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Arax972 a écrit
Depuis que j’ai commencé il y a 8 ans il n’y a eu presque aucun jours sans fumer cependant cela ne pas empêcher il y a 3 ans d’obtenir mon bac pro que je faisais en alternance.
Plus le temps passait, plus j’avais la flemme, envie de rien faire, perte de confiance en soi, rester chez moi(habitant seul) a fumer seul…. Je refusais les invitations de mes potes.. J’ai pensé plusieurs fois à arrêté de fumer mais rien que l’idée, à l’époque, me semblait totalement impossible. Je me rendais pas compte mais cela me rendait agressif, je me renfermais sur moi même et j’en arrivais presque à détester les gens. J’étais devenu une autre personne, spectateur de ma vie ..
Concernant le sevrage, j’ai arrêté DU JOUR AU LENDEMAIN indépendamment de ma volonté car j’ai rejoins mes parents pour des vacances a l’autre bout du monde, je vais pas vous mentir que j’ai vécu un enfer surtout le premier mois, fatigue, sueur froide, mâchoire en béton, douleur musculaire dans les bras et les mains terrible, irritabilité, tremblements , nausée, vomissement, sommeil catastrophique, angoisse pour un rien cauchemars (enfin rêve à telle point que quand je me réveillais j’avais l’impression que cela c’était produit), état dépressif par moments, ce sentiment de vide, enfin d’après mon médecin addictologue que je vois depuis 1 mois, j’ai eu la total des symptômes…( d’ailleurs j’ai pu lire sur plusieurs forum, ceux qui pensent qu’il n’y a pas de dépendance physique se trompent totalement!!!!! Le psychologique est très dur mais le physique également)
Salut à toi et bon courage dans ta démarche,
Les symptômes que tu décris me semblent excessivement intenses et me surprennent.
Je ne remets pas en cause ton témoignage, chacun est différent et tu réagis peut-être bien différemment de moi ou des gens que j'ai pu fréquenter ou lire. Néanmoins, je trouve qu'une telle description de symptômes de manque peut contribuer à la diabolisation du cannabis et à la stigmatisation des consommateurs si elle n'est pas tempérée, et ça me gêne.
Je souhaite donc apporter mon propre son de cloche, et faire part de ma propre expérience, afin que l'éventuel lecteur de ton thread y voit aussi un retour bien différent du tien.
J'ai à peu de choses près ton âge, et je consomme depuis aussi longtemps que toi, quotidiennement. Tout ce que tu décris comme contexte de consommation ( fumette avant les cours au lycée, fumette le matin avant de retourner au lit,...) je connais.
J'ai aussi, pendant une assez longue période, été un grand amateur de bang. Je coulais des douilles toute la journée. Etant donné que chacun met une quantité différente dans son joint, dans sa douille... Je ne peux pas l'affirmer, mais je crois avoir consommé en plus grosse quantité que toi.
Une autre chose qui diffère de ta situation, c'est que j'ai "fait" durant ces années de consommation une unique "pause" de quelques mois. En réalité j'ai fumé durant cette période mais beaucoup moins régulièrement. J'ai ensuite repris de plus belle, et je ne pense pas que cette interruption est eu une grosse influence sur mon accoutumance, perdue telle qu'elle est entre des années de conso.
Si tu consultes mes posts sur le forum, tu verras que cet été j'ai fait deux VRAIES pauses d'une quinzaine de jours chacune. Je vais donc raconter comment je les ai vécues :
- La première, je rendais visite à un proche et pour de nombreuses raisons je savais que ce n'était vraiment pas une bonne idée d'en emmener, et que ce serait compliqué de trouver là-bas. J'avais comme toi des anxiolytiques sous la main. Ca n'a pas été facile, j'étais dans un état psychologique compliqué. J'ai fait de grosses insomnies les premiers jours, et je n'avais pas très faim, mais à part ça j'ai su rire et m'amuser, faire des randonnées et pas mal de choses. Les difficultés étaient plus psychologiques : mon humeur était très instable, je pouvais passer d'un enthousiasme et d'une énergie importante à un agacement inexplicable qui me poussait à criser pour rien, ou à une sensation d'apathie et d'anhédonie. Des émotions négatives, des culpabilités et des traumatismes sont remontés à la surface et je n'arrivais pas vraiment à en détourner mon esprit.
- La deuxième, je partais en vacances, et j'ai ressenti un stress disproportionné à l'idée de traverser la France en voiture avec du matos. Au grand mot les grands remèdes : agacé par ce stress irrationnel que je ne ressentais pas auparavant, je décide de ne rien prendre avec moi. J'avais quand même cette fois-ci une fiole de CBD.
Grosso modo la même chose que pour la première pause, sauf que cette fois-ci, je n'ai pas eu de soucis pour dormir. Néanmoins, la sensation de n'avoir aucun contrôle sur mes émotions fût plus forte, et j'ai été bien bien déprimé ( faut savoir qu'après je le suis de base...).
Bien sûr, les deux fois, l'envie de consommer était présente, ainsi qu'un certain inconfort mental, dur à pointer du doigt, et que je décrirais comme une petite bête qui trotte dans le cerveau et qui agace, une "démangeaison mentale". Mais je n'ai vécu aucun symptôme vraiment physique, dans le sens d'un inconfort physique tel que des douleurs ou des nausées. De toute façon, même si je pense pas que la distinction entre "manque physique" et "manque psychologique" soit à mettre à la poubelle, il faut rappeler que la dépendance psychologique est aussi physique dans un sens : même dans le cas d'une addiction sans substance pour affecter le cerveau comme avec les jeux d'argent par exemple, le plaisir ressenti consiste physiquement en la stimulation du circuit de la récompense, lequel en vient à être déréglé, et à sa suite d'autres "organes" du cerveau. On a bien à l'arrêt un déficit de certaines hormones, et la nécessité pour le cerveau de réadapter ses productions naturelles afin de retrouver un certain équilibre.
Pour résumer, malgré une consommation qui commence à s'étaler dans le temps, le manque que je ressens est, pour ma part, loin d'être insurmontable quoique difficile au niveau émotionnel.
Ah, et une dernière chose : tu sembles dire que tu as obtenu ton bac malgré ta consommation. J'ai eu le mien avec mention et je réussis ( pour le moment) bien mes études.
Bon courage !
Edit : J'ai lu un peu trop vite et ai loupé le dernier mot de ton pavé. A mon humble avis ça mériterait un champi jaune. C'est pas de "la merde", c'est juste une plante, elle a pas demandé à ce que de drôles de bipèdes viennent l'arracher et la rouler en cigarette. Elle a des effets, certains potentiellement intéressants ou utiles pour X ou Y raison, d'autres non. "La merde", c'est ce que font (potentiellement) les gens avec !
Dernière modification par Sargonte (14 septembre 2021 à 18:20)
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Drilococo a écrit
Encore un riche forum j'ai l'impression, j imagine que pour ton sevrage ici on te posera les questions inutiles habituelles et les réponses toutes faites du style : tu consommes du tabac ? ( non non je me roule des pures à longueur d'années,) ou le as tu essayé la valériane ? Peut être auras tu même droit à un : "c'est dans la tête moi je n'ai eu aucune difficulté"
Bref encore des échanges de qualité haha !
Merci c'est sympa pour les gens qui essayent d'apporter leur témoignage ou du soutient. Cite-moi où tu as vu une seule des suppositions que tu as faites.
Il est de toute façon très difficile de conseiller quelqu'un pour un sevrage, même les addictologues semblent un peu démunis c'est dire...
Désolé mais je n'ai pas tout lu, trop de pavés pas assez d'espace ce n'est pas agréable !
C'est un peu gonflé. D'où il n'y a pas assez d'espaces (tu veux dire sauts à la ligne je présume) dans les précédents messages? On est pas sur FB ici...
Si tu n'es pas content de ce forum rien ne t'oblige à y rester
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des témoignages de personnes qui sont sortis de cette merde!!
Cela n'existe peut être pas tel que tu le décris.
Je pense que très probablement, ceux qui s'en sortent, se rendent compte que le cannabis n'est qu'une partie de ce qu'il faut reconstruire surtout quand le cannabis n'a plus simplement un effet récréatif et qu'il sert à réguler humeur, appétit et sommeil en masquant peut être une angoisse, une forme de dépression qui a conduit à avoir besoin de consommer chaque jour, au moins le soir.
Mon seul regret avec le cannabis, c'est de l'avoir arrêté perso.
Dans mon entourage, ces dernières 30 années, autour de moi, les gens qui ont arrêté le cannabis l'ont fait sans trop de difficultés pasqu'ils n'appréciaient plus vraiment les effets, mais je sais que ça peut être difficile d'arrêter.
Perso, dans mes souvenirs, mon dernier sevrage, au bout de 4 semaines, même plus envie et pourtant plein de matos et de fumeurs autour de moi.
Heureusement, cela n'a pas duré, mais j'ai arrêté presque deux ans il y a longtemps.
Deux ans de perdus, j'ai des douleurs que le cannabis soulage mieux que morphine benzo avec plein d'autres avantages.
Et perso, un sevrage avec un arrêt progressif me permet de pas morfler et de me sevrer sans presque aucun symptôme.
Dernière modification par Mister No (14 septembre 2021 à 21:41)
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Super Bulot a écrit
Bonjour Arax!
Je connais bien tous ces sentiments pour être passé par là après plus de 20 ans de conso quotidienne. Le sevrage au cannabis peut être assez violent selon la personne, son contexte de vie et son rapport au produit, et il est bien souvent sous-estimé.
Juste une petite question: es-tu consommateur de tabac?
Chaque jour est un petit combat. Le temps qui passe te permets peu à peu de mettre le produit à distance.
Force et bon courage!
SB
Merci beaucoup pour cette réponse et ton témoignage je me sens rassuré je consomme du tabac oui depuis le même nombre d’année.
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Sargonte a écrit
Arax972 a écrit
Depuis que j’ai commencé il y a 8 ans il n’y a eu presque aucun jours sans fumer cependant cela ne pas empêcher il y a 3 ans d’obtenir mon bac pro que je faisais en alternance.
Plus le temps passait, plus j’avais la flemme, envie de rien faire, perte de confiance en soi, rester chez moi(habitant seul) a fumer seul…. Je refusais les invitations de mes potes.. J’ai pensé plusieurs fois à arrêté de fumer mais rien que l’idée, à l’époque, me semblait totalement impossible. Je me rendais pas compte mais cela me rendait agressif, je me renfermais sur moi même et j’en arrivais presque à détester les gens. J’étais devenu une autre personne, spectateur de ma vie ..
Concernant le sevrage, j’ai arrêté DU JOUR AU LENDEMAIN indépendamment de ma volonté car j’ai rejoins mes parents pour des vacances a l’autre bout du monde, je vais pas vous mentir que j’ai vécu un enfer surtout le premier mois, fatigue, sueur froide, mâchoire en béton, douleur musculaire dans les bras et les mains terrible, irritabilité, tremblements , nausée, vomissement, sommeil catastrophique, angoisse pour un rien cauchemars (enfin rêve à telle point que quand je me réveillais j’avais l’impression que cela c’était produit), état dépressif par moments, ce sentiment de vide, enfin d’après mon médecin addictologue que je vois depuis 1 mois, j’ai eu la total des symptômes…( d’ailleurs j’ai pu lire sur plusieurs forum, ceux qui pensent qu’il n’y a pas de dépendance physique se trompent totalement!!!!! Le psychologique est très dur mais le physique également)Salut à toi et bon courage dans ta démarche,
Les symptômes que tu décris me semblent excessivement intenses et me surprennent.
Je ne remets pas en cause ton témoignage, chacun est différent et tu réagis peut-être bien différemment de moi ou des gens que j'ai pu fréquenter ou lire. Néanmoins, je trouve qu'une telle description de symptômes de manque peut contribuer à la diabolisation du cannabis et à la stigmatisation des consommateurs si elle n'est pas tempérée, et ça me gêne.
Je souhaite donc apporter mon propre son de cloche, et faire part de ma propre expérience, afin que l'éventuel lecteur de ton thread y voit aussi un retour bien différent du tien.
J'ai à peu de choses près ton âge, et je consomme depuis aussi longtemps que toi, quotidiennement. Tout ce que tu décris comme contexte de consommation ( fumette avant les cours au lycée, fumette le matin avant de retourner au lit,...) je connais.
J'ai aussi, pendant une assez longue période, été un grand amateur de bang. Je coulais des douilles toute la journée. Etant donné que chacun met une quantité différente dans son joint, dans sa douille... Je ne peux pas l'affirmer, mais je crois avoir consommé en plus grosse quantité que toi.
Une autre chose qui diffère de ta situation, c'est que j'ai "fait" durant ces années de consommation une unique "pause" de quelques mois. En réalité j'ai fumé durant cette période mais beaucoup moins régulièrement. J'ai ensuite repris de plus belle, et je ne pense pas que cette interruption est eu une grosse influence sur mon accoutumance, perdue telle qu'elle est entre des années de conso.
Si tu consultes mes posts sur le forum, tu verras que cet été j'ai fait deux VRAIES pauses d'une quinzaine de jours chacune. Je vais donc raconter comment je les ai vécues :
- La première, je rendais visite à un proche et pour de nombreuses raisons je savais que ce n'était vraiment pas une bonne idée d'en emmener, et que ce serait compliqué de trouver là-bas. J'avais comme toi des anxiolytiques sous la main. Ca n'a pas été facile, j'étais dans un état psychologique compliqué. J'ai fait de grosses insomnies les premiers jours, et je n'avais pas très faim, mais à part ça j'ai su rire et m'amuser, faire des randonnées et pas mal de choses. Les difficultés étaient plus psychologiques : mon humeur était très instable, je pouvais passer d'un enthousiasme et d'une énergie importante à un agacement inexplicable qui me poussait à criser pour rien, ou à une sensation d'apathie et d'anhédonie. Des émotions négatives, des culpabilités et des traumatismes sont remontés à la surface et je n'arrivais pas vraiment à en détourner mon esprit.
- La deuxième, je partais en vacances, et j'ai ressenti un stress disproportionné à l'idée de traverser la France en voiture avec du matos. Au grand mot les grands remèdes : agacé par ce stress irrationnel que je ne ressentais pas auparavant, je décide de ne rien prendre avec moi. J'avais quand même cette fois-ci une fiole de CBD.
Grosso modo la même chose que pour la première pause, sauf que cette fois-ci, je n'ai pas eu de soucis pour dormir. Néanmoins, la sensation de n'avoir aucun contrôle sur mes émotions fût plus forte, et j'ai été bien bien déprimé ( faut savoir qu'après je le suis de base...).
Bien sûr, les deux fois, l'envie de consommer était présente, ainsi qu'un certain inconfort mental, dur à pointer du doigt, et que je décrirais comme une petite bête qui trotte dans le cerveau et qui agace, une "démangeaison mentale". Mais je n'ai vécu aucun symptôme vraiment physique, dans le sens d'un inconfort physique tel que des douleurs ou des nausées. De toute façon, même si je pense pas que la distinction entre "manque physique" et "manque psychologique" soit à mettre à la poubelle, il faut rappeler que la dépendance psychologique est aussi physique dans un sens : même dans le cas d'une addiction sans substance pour affecter le cerveau comme avec les jeux d'argent par exemple, le plaisir ressenti consiste physiquement en la stimulation du circuit de la récompense, lequel en vient à être déréglé, et à sa suite d'autres "organes" du cerveau. On a bien à l'arrêt un déficit de certaines hormones, et la nécessité pour le cerveau de réadapter ses productions naturelles afin de retrouver un certain équilibre.
Pour résumer, malgré une consommation qui commence à s'étaler dans le temps, le manque que je ressens est, pour ma part, loin d'être insurmontable quoique difficile au niveau émotionnel.
Ah, et une dernière chose : tu sembles dire que tu as obtenu ton bac malgré ta consommation. J'ai eu le mien avec mention et je réussis ( pour le moment) bien mes études.
Bon courage !
Edit : J'ai lu un peu trop vite et ai loupé le dernier mot de ton pavé. A mon humble avis ça mériterait un champi jaune. C'est pas de "la merde", c'est juste une plante, elle a pas demandé à ce que de drôles de bipèdes viennent l'arracher et la rouler en cigarette. Elle a des effets, certains potentiellement intéressants ou utiles pour X ou Y raison, d'autres non. "La merde", c'est ce que font (potentiellement) les gens avec !
J’ai poster sur ce forum, je m’attendais à des commentaires désobligeants mais de ce genre, c’est ridicule! Surtout que cela me dit pas où tu en es aujourd’hui avec ton consommation..
Merci tout de même pour ton témoignage, je m’en serai bien passé quoi que cela me donne encore plus la force de continuer dans ma lancé !
Déjà comparé l’addiction aux jeux au cannabis on voit bien quel genre de mec tu dois être et ça me rassure finalement sur mon état !
En réalité concernant ma consommation habitant 4 ans à l’île de la Réunion je peux te dire que les bangs je connais particulièrement ainsi j’ai fumer des purs sans même connaître le shit à cette époque lol !
Bref ,être à la course de celui qui en consomme
le plus ça montre encore une fois à qui j’ai affaire sur ce genre de forum.
Au passage, ce n’est pas juste une plante mais bel et bien de la drogue dans laquelle beaucoup tombe dépendant.
Sur ce, à bon entendeur!
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Arax972 a écrit
Sargonte a écrit
Salut à toi et bon courage dans ta démarche,
Les symptômes que tu décris me semblent excessivement intenses et me surprennent.
Je ne remets pas en cause ton témoignage, chacun est différent et tu réagis peut-être bien différemment de moi ou des gens que j'ai pu fréquenter ou lire. Néanmoins, je trouve qu'une telle description de symptômes de manque peut contribuer à la diabolisation du cannabis et à la stigmatisation des consommateurs si elle n'est pas tempérée, et ça me gêne.
Je souhaite donc apporter mon propre son de cloche, et faire part de ma propre expérience, afin que l'éventuel lecteur de ton thread y voit aussi un retour bien différent du tien.
J'ai à peu de choses près ton âge, et je consomme depuis aussi longtemps que toi, quotidiennement. Tout ce que tu décris comme contexte de consommation ( fumette avant les cours au lycée, fumette le matin avant de retourner au lit,...) je connais.
J'ai aussi, pendant une assez longue période, été un grand amateur de bang. Je coulais des douilles toute la journée. Etant donné que chacun met une quantité différente dans son joint, dans sa douille... Je ne peux pas l'affirmer, mais je crois avoir consommé en plus grosse quantité que toi.
Une autre chose qui diffère de ta situation, c'est que j'ai "fait" durant ces années de consommation une unique "pause" de quelques mois. En réalité j'ai fumé durant cette période mais beaucoup moins régulièrement. J'ai ensuite repris de plus belle, et je ne pense pas que cette interruption est eu une grosse influence sur mon accoutumance, perdue telle qu'elle est entre des années de conso.
Si tu consultes mes posts sur le forum, tu verras que cet été j'ai fait deux VRAIES pauses d'une quinzaine de jours chacune. Je vais donc raconter comment je les ai vécues :
- La première, je rendais visite à un proche et pour de nombreuses raisons je savais que ce n'était vraiment pas une bonne idée d'en emmener, et que ce serait compliqué de trouver là-bas. J'avais comme toi des anxiolytiques sous la main. Ca n'a pas été facile, j'étais dans un état psychologique compliqué. J'ai fait de grosses insomnies les premiers jours, et je n'avais pas très faim, mais à part ça j'ai su rire et m'amuser, faire des randonnées et pas mal de choses. Les difficultés étaient plus psychologiques : mon humeur était très instable, je pouvais passer d'un enthousiasme et d'une énergie importante à un agacement inexplicable qui me poussait à criser pour rien, ou à une sensation d'apathie et d'anhédonie. Des émotions négatives, des culpabilités et des traumatismes sont remontés à la surface et je n'arrivais pas vraiment à en détourner mon esprit.
- La deuxième, je partais en vacances, et j'ai ressenti un stress disproportionné à l'idée de traverser la France en voiture avec du matos. Au grand mot les grands remèdes : agacé par ce stress irrationnel que je ne ressentais pas auparavant, je décide de ne rien prendre avec moi. J'avais quand même cette fois-ci une fiole de CBD.
Grosso modo la même chose que pour la première pause, sauf que cette fois-ci, je n'ai pas eu de soucis pour dormir. Néanmoins, la sensation de n'avoir aucun contrôle sur mes émotions fût plus forte, et j'ai été bien bien déprimé ( faut savoir qu'après je le suis de base...).
Bien sûr, les deux fois, l'envie de consommer était présente, ainsi qu'un certain inconfort mental, dur à pointer du doigt, et que je décrirais comme une petite bête qui trotte dans le cerveau et qui agace, une "démangeaison mentale". Mais je n'ai vécu aucun symptôme vraiment physique, dans le sens d'un inconfort physique tel que des douleurs ou des nausées. De toute façon, même si je pense pas que la distinction entre "manque physique" et "manque psychologique" soit à mettre à la poubelle, il faut rappeler que la dépendance psychologique est aussi physique dans un sens : même dans le cas d'une addiction sans substance pour affecter le cerveau comme avec les jeux d'argent par exemple, le plaisir ressenti consiste physiquement en la stimulation du circuit de la récompense, lequel en vient à être déréglé, et à sa suite d'autres "organes" du cerveau. On a bien à l'arrêt un déficit de certaines hormones, et la nécessité pour le cerveau de réadapter ses productions naturelles afin de retrouver un certain équilibre.
Pour résumer, malgré une consommation qui commence à s'étaler dans le temps, le manque que je ressens est, pour ma part, loin d'être insurmontable quoique difficile au niveau émotionnel.
Ah, et une dernière chose : tu sembles dire que tu as obtenu ton bac malgré ta consommation. J'ai eu le mien avec mention et je réussis ( pour le moment) bien mes études.
Bon courage !
Edit : J'ai lu un peu trop vite et ai loupé le dernier mot de ton pavé. A mon humble avis ça mériterait un champi jaune. C'est pas de "la merde", c'est juste une plante, elle a pas demandé à ce que de drôles de bipèdes viennent l'arracher et la rouler en cigarette. Elle a des effets, certains potentiellement intéressants ou utiles pour X ou Y raison, d'autres non. "La merde", c'est ce que font (potentiellement) les gens avec !J’ai poster sur ce forum, je m’attendais à des commentaires désobligeants mais de ce genre, c’est ridicule! Surtout que cela me dit pas où tu en es aujourd’hui avec ton consommation..
Merci tout de même pour ton témoignage, je m’en serai bien passé quoi que cela me donne encore plus la force de continuer dans ma lancé !
Déjà comparé l’addiction aux jeux au cannabis on voit bien quel genre de mec tu dois être et ça me rassure finalement sur mon état !
En réalité concernant ma consommation habitant 4 ans à l’île de la Réunion je peux te dire que les bangs je connais particulièrement ainsi j’ai fumer des purs sans même connaître le shit à cette époque lol !
Bref ,être à la course de celui qui en consomme
le plus ça montre encore une fois à qui j’ai affaire sur ce genre de forum.
Au passage, ce n’est pas juste une plante mais bel et bien de la drogue dans laquelle beaucoup tombe dépendant.
Sur ce, à bon entendeur!
Salut, j'ai déjà constaté que beaucoup de personnes considèrent le cannabis comme 3 fois rien.
Alors certes, étant consommateur quotidien (1 joint par jour, le soir, parfois plus), j'ai strictement aucun problème à m'en passer (allez, la première nuit à la limite je galère un peu à m'endormir).
Mais j'ai des gens autour de moi pour qui c'est pas le cas du tout (surtout quand tu es habitué à consommer de manière chronique dans la journée), et qui ressentent bien des symptômes de sevrage.
L'addiction au cannabis c'est quelquechose de réel, mais avec des termes tels que "drogue douces", ça m'étonnes pas que certaines personnes n'y comprennent rien.
C'est très dépendant des gens enfaite, comme avec la plupart des drogues.
Je pourrais aussi dans ce cas que la cocaine c'est rien, la preuve j'en prends quelque fois dans l'année, et je n'ai pas de craving et je gère très bien ma conso.
Pourtant on sait tous qu'un nombre non négligeable de consommateurs y sont dépendants.
Dernière modification par splinK (15 septembre 2021 à 10:33)
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Arax972 a écrit
J’ai poster sur ce forum, je m’attendais à des commentaires désobligeants mais de ce genre, c’est ridicule! Surtout que cela me dit pas où tu en es aujourd’hui avec ton consommation..
Merci tout de même pour ton témoignage, je m’en serai bien passé quoi que cela me donne encore plus la force de continuer dans ma lancé !
Déjà comparé l’addiction aux jeux au cannabis on voit bien quel genre de mec tu dois être et ça me rassure finalement sur mon état ! wink
En réalité concernant ma consommation habitant 4 ans à l’île de la Réunion je peux te dire que les bangs je connais particulièrement ainsi j’ai fumer des purs sans même connaître le shit à cette époque lol !
Bref ,être à la course de celui qui en consomme
le plus ça montre encore une fois à qui j’ai affaire sur ce genre de forum.
Au passage, ce n’est pas juste une plante mais bel et bien de la drogue dans laquelle beaucoup tombe dépendant.
Sur ce, à bon entendeur!
1) Je n'ai eu aucun commentaire désobligeant à ton égard, je t'invite à chercher ce mot dans un dictionnaire.
2) "Quel genre de mec je dois être" ? Ah ouai carrément.
3)Je n'ai pas comparé jeux d'argent et cannabis, je me suis servi des jeux d'argent pour illustrer mon propos sur la distinction entre dépendance physique et psychologique. J'ai été clair.
4) "Encore à qui tu as affaire sur ce forum" ? Eh bien merci pour les autres qui n'ont rien demandé ! Personne t'oblige à rester ni ne t'a obligé à ouvrir ton thread.
"Bref", ce que je peux dire sur la personne à qui j'ai affaire, c'est à dire toi, c'est que tu es le genre de mec qui consomme pendant des années et qui ensuite se pense meilleur que celui qui consomme toujours, hein ? Bien content si le pauvre drogué au cannabis que je suis a pu te "rassurer sur ton état".
L'hôpital qui se fout de la charité. "A bon entendeur".
Dernière modification par Sargonte (15 septembre 2021 à 19:32)
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Dernière modification par PoussinElectrique (18 septembre 2021 à 09:49)
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