Bonjour,
Je consomme du LP quotidiennement depuis environ un an, à environ 1200 mg par jour. Même si je ne sens presque rien, j'ai décidé de ne pas augmenter, à la fois pour les risques, pour rendre le
sevrage moins violent, et parce que c'est bizarrement ce très peu d'effet très diffus qui est vraiment mon idéal en terme d'effets. J'étais sur la
codéine depuis deux ans auparavant mais le côté bien plus calme du
tramadol avait vraiment sa force, il ne me mettait pas en état de cocon forcé pendant trois heures et me fatiguait juste ce qu'il fallait pour bien dormir le soir. Mais bref.
Depuis les tous débuts j'ai l'habitude d'avoir pas mal de spasmes au moment de mon endormissement, pour le grand malheur de mon amoureuse, ainsi qu'une tachycardie presque permanente mais qui ne m'alerte pas plus que ça.
Seulement il y a deux jours j'ai eu un épisode vraiment très inquiétant de tachycardie, jusqu'à 180 bpm je pense, accompagné d'un très gros stress, de bonnes fourmis d'angoisse dans tout le corps, et de spasmes à raison de plusieurs par minutes. Enfin c'était pire au niveau du sommeil, puisqu'à chaque endormissement j'avais un gros spasme de réveil (du type de ceux qui nous réveillent lorsqu'on rêve qu'on tombe), accompagné par moments d'un cri assez fort. Le lendemain rebelote pour les spasmes, la tachycardie était calmée quand même.
Bref, je ne sais pas ce qu'il a pu se passer pour que du jour au lendemain, sans toucher à une dose à laquelle j'étais habitué, j'ai pu me sentir vraiment bizarre comme ça, mais j'imagine que la faute à pa de chance.
Ça m'a un peu motivé à faire au moins une pause du produit, ne serait-ce que de quelques jours. Cependant je sais que si le
sevrage de
codéine est une blague pour moi, celui de
tramadol est vraiment insupportable dès le premier jour, avec ce gros désavantage que je vomis tout ce que j'ingurgite et ne peux même pas prendre de forces pour tenir le coup.
En fait mon plan de
base pour arrêter était de compter sur une diminution des doses. Par exemple en prendre seulement ne serait-ce que 400 pour éviter uniquement les symptômes physiques de manque si c'est suffisant.
Bref, je ne sais pas si je me fais des idées, s'il m'est arrivé quelque chose et, le cas échéant, si ça risque d'influencer à jamais les réactions de mon corps au produit, mais toujours est-il que si ce n'était pas si violent que ça, ça a sonné comme un avertissement.
Ce qui m'intrigue surtout c'est de savoir si on observe parfois des cas de gens a priori bien habitués, consommateurs quotidiens, auxquels du jour au lendemain il arrive une mauvaise expérience sans raison apparente.
Merci à vous !