Drame et rechute toxicomanique

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Psychotropeur homme
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Bonjour à tous,

Vivant actuellement une situation de plus en plus dramatique (proche malade, potentiel deuil à venir et refus de l'acceptation de la réalité), je me rend compte que les produits n'ont jamais eu autant d'effet sur moi, étant donné que je pars toujours de bien plus bas, pour me retrouver au même point au final (l'alcool et le cannabis aujourd'hui, mais ca mqrche avec tout).

Et je me rend compte que je suis incapable de gérer mon envie irrépressible de consommer quand je suis VRAIMENT triste, que le simple fait de connaître l'existence d'un bouton "off", ou du moins d'un bouton diminuant mes emotions négative me rend impossible d'accepter ma souffrance sans essayer de la diminuer, comme on diminuerait un mal de tête avec du doliprane.

Je viens donc savoir si vous aviez des techniques pour ne pas rechuter, voir s'enfoncer encore plus loin dans une mauvaise conssomation, en cas de traversé d'épisode dramatique. J'ai essayer la méditation, de parler à des potes, parler à un psy,essayer d'accepter la situation.... Rien ne marche. Mais la prise d'alcool ou de benzo, elle, vient neutraliser les emotions, et, encore plus dangereusement, la prise de codeine m'a refait vivre un moment de joie dans cet océan de noirceur.

Cela me terrifie. J'ai eu une addiction sévère aux stimulants l'an dernier, et la, depuis 3/4 mois, je suis retombé dans le cannabis, ai commencé à développer une addiction physique aux benzo depuis 2 mois (non seulement anxiété et depression, mais la nuit insomnie, spasme et sensation de choc électrique quand je ne prend pas mon xanax, j'avais sous estimé comme beaucoup la violence et la rapidité de cette addiction), et depuis 1 semaine, je marche sur une corde raide avec la codéine, que je n'ai testé en quantité très importante qu'une fois et recement, mais à laquelle je repense deja constamment, comme la seule fenêtre ayant mis de l'air dans ma vie.

Je ne désire pas m'enfoncer à nouveau dans une spirale auto destructrice dans le seul but de me sentir en vie, mais j'ai de plus en plus de mal à gérer mes addiction maintenant que ma vie à autant été bouleversée. Comment faire pour accepter les douleurs psychologiques les plus violentes quand on connait l'existence d'un remède, même en sachant la toxicité et les faux semblants de ce dernier?

Désolé de vous balancer autant de bad vibes, je préfère venir ici pour poster des trips loufoque ou répondre avec un ton d'humour aux autres d'habitude, mais la, j'avais besoin de lancer cette bouteille à la mer.

Amicalement,

Psychotropeur

On s'detruit la santé pour se sentir en vie

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supermario64 homme
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Hello,

Je suis sincèrement désolé de ce qui t'arrive en ce moment,

Je compatis et j'espère que ça ira pour la personne concernée.

J'espère que mes mots ne te seront pas trop crû ou que ça ne sonnera pas trop bateau.

Je ne souhaite pas trop détailler mais il y a quelques années j'ai connu le deuil d'un de mes parents, un deuil qui plus est traumatique et cela fut sans aucun doute l'épreuve la plus difficile de ma jeune vie mais je dirais que seul le temps permet de guérir.

Les substances elles te procureront temporairement un soulagement mais je crains que cela ralentisse à terme le processus de deuil qui est peut-être même déjà enclenché d'une certaine mesure.

Perso, ayant commencé depuis peu le L et seulement le L jusqu'à présent ^^ au moment de la mort d'un de mes parents je ne prenais rien, rien de chez rien, pas même une cigarette, rarement je buvais de l'alcool et à ce moment là, le jours suivant le décès j'ai dû prendre quelque anxiolytique et ensuite je n'y plus jamais toucher et j'ai laissé le processus de deuil se faire, je ne te cache pas que ça ne fut pas évident, j'ai eu des gros moment de down, des moments pénible sur le plan émotionnel mais tout ceci avec le recul et un nouveau œil me semble à présent inéluctable et naturel.

C'est bien entendu relatif selon chacun mais dans mon cas en premier lieu j'ai été quelque temps dans un état de sidération, j'étais tel un robot, un automate, je continuais ma vie comme si de rien n'était, la situation était si difficile à gérer que le cerveau à littéralement disjoncté et il obstruait l'idée même que la personne était bien décédé puis petit à petit la tristesse à fait place à la sidération, elle était entrecoupé d'un fort sentiment de colère. A ce moment là on prend conscience de la situation, les idées noir était légion, je souhaitais rejoindre la personne mais je ne l'ai jamais fait ! Dans mon fort intérieur j'avais une lueur d'étincelle qui était toujours raccordée à la vie.

Ensuite s'est installé un état dépressif ou était-il déjà là avant ? je n'en sais trop rien.

Malgré tout je continuais à travailler, je continuais à voir du monde mais une fois seule la tristesse m’envahissait au plus profond de mon être.

C'était le processus normal du deuil qui faisait cours et dans un coin de ma tête j'en avais conscience.

Puis petit à petit sans même que l'on s'en rendent compte la vie reprend petit à petit le dessus sur le deuil, petit à petit on revient à la surface, petit à petit le moral s’éclaircit, le sourire fait son retour sur son visage et on finit par en sortir grandi de cette épreuve.

L'état dépressif s’estompe et on revient à la vie. Nos pensées ne sont plus tournés vers le passé mais elle commence à s’interroger sur l'avenir.

On construit un lien différent avec l'être cher, deuil ce n'est pas égal à oubli comme je l'entend trop souvent, c'est une transformation du deuil, une énorme adaptation de la psyché qui prend du temps et qui termine par conceptualiser ce qui était à la base l'inconcevable.

Aucune drogue au monde soit-elle ne forge aussi bien un homme (au sens large du terme, homme ou femme) qu'un deuil. C'est une épreuve qui marque à vie mais l'homme à une incroyable et insoupçonné capacité d'adaptation.

Que tu sois à présent dans une forme ou une autre de sidération me semble tout à fait normal au vue de la situation, surtout ne te pense pas bizarre car tu agis de tel ou de tel manière, ce que tu vas peut-être vivre (je ne te l'espère évidemment pas) va puiser en toi beaucoup de ressource, tu vas potentiellement passer par des phases délicate mais garde toujours en tête qu'il y a de la lumière au bout du tunnel.

Au bout d'un moment le psychisme (aussi mystérieux qu'extraordinaire) finit par endosser fièrement l'épreuve qu'il à vécu et il en ressort vainqueur.

Rassure toi il n'y a aucune honte à avoir si tu passe par tout un panel d'émotions et si celle ci t'envahisse, ça ne fait pas de toi une personne faible ou je ne sais quoi, il est tout à sain et souhaitable d'exprimer ses sentiments dans ces moment-là.

Second conseil, ne reste pas seul, comme tu le fais ici même, n'hésite pas quand tu as l'occasion ou si tu en ressens le besoin à partager avec autrui ta peine.

Essaye de faire en sorte de ne pas te renfermer dans les substances, elles t'apporteront certes un bienfait temporaire mais si elle annihile complètement le panel des émotions que tu risques de ressentir je crains que tu fasse retarder encore et encore le processus.

A de rare occasion pourquoi pas (je n'en suis pas fier mais elle m'est arrivé deux fois de prendre de l'alcool seul durant la phase aiguë du deuil, je prenais assez pour que ce soit sédatif mais pas au point non plus d'être torché) mais il vaut mieux s'en passer des drogues et laisser le travail se poursuivre.

Bien à toi,

PS: j'espère ne pas avoir été trop rude dans mes propos, j'espère que mes mots ne ton pas heurté.

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Psychotropeur homme
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supermario64 a écrit

Hello,

Je suis sincèrement désolé de ce qui t'arrive en ce moment,

Je compatis et j'espère que ça ira pour la personne concernée.

J'espère que mes mots ne te seront pas trop crû ou que ça ne sonnera pas trop bateau.

Je ne souhaite pas trop détailler mais il y a quelques années j'ai connu le deuil d'un de mes parents, un deuil qui plus est traumatique et cela fut sans aucun doute l'épreuve la plus difficile de ma jeune vie mais je dirais que seul le temps permet de guérir.

Les substances elles te procureront temporairement un soulagement mais je crains que cela ralentisse à terme le processus de deuil qui est peut-être même déjà enclenché d'une certaine mesure.

Perso, ayant commencé depuis peu le L et seulement le L jusqu'à présent ^^ au moment de la mort d'un de mes parents je ne prenais rien, rien de chez rien, pas même une cigarette, rarement je buvais de l'alcool et à ce moment là, le jours suivant le décès j'ai dû prendre quelque anxiolytique et ensuite je n'y plus jamais toucher et j'ai laissé le processus de deuil se faire, je ne te cache pas que ça ne fut pas évident, j'ai eu des gros moment de down, des moments pénible sur le plan émotionnel mais tout ceci avec le recul et un nouveau œil me semble à présent inéluctable et naturel.

C'est bien entendu relatif selon chacun mais dans mon cas en premier lieu j'ai été quelque temps dans un état de sidération, j'étais tel un robot, un automate, je continuais ma vie comme si de rien n'était, la situation était si difficile à gérer que le cerveau à littéralement disjoncté et il obstruait l'idée même que la personne était bien décédé puis petit à petit la tristesse à fait place à la sidération, elle était entrecoupé d'un fort sentiment de colère. A ce moment là on prend conscience de la situation, les idées noir était légion, je souhaitais rejoindre la personne mais je ne l'ai jamais fait ! Dans mon fort intérieur j'avais une lueur d'étincelle qui était toujours raccordée à la vie.

Ensuite s'est installé un état dépressif ou était-il déjà là avant ? je n'en sais trop rien.

Malgré tout je continuais à travailler, je continuais à voir du monde mais une fois seule la tristesse m’envahissait au plus profond de mon être.

C'était le processus normal du deuil qui faisait cours et dans un coin de ma tête j'en avais conscience.

Puis petit à petit sans même que l'on s'en rendent compte la vie reprend petit à petit le dessus sur le deuil, petit à petit on revient à la surface, petit à petit le moral s’éclaircit, le sourire fait son retour sur son visage et on finit par en sortir grandi de cette épreuve.

L'état dépressif s’estompe et on revient à la vie. Nos pensées ne sont plus tournés vers le passé mais elle commence à s’interroger sur l'avenir.

On construit un lien différent avec l'être cher, deuil ce n'est pas égal à oubli comme je l'entend trop souvent, c'est une transformation du deuil, une énorme adaptation de la psyché qui prend du temps et qui termine par conceptualiser ce qui était à la base l'inconcevable.

Aucune drogue au monde soit-elle ne forge aussi bien un homme (au sens large du terme, homme ou femme) qu'un deuil. C'est une épreuve qui marque à vie mais l'homme à une incroyable et insoupçonné capacité d'adaptation.

Que tu sois à présent dans une forme ou une autre de sidération me semble tout à fait normal au vue de la situation, surtout ne te pense pas bizarre car tu agis de tel ou de tel manière, ce que tu vas peut-être vivre (je ne te l'espère évidemment pas) va puiser en toi beaucoup de ressource, tu vas potentiellement passer par des phases délicate mais garde toujours en tête qu'il y a de la lumière au bout du tunnel.

Au bout d'un moment le psychisme (aussi mystérieux qu'extraordinaire) finit par endosser fièrement l'épreuve qu'il à vécu et il en ressort vainqueur.

Rassure toi il n'y a aucune honte à avoir si tu passe par tout un panel d'émotions et si celle ci t'envahisse, ça ne fait pas de toi une personne faible ou je ne sais quoi, il est tout à sain et souhaitable d'exprimer ses sentiments dans ces moment-là.

Second conseil, ne reste pas seul, comme tu le fais ici même, n'hésite pas quand tu as l'occasion ou si tu en ressens le besoin à partager avec autrui ta peine.

Essaye de faire en sorte de ne pas te renfermer dans les substances, elles t'apporteront certes un bienfait temporaire mais si elle annihile complètement le panel des émotions que tu risques de ressentir je crains que tu fasse retarder encore et encore le processus.

A de rare occasion pourquoi pas (je n'en suis pas fier mais elle m'est arrivé deux fois de prendre de l'alcool seul durant la phase aiguë du deuil, je prenais assez pour que ce soit sédatif mais pas au point non plus d'être torché) mais il vaut mieux s'en passer des drogues et laisser le travail se poursuivre.

Bien à toi,

PS: j'espère ne pas avoir été trop rude dans mes propos, j'espère que mes mots ne ton pas heurté.

Merci beaucoup pour ton message et désolé de la réponse tardive. J'ai entre temps passé un cape grâce à la méditation qui m'a pemiis de relativiser, garder espoir et me remettre dans mes etudes. Je vais continuer malgré tout a conssomer de l'alcool,ndu cannabis et des benzo, mais je suis bien décider à me reprendre en main. C'est la vie, et comme tu l'as dit, j'en sortirais sûrement grandit. Et qui sais, un miracle peut toujours arriver...

Merci de ra réponse, j'en avais besoin. Je garde des conracts rapprocher avec mon meilleur ali qui bien heureusement est toujours la pour moi, et inversement.

Sur ce, je vais dormir, allez taffer, et me remettre à étudier dès demain !

Pleins de love sur toi,

Psychotropeur


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