stabilité ? D'ou viens ce besoin d'autodestruction ? Je ne sais pas, je n'ai même plus envie de le poser ces questions, et je sais bien que je suis sur un forum,pas chez un psy... Mais bon, j'avoue que je me désespère et que ce besoin de dépendre d'une substance (qui malgré tout ne peut être que le cannabis, trop anxiogène, je n'arrive pas a en faire ma seule substance compensatoire sur le long terme...)
J'ai l'impression d'être ce cliché du proverbe qui dit qu'un toxico ayant arrêter sera toujours toxico, qu'un truc est cassé en lui. Sauf que je ne peut y croire.
Globalement encore une fois, je suis heureux et n'ai pas de problème. Je ris beaucoup, mange a ma faim, ma famille m'aime,je n'ai pas de problème financier, je ne suis pas isoler... Bref je n'ai aucune excuse. Enfiiiin je m'egard, si j'y arrive, je jetterais mes medocs et adviendra que poura
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guygeorges a écrit
Comment ne plus lutter contre la sobriété ? Pourquoi ne puis-je accepter mon propre bonheur et stabilité ? D'ou viens ce besoin d'autodestruction ? Je ne sais pas, je n'ai même plus envie de le poser ces questions, et je sais bien que je suis sur un forum,pas chez un psy... Mais bon, j'avoue que je me désespère et que ce besoin de dépendre d'une substance (qui malgré tout ne peut être que le cannabis, trop anxiogène, je n'arrive pas a en faire ma seule substance compensatoire sur le long terme...)
Je pense qu'on est plusieurs sur ce forum a pas concevoir la vie sans dope. Moi ma solution (sans vouloir l'imposer, à titre informatif), c'est 1h de méditation par jour, ça oblitère les questions que tu dissous dans l'instant présent. Vipassana, comme dans les retraites de Goenka. Ça procure un high (au bout de quelques semaines) qui fait l'effet d'une drogue mais plus subtil et plus pur. Et toute prise de toxique diminue ce high et nique ta "défonce", t'as l'impression de retomber. Ducoup tes craving s'arrêtent naturellement d'eux-mêmes, t'as pas envie de descendre de cet état même juste pour le pitoyable high d'un verre de vin. Ma machine a penser de la merde se calme. Mes questions existentielles qui m'oppressent diminuent au fur et à mesure que j'arrive à rester de plus en plus dans l'instant présent, comme une protection. Mais c'est pas une solution sans effort... 30 min de branlette méditative ça marche pas, faut avoir la discipline, la volonté de s'y coller pendant 1 h (en tout cas chez moi). Je n’arrive pas à me taper les 1 h par jour pendant trop longtemps, mais a chaque fois c'est des périodes cools ou je suis vraiment plus zen que d'habitude et ou je me sent bien dans mes pompes.
Si ça peut aider...J'ai l'impression d'être ce cliché du proverbe qui dit qu'un toxico ayant arrêter sera toujours toxico, qu'un truc est cassé en lui. Sauf que je ne peut y croire.
Rien de cassé, juste des mauvaises habitudes profondément enracinées, une inertie a atteindre pour sortir de l'ornière mentale, une prédisposition à y retomber aussi ne nous voilons pas là face. Mais la méditation permet de creuser une ornière parallèle, qui une fois lancée avec une bonne poussée te laisse prendre du recul et une bouffée d'oxygène. Mais parfois, fatigue oblige, ou d'autres conneries, la vie, j'arrête ma pratique quotidienne et je retourne dans l'ornière de la "supplémentation chimique". Elle a toujours de l'attrait cette ornière quand t'en est sortie, mais dedans, bof, ça pue la mort, en tout cas c'est mon ressenti même si d'autres UDs le vivent bien sur le forum. Je n’ai pas lâché l'affaire.
J'suis totalement d'accord avec toi et pratiquais d'ailleurs un max la méditation quand j'étais totalement sobre. Tes messages sont très motivant, tiens, j'me coucherais sobre aujourd'hui et j'vais reprendre la méditation, un pti coup de merhode von hoff avant de dodo!
Je n'espérais pas de réelle réponse qui m'aide, et pourtant, la tienne est très motivante. Merci beaucoup ! Tu as raison, quand on est plus dedans ou qu'on retombe a peine, on ne voot que ce que sa nous apportait et pas tous ce que ca nous retirait
Bon rappel a l'ordre! Je champignonnevert!
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