En plein binge de benzo aujourd'hui je ne sais pas comment m'arrêter

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Unposcaille femme
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Bonsoir à tous je suis désolée de flood le forum ce soir je promets je ne le referais plus, merci à tous de votre aide. D'ailleurs je pensais déjà avoir posté ce message mais je l'ai pas trouvé donc s'il a été supprimé par un modérateur je suis absolument désolée merci a vous pour votre travail..

Je suis totalement désespérée, j'ai une conso de xanax thérapeutique depuis un an, on est passés de ag/1,25g par jour à 0,5 par jour en plus d'un neuroleptique (je passe 45g). En ce moment j'ai remis un peu ma vie sur rail, j'ai diminue les consos mais j'ai tendance à prendre beaucoup plus de benzos que prescrit d'un coup dans l'espoir de faire je sais pas Uoo?? ??? La aujourd'hui j'ai pris 7/8 cachets de 0.25 d'alprazolam (heureusement, prescrits légalement d'où le faible dosage) et un demi buvard d'de flualprazolam et j'ai l'impression d'être innaretable. J'ai essayé de me calmer en faisant de l'art ou en restant en famille mais je suis remontée prendre des benzos et me mutiler en cachette. Est ce que des gens ici auraient des tips en cas de crise !??? Je sais que ça relève plus de la psycho que de l'addicto conso comme ici mais je suis perdue comme jamais et je sais pas où poster c'est la première fois que j'ai des problèmes de conso comme ça. Le pire c'est que ma famille est là et personne ne capte rien. Je veux pas finir aux urgences mais je sais pas quoi faire, j'ai essayé de dessiner pour le catalyser mais ça revient
J'espère que j'incommode personne er merci pour tous vos précieux conseils que vous m'avez donné.
Un pois aille

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Mauddamier femme
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Tu sais que tu peux également appeler les urgences psy ?
Parfois, on déraille, tout semble complètement irrationnel.
On ne mange plus, on se fait du mal. Il n’y a plus de réalité.
Et il suffit de quelqu’un qui écoute, qui nous parle, et on revient dans le chemin.

En effet, je ne pense pas que ça dépende de ta conso. Tu es en pleine crise d’angoisse.
A mon avis, ça n’engage que moi, dès que tu es en descente d’alpra, ton anxiété remonte en flèche.
Ce n’est pas une honte d’aller aux urgences.... ils te laisseront ressortir si tu y vas de ton plein gré. Par contre si t’es parents te grillent entrain de te mutiler, tu perds tous tes droits.
Et tu peux me croire. J’ai été piquée un soir, les bras en sang.
Le lendemain j’étais chez la psy avec ma mère, 30minutes après j’étais en hp.
On ne m’a pas demandé mon avis. Plus de portable, pas de télé, aucune visite. Enfermée pendant trois semaines avant d’avoir le droit à un petit week end...
Ça a duré deux mois.

Soit, tu trouves le moyen de te changer les idées, l’art c’est bien (dans un bureau de tabac tu trouveras des cahiers de coloriages, c’est extrêmement relaxant !). De l’asmr sur internet et comme tu l’as écris : essaie de passer du temps avec tes proches. C’est idiot mais monter s’enfermer dans sa chambre, c’est donner le pouvoir à ton anxiété.
J’ai passé le confinement à éviter mes parents et c’est bête. Car du coup je me suis assommée de clopes et de valium....

Alors qu’on peut être avec eux, et que la vie puisse l’emporter sur le cauchemar que tu te fais subir.

Commencer à se mutiler, ce n’est pas bon signe. Quand on en arrive à se faire mal physiquement pour se sentir vivant... franchement ça te coûte quoi de passer voir un psy aux urgences ?
Il faut que tu évacues tout ce qui tu as sur la conscience. Ce ne sont pas des peurs que l’on peut expliquer à sa famille mais tu peux te reposer sur des professionnels. Je ne peux que t’encourager à demander de l’aide, tu en as besoin.
Ils ne te garderont pas !
Ils ne te laisseront pas partir sans trouver une solution, AVEC toi : )
Ne reste pas comme ça à souffrir en silence.
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Merci beaucoup

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Akaion homme
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Bonsoir
Pour confirmer le conseil donné il te faut un réel suivi addictologique. Le xanax est la benzodiazépine la plus difficile à sevrer au vu de sa demi-vie d'élimination assez courte et de la disparition totale d'anxiété somatique qu'elle provoque.
On ne stoppe pas une consommation de benzodiazépine du jour au lendemain, c'est même dangerereux pour l'organisme et le seuil épileptique assez bas en plus des désagréments d'un sevrage. On passe à une autre benzodiazépine pour que l'allongement des demi-vies soit progressif et le craving de moins en moins présent, tout en se gardant de conserver l'effet anxiolytique recherché.

Quel neuroleptique prends-tu en parallèle des alprazolam ? Y a-t-il un diagnostic psychiatrique qui t'a été posé ? On semble reconnaître à l'écrit un cluster B, peut-être trouble de la personnalité borderline où l'auto-mutilation évoque ce bouillonnement émotionnel et les consommations excessives d'anxiolytiques un désir de calmer ce yoyo émotionnel. Je ne suis pas psychiatre ni psychologue mais de toute évidence tu as un terrain addictogène qu'il te faudra comprendre et poser un mot sur ce qui t'arrive et pour le moment incompréhensible.

Bon courage. Entoure-toi.

"Tout est poison et rien n'est poison, seule la dose fait le poison" (Paracelse)

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Unposcaille femme
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Akaion a écrit

Bonsoir
Pour confirmer le conseil donné il te faut un réel suivi addictologique. Le xanax est la benzodiazépine la plus difficile à sevrer au vu de sa demi-vie d'élimination assez courte et de la disparition totale d'anxiété somatique qu'elle provoque.
On ne stoppe pas une consommation de benzodiazépine du jour au lendemain, c'est même dangerereux pour l'organisme et le seuil épileptique assez bas en plus des désagréments d'un sevrage. On passe à une autre benzodiazépine pour que l'allongement des demi-vies soit progressif et le craving de moins en moins présent, tout en se gardant de conserver l'effet anxiolytique recherché.

Quel neuroleptique prends-tu en parallèle des alprazolam ? Y a-t-il un diagnostic psychiatrique qui t'a été posé ? On semble reconnaître à l'écrit un cluster B, peut-être trouble de la personnalité borderline où l'auto-mutilation évoque ce bouillonnement émotionnel et les consommations excessives d'anxiolytiques un désir de calmer ce yoyo émotionnel. Je ne suis pas psychiatre ni psychologue mais de toute évidence tu as un terrain addictogène qu'il te faudra comprendre et poser un mot sur ce qui t'arrive et pour le moment incompréhensible, mes psys classiques ne peuvent pas mz'dier

Bon courage. Entoure-toi.

J'ai un fiat psychiatrique d'anxiété généralisée qui lié à des états dépressifs mais vu comment je suis sous traitement je me demande s'il y a just ça. Une thérapeute habituée des personnes autistes m'a dit que je l'étais probablement mais j'a rien d'officiel... Il me semble qu'il y a des pistes à explorer. Ma famille est morte d'inquiétude (j'ai honte) donc si y'a besoin d'hispi ou quoi je pense qu'ils m'ameneront. Y'a plein d'autre trucs pour lesue' j'ai des comportement addictohenes pour lesquels je pensais un centre spe....aprzs c'est plutôt genre addiction au shopping (au oint de me mettre dans la merde) et jsp s'ils traitement ça aussi. Mais c'est clair sur ce m'aide pas à me relever. Fed good j' hésite a passer le cap hosto...

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Acid Test homme
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Unposcaille a écrit

Bonsoir à tous je suis désolée de flood le forum ce soir je promets je ne le referais plus, merci à tous de votre aide. D'ailleurs je pensais déjà avoir posté ce message mais je l'ai pas trouvé donc s'il a été supprimé par un modérateur je suis absolument désolée merci a vous pour votre travail..

Je suis totalement désespérée, j'ai une conso de xanax thérapeutique depuis un an, on est passés de ag/1,25g par jour à 0,5 par jour en plus d'un neuroleptique (je passe 45g). En ce moment j'ai remis un peu ma vie sur rail, j'ai diminue les consos mais j'ai tendance à prendre beaucoup plus de benzos que prescrit d'un coup dans l'espoir de faire je sais pas Uoo?? ??? La aujourd'hui j'ai pris 7/8 cachets de 0.25 d'alprazolam (heureusement, prescrits légalement d'où le faible dosage) et un demi buvard d'de flualprazolam et j'ai l'impression d'être innaretable. J'ai essayé de me calmer en faisant de l'art ou en restant en famille mais je suis remontée prendre des benzos et me mutiler en cachette. Est ce que des gens ici auraient des tips en cas de crise !??? Je sais que ça relève plus de la psycho que de l'addicto conso comme ici mais je suis perdue comme jamais et je sais pas où poster c'est la première fois que j'ai des problèmes de conso comme ça. Le pire c'est que ma famille est là et personne ne capte rien. Je veux pas finir aux urgences mais je sais pas quoi faire, j'ai essayé de dessiner pour le catalyser mais ça revient
J'espère que j'incommode personne er merci pour tous vos précieux conseils que vous m'avez donné.
Un pois aille

Te mutiler ?

Es tu suivie pour ça déjà ?

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Unposcaille femme
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Bonjour,
Ne vous inquiétez pas, je suis suivie pour tout ça (combo psychiatre/psychologue). Je pense qu’il faut que je parle impérativement de mes comportement à risques à mon psychiatres parce que ce n’est pas la première fois que je prends plein de benzols en pleine crise (la dernière fois j’ai eu l’idée de me faire vomir).
Pour le fin mot de l’histoire, j’ai réalisé à quel point c’était sérieux ici et je suis allée voir les parents, qui ont immédiatement réalisé que ça n’allait pas parce que j’avais l’air complètement defoncee et que je ne bois pas. Forcément ils ont paniqué mais je leur ai indiqué la quantité prise et ça a été un peu mieux, même si on m’a surveillé. Ma mère était en train de peindre du coup j’ai fait des traces de main sur les toiles, honnêtement ça m’a rappelé la psy qui me tartine pour que je dessine et je l’ai fait, ça m’a fait du bien. J’ai repris deux benzols après ça mais ça m’a calmé. Ce matin on m’a juste chambré sur le fait que j’avais bien dormi, mais j’ai réellement inquiété tout le monde et je pense qu’ils ne veulent juste pas que je me sente mal, j’aurais fait pareil à leur place.

Bref être bien entouré comme vous l’avez dit c’est super important, j’ai de la chance et je le réalise comme jamais, par contre comme je fais confiance a mes proches je compte leur donner mes prescriptions. Normalement ma soeur surveille que je fasse pas de conneries au bruit des cachets qu’on défait mais elle était occupée.... ça ne peut pas lui incomber seule malheureusement, mais je pense que beaucoup voudraient un entourage aussi compréhensif que le mien. Sans eux j’aurais suivi le premier conseil et je serais probablement allée aux régences psy. Et surtout, merci à tous ici de m’avoir aidé, je vous en dois une sérieux, vous êtes vraiment des sucres et vos conseils ont été d’une clarté et d’une justesse que je ne saurais mettre en mots.

Pour répondre à la question posée (désolé, j’étais pas aussi claire que je le pensais sur le moment) je prends du risperdal (1mg) pour un trouble anxieux généralisé equi conduit à état dépressif. J’ai un antidépresseur ssri aussi, mais à lui seul il fait pas vraiment le taff, d’où le fait que j’ai encore des benzos sous la patte.

Dernière modification par Unposcaille (13 février 2021 à  10:38)

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Mauddamier femme
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Je me reconnais tellement dans ton récit, c’est fou.
Depuis que j’ai 9ans, je suis suivie pour soit disant phobie scolaire. J’ai tellement souffert, je le disais. Tous les jours, toutes les nuits. Mais on me forçait, fallait pas quitter l’école, fallait s’accrocher.
Tous les psys disaient que si je lâchais la réalité, jamais on ne pourrait me récupérer.

J’ai fais un burn out sous forme de pancréatite aiguë à 19ans.
10ans a souffrir, me mutiler, anorexie, insomnie, vomissements. Et puis dès traitement ad à la paroxetine (pour une enfant !!) avant de passer sous anti psychotique tout comme toi avec solvant et tercian. Malgré les dyskinésies à répétions qui me laissaient encore + sur le carreau, les psys estimaient que ça m’aidait... ouais tu parles, j’étais un vrai légume sous risperdal.

Bref, la pancréatite a été comme une bénédiction. On m’a enlevé la vésicule, et une partie du foie.
Le médecin de l’hôpital a formellement interdit de m’approcher « vous la laissez tranquille maintenant ! ». Ce monsieur a été mon ange. C’est bon, terminé l’école.
Bon j’avais pas mal de morphine donc je planais un peu. Mais après dix années à souffrir, en silence, puisque personne ne voulait entendre, j’ai passé quasiment trois mois à l’hôpital. Le temps d’apprendre à manger, de prendre du poids, de me soigner.

Évidemment ça n’a pas résolu mes problèmes puisqu’en rentrant chez moi, oui je me suis isolée. De 19.... jusqu’à maintenant. Aucune vie sociale. Heureusement des parents compréhensifs. Adorables meme.
Comme toi, ils agissent comme si de rien n’était.
Je suis suivie deux fois par semaine. J’apprends à me connaître de jour en jour, ou plutôt de crise en crise.
Ce que me dit ma psy : essaie de déterminer à quel moment tout bascule ?
Qu’est ce qui t’a fait peur ?
Tu penses que ça pourrait être ta descente de xanax ?
Malheureusement avec sa demi vie extrêmement courte, c’est comme respirer une bouffe d’air dans une bouteille d’oxygène avant de replonger sous la glace...


Tu n’iras pas loin comme ça, avec cette béquille trop fragile.
Un benzo à demi vie plus longue ça serait bien.
T’es parents te charrient gentiment. Un gros dodo sous alprazolam mais demeurent les scarifications.
Je le faisais dans le bain... avant de plonger les bras dans l’eau brûlante.
Ça devient délirant, à un point que l’on ne contrôle rien. La douleur est si intense dddzns qu’on voudrait qu’elle sorte.
Ce n’est pas en faisant semblant que tout est normal, que tes parents peuvent t’aider.
Je suis désolée mais le mieux à faire serait de t’accompagner aux urgences, que tu parles à un professionnel, et le plus tôt possible....
Il te faut autre chose que du xanax. Un jour tu feras une OD à gober autant de cachets et ce n’est pas à ta sœur de veiller sur toi !!!

Tu ne te rappelleras pas combien tu en as pris, jusqu’à prendre un coup de massue sur la tête et t’endormir.
T’es parents auront beau te secouer... tu te réveilleras dans un beau lit blanc après lavage d’estomac.
J’ai connu.
Les parents ne veulent pas demander de l’aide non plus. Ils ont peur pour toi, peur de ce sui va arriver, peur de la vérité.
C’est à toi de dire « vous voulez bien m’accompagner ? »

Ça ne coûte rien de voir un psy aux urgences.... c’est leur travail.
Ils ne peuvent QUE te donner des pistes !! Un autre traitement, un benzo à demi vie longue.
Aujourd’hui ça va mieux qu’hier mais demain ?
Cesse de remettre à plus tard et va demander de l’aide. Pour tes parents et ta sœur.
Que tout le monde soit rassuré.

Ça m’arrive d’y aller, deux à trois fois par an. Dans un état lamentable.
On discute, on me donne quelque chose, je dors une heure ou deux. Puis je rentre chez moi tellement libérée. Tu n’es pas seul. Reste seulement à t’en convaincre

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Acid Test homme
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Dernière modification par Acid Test (13 février 2021 à  13:21)

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Acid Test homme
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Unposcaille a écrit

Bonjour,
Ne vous inquiétez pas, je suis suivie pour tout ça (combo psychiatre/psychologue). Je pense qu’il faut que je parle impérativement de mes comportement à risques à mon psychiatres parce que ce n’est pas la première fois que je prends plein de benzols en pleine crise (la dernière fois j’ai eu l’idée de me faire vomir).
Pour le fin mot de l’histoire, j’ai réalisé à quel point c’était sérieux ici et je suis allée voir les parents, qui ont immédiatement réalisé que ça n’allait pas parce que j’avais l’air complètement defoncee et que je ne bois pas. Forcément ils ont paniqué mais je leur ai indiqué la quantité prise et ça a été un peu mieux, même si on m’a surveillé. Ma mère était en train de peindre du coup j’ai fait des traces de main sur les toiles, honnêtement ça m’a rappelé la psy qui me tartine pour que je dessine et je l’ai fait, ça m’a fait du bien. J’ai repris deux benzols après ça mais ça m’a calmé. Ce matin on m’a juste chambré sur le fait que j’avais bien dormi, mais j’ai réellement inquiété tout le monde et je pense qu’ils ne veulent juste pas que je me sente mal, j’aurais fait pareil à leur place.

Bref être bien entouré comme vous l’avez dit c’est super important, j’ai de la chance et je le réalise comme jamais, par contre comme je fais confiance a mes proches je compte leur donner mes prescriptions. Normalement ma soeur surveille que je fasse pas de conneries au bruit des cachets qu’on défait mais elle était occupée.... ça ne peut pas lui incomber seule malheureusement, mais je pense que beaucoup voudraient un entourage aussi compréhensif que le mien. Sans eux j’aurais suivi le premier conseil et je serais probablement allée aux régences psy. Et surtout, merci à tous ici de m’avoir aidé, je vous en dois une sérieux, vous êtes vraiment des sucres et vos conseils ont été d’une clarté et d’une justesse que je ne saurais mettre en mots.

Pour répondre à la question posée (désolé, j’étais pas aussi claire que je le pensais sur le moment) je prends du risperdal (1mg) pour un trouble anxieux généralisé equi conduit à état dépressif. J’ai un antidépresseur ssri aussi, mais à lui seul il fait pas vraiment le taff, d’où le fait que j’ai encore des benzos sous la patte.

En effet , tu as de la chance d'etre bien entourée ,profites en car  ce n'est pas le cas de beaucoup de gens qui , meme si ils ne sont pas forcément mal entourés, soit ne sont pas  entourées , soit leurs proches s'en foutent plus ou moins et laissent les médecins , psy and co faire le boulot car ça les emmerde de s'interesser aux problemes de la personne et  à sa vie .
Pourtant lorsqu'on a certain soucis c'est justement  d'etre enoutré dont les gens ont besoin , savoir que d'autres sont là pour eux si ça ne va pas .
En tout cas , content que tu ailles un peu mieux et que tu aies pu trouver une solution à ton problème.

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Mauddamier femme
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Perso je ne trouve pas que la solution soit trouvée...
Ce n’est pas parce que la crise est passée, que c’est du passé !
Les scarifications, ça n’apparaît pas du jour au lendemain.
Tes parents sont contents que tu aies bien dormi. Avec la dose d’Alpra dans le sang c’est logique !

La solution n’est pas d’être entouré par une famille soudée (même si évidemment ça aide). Ce n’est pas à ta sœur de gérer ton traitement. Ce ne sont pas à tes parents de te surveiller.
Il faut apprendre à gérer tes crises, il faut que tu vois un professionnel.
Tu gobes des medocs, sous l’effet d’un anxiété très très importante mais c’est dangereux.
Se scarifier c’est aussi à considérer....

Donc non désolée mais ce n’est pas après 12h de calme que ça va mieux.
Vous n’allez pas continuer (tous) longtemps de cette manière. Tu vas épuiser tes parents, et je peux en témoigner. Justement derrière l’humour et le soutien sans faille, ils cachent leur inquiétude pour toi...
Alors demande de l’aide, au moins pour eux, pour les guider.
Personne ne peut savoir quoi faire, en dehors d’un psychiatre.

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Unposcaille femme
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Tu as raison en vérité , je vois mon psychiatre mardi, j'attends pour en discuter avec lui, j'ai de la chance que je rendez vous soit assez proche...
Pour la scarification, la mutilation je vois aussi un psychiatre et un psychologue

Dernière modification par Unposcaille (13 février 2021 à  17:48)

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Acid Test homme
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Mauddamier a écrit

Perso je ne trouve pas que la solution soit trouvée...
Ce n’est pas parce que la crise est passée, que c’est du passé !
Les scarifications, ça n’apparaît pas du jour au lendemain.
Tes parents sont contents que tu aies bien dormi. Avec la dose d’Alpra dans le sang c’est logique !

La solution n’est pas d’être entouré par une famille soudée (même si évidemment ça aide). Ce n’est pas à ta sœur de gérer ton traitement. Ce ne sont pas à tes parents de te surveiller.
Il faut apprendre à gérer tes crises, il faut que tu vois un professionnel.
Tu gobes des medocs, sous l’effet d’un anxiété très très importante mais c’est dangereux.
Se scarifier c’est aussi à considérer....

Donc non désolée mais ce n’est pas après 12h de calme que ça va mieux.
Vous n’allez pas continuer (tous) longtemps de cette manière. Tu vas épuiser tes parents, et je peux en témoigner. Justement derrière l’humour et le soutien sans faille, ils cachent leur inquiétude pour toi...
Alors demande de l’aide, au moins pour eux, pour les guider.
Personne ne peut savoir quoi faire, en dehors d’un psychiatre.

J'ai dit ça parce qu'elle semblait aller mieux que lorsqu'elle a posté son premier message et que pour moi , vu ce qu'elle disait , elle devait surement etre suivie pour tout ça , ce qui  semble bien etre le cas en effet, vu qu'elle voit psychiatre et psychologue  .
Ceci dit , je ne savais pas qu'elle n'avait peut etre pas parlé de son " comportement à risque"  à son psychiatre ( si en effet c'est le cas ) , alors qu'il est évident qu'il faille  le faire , pour savoir  comment gérer ce probleme ci !

Apres , je lui avais demandé si elle était suivie pour ses troubles d'automutilation mais comme elle ne m'a pas répondu , j'ai pensé non seulement qu'elle était suivi également pour cela  mais aussi qu'elle ne souhaitait peut etre pas en parler , alors je n'ai pas insisté .
Ceci dit , c'est un probleme qu'il ne faut pas négliger et il est important de pouvoir en parler aux professionnels qui te suivent pour savoir comment y faire face le mieux possible .

Et comme elle disait etre tres bien entourée , j'ai trouvé cela plutot rassurant qu'au moins de ce coté là elle ait ce qu'il faut , car même si cela ne fait pas tout évidemment , ça me semble vraiment  important d'avoir  cette base lorsqu'on a des problemes de ce type ; c'est une aide tres importante .

Je l'ai sentie rassurée et je me suis dit qu'elle avait eu un passage à vide , une crise d'angoisse qu'elle avait eu besoin d'exprimer ici .

Le fait qu'elle soit suivie pour ses problèmes et pathologies d'un coté et que de l'autre elle ait le soutien , la comprehension et la bienveillance de sa famille et de ses proches est primordiale et pose déjà un bon cadre pour tout ça .

Apres ,  encore faut il que les choses se passent bien avec les professionnels  qui la suivent , qu'un lien de confiance ait été tissé  et que tous ses problèmes soient abordés ( et notamment le comportement à risque vis à vis de la prise de médicaments ) , soit pour y trouver une solutionet savoir comment y faire face  , soit pour avoir le traitement adapté à ses besoins .

Tu lui dis qu'il faut qu'elle aille voir un professionnel mais apparemment c'est le cas , bien que  si elle n'a pas parlé de son " comportement à risque"  , il faut le faire en effet .

Par contre , je crois que j'ai en partie confondu sa réponse et son topic , avec celui de la personne qui en a ouvert un récemment , disant qu'elle était à court de traitement , alors qu'elle est à tres hautes doses de ces médicaments .
Du coup en voyant sa réponse , je me suis dit qu'elle avait trouvé un solution pour ne pas se retrouver en  sevrage forcé tout d'un coup , vu qu'elle ne parlait plus de cela et qu'elle avait donc trouvé les médicaments dont elle avait besoin .
Sauf que ça , c'était la personne de l'autre topic qui avait ce probleme là .


Comme il y a beaucoup de topics et que j'ai répondu à un certain nombre d'entre eux ces jours ci , j'ai cru que c'était le topic de la personne qui se retrouvait à court de traitement tout d'un coup , tout en gardant à l'esprit certaines choses qui avaient bien été dites dans celui ci par contre .
Désolé du coup si ma réponse à pu paraitre trop optimiste à certains vu la situation .

Dernière modification par Acid Test (14 février 2021 à  03:12)

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