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Dernière modification par prescripteur (05 août 2021 à 11:44)
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Kayana a écrit
Besoin de retours d'expérience.
Besoin de conseils.
Besoin de soutien (pardon !)
Besoin...
Ta demande de dialogue est très légitime et tu vas avoir quelques conseils, le forum étant rempli de personnes de bonne volonté et de quelques "trolls" vite repérés.
Tu es AH avec une consommation qui t'échappe un peu, créant un peu d'anxiété chez toi ? (tu me reprends si je me trompe).
Tu entres en cure aujourd'hui. Bonne chance pour le sevrage que tu vas vivre, c'est toujours un peu hard de couper un cordon pareil.
Conseils :
Plutôt que de te donner des conseils (ce dont je ne suis pas capable), je préfère te raconter comment s'est déroulé mon propre processus car j'en suis heureux.
Retour d'expérience :
usager de toutes sortes de produits de 18 à 67 ans avec un trou de 10 ans d'abstinence totale (sauf tabac) et reprise à 50 ans. La coke n'a pas couru assez vite pour que je souffre d'une quelconque dépendance à son égard, bien que j'ai beaucoup aimé ses effets ponctuels. Les opiacés m'ont mis le grappin dessus vers mes trente ans et et je bénis aujourd'hui les autorités médicales ayant permis les TSO, méthadone en ce qui me concerne, donc sorti de toute problématique personnelle avec les opiacés.
En plus de la méthadone, je consomme en vaporisation une quantité "raisonnable" de cannabis au quotidien.
L'alcool a définitivement quitté ma sphère personnelle en 1990 (après 5 cures au moins) et aujourd'hui, un fond de verre de grand cru suffit à satisfaire mon palais sans m'enivrer, ivresse que j'ai appris à ne plus apprécier du tout, connaissant toute la globalité de cette ivresse, la gueule de bois et l'éventuelle dépendance que j'ai vécue et que je ne souhaite à personne m'ayant bien marqué.
Ma vie est devenue bien plus simple vis à vis des drogues quand j'ai franchi en 2001 la porte d'un Csapa où j'ai été super bien accueilli, mis sous méthadone, détecté et soigné de mon VHC (détecté en 2001 et guéri en 2017, virus attrapé par échange de seringues en 1982 OU 1983).
J'ai eu du bol de rencontrer de suite un premier psychiatre addictologue avec qui le courant est passé instantanément et nous sommes restés de bons amis, puis deux autres personnages sympas de ce monde qui ont bien contribué à dédramatiser ma personne et à venir témoigner ici dès 2009.
Le Csapa : lieu d'échange, de partage, de soins, d'aide sociale, lieu privilégié si tu dois dialoguer avec des personnes qui ne te jugent pas et sont habitués à ces situations. Parfois, ils ont à la direction ou dans l'équipe soignante un vrai "réactionnaire" et là, il s'agit de changer de crémerie assez vite. Nobody's perfect.
Soutien :
Ne demande pas pardon, être un usager dérouté n'a rien de honteux.
Besoin :
Fais juste gaffe à ne pas aller vers la recherche de contacts personnels intéressés sur le forum.
Amicalement
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Dernière modification par filousky (05 août 2021 à 11:02)
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Fais juste gaffe à ne pas aller vers la recherche de contacts personnels intéressés sur le forum.
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Des contacts intéressés car revendeurs ?
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Kayana a écrit
alors que... j'suis pas consommatrice d'héroïne à la base.
Y'a eu buprenorphine très faible dosage, mais maintenant je suis sous méthadone, et... je crois que
Si j'ai bien compris on te donne un TSO même si t'as pas de soucis avec les opiacés...
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filousky a écrit
Retour d'expérience :
usager de toutes sortes de produits de 18 à 67 ans avec un trou de 10 ans d'abstinence totale (sauf tabac) et reprise à 50 ans. La coke n'a pas couru assez vite pour que je souffre d'une quelconque dépendance à son égard, bien que j'ai beaucoup aimé ses effets ponctuels. Les opiacés m'ont mis le grappin dessus vers mes trente ans et et je bénis aujourd'hui les autorités médicales ayant permis les TSO, méthadone en ce qui me concerne, donc sorti de toute problématique personnelle avec les opiacés.
En plus de la méthadone, je consomme en vaporisation une quantité "raisonnable" de cannabis au quotidien.
L'alcool a définitivement quitté ma sphère personnelle en 1990 (après 5 cures au moins) et aujourd'hui, un fond de verre de grand cru suffit à satisfaire mon palais sans m'enivrer, ivresse que j'ai appris à ne plus apprécier du tout, connaissant toute la globalité de cette ivresse, la gueule de bois et l'éventuelle dépendance que j'ai vécue et que je ne souhaite à personne m'ayant bien marqué.
Ma vie est devenue bien plus simple vis à vis des drogues quand j'ai franchi en 2001 la porte d'un Csapa où j'ai été super bien accueilli, mis sous méthadone, détecté et soigné de mon VHC (détecté en 2001 et guéri en 2017, virus attrapé par échange de seringues en 1982 OU 1983).
J'ai eu du bol de rencontrer de suite un premier psychiatre addictologue avec qui le courant est passé instantanément et nous sommes restés de bons amis, puis deux autres personnages sympas de ce monde qui ont bien contribué à dédramatiser ma personne et à venir témoigner ici dès 2009.
Le Csapa : lieu d'échange, de partage, de soins, d'aide sociale, lieu privilégié si tu dois dialoguer avec des personnes qui ne te jugent pas et sont habitués à ces situations. Parfois, ils ont à la direction ou dans l'équipe soignante un vrai "réactionnaire" et là, il s'agit de changer de crémerie assez vite. Nobody's perfect.
Soutien :
Ne demande pas pardon, être un usager dérouté n'a rien de honteux.
Besoin :
Fais juste gaffe à ne pas aller vers la recherche de contacts personnels intéressés sur le forum.
Amicalement
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Je me suis rendue compte qu'il fallait que je vous cite si je voulais que vous sachiez que je voulais que vous reveniez par ici...
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Kayana a écrit
Je me suis rendue compte qu'il fallait que je vous cite si je voulais que vous sachiez que je voulais que vous reveniez par ici...
Bien joué, c'est la meilleure combine pour me faire venir car je reçois une notification. Là, en l'occurence, je me suis mis en vacances, histoire de retrouver le plaisir de venir ici raconter des choses du quotidien des PUD (personnes usagers de drogues).
Se ressentir désiré dans un forum d'usagers, ça fait gonfler les chevilles, mais tant que ça reste privé, il n'y a pas de soucis.
Vacances, car au bout de 13 ans, l'équipe actuelle s'étant super renforcée sur la modération, je me suis senti à l'aise pour faire une pause. N'empêche qu'il suffit de me siffler pour que je vienne.
A disposition.
Amicalement
Fil
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filousky a écrit
... je me suis mis en vacances, histoire de retrouver le plaisir de venir ici raconter des choses du quotidien des PUD (personnes usagers de drogues).
Se ressentir désiré dans un forum d'usagers, ça fait gonfler les chevilles, mais tant que ça reste privé, il n'y a pas de soucis.
Vacances, car au bout de 13 ans, l'équipe actuelle s'étant super renforcée sur la modération, je me suis senti à l'aise pour faire une pause. N'empêche qu'il suffit de me siffler pour que je vienne.
Excusez mes interrogations... deux fois je crois que vous évoquez ce qui est de l'ordre du "privé", des "intérêts personnels"... Pouvez-vous me préciser un peu contre quoi vous tentez de me mettre en garde... ? Je ne saisis pas les subtilités, là, bien que je pense que ça me ferait avancer de les comprendre...
Bon, si vous êtes en "vacances" de ce site et de cet espace d'expression et de questionnements et de dérives à modérer, je vais peut-être éviter de siffler trop souvent quoi...
Avez-vous des "collègues" qu'ont de la bouteille et qui assureraient des forment de "parrainages/marrainages"... ? (Oui, le rêve reste encore gratuit...)
Merci pour tout,
Bien à vous,
Kayana K.
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Salut salut...
J'ai dit que je n'étais pas consommatrice d'héroïne... J'ai/avais un gros problème de dépendance au tramadol (tic-tac pour moi même sous forme plusieurs fois 200mg) codéine lamaline etc. Ah ! L'acupan... mais ouais, tu as raison, c'est vrai, c'est pas un dérivé opioïde.
MAIS !
Ce tout petit problème, ce n'est que la seconde raison de ma prescription de méthadone.
Si, si, juré ! J'invite à réellement mieux se renseigner sur ce qui se fait en addicto/psychiatrie/traitement de la douleur/traitement de la dépression/TSO.
J'ai eu un changement d'addicto en novembre 2021, avec du coup nouvelles hypothèses sur le pourquoi de certaines de mes consos, remaniement des traitements...
Et c'est pas si terrible que ceux à qui le mot "méthadone" fait si peur le pensent...
À 80mg/j, ce qui n'est pas énorme j'en conviens, je supporte tant bien que mal les symptômes de manque quand mon agoraphobie m'a empêchée d'aller chercher mon traitement (les etats de manque c'est des états que j'ai déjà connus à cause de mes troubles psychiatriques - tremblements, dents qui claquent, douleurs musculaires et abdominales, vomissements, diarrhées, sueurs, angoisses, douleurs aiguës dans le dos, etc etc) mais je les supporte, avec un peu de tercian en plus peut-être, mais bon.
Même niveau ordonnance psy, dixit l'addicto : "vous êtes passée du camion à la trottinette".
Grâce à... la méthadone.
Et ce n'est qu'un exemple...
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Kayana a écrit
Avez-vous des "collègues" qu'ont de la bouteille et qui assureraient des forment de "parrainages/marrainages"... ? (Oui, le rêve reste encore gratuit...)
Merci pour tout,
Bien à vous,
Kayana K.
Hello,
Des parrains comme chez les NA/ AA ?
Ce qui est sur Pas sur Psychoactif ma chère
Amicalement,
MM
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