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- Bestworld
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Je suis dans une très mauvaise passe. Je vois ma psychiatre demain et je ne sais pas comment lui dire mon addiction aux benzos. A savoir que je suis bientôt hospitalisée en milieux psychiatre (dans 1 mois).
Il m'en faut tjr plus. Je monte la dose de jour en jour car plus d'effets. Preuve puis-ce que je n'arrive plus à dormir. je me suis réveillée à 2h du matin depuis impossible de dormir. Je ne sais plus quoi faire, je suis complètement perdue.
Je souhaiterai donc me sevrer de force. Je ne sais pas comment procéder c'est pour ça que je viens vers vous.
Merci pour votre compréhension et vos réponses si il y en a
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Bestworld a écrit
. Je vois ma psychiatre demain et je ne sais pas comment lui dire mon addiction aux benzos
Woaw c'est énorme !! Les doses que tu prends.
Qui je pense sont induites par une tolérance qui c'est installée.
Comme te l'as bien expliquer Mon collègue Psyborg, surtout ne jamais stopper du jour au lendemain.Un sevrage à sec peut aller jusqu'à des convulsions , est peux être même mortel dans certains cas.
Et pour ta psychiatre, ben explique lui tout simplement avec tes mots...mais ils est important quelle puisse être aussi au courant.
Bestworld a écrit
Il m'en faut tjr plus. Je monte la dose de jour en jour car plus d'effets. Preuve puis-ce que je n'arrive plus à dormir. je me suis réveillée à 2h du matin depuis impossible de dormir. Je ne sais plus quoi faire, je suis complètement perdue.
On te les as prescrit pour quelle raisons et quelle posologie ?
Car pour si c'est pour des problèmes d'insomnie , il y a des hypnotiques et sédatifs ( apparentés aux Bzd ) qui eux sont prescrits exclusivement pour le traitement de l'insomnie.
Que les benzodiazépines peuvent l'être mais le sont aussi en pour l'anxiété par exemple
Amicalement,
MM
Dernière modification par Meumeuh (25 mai 2021 à 08:42)
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La seule fois ou j'étais accros aux BZD physiquement c'était quand je prenais 6 ou 7 mg d'Alprazolam par jour au lycée pendant environ 3 semaines. Je crois que c'est le pire sevrage de ma vie, les sons et la lumiére étaient devenues mes pires ennemies, je me souviens j'avais essayer de prendre du Zolpidem pour apaiser le sevrage ça a rien apaiser du tout d'ailleurs au contraire.
Cloué au lit avec une sensation d'être agresser par tout les sens, le toucher, la vision, l'audition, etc....
Sautez dans l'urinoir pour y chercher de l'or.
Je suis vivant et vous êtes morts - Philip K. Dick
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Terson a écrit
200 mg par jour ç'est pas si énorme dans le sens ou la tolérance aux benzos est forte,
C'est ce que je.lui dit , si tu lis bien :
c'est énorme !! Les doses que tu prends.
Qui je pense sont induites par une tolérance qui c'est installée.
Amicalement
MM
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En attendant essaie au moins de stabiliser ta consommation et si possible de faire un calendrier previsionnel de prise et de t'y tenir.
Comme tu l'as constaté la tolérance au Valium peut etre exponentielle et la suivre aveuglément te mènera vers de gros problemes. Le sevrage aux BZD , comme celui de l'alcool (delirium tremens) , peut etre mortel, par convulsions notamment.
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (25 mai 2021 à 09:28)
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
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Bonjour, à quoi veux tu que te serve ta psychiatre si tu ne lui dis pas quel est ton probleme ?
Pas toujours évident d'avouer a un médecin ayant la possibilité de fortement restreindre la liberté individuelle qu'on avale une boite entiére de Valium par jour...
Sautez dans l'urinoir pour y chercher de l'or.
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Pas toujours évident d'avouer a un médecin ayant la possibilité de fortement restreindre la liberté individuelle qu'on avale une boite entiére de Valium par jour...
Un medecin ne peut retreindre la liberte individuelle que dans les soins sous contrainte, qui sont fortement encadrés.
https://justice.ooreka.fr/astuce/voir/4 … contrainte
Bien sûr il peut dresser des obstacles divers mais la personne est libre d'aller voir ailleurs.
Et puis ont peut "avouer" en minorant la conso.
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (25 mai 2021 à 12:06)
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
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- Bestworld
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J'hésite a dire à ma psychiatre que je gobe du valium a gogo car c'est la prescription de ma psychiatre. 10mg le matin et le soir +100 mg de clozapine le matin et 200 mg le soir. Matin je prends de l'abilify.
La dernière fois je lui ai demandé de me remplacer le valium par autre chose elle n'a pas voulu car elle attend mon hospitalisation pour changer les doses donc dans 1 mois. Je vais sûrement peter un câble d'ici la.
Je vais absolument devoir faire un sevrage forcé. Angoissée comme pas possible je ne sais pas comment lui annoncer les conneries que j'ai pu faire maintenant. La culpabilité quoi.
Je vais devoir me forcer a sevrer mais je pense et je sens que c'est pas possible. Je vais peter un câble dans pas longtemps si cette situation continue comme ça. La dépendance est plus forte que tout.
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prescripteur a écrit
Pas toujours évident d'avouer a un médecin ayant la possibilité de fortement restreindre la liberté individuelle qu'on avale une boite entiére de Valium par jour...
Un medecin ne peut retreindre la liberte individuelle que dans les soins sous contrainte, qui sont fortement encadrés.
https://justice.ooreka.fr/astuce/voir/4 … contrainte
Bien sûr il peut dresser des obstacles divers mais la personne est libre d'aller voir ailleurs.
Et puis ont peut "avouer" en minorant la conso.
Amicalement
Les soins sous contrainte sont encadré mais dans les faits un patient dont le psychiatre juge qu'il est en "péril imminent" (terme officiel) sera hospitalisé d'office et sans difficulté (confirmation par deux autres psychiatres de la mise sous contrainte) pour quelqu'un qui avale 2 plaquette de Valium par jour.
Je suis désolé mais c'est la vérité, je sais de quoi je parle prescripteur, tu sait c'est un peu comme le Juge des libertés/détentions, théoriquement il peut lever une hospitalisation d'office, en réalité il suit l'avis des psychiatre et ne le fait pas 99,9 % du temps même quand de lourds arguments sont avancés.
Je me suis fait hospitalisé d'office pour 20 mg de métha et 6 temesta 2,5 c'est pas du tout une blague je suis sérieux et c'était bien pour cette conso pas pour instabilité mental ou autre trucs.
Alors oui mieux vaut avouer mais minoré la consommation dans ce cas...
Dernière modification par Terson (26 mai 2021 à 08:11)
Sautez dans l'urinoir pour y chercher de l'or.
Je suis vivant et vous êtes morts - Philip K. Dick
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