[ Dosage & posologie ]

Est-ce que la méthadone peut être pour moi à vie ?

Tu demande si par exemple en continuant de prendre 120mg, et d'être bien si a force le manque pourrait revenir ? Comme si elle ne ferait plus d'effet ?

En 18 ans de methadone si je suis stabilisé et bien, non je n'ai connue de perte de puissance de la methadone m'obligeant a augmenter.

Après quand on diminue desfois on peut trop diminuer et du coup on peut avoir besoin de remonter.

De même si jamais on fait des extra (metha ou hero etc) forcément on se deregle et du coup le corp peut sentir un besoin d'augmenter.

Hormis ça non j'ai jamais senti la moindre perte de puissance quand on est bien stabilisé.

Ce que tu peux ressentir c'est la perte de l'effet un peu defonce surtout si c'est le début de ton induction a la methadone, mais après tu la prendra et tu sera juste "bien".

Mais pas de manque ou autre, t'obligeant a augmenter sans cesse, ca perso je crois n'avoir jamais vu ou lu quelqu'un ayant eu ce besoin, dans une utilisation stable bien entendu

Pareil que Lloigor avec une petite année de plus de méthadone. Dosé à 100 mg (80 mg au lever + 20 mg le soir). Les premières années, je me suis promené de 60 à 180 mg.

Je dois avoir ce dosage calé et confortable pour moi depuis plus de 12 ans et ne compte pas du tout envisager un sevrage ou une diminution.

Tous les addictologues croisés depuis mon début sous méthadone sont Ok pour me soutenir dans mon choix de maintenance. J'ai 66 ans et plus du tout de temps à perdre dans  une changement de ce côté. La littérature scientifique sur l'usage de méthadone au long cours existe et elle est édifiante : Le S de TSO veut dire Substitution, en aucun cas Sevrage. 

Mon avis n'est absolument pas neutre, c'est mon choix, ma vie, ma santé et je défends avec virulence la liberté ce qui concerne les opiacés, liberté de refuser le sevrage qui représente à mes yeux des passages de ma vie dont le souvenir est noir en termes de souffrance psychique, de crises d'angoisses, d'épilepsies, d'envies de mort, cet état si bien décrit par Artaud dans sa lettre que je vous colle à télécharger :
Lettre à M. le législateur de la loi sur les stupéfiants lettre-antonin-artaud.doc écrite en 1925.

Amicalement

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