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Dernière modification par quatred (26 janvier 2021 à 03:05)
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Douleurs thoraciques
Les passages aux urgences pour usage de cocaïne aux Etats Unis ont été estimés à 500 000/an pour 6 millions d'usagers environ. 40 % de ces passages sont expliqués par des douleurs thoraciques. Ceci donnerait donc une incidence annuelle de douleurs thoraciques avec passage aux urgences inférieure à 10 % par an et par usager.
Toutefois il s'agit des douleurs thoraciques donnant lieu à un passage aux urgences. L'incidence réelle des douleurs thoraciques chez les usagers de cocaïne paraît sensiblement plus élevée.(ie de nombreux patients ne consultent pas).
Les douleurs thoraciques liées à l'usage de cocaïne surviennent dans la première heure après consommation dans 50 % des cas environ (et dans les 3 heures dans 75 % des cas) mais peuvent survenir jusqu'à plusieurs jours après. Elles durent typiquement 2 heures.
« Je me présente, j ai 29 ans, je consomme de la cocaine occasionnellement depuis le mois de Mars, c'est à dire 2 grammes par mois et uniquement a usage festif. Depuis 2 semaines, ma conso est devenu régulière et quotidienne car cela m aide dans mon travail, envie de travailler, je suis plus alerte et plus motivé. Je consommais environ 1/2 gramme par jours depuis 15 jours.
Mardi dernier je fais un gros apéro et une bonne soirée avec des potes, durant la soirée, je consomme environ 1 gramme, sans compter l'alcool qui coule à flot pendant toute la soirée. Comme je travaille le lendemain, je fais nuit blanche et je reprend 2 bonnes pointes avant d'aller au taf pour tenir la matinée et mes rendez vous.
A 10h45,je commence a me sentir mal, sueurs froide, fatigue et je sens mon cœur qui s'emballe,je décide de prendre l'air et sors en direction de la pharmacie. Sur le chemin je sens mon cœur qui s'emballe de plus en plus vite, j essai de me calmer mais rien y fait, une douleur thoracique commence et là je me dis : putain c'est la fin, je vais faire une attaque cardiaque. la douleur s'estompe, je me relève car j étais en pleine rue et je file a la pharmacie.
Sur place, je continue a paniquer, on prend ma tension et là 18/12. Mon cœur s'emballe encore plus quand on me dit ma tension et j ai encore l impression de faire une attaque.
Par mesure de précaution, je décide d appeler les pompiers, il m’emmène a l’hôpital. où je passe la journée et différents test.Tout mes résultats sont bons, et le médecin m explique que le mélange alccol, clopes, nuit blanche et coke c'est un putain de cocktail Molotov. La coke a resserer mes artères du cœur et ça a accélérer mon rythme cardiaque.
Pour conclure j ai vraiment eu la peur de ma vie, je pensais que j allais y rester. Ca fait 3 jours que j ai rien pris mais j en chie un peu, fatigue, démangeaisons nerveuses, je pense être un peu en manque.
»
-(Source, oldboy33, Psychoactif)
Pour montrer que les douleurs thoraciques font partie de la "culture" des usagers de cocaine: Voir (vidéo d'une chanson de Kopek).
« Tu sais que t'en à trop pris quand tu appelles le 15 pour signaler l'apparition de pics de douleurs de douleurs périodiques se rapprochant d'une douleur constante sur la dernière heure.
Tu sais que t'en à trop pris quand on te répond, après avoir donner ton nom et ton adresse, "Ah, c'est vous !" Tu sais aussi que t'en à trop pris quand t'es en mesure de lui fournir ta tension diastolique et systolique, ton rythme cardiaque et la présence d'une arythmie sur les 3 prises que t'a effectuée depuis l'apparition de la douleur et qu'elle n'est même pas surprise. Tu le sais aussi quand tu comprends ce qu'est une tension systolique et diastolique et que tu as l'appareil pour la mesurer. Tu sais que t'es dedans, aussi, quand elle te répond : " Si la douleur devient constante, vous savez qu'il faut un électrocardiogramme pour le pas prendre de risque, donc n'hésitez pas à venir nous voir et appelez nous a nouveau." Tu le sais encore plus quand tu lui réponds "ok" tout en sachant que tu ne les appelleras pas mais que tu iras directement à l’hôpital car le trajet tu le connais, l'ambulance mettra autant de temps que toi sur l'aller. Et le pire, c'est que quand c'est le cas, tu te dis qu'a cause de la circulation, c'est vraiment une ville a infarctus certaines heures. Mais que tu fumes ta clope au volant en écoutant de la smooth music et que t'a franchement l'air d'en avoir rien à foutre.
»
-(Source, rakoon, Psychoactif)
Dernière modification par prescripteur (26 janvier 2021 à 08:11)
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prescripteur a écrit
Bonjour, voir notamment (ci dessous). Le probleme est que le caractère "bénin" de la plupart des douleurs thoraciques se distingue mal des problemes cardiaques authentiques. Tu as donc bien fait de consulter et devra probablement continuer à le faire. Tu peux lire l'ensemble du psychowiki. Amicalement
https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … ca%C3%AFneDouleurs thoraciques
Les passages aux urgences pour usage de cocaïne aux Etats Unis ont été estimés à 500 000/an pour 6 millions d'usagers environ. 40 % de ces passages sont expliqués par des douleurs thoraciques. Ceci donnerait donc une incidence annuelle de douleurs thoraciques avec passage aux urgences inférieure à 10 % par an et par usager.
Toutefois il s'agit des douleurs thoraciques donnant lieu à un passage aux urgences. L'incidence réelle des douleurs thoraciques chez les usagers de cocaïne paraît sensiblement plus élevée.(ie de nombreux patients ne consultent pas).
Les douleurs thoraciques liées à l'usage de cocaïne surviennent dans la première heure après consommation dans 50 % des cas environ (et dans les 3 heures dans 75 % des cas) mais peuvent survenir jusqu'à plusieurs jours après. Elles durent typiquement 2 heures.
« Je me présente, j ai 29 ans, je consomme de la cocaine occasionnellement depuis le mois de Mars, c'est à dire 2 grammes par mois et uniquement a usage festif. Depuis 2 semaines, ma conso est devenu régulière et quotidienne car cela m aide dans mon travail, envie de travailler, je suis plus alerte et plus motivé. Je consommais environ 1/2 gramme par jours depuis 15 jours.
Mardi dernier je fais un gros apéro et une bonne soirée avec des potes, durant la soirée, je consomme environ 1 gramme, sans compter l'alcool qui coule à flot pendant toute la soirée. Comme je travaille le lendemain, je fais nuit blanche et je reprend 2 bonnes pointes avant d'aller au taf pour tenir la matinée et mes rendez vous.
A 10h45,je commence a me sentir mal, sueurs froide, fatigue et je sens mon cœur qui s'emballe,je décide de prendre l'air et sors en direction de la pharmacie. Sur le chemin je sens mon cœur qui s'emballe de plus en plus vite, j essai de me calmer mais rien y fait, une douleur thoracique commence et là je me dis : putain c'est la fin, je vais faire une attaque cardiaque. la douleur s'estompe, je me relève car j étais en pleine rue et je file a la pharmacie.
Sur place, je continue a paniquer, on prend ma tension et là 18/12. Mon cœur s'emballe encore plus quand on me dit ma tension et j ai encore l impression de faire une attaque.
Par mesure de précaution, je décide d appeler les pompiers, il m’emmène a l’hôpital. où je passe la journée et différents test.Tout mes résultats sont bons, et le médecin m explique que le mélange alccol, clopes, nuit blanche et coke c'est un putain de cocktail Molotov. La coke a resserer mes artères du cœur et ça a accélérer mon rythme cardiaque.
Pour conclure j ai vraiment eu la peur de ma vie, je pensais que j allais y rester. Ca fait 3 jours que j ai rien pris mais j en chie un peu, fatigue, démangeaisons nerveuses, je pense être un peu en manque.
»
-(Source, oldboy33, Psychoactif)
Pour montrer que les douleurs thoraciques font partie de la "culture" des usagers de cocaine: Voir (vidéo d'une chanson de Kopek).
« Tu sais que t'en à trop pris quand tu appelles le 15 pour signaler l'apparition de pics de douleurs de douleurs périodiques se rapprochant d'une douleur constante sur la dernière heure.
Tu sais que t'en à trop pris quand on te répond, après avoir donner ton nom et ton adresse, "Ah, c'est vous !" Tu sais aussi que t'en à trop pris quand t'es en mesure de lui fournir ta tension diastolique et systolique, ton rythme cardiaque et la présence d'une arythmie sur les 3 prises que t'a effectuée depuis l'apparition de la douleur et qu'elle n'est même pas surprise. Tu le sais aussi quand tu comprends ce qu'est une tension systolique et diastolique et que tu as l'appareil pour la mesurer. Tu sais que t'es dedans, aussi, quand elle te répond : " Si la douleur devient constante, vous savez qu'il faut un électrocardiogramme pour le pas prendre de risque, donc n'hésitez pas à venir nous voir et appelez nous a nouveau." Tu le sais encore plus quand tu lui réponds "ok" tout en sachant que tu ne les appelleras pas mais que tu iras directement à l’hôpital car le trajet tu le connais, l'ambulance mettra autant de temps que toi sur l'aller. Et le pire, c'est que quand c'est le cas, tu te dis qu'a cause de la circulation, c'est vraiment une ville a infarctus certaines heures. Mais que tu fumes ta clope au volant en écoutant de la smooth music et que t'a franchement l'air d'en avoir rien à foutre.
»
-(Source, rakoon, Psychoactif)
Bonjour, merci pour le partage utile ! Bon, je ne me reconnais pas vraiment dans ce long dernier paragraphe qui semble présenter des cas plus extrêmes que les miens, mais ça reste utile... merci ! :)
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ZeHiveTwinBee a écrit
Salut quatred
Je me permets de m'inviter dans ta discussion pour te faire un état de mes petites expériences avec damoiselle cocaïne et mister speed, et mon cœur bien entendu.
J'ai eut dans ma grande expérience avec ces deux produits deux moments qui me semblent peut-être opportun de te rapporter.
La première chose, c'est le fait que tu aïs fais une nuit blanche. C'est terrible pour les fin de binge avec ce genre de drogue. Le cœur fatigue et, forcément, tu es plus vulnérable à ce genre de fatigue.
La toute première est arrivée avec la coke, qui curieusement était jusque-là restée plutôt silencieuse et asymptotomatique, mais ce jour là, je travaillais, et j'avais tapé entre 5 et 10g de cc dans la nuit, et au matin, j'ai décidé de ne faire qu'un shoot a la place de un et un petit, j'ai eut la brillante idée de pratiquement doubler la dose du shoot moyen et je m'en suis mordu les doigts.
J'ai eut un après flash chaotique qui a débouché sur une forte crampe.
Et, ce point a persisté toute la matinée et même une partie de l'après-midi. Elle s'en est allé comme elle était venue et j'ai tout de suite pris le soin d'oublier, effaçant de ma mémoire tout ou partie de cette sale expérience. Je me suis juste promis de ne plus jamais refaire ça et je me suis couché, il était temps et même plus que temps !!!
Second témoignage, pareil mais avec du speed, je n'aurais jamais pensé qu'une drogue habituellement si cool sur mon système cardiaque aurait pu me toucher ainsi et me déclencher ce type de malaise. Ben, même scénario, un seul trop gros ou deux trop petits, mon choix s'est vite rangé du côté sombre de la force et ma petite tête m'a, pour la seconde fois a ce moment là, a d'elle même décidé de finir le reste de ce que j'avais, en une seule fois,... la vie, ne m'apprends rien... et c'est comme ça que pour la seconde fois je me suis retrouvé avec l'une de ces crampes que l'on se jure de jamais reproduire, et qui arrive exactement dans les mêmes circonstances que l'or de la première fois.
Encore une fois j'avais fait nuit blanche et, encore une fois la crampe a durée toute une partie de la journée, et j'avais rendez-vous chez mon docteur.
Un rdv qui c'était très bien passé, en effet quand est venu le moment de prendre ma tension, j'étais inquiet, mais il n'y a vu que du feu. Ouff.. tranquille mais à quel prix... celui de n'avoir rien dit, celui d'être passé in extremis, un petit goût de mensonge par omission des moins intelligent, mais je devais être en pleine forme pour un test plus sérieux la semaine d'après.
Bref, tout ça pour dire que ce genre de ressenti arrive bien souvent lorsque l'on est plus fatigué, lorsque l'on a tiré sur la corde, bref, quand le vrai repos manque, et je fais bien plus attention maintenant que je n'ai pu le faire auparavant !
Et c'est un peu le but de cette intervention, n'étant pas médecin, tout ce que je puis dire c'est que le repos n'est pas chose à négliger et que le point commun entre ton témoignage et le mien c'est bien le facteur fatigue et si tu fouillez un peu, je ne doute pas que tu trouve ce genre de témoignage, que ce soit ici ou sur bluelight, ou bien encore sur reddit.
Voilà, pour ce que je voulais te faire remarquer c'est fait et j'espère que tu en tiendra compte lors de tes prochains binge sur corps fatigué. C'est une pure question de bon sens et chacun devrait être capable de les anticiper.
Bon courage et pédale douce sur tout ça, tu n'est pas pressé et as tout ton temps. Et tu est jeune apparemment...
Bon vent à toi et aux autres.
Merci beaucoup pour ton partage, en effet je pense que tu as raison pour la fatigue, j'ai tendance à en prendre lorsque je suis fatiguée, or l'autre jour j'en ai pris en étant en pleine forme pour une fois, et j'avais remarqué que je me sentais beaucoup mieux physiquement, beaucoup moins (même pas du tout, pour le coup) de symptômes physiques inquiétants... peut-être un hasard, ou peut-être, comme tu l'as expliqué, que la fatigue peut jouer...
Je pense que dans tous les cas il ne faut pas trop psychoter (au risque de justement provoquer des symptômes physiques dus à l'anxiété lol ), tout en restant vigilant quand même... je profiterai de mes passages chez le médecin pour m'assurer que tout aille bien de temps en temps...
En tout cas merci encore pour ta réponse
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