état dépressif et lexomil, besoins de conseils

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lalunayelsol femme
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Bonjour à tous :)

Pendant un bad trip sous cannabis avec un space cake trop chargé j'ai vécu une dépersonnalisation et une déréalisation. Les jours et semaines après ont été très dur à vivre. Ensuite le temps est passé. Depuis environ 2-3 mois je vis des périodes dépressives. Pendant deux semaines tout va bien aller, je vais être très heureuse et d'un coup sans raison apparente je vais basculer dans un état dépressif pendant quelques jours. Mais maintenant ça fait deux semaines que je suis dans cette phase, je n'arrive pas à travailler pour mes études, à aller en cours, à sortir faire des courses, je me sens triste, je me sens perdue et j'ai l'impression de foutre ma vie en l'air si je ne suis pas mes études. Je suis suivie avec des entretiens de cjc et ça m'aide beaucoup mais les rdv sont assez éloignés donc entre les rdv c'est dur. J'ai commencé à prendre du lexo en automédication (1 comprimé quadrisécable par voie oral quand j'en avais besoin et des traces, je sais que ça sert pas à grand chose de sniffer du lexo mais bon j'aimais bien). Ca me rendais heureuse et ça calmait mes angoisses. Mais déjà quand j'en prenais il y a quelques jours ça me faisait plus de bien. J'ai arrêté d'en prendre parce que j'ai peur de la dépendance.  Maintenant je fume des joints mais pareil ça m'aide pas vraiment. Je sais pas quoi faire. Est-ce que vous avez des conseils ?

Merci d'avoir lu :) Bonne journée

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Mauddamier femme
Au pays imaginaire
France
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Je ne peux que te donner mon avis, je ne suis pas une professionnelle.

Cependant, je me reconnais dans ton témoignage.
Je n’ai jamais vrillé à cause du cannabis. Simplement une phobie scolaire jamais analysée, toujours gardée silencieuse puis un jour le corps lache, lesprit abandonne.
Cette période de déréalisation sert à nous protéger je crois. C’est lorsque l’on n’a plus aucun repère pour nous rassurer. Mais à la fois, on s’oublie soi-même et vient donc une dépersonnalisation que j’ai « comblé » avec l’écriture.
Je suis devenue auteure et je ne sais pas si c’est une bonne chose d’écrire des histoires, plutôt que de vivre sa vie.

Mais soit, j’avance ainsi, peu à peu. L’écriture est chronophotographe et m’aide à lisser ses sauts d’humeur.
C’est étrange comme des matins, on se réveille avec une anxiété à se plier en deux, et d’autres matins, on a envie de faire mille choses.

En dehors de ton automédication, que personne ne peut vraiment encourager, ou te conseiller, ce que tu peut faire, c’est t’écrire lorsque tu vas bien. Note les choses qui te plaisent, note ce qui te fait sourire, note les tous petits détails qui t’apportent un sentiment de calme et de sérénité.

On peut évidemment te dire de te tourner vers un professionnel de santé mais les psychologiques, les psychiatres, et même les lignes d’écoute sont totalement débordés. Mais genre depuis un an et demi, je n’ai jamais vu de salles d’attente aussi pleine.
Donc sans être pessimiste, je pense qu’il faut se débrouiller par soi même.
Comme tu le dis, tu as appris à te connaître et je suis sure que tu es capable d’un retour objectif sur toi même.

Il faut continuer à se bouger, ne pas te refermer. Ne te donne pas le choix : tu dois faire les courses ? Alors tu y vas ! Point. Tu ne te demandes pas si tu en as la force, tu y vas.
J’ai la chance d’avoir un chien. Que j’ai délaissé depuis noël tant j’étais entrain de me morfondre.
C’était difficile de m’habiller, de me doucher, pas envie de manger. Envie de rien.
La sortir était un gros gros pas en avant et chaque fois que je prenais l’air, je me rendais compte que ça allait mieux.

Petit à petit j’ai commencé à faire un peu de sport au réveil, puis la douche, puis déjeuner, puis des ballades.
Il faut essayer de préparer, quand on se sent un peu mieux, un emploi du temps pour les jours sombres.

Courage à toi.
Et si tu as besoin d’une béquille temporaire, tu peux aussi te tourner vers ton généraliste. Le lexo me parait un peu fort. Je pensais au valium, ou à l’alprazolam.
Tout le monde a des hauts et des bas, nous venons de traverser une sale période où chaque lendemain était incertain.
Essaie au maximum de continuer à sortir, tu dois prendre l’air. Prends des écouteurs pour que ça cesse de se bousculer de trop la haut : )
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L'écriture, bonne thérapie..

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Terson homme
BioHacker
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Je conseille de voir un psychologue (doué si possible..) ça peut faire du bien quoi qu'on en dise.

Peut-être que du Lysanxia serait mieux aussi, très longue demi-vie, un peu moins addictogène que les autres BZD (agoniste partiel et prodrug) mais je trouve qu'elle est quand même bien efficace pour les angoisses.

Sautez dans l'urinoir pour y chercher de l'or.
Je suis vivant et vous êtes morts - Philip K. Dick

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lalunayelsol femme
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7 messages

Mauddamier a écrit

Je ne peux que te donner mon avis, je ne suis pas une professionnelle.

Cependant, je me reconnais dans ton témoignage.
Je n’ai jamais vrillé à cause du cannabis. Simplement une phobie scolaire jamais analysée, toujours gardée silencieuse puis un jour le corps lache, lesprit abandonne.
Cette période de déréalisation sert à nous protéger je crois. C’est lorsque l’on n’a plus aucun repère pour nous rassurer. Mais à la fois, on s’oublie soi-même et vient donc une dépersonnalisation que j’ai « comblé » avec l’écriture.
Je suis devenue auteure et je ne sais pas si c’est une bonne chose d’écrire des histoires, plutôt que de vivre sa vie.

Mais soit, j’avance ainsi, peu à peu. L’écriture est chronophotographe et m’aide à lisser ses sauts d’humeur.
C’est étrange comme des matins, on se réveille avec une anxiété à se plier en deux, et d’autres matins, on a envie de faire mille choses.

En dehors de ton automédication, que personne ne peut vraiment encourager, ou te conseiller, ce que tu peut faire, c’est t’écrire lorsque tu vas bien. Note les choses qui te plaisent, note ce qui te fait sourire, note les tous petits détails qui t’apportent un sentiment de calme et de sérénité.

On peut évidemment te dire de te tourner vers un professionnel de santé mais les psychologiques, les psychiatres, et même les lignes d’écoute sont totalement débordés. Mais genre depuis un an et demi, je n’ai jamais vu de salles d’attente aussi pleine.
Donc sans être pessimiste, je pense qu’il faut se débrouiller par soi même.
Comme tu le dis, tu as appris à te connaître et je suis sure que tu es capable d’un retour objectif sur toi même.

Il faut continuer à se bouger, ne pas te refermer. Ne te donne pas le choix : tu dois faire les courses ? Alors tu y vas ! Point. Tu ne te demandes pas si tu en as la force, tu y vas.
J’ai la chance d’avoir un chien. Que j’ai délaissé depuis noël tant j’étais entrain de me morfondre.
C’était difficile de m’habiller, de me doucher, pas envie de manger. Envie de rien.
La sortir était un gros gros pas en avant et chaque fois que je prenais l’air, je me rendais compte que ça allait mieux.

Petit à petit j’ai commencé à faire un peu de sport au réveil, puis la douche, puis déjeuner, puis des ballades.
Il faut essayer de préparer, quand on se sent un peu mieux, un emploi du temps pour les jours sombres.

Courage à toi.
Et si tu as besoin d’une béquille temporaire, tu peux aussi te tourner vers ton généraliste. Le lexo me parait un peu fort. Je pensais au valium, ou à l’alprazolam.
Tout le monde a des hauts et des bas, nous venons de traverser une sale période où chaque lendemain était incertain.
Essaie au maximum de continuer à sortir, tu dois prendre l’air. Prends des écouteurs pour que ça cesse de se bousculer de trop la haut : )

Merci pour ta belle réponse smileça aide déjà de voir qu'on est pas seul

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lalunayelsol femme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 29 Jan 2021
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Terson a écrit

Je conseille de voir un psychologue (doué si possible..) ça peut faire du bien quoi qu'on en dise.

Peut-être que du Lysanxia serait mieux aussi, très longue demi-vie, un peu moins addictogène que les autres BZD (agoniste partiel et prodrug) mais je trouve qu'elle est quand même bien efficace pour les angoisses.

Merci :)

Je vois des professionels ça m'aide beaucoup et honnêtement c'est les seuls moments où je me sens vraiment bien. Mais entre les rdv c'est dur. Je consomme plus rien en ce moment, je pense tout le temps à me défoncer mais je me dis que c'est mieux de pas le faire. Je m'y tiens. Mais c'est dur d'avoir pleins de trucs à gérer alors qu'on a pas d'énergie.

Je sais qu'aller voir un professionel c'est mieux que d'avoir une automédication mais je suis pas prête à avoir un traitement.

Je vis tout le temps un conflit intérieur c'est compliqué mais bon la vie est belle quand même :) Passe une bonne journée

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