Bonjour à tous,
J'aimerai vous faire part de ma situation, et avoir des avis ou témoignages de personne à qui ça parle, ou qui s'en sont sorties.
Alors j'ai 23 ans (24 d'ici 1 mois) et je suis sous
méthadone depuis 2 ans maintenant.
Je vais vous faire un petit récapitulatif de ces 5 dernières années pour que vous compreniez le contexte (désolé c'est long et pourtant j'ai essayé de faire cours les choses on été en realité plus complexe que ça surtout avec mon ex...)
J'ai commencé à m'intéresser aux états de consciences modifiés lors de mes premières soirées au lycée, à l'
alcool (et oui ...), pour ensuite commencer à fumer, puis j'ai découvert le
DXM (dissociatif en vente libre à l’époque). Je me suis taper direct un gros gros trip (plateau 3) ou j'ai été arraché de la réalité avec une puissance que je n'aurai jamais soupçonnée et ce jour-là ce fut une révélation ... un nouveau monde s'est ouvert à moi, et depuis ce jour-là j'ai toujours voulu y retourner. J'étais en quête vers une sorte de graal de défonce, de conscience, de vérité ...
J'ai découvert la
codéine au même moment mais ce n'est pas ce que je recherchais mais de temps en temps je me faisais un petit trip car c'était agréable, jusqu'a que je comprenne qu’il ne fallait pas dispatcher les prises à cause de la métabolisation particulière de la codé en
morphine, et en montant les doses progressivement, j'ai capté cette vague de chaleur et de bien-être, de calme et de sérénité m'envahir.
Mais c'était quand même au second plan, j'étais plus intéressé par les choses qui font voyager, et j'ai découvert les teufs les exta, le
lsd, la
keta, le
speed, les champignons.
Puis j'ai rencontré mon ex avec qui je suis resté 4 ans, et qui n'étais pas très stable mentalement, moi je l'étais plus mais j'avais soif de défonce, j'étais en pleine découverte, on s'est tout de suite super bien trouvé, et super bien entendu on s’est complétement enfermé dans notre bulle et on s’est couper du monde et on s’est tous les 2 entrainé dans des consos quasi quotidiennes.
Ce qui n'avais jamais été mon cas jusqu'a là ; toujours par période car je me renseignais bcp sur psychoactif déjà et j'étais au courant des danger potentiels et d'addictions de certaines drogues.
On a eu des périodes de conso quotidiennes de
cannabis, et presque quotidienne de
codéine,
speed surtout.
Jusqu'a là pas trop de pb, appart que 1 jours j'ai commencé à avoir mal aux jambes et c'est que plus tard que j'ai compris que c'était un début de manque, mais rien d'important. C'est aussi à ce moment-là que j'ai commencé à aller demandé les 2e50 du paderyl (codéine donc) aux gens dans la rue quand j'avais plus de sous ...
Puis un beau jour, une maman qui a perdu sa fille (j’ai oublié son nom je pense que vous voyez très bien de quoi je parle …) suite à un cocktail d'opiacé (et pas que de
codéine mais bon… d'un cotés elle a perdu sa fille qui sait ce que on aurait fait à sa place ...) à tout fait pour mettre la
codéine, et le
DXM sur ordonnance.
N'ayant plus rien à se mettre sous la dent et n'ayant pas de contact bah on s'est mis à la
coke vu que on trouvait que ça .... Au début on n’aimais pas trop et elle été pas bonne jusqu'a qu’on tombe sur un bon contact, et que on tombe sur la patate de notre vie (vraiment un truc de ouf) jusqu'à 1000 euros par mois pendant 5 ou 6 mois.
Puis entre le taff, les nuits blanches, les jours ou je pausais un lapin au taff, les
descentes sur
descentes, la culpabilité, et le fait d'être en
descente psychologique en pleine monté, et ne sentir que la monté sur le plan physique j'ai pété un câble ... et on a arrêté presque du jour au lendemain.
A ce moment-là je venais de faire la connaissance d'un fumeur d'
héro, et d'un injecteur de
morphine. Donc on s’est mis à l'
héro tout doucement (que on avait déjà commencé à prendre en
descente de C de temps en temps).
L'
héro ne me faisait pas peur, c'était juste un opiacé comme un autre pour moi vu que je connaissais déjà la
codéine. Surtout qu’au final rien ne m'aura jamais mis aussi bien que ma boite de
codéine en pleine montée, ni la meilleure des
héro que on a chopé, ni des grosses quantités d'
opium à me faire piquez du nez, ni 250 mg de
morphine qui me faisait aussi piquer du nez.
On m'a montré comment le fumé, et je m'attendais à quelque chose de bcp plus fort, donc on la sniffé, on la fumé, et on l'a pluggé on se faisait des
speedball (vu que c'était pas en
iv je sais pas si on peut appeler ça comme ça) de temps en temps.
Puis n'ayant pas tout le temps accès à de l'
héro ni les sous, on a eu des périodes
méthadones en mode récréatif ( et ça l'été), jusqu'a que je me tape un mini manque qui a duré 1 semaine, ou je me suis dit que je n'en reconsommerai plus jamais. Jusqu'a que je craque pour de la
morphine de pharmacie, donné ou presque ... Donc s'est ai suivis une grosse période de
morphine ou les dosages sont monté en flèche jusqu'a que un beau jour je me lève en manque ... sauf que je devais aller taffer (bon c'était un service civique avec du recul j'aurai fait les choses autrement ...) donc je suis allé voir mon pote et je lui ai demandé de la métha, que j'ai commencé à sniffé tous les jours, ma copine qui n'avais pas de pb de manque à commencer à faire pareil, et petit à petit on s’est mis complétement dedans, on a monté les dosages (on prenais des miettes au début .... Ce n’était vraiment pas un gros manque que j'avais).
Jusqu'a que le pote nous dise qu’il fallait que on aille dans un centre d'addiction pour se faire prescrire de la métha car ça allait commencer à être chaud pour nous fournir a tous les 2 ...
Chose que on a fait, sauf que on est tombé sur un médecin qui n’en avait rien à foutre, qui m'a demandé en gros "combien de metha tu veux ? 10?20?30?40? (Je pense que moins de 10 m'aurai large suffit), je lui ai répondu "40 !".
Au début j'étais super contant j'ai passé une bonne semaine ....puis les effets positifs se sont arrêter là ...
A ce moment-là je venais de reprendre mes études, je somnoler du matin au soir en cours, je ne pouvais rien y faire, mais vu que il n'y avait aucune euphorie je me suis dit mais non c'est pas ça piquez du nez je dois juste être fatigué, (mes nuits étaient très courte et je fumais, je prenais des
rc, cathninone,
dissociatif, psychedelics assez régulièrement) ma copine me demandais de l'attention h24, elle me réveillais dès que je m'endormais le soir pour que je reste avec elle jusqu’à 2/3/4h du matin alors que je me levais tôt, j'étais amorphe h24 ....
Plus aucune libido, mais genre pire qu’un vieux, même si ma copine me montais dessus, ce qui a causé de gros problèmes entre nous 2 ...
Au final j'ai foutu en l'air mes études, car forcément somnoler toute la journée, partir en premier avant tout le monde car ma copine ne voulait pas attendre plus longtemps à la débauche car « elle m'attendais toute la journée", elle été dépendante affective, elle n'avait pas d'amis dans la région et ne faisait rien de ces journées ....
J'ai quand même eu mon diplôme, mais je devais poursuivre mes études en alternance dans cette école, on m’avait promis de me laisser ma chance si il y avait un désistement, sauf que j'ai appris que il y en a eu, et bien sûr on ne m'a jamais rappelé, ce que j'ai extremement mal pris.
C’était un échec, mais avec du recul je comprends que je ne respirai pas la motivation ...
S'en ai suivis sans que je m'en rende compte une mini dépression, je n'avais jamais été face a un échec car même si j'avais pas entrepris grand-chose, bah j'avais toujours réussis (j'avais eu mon bac sans travailler ayant quelques facilités), et je n'avais pas voulu faire d'étude car j'étais perdu et ne savais pas ce que je voulais faire de ma vie (ma passion étant la musique que je pratique depuis que j'ai 8 ans).
S'en ai suivis des grosses binges de
Rc notamment d'O-PCE (dissociatif que j'ai surkiffé) j'ai retrouvé ce que j'aimais tant avec le
dxm, et j'ai binge pendant plus de 1 mois d'affilé, sans arrêt et je prenais du
lSD ou du
LSA dès que ma tolérance redescendais un peu...
La relation avec ma copine été sur une pente glissante depuis le début de la métha, c'est comme si quelque chose s'était éteint ce jour-là ... les seules lueurs d'espoir que on avait c’est quand on se défoncé, c'était là que la journée commençait. Puis elle a décidé de changer de ville pour aller faire ces études, chose qui me plaisait pas trop (de changer de ville pas que elle fasse des études), mais j'étais prêt à la suivre, et elle a trouvé une collocation la bas. Moi je suis resté dans l'ancienne ville, a consommé de ouf et à faire des aller-retour pour aller la voir me suis tant bien que mal occupé de rendre l'appart que on avait pris tous les 2 et je suis retourné chez ma mère en attendant car j'avais des choses à réglé avant de partir.
Petite musique qui pour moi représente vraiment bien notre relation à ce moment là ...
Et à partir de là tout est parti en couilles ... je me suis fait agressé violement par 2 gitans pour 40e de
beuh (qui n'avais de
beuh que le nom), un des 2 m'a tapé par derrière et ma cassé la mâchoire en 2 (mais genre vraiment elle s’est disloqué du reste de mon visage et été décalé de 5 cm), donc forcément intervention chirurgicale, plusieurs mois pour pouvoir reparlé et remangé normalement, Je connaissais les agresseurs mais vu que je n'avais pas de preuves bah la police n'a rien fait et l'affaire à été classé ... ma copine m'a quitté super violement en mettant tout son malheur sur mon dos et en me descendant plus bas que terre (je ne dirai pas tout ce qui lui ai arrivé mais ça a été une
descente aux enfer pour elle dans la nouvelle ville sans moi, ça l'a regarde mais au final je pense que elle a plus souffert que moi, elle avait déjà fait de l'hp plusieurs fois, elle y ai retourné une 3 ieme fois et bien 4 mois minimum…)
C'était pile au début du confinement en revenant chez moi après mon hospitalisation je n'avais toujours pas refumé de clope ni pris quoi que ce soit appart mes
tramadol prescrit pour la douleur (bof quand on a déjà de la métha ...),
Et de manière inconsciente ma vision des choses surtout de la drogue avait changé. Je me rendais compte à quel point a avait eu des répercussion négative alors que jusqu’à là je faisais l’autruche inconsciemment. Je me suis quand même laissé tenter par la pipe de
beuh qui me restais de mon dernier achat, que j'ai fumé quelques jours après une fois que j'allais un peu mieux, j'ai eu une défonce super clean vu que j'avais rien consommé depuis un moment, mais c'était claire comme de l'eau de roche je ne voulais plus de ça ... j'ai l'impression d'avoir senti les effets sans aucuns biais, et j'ai vu à quel point ça embrumais mon esprit, et surtout ma vision à moyen/long terme et m'enfermais dans un cercle de court terme. Impossible de se projeter dans cet état (pour moi en tout cas).
Du coup c'est la dernière fois que j'ai consommé quelque chose (appart de l'
alcool en soirée avec mes potes et encore ultra occasionnellement vu que ça ne fais pas super ménage avec la metha en plus)
Je n'ai pas ressenti de manque de
cigarette, ni de
cannabis, ni de quoi que ce soit.
J'étais déjà dans une optique de baisse de
méthadone, vu que je ne consommais plus d'
opiacés en extra depuis un moment vu que à cause de la métha j'ai fini par me résoudre au fait que c'était gaché.
Avant l'agression j'étais a 20 mg, j'ai réussis à descendre jusqu'à 12.5 après mon opération mais il faut savoir que j'étais à 57 kg pour 1m74 ...
Les problèmes de thunes, et la drogues ont fait que j'étais vraiment très très maigre ...surtout que fut une époque ou plus jeune je faisais du sport et de la muscu et ou j'étais bien plus lourd que ça ...
Je fais de la guitare (de la basse et de la batterie également) depuis que j'ai 8 ans (pour la guitare qui est mon instrument principal), je me suis replongé à fond dedans (presque tout mon temps libre) et petit à petit quand j'ai pu bien remangé et reprendre des forces je me suis remis à la muscu et à partir de là j'ai recommencé à retrouver une envie d'évoluer chaque jours, d'apprendre chaque jours, de m'améliorer au quotidien, et j'étais contant de savoir que je pouvais enfin le faire sur une
base saine, et non pas tout remettre a zéro à chaque conso (c'est un peu comme ça que je voyais les choses, surtout les gros trips répétés ou on apprends des choses sur soi, et sans avoir le temps d'intégré quoi que ce soit j'étais reparti dans un autre trip).
Au final je suis monté a 75 kg (mémoire musculaire vu que j'avais déjà pratiqué pendant 1 ans de la musculation + passé sportif) et bonne alimentation, mais je n'ai pas réussis a resté a 12.5 mg de metha, entre la prise de poids et les quelques soirée que j'ai fait (l'
alcool augmentant la vitesse de métabolisation de la métha j'étais obligé de
redrop le soir même sinon je me sentais mal en soirée au bout d'un moment où je n'arrivais pas à dormir ce qui me déréglait sur les jours qui suivaient ...) pour finir à doucement remonter à 30 mg ....
Je ne me suis pas aperçu tout de suite mais j'ai recommencé à devenir somnolent alors que je faisais des grosses nuits de sommeil (mais pas réparateur du tout, entrecoupé de pleins de réveil car mon sommeil n'était pas profond du tout),j’ai de nouveau reperdu complètement ma libido.
J'ai demandé à ce que on test ma testostérone car j'ai fait des recherches sur internet, et j'ai trouvé pas mal d'études parlant d'un lien entre les doses de
méthadone et la baisse "assez conséquentes de la testostérone", et dans la liste des symptômes de manque de testostérone me correspondaient tous...
Résultat ? je n’étais même pas dans la fourchette tellement ma testo était basse ... et la fourchette prend en compte des gens bien plus âgés que moi ...donc a 24 ans (Age ou elle est censé être au max) à cause de la
méthadone j'ai la testo d'un vieux de 80 balais, et ce n'est même pas une exagération, un vieux en forme mais c'est vraiment possible.
Pourtant le médecin ne me croyait pas, j'ai de la barbe, je suis actuellement à 71 kg pour 1m74, j'ai l'air en forme mais les résultats ne mentent pas,puis je le sens au quotidien ...
J'ai pété un câble quand j'ai su ça ... ça va faire 1 ans dans 1 mois et demi maintenant que je n'ai touché à aucun prod, que je ne fume plus du tout de
tabac, que je me suis remis au sport à fond, que je fais super gaffe à mon alimentation, je prends des complément alimentaire pour optimiser au mieux mes hormones, éviter les carences ect, pour que une petite dose de
méthadone vienne tout niquer ?
Et le pire c'est qu’en plus d'être somnolent, mauvais sommeil la nuit, anxiété etc, c'est que j'ai l'impression que elle me fait même pas 24h, et tous les matins je me lève à moitié en manque.
Franchement c'est trop pour moi ... que ça m'enlève du confort de vie c'est une chose mais que ça m'enlève mes couilles a 24 ans s'en est encore une autre ...
Surtout que quand j'en parle au médecin (j'en ai eu 2 différent depuis que je suis sous metha), soit les patients ne parlent pas au médecins (et ça ne m’étonnerai pas parce que j'ai connu quelques usagers et ils étaient pas du genre à raconter leur vie aux médecins) soit ils ne s'en rendent pas compte, soit je suis vraiment très sensible à la métha, car le médecin faisait que me dire que c'était bizarre tous ces effets secondaire à un dosage si "petit".
Du coup je me suis décidé à baisser un petit peu tous les jours j'ai commencé par des paliers assez grands puis de plus en plus petit pour arriverde 30mg a 15mg , en 1 mois à peu prés.
Je suis en train de faire une petite pause à 15 mg histoire de me restabilisé avant de recommencé ma méthode ou je baisse un tout petit peu mais tous les jours (je pense partir sur du 0.25 en moins chaque jours).
La baisse c'est très bien passé, vu que j'ai de gros problèmes pour m'endormir et que le manque se déclare souvent le soir pour moi, j'ai reculé ma prise en début d'aprem, car j'ai remarqué que si j'ai bien dormi, une fois que je me lève je suis capable d'attendre longtemps avant de prendre ma métha.
Ce qui me limite vraiment c'est le soir, je pourrai réussir a passer la journée sans trop de pb avec une dose encore plus petite, mais il me serait impossible de dormir la nuit ....
C'est ce qu'il m'est arrivé les 4 ou 5 derniers jours, ça fait 2 nuits ou je commence à vraiment bien m'habitué au 15mg, je ne m'endors plus la journée, je me sens plus énergique, mais surtout je dors comme un bébé en comparaison à avant, même si l'endormissement est relativement compliqué des fois ...
Entre temps quand j’étais à 20mg de méta j'ai refait testé ma testostérone, celle-ci avait déjà doublé en baissant donc de 30 à20 mg... et je sentais vraiment la diff dans la vie de tous les jours ....
Tout ça pour dire que je suis dans un état d'esprit ou je veux m'en sortir, et commencer à construire ma vie pour de vrai... je dois recommencé des études au mois de septembre je vais passé mon permis au mois de février, commencé des stages aussi d'ici peu, et je suis pressé d'en finir avec cette
méthadone pour moi ce n'est que du négatif à présent, et dans l'ensemble (peut être que je ne vois pas les chose avec assez de recul mais ça a été la pire galère niveau drogue que il me soit arrivé ...)
Je recapitule les galères :
- anihilation de ma testostérone donc de ma libido, donc de ma vie sexuelle, et est en assez grande partie responsable de la fin de ma relation de 4 ans avec mon ex qui de toute façon était une relation toxique et n’aurai pas pu durer et qui je pense à été aussi une des cause de toutes ces consos je ne voulais pas voir que ça allait plus.
- somnolence, et passivité face à la vie qui ont grandement contribué à l'échec de la formation que j'ai effectué il y a 1 an et demi.
-Jusqu'a là je n'étais jamais été confortable 24h, et tous les matins été horrible, avec des nuits avec un sommeil bcp trop légé, réveillé pleins de fois pendant la nuit avec des grosse difficulté à me rendormir.
-je suis de
base très anxieux, mais depuis je le suis encore plus j’ai l’impression …
- j'ai remarqué que depuis que je suis en tentative de baisse de dosage, étant plus sensible que d’habitude (en mode pré-manque dans une certaine mesure) ça m'a rendu à moitié précoce (pas au point où c'est vraiment une "maladie" si je puis-dire mais y a clairement un contre coup comparé à quand tu as une grosse dose dans le sang et que ça peut durer à l'infini, donc je ne me sens pas apte à avoir de relation et ça joue bcp sur ma confiance en moi ...
-je suis motivé pour reprendre mes études, mais j’ai très peur par rapport à mon précédent echec et je veux absolument ne plus avoir de
méthadone dans le sang, pour assumé cette nouvelle opportunité …
-Je ne m'en rendais pas compte jusqu'à maintenant mais vu que j'ai baissé très rapidement, j'ai des souvenirs qui reviennent comme si la metha m'avait fait oublié des parties de ma vie , j’ai l’impression de me retrouver comme si j’avais été coupé de moi-même...
-jusqu'a que je soit a 0mg, je ne peux pas me permettre une seule goutte d'
alcool, donc cet à dire refusé toute les soirée que on me propose, et tout mes amies ne sont pas dans ce délire et ne sont pas aucourant, donc ça serait bien que ça s'eternise pas ...
Pour moi aujourd’hui la metha est un gros fardeau actuellement, je rêve du jour où j'en aurai plus besoin ... je suis déterminé, dans ma tête je me dis que d'ici 2/3 mois je veux en avoir fini avec.
Je me dis que je n’ai jamais été un gros consommateur d'
opiacés, ni en dosage ni en fréquence, et que ça fait "2" ans tout juste que je suis sous métha, et je n'ai jamais dépassé 40 mg comme traitement, et je suis resté en moyenne dans les 30mg.
Je compte beaucoup sur le sport, qui est ma nouvelle addiction (je me sens vraiment défoncé après des grosses séances), que je pratique tous les jours ou presque, je me sens en super forme physiquement en dehors des problèmes d’endorphine … j’ai acquis un physique que je n’ai pas envie de reperdre également. J’ai pris conscience que respecter mon corps, c’est me respecter moi-même et je ne vois plus les choses autrement.
Le médecin fais que me dire que je baisse trop vite que je fais n'importe quoi, que j'abuse que j'en rajoute que la
méthadone à bon dos, que je risque de rechuté, alors que en plus de ça, j'ai déménager dans une nouvelle ville depuis, je n'ai aucun contact, et par rapport à ce qu'il m'est arrivé je n'ai aucune envie d'en avoir de nouveau, et je n'ai absolument aucune envie de tout reniquer, alors que ça fait 1 ans que je suis dans une optique différente ...
Je me suis déjà retrouvé en soirée avec des prods sous le nez sans en consommé, ni même en avoir envie (enfin si mais 1 minute30 et c’était pas longtemps après mon arrêt).
Qu'en pensez-vous ? Avez-vous déjà été dans ce cas ? Avez-vous des conseils ? suis-je si sensible que ça à la
méthadone pour avoir tous ces effets secondaire ?
Je ne vois pas l’interêt de m’étérnisé avec la métha, dans la situation ou je suis aujourd’hui … je ne pourrais pas aller plus vite que ce que mon corps me permet, je ne veux pas non plus d’un
sevrage brutal, (pas à ce dosage en tout cas) ptetre a 5 mg à la limite mais ça j’en sais rien j’y suis pas encore.
Car je redoute l’effet de
sevrage psychologique prolongé, car je me rend bien compte que la métha à un effet antideprésseur également.
Dernière modification par fafefifofu (24 janvier 2021 à 23:07)