Possible de se faire prescrire de la morphine par de l'acting?

prescripteur a écrit

Bonjour, j ajouterais que ce genre de pression contribue a reduire les prescriptions pour les vrais douleurs. Les reticences a prescrire viennent beaucoup de la sensation de se faire rouler.
Amicalement

La douleur affective qui me pousse à vouloir en prendre est une vrai douleur aussi.

Morning Glory a écrit

La culpabilité est souvent liée à la vision que nous donne la société des drogues et de leur usage. Cf mon thread sur l'estime de soi des usagers.
Cela dit il existe des cas où l'usage vraiment problématique est lié à une culpabilité car peut se faire retentir sur les proches, etc. Mais c'est loin d'être la majorité des UDs qui en est là. Je parle d'addictions "hard core" ici. Sinon il me semble vraiment que c'est lié à la pression de l'entourage et à la vision judéo-chrétienne de la chose.

Bon Le Lorenzo, comme spécifié par la personne qui t'a mis un champi rouge je plussoie que tu fais dans la demande de plan de mon point de vue. Nous demander de t'aider à gruger un médecin... On discute de ton cas en équipe.

Oui la douleur psychique est clairement une vraie douleur j'en sais quelque chose. Mais si tu n'as pas accès à des opiacés tu peux te tourner vers un psychiatre aussi... Qui a des antidépresseurs, des anxiolytiques et des thymoregulateurs. C'est clairement pas dénué de risques ni d'effets secondaires, mais franchement les opis ne le sont pas non plus (en cas de mélanges, d'overdose, ou simplement car ils peuvent provoquer une dépendance physique très forte). Tourne toi vers un psychiatre et explique lui clairement et honnêtement ta situation.

j'avoue m'être mal exprimé my bad, je voulais juste soulever que prendre un prod pour soulager une douleur mental, bah forcé de constater que c'est ce qui mène a une addiction hardcore, je pense qu'un suivi psy comme tu le suggere est plus adapté, puisque plus ciblé et encadré

Le lorenzo a écrit

prescripteur a écrit

Bonjour, j ajouterais que ce genre de pression contribue a reduire les prescriptions pour les vrais douleurs. Les reticences a prescrire viennent beaucoup de la sensation de se faire rouler.
Amicalement

La douleur affective qui me pousse à vouloir en prendre est une vrai douleur aussi.

C'est encore pire d'utiliser des opiacés pour ça, tu vas juste te faire encore plus de mal. L'auto diagnostic/auto médication c'est une mauvaise idée, tu vas te faire du mal et empirer ta situation.
Si tu as des problèmes psys, commence par voir un psychiatre et/ou un psychologue.

Se soigner en se droguant ça marche pas, ton post me fait un peu penser à moi avant les opiacés. Quelques années plus tard j'ai des doses de cheval juste pour pas être en manque, ma dépression s'est empirée, j'ai de plus en plus de douleurs, bref, mauvaise idée.

Prend soin de toi en allant parler de tes problèmes à quelqu'un qui peut t'aider.
Je te conseille vraiment de ne pas chercher à avoir ne serait-ce que de la codéine.

Biscuit a écrit

L'indication de la morphine c'est la douleur nociceptive point. La douleur affective on ne dit pas qu'elle n'existe pas mais qu'il y a d'autres moyens de la soulager que les opiacés qui ne sont absolument pas fait pour ça.

Ba y a des gens que ça soulage hein. Et comme dit CutHere d'autres que ça empire. C'est du cas par cas. Mais oui il y a d'autres moyens moins addictifs de soigner des problèmes psys qu'il faut essayer d'abord. Perso je me suis tournée vers les microdoses d'opiacés lorsque les traitements officiels ont cessé de fonctionner correctement sur moi (ça a duré deux ans par là avant qu'ils remarchent), ainsi que dans la pire période de ma vie vers 17 ans où ils ne suffisaient pas. C'était vraiment en dernier recours quoi, et officiellement en effet c'est pas sensé être fait pour ça.

L'indication de la morphine c'est la douleur nociceptive point. La douleur affective on ne dit pas qu'elle n'existe pas mais qu'il y a d'autres moyens de la soulager que les opiacés qui ne sont absolument pas fait pour ça.

Je dirais que c'est vrai actuellement selon la norme mais que les opiacés ont été longtemps utilisés pour calmer la douleur psychique. Plusieurs témoignages montrent notamment l'effet positif de la codeine, chez certaines personnes et pas chez d'autres.
Donc c'est vrai qu'à mon avis, la norme devrait être revue dans les anxietes resistantes au traitement et dans les douleurs psychiques. Mais en attendant l'automedication conduit probablement plus à des catastrophes qu'à des reussites. Je parle bien de possibles prescriptions bien encadrées, sur le type de la Methadone par exemple.
MG as tu lu sur le microtraitement à la naltrexone qui pourrait aussi etre une option?
(nb là aussi non validé officiellement)

https://addictiondomain.com/wp-content/ … orders.pdf


Amicalement

Dernière modification par prescripteur (21 octobre 2021 à  21:23)