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Dernière modification par Krkrkr (01 novembre 2021 à 20:46)
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Dernière modification par Morning Glory (01 novembre 2021 à 21:00)
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Morning Glory a écrit
Une substance sans effet indésirable, ça n'existe pas^^' ou en tout cas j'en ai jamais vu lol
Un stimulant récréatif sans descente si on en abuse, idem perso connais pas.
L'excès de dopamine peut mener à une montée de cortisol (hormone du stress) lequel se maintient plus longtemps que la dopamine. De plus le corps essaye de prendre le contre pied de ce qui est une atteinte à sa très chère homéostasie. Donc si tu augmentes le plaisir avec une drogue, tu prends le risque d'avoir une descente pas agréable derrière, parce que ton organisme aura fait ce qu'il faut pour contrebalancer l'effet agréable de la drogue, mais va poursuivre ce contrebalancement un peu plus longtemps que la drogue fera effet. Le temps qu'il revienne à la normale, tu te sens mal.
Bon c'est un peu schématisé mais en gros c'est comme ça que j'explique la dysphorie qui suit l'euphorie des stims: l'adaptation hédonique. Et plus tu vas prendre de la substance, outre la tolérance nécessitant de monter les doses, plus tu as un risque de moins sentir le plaisir du "high", de te sentir plutôt "normale" pendant, mais mal après. Car si tu utilises trop souvent d'un truc agréable, cet état précédemment agréable devient ta nouvelle base hédonique, ton état "neutre", et la base précédente devient en conséquence désagréable.
Voilà, en gros et rapide, ce que je sais de la descente (que quelqu'un corrigé si c'est faux, bon, j'ai vraiment schématisé rapidement faut dire hein).
En ce qui me concerne et avec les nombreuses années de pratique, j'ai tout de même remarqué que les mauvaises descentes étaient proportionnelles à la qualité de la coke. Je suis intimement persuadé que le craving est beaucoup plus provoqué par les coupes que par la coke. Plus la coke est pure et moins le craving est puissant. L'envie de retaper est bien présente, mais le fameux mal être que l'on connaît tous, est quasiment absent.
Après viens la tolérance que ton corps accuse au fur et à mesure de la consommation. Mais c'est un autre débat...
Prend soin de toi
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Morning Glory a écrit
Une substance sans effet indésirable, ça n'existe pas^^' ou en tout cas j'en ai jamais vu lol
Un stimulant récréatif sans descente si on en abuse, idem perso connais pas.
L'excès de dopamine peut mener à une montée de cortisol (hormone du stress) lequel se maintient plus longtemps que la dopamine. De plus le corps essaye de prendre le contre pied de ce qui est une atteinte à sa très chère homéostasie. Donc si tu augmentes le plaisir avec une drogue, tu prends le risque d'avoir une descente pas agréable derrière, parce que ton organisme aura fait ce qu'il faut pour contrebalancer l'effet agréable de la drogue, mais va poursuivre ce contrebalancement un peu plus longtemps que la drogue fera effet. Le temps qu'il revienne à la normale, tu te sens mal.
Bon c'est un peu schématisé mais en gros c'est comme ça que j'explique la dysphorie qui suit l'euphorie des stims: l'adaptation hédonique. Et plus tu vas prendre de la substance, outre la tolérance nécessitant de monter les doses, plus tu as un risque de moins sentir le plaisir du "high", de te sentir plutôt "normale" pendant, mais mal après. Car si tu utilises trop souvent d'un truc agréable, cet état précédemment agréable devient ta nouvelle base hédonique, ton état "neutre", et la base précédente devient en conséquence désagréable.
Voilà, en gros et rapide, ce que je sais de la descente (que quelqu'un corrigé si c'est faux, bon, j'ai vraiment schématisé rapidement faut dire hein).
C’est vraiment intéressant. Est-ce que cela est valable pour toutes les drogues ou que pour certaines? Aussi, y a t’il de la lecture ailleurs sur le sujet que tu pourrais recommander? Est-ce que c’est valable pour la dopamine (ou d’autres hormones de bonheur) produite naturellement?
Et puis, pour la question bête juste pour rigoler: pourquoi on prends pas des drogues qui nous font sentir comme’ des vrai merde, pour que ensuite notre corps se régule dans le sens de la bonheur quand on est de nouveau sobre?
Dernière modification par zizitaupe_meilleure_bande (01 novembre 2021 à 21:37)
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Dernière modification par Morning Glory (01 novembre 2021 à 22:30)
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Morning Glory a écrit
Une substance sans effet indésirable, ça n'existe pas^^' ou en tout cas j'en ai jamais vu lol
Un stimulant récréatif sans descente si on en abuse, idem perso connais pas.
L'excès de dopamine peut mener à une montée de cortisol (hormone du stress) lequel se maintient plus longtemps que la dopamine. De plus le corps essaye de prendre le contre pied de ce qui est une atteinte à sa très chère homéostasie. Donc si tu augmentes le plaisir avec une drogue, tu prends le risque d'avoir une descente pas agréable derrière, parce que ton organisme aura fait ce qu'il faut pour contrebalancer l'effet agréable de la drogue, mais va poursuivre ce contrebalancement un peu plus longtemps que la drogue fera effet. Le temps qu'il revienne à la normale, tu te sens mal.
Bon c'est un peu schématisé mais en gros c'est comme ça que j'explique la dysphorie qui suit l'euphorie des stims: l'adaptation hédonique. Et plus tu vas prendre de la substance, outre la tolérance nécessitant de monter les doses, plus tu as un risque de moins sentir le plaisir du "high", de te sentir plutôt "normale" pendant, mais mal après. Car si tu utilises trop souvent d'un truc agréable, cet état précédemment agréable devient ta nouvelle base hédonique, ton état "neutre", et la base précédente devient en conséquence désagréable.
Voilà, en gros et rapide, ce que je sais de la descente (que quelqu'un corrigé si c'est faux, bon, j'ai vraiment schématisé rapidement faut dire hein).
Hello !
Alors, désolé de te contredire, mais il existe des substances sans effets indésirables ! J'en connais une seule : la DMT
Alors oui, il faut que tout se passe bien, il est vrai qu'un trip compliqué peut se produire mais personnellement ça m'est arrivé une fois seulement et j'avais négligé le set & setting.
En ce qui me concerne, plus de 100 expériences avec la DMT.
99 trips positifs, pas de tolérance, pas de descente négative, un bonheur inégalable, des changements de vie et internes profonds... C'est que du bonheur pour moi !
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Dernière modification par Morning Glory (01 novembre 2021 à 23:36)
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Morning Glory a écrit
Nausées, anxiété, afterglow un peu trippant et desorientant. C'est vrai qu'il y a pire, mais perso j'ai bien des effets secondaires^^
Et si moi de la tolérance j'en ai^^ et une pote aussi d'ailleurs. Mais tant mieux si toi tu n'as pas tout ça ^^
Tu parles de la DMT ?
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Dernière modification par Humain honnête (01 novembre 2021 à 23:43)
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Humain honnête a écrit
TOUTES les personnes à qui j'ai fait tester ont été unanimes sur la qualité de l'expérience et le bonheur absolu. Vraiment je sais que c'est THE drogue absolument pure, rien ne peut l'égaler !
Et encore désolé mais... non il n'y a pas de tolérance ! Peut-être as-tu consommé autre chose que de la DMT ?
Salut ! Si je suis relativement d'accord sur le fait que c'est une molécule très peu impactante physiquement, délivrant des expériences intenses plutôt 'friendly' en général, pour ce qui est de la tolérance je me questionne pas mal ces temps-ci. Sur le court terme, pas de soucis a priori, on peut enchaîner les sessions sur un court intervalle sans que la prise précédente n'impacte les suivantes, c'est d'ailleurs ce qui était ressorti de l'étude de Strassman (DMT la molécule de l'esprit). En revanche, sur le long terme je commence à être moins catégorique que je ne l'ai été à ce sujet, et dans tous les cas je trouve qu'on perd un peu la magie du truc si on en consomme trop régulièrement pendant trop longtemps (c'est un peu mon cas ces temps-ci...). Pour situer ma conso : environ 8 à 10 grammes par an depuis 4 ans environ, avec l'e-cig en ROA. Pour en revenir à la tolérance, si pour la DMT seule elle n'est pas clairement avérée, la tolérance croisée avec d'autres psychés, elle, l'est. Consommant assez régulièrement du LSD, les trips DMT dans la semaine qui suit la prise de LSD sont clairement moins vivaces, moins visuels. Pas mal d'utilisateurs sur DMT Nexus mentionnent ce fait, avec le L en particulier, mais également avec la psilocybine - et certainement avec d'autres psychés également, mais le L et les champis étant les plus courants, ce sont surtout ces 2 qui sont mentionnés pour la tolérance croisée. Vivement que la science s'intéresse de plus près à la question, parce que les retours individuels d'expériences ça manque un peu de robustesse pour pouvoir en tirer des généralités.
Peace
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Timide Jovial a écrit
Humain honnête a écrit
TOUTES les personnes à qui j'ai fait tester ont été unanimes sur la qualité de l'expérience et le bonheur absolu. Vraiment je sais que c'est THE drogue absolument pure, rien ne peut l'égaler !
Et encore désolé mais... non il n'y a pas de tolérance ! Peut-être as-tu consommé autre chose que de la DMT ?Salut ! Si je suis relativement d'accord sur le fait que c'est une molécule très peu impactante physiquement, délivrant des expériences intenses plutôt 'friendly' en général, pour ce qui est de la tolérance je me questionne pas mal ces temps-ci. Sur le court terme, pas de soucis a priori, on peut enchaîner les sessions sur un court intervalle sans que la prise précédente n'impacte les suivantes, c'est d'ailleurs ce qui était ressorti de l'étude de Strassman (DMT la molécule de l'esprit). En revanche, sur le long terme je commence à être moins catégorique que je ne l'ai été à ce sujet, et dans tous les cas je trouve qu'on perd un peu la magie du truc si on en consomme trop régulièrement pendant trop longtemps (c'est un peu mon cas ces temps-ci...). Pour situer ma conso : environ 8 à 10 grammes par an depuis 4 ans environ, avec l'e-cig en ROA. Pour en revenir à la tolérance, si pour la DMT seule elle n'est pas clairement avérée, la tolérance croisée avec d'autres psychés, elle, l'est. Consommant assez régulièrement du LSD, les trips DMT dans la semaine qui suit la prise de LSD sont clairement moins vivaces, moins visuels. Pas mal d'utilisateurs sur DMT Nexus mentionnent ce fait, avec le L en particulier, mais également avec la psilocybine - et certainement avec d'autres psychés également, mais le L et les champis étant les plus courants, ce sont surtout ces 2 qui sont mentionnés pour la tolérance croisée. Vivement que la science s'intéresse de plus près à la question, parce que les retours individuels d'expériences ça manque un peu de robustesse pour pouvoir en tirer des généralités.
Peace
Intéressant !
J'ai plutôt tendance à te croire sur la tolérance, car je n'ai jamais consommé autant que toi.
8g par an bordel ahah
Les tolérances croisées sont courantes donc ça paraît tout à fait cohérent
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Et puis, pour la question bête juste pour rigoler: pourquoi on prends pas des drogues qui nous font sentir comme’ des vrai merde, pour que ensuite notre corps se régule dans le sens de la bonheur quand on est de nouveau sobre?
C'est en theorie le principe de la naltrexone à petites doses.(1 à 5 mg). Elle antagonise de façon transitoire les recepteurs opioides, ce qui entraine une augmentation de leur nombre. Quelques refs scientifiques mais pour le moment pas vraiment de consensus. Je pense neanmoins que ça devrait etre examiné car potentiel élevé.
https://www.psychiatrictimes.com/view/c … depression
https://ldnresearchtrust.org/can-ldn-ca … depression
https://psychiatryeducationforum.com/lo … epression/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27736689/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30248938/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articl … -00082.pdf
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8313851/
Je signale quand même qu'il y a d'autres voies qui mènent au bohneur, par exemple https://bouddha-bouddhisme.com/blogs/bo … bouddhisme
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (02 novembre 2021 à 16:25)
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zizitaupe_meilleure_bande a écrit
, tu parle de psychédéliques en étant l’exception... c’est sûr que mes expériences avec psychédéliques ont presque toujours compris un certain afterglow très positif psychologique, mais j’ai eu plein de problèmes physiques, tels des courbatures ou maux de tête (avec champignons), la fatigue mais le sommeil difficile (avec champis). Mais du coup tout les utilisateurs (y compris moi) prennent le risque d’avoir un bad qui pourrait avoir des conséquences psychologiques plus ou moins durables. Je sais que ça peu advenir avec toute sorte de drogue, mes avec les psychédéliques ça peut arriver de manière violente sur une seule prise, et même dans des situations hors son contrôle de set et setting approprié. C’est juste pour renforcé le fait qu’aucune drogue n’est pas 100% sans possibles « effets indésirables après la soirée » comme dit le post original.
C'est tout à fait vrai et tu fais bien de le préciser. Par contre tout comme les effets distincts des autres drogues que j'ai expliqués, il ne s'agit pas là d'adaptation hédonique à proprement parler à mon humble avis. J'aurais dû être plus claire là dessus je me rends compte.
L'adaptation hédonique elle fonctionne pas qu'avec les drogues (même si le plaisir très puissant qu'elles procurent doit certainement beaucoup l'influencer, beaucoup plus que des expériences de vie normales je dirais), elle est présente un peu partout et pour tout plaisir il me semble. Mais bon je veux pas dire de connerie ça fait longtemps que j'ai eu ce cours...
Ce que j'expliquais pour chaque classe de produit dans mon message ci-dessus, c'est des phénomènes EN PLUS de l'adaptation hédonique, provoqués par la pharmacologie des drogues elles-mêmes.
L'adaptation hédonique elle, intervient même pour des choses sans effet secondaire, des plaisirs et déplaisirs normaux de la vie sans incidence pharmacologique. C'est vraiment une adaptation du cerveau à son environnement, un phénomène prévu par l'évolution et par notre organisme (tout comme l'est la tolérance : ce ne sont pas les drogues qui rendent directement tolérant, ce n'est pas un effet qu'elles produisent elles-mêmes, c'est le corps qui s'organise pour les contrer et retrouver son état d'équilibre coûte que coûte).
Bien sûr, il y a des exceptions où cela ne fonctionne pas (je crois), comme les pathologies (manie, dépression...), ou si tu mènes une vie qui ne te convient vraiment pas, là tu vas rester mal même si une certaine adaptation va se créer, il y a des limites tu vois.
(Donc oui, je pense que d'après ce postulat l'abus de drogues doit être en mesure de rendre le reste de la vie plus fade... (Je dis bien l'abus.))
zizitaupe_meilleure_bande a écrit
Du coup il y a une question que j’ai depuis un moment. Est-ce que quelqu’un a trouver un calendrier plus ou moins régulier pour prendre des drogues différentes, sans vider ses stocks de seratonine ni de dopamine, pour éviter des tolérances à travers les drogues, et pour éviter l’addiction? Genre, lundi héroïne, mardi Cocaine, mercredi alternance entre lysergamide et molly, etc.? Ma règle, qui est très prudente, est: psychédéliques pas plus d’une fois par mois maximum (et souvent moins), et d’autres drogues (K, marijuana, amphétamines etc) avec moins de fréquence car elle m’intéressent moins, et le MD (que j’adore), je ne le prends que avec une partenaire donc il faut que les envies se coïncident et ça c’est rare: 4 fois par an, même pas. Je suis tenter d’accélérer les choses en ce moment, surtout niveau psychédéliques, mais je ne veut pas faire des bêtises et soit créer des déséquilibres chimiques/psychologiques, soit me lasser des molécules. J’ai lu dans un des articles que tu (MG) as posté ci dessus, qu’on a besoin de variété pour apprécier pleinement les choses, et toi même tu parlait de ton sur-utilisation de ton drogue éponyme qui a finit par une perte de magie, si je ne me trompe pas..?
Haaaa oui j'ai perdu et même bien perdu la magie de ma drogue éponyme oui... dès la seconde prise en fait Retrouvée un peu après six mois d'abstinence mais à peine par rapport à la première fois, et avec des effets secondaires assez hards (c'est assez toxique il me semble, ce que contiennent les graines de Morning Glory) et j'ai tout arrêté. Quand j'ai voulu réessayer des années plus tard, j'étais devenue beaucoup plus sensible aux nausées qu'avant et donc impossible d'y garder dans mon estomac (le glamouuur)^^ Je me dis que la plante m'a punie pour avoir abusé d'elle et des cadeaux qu'elle m'a fait (oui ça sonne moins scientifique tout d'un coup hahaha, non en vrai j'ai aussi des explications à ça plus rationnelles et d'ailleurs pas vraiment liées aux drogues psychoactives).
Un tel calendrier, heu... j'en avais un avant, quand j'avais encore une conso raisonnée, assez carré comme le tiens, mais c'est propre à chacun.e, et puis aujourd'hui jongler avec les drogues de toutes sortes ne compense pas mon usage quasi quotidien. Enfin un peu mais ça absorbe pas tout, quoi. Ça fait trop, c'est tout. Si je prends de la morphine deux fois dans la semaine même à petites doses, ça m'augmente lentement la tolérance. Idem pour les autres drogues.
(Par contre j'en tiens un de calendrier, dans le sens cette fois où je note jour après jour les drogues consommées. Une vieille habitude d'il y a plus de trois ans quand j'ai repris les drogues illégales. Ça me permet de garder une trace de mes consos et voir leur évolution sur une relative longue période de temps (un an...). Avant d'être dépendante et de consommer presque tous les jours, ça me permettait carrément de ne pas me tromper / approximer les espaces entre les prises de chaque classe de drogues que je m'autorisais, et de voir clairement si mes prises se rapprochaient et tenter d'agir en conséquence, bref, d'être consciente de ma conso.
J'ai même un code couleur marron = mini dose, gris = dose récréative, noir = abus. )
La MD tous les 3 mois amha c'est nickel, ce serait apparemment le temps qu'il faudrait pour que la tolérance retombe d'après ce que j'avais lu sur psychonaut. Les six semaines que tout le monde recommande, c'est vraiment un strict minimum pour éviter un bon gros crash dépressif.
Perso je serais bien capable de perdre la magie des psychés en en prenant qu'une fois par mois, mais hey, je suis tombée dans la marmite quand j'étais petite^^
J'ai pas de règle miracle mais avant de tomber accro je faisais une drogue par semaine en tournant entre les différentes classes. Ce qui faisait que je prenais pas une drogue plus d'une ou deux fois par mois. Ça marchait pour les dissos (mais ils sont vite devenus glissants), les opis, les psychés... Pas les empathos par contre obviously, que j'utilisais une fois tous les trois mois mais aie rapidement tout fait foirer en perdant le contrôle sous 6-APB (UNE erreur UNE fois et je me retrouve avec une perte de magie permanente et peut-être même un souci au coeur (non diagnostiqué encore). Bon j'ai fait une GROSSE erreur avec une substance qui est clairement pas un enfant de coeur mais le seum quoi ).
D'un point de vue rdr je ne peux que te déconseiller d'"accélérer les choses", non seulement c'est risky niveau tolérance et perte de plaisir (plus ou moins progressive ou abrupte suivant les classes de produits) mais en plus après, de mon vécu, il est très (voire très très) difficile de faire marche arrière...
Dernière modification par Morning Glory (02 novembre 2021 à 20:27)
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même si ça reste très léger (on parle de microdoses pour cet usage il me semble, de l'ordre de 5mg/jour) et donc je suppose pas vraiment récréatif. Mais ouai c'est un parfait exemple !
Même 5 mg chez une personne sous opiacé ça peut quand même faire un bon syndrome de sevrage. Chez les autres peu de pb. La seule precaution est de commencer même encore plus bas (1 mg) car l'effet peut etre au debut d'augmenter les pbs de depression. Amicalement
Dernière modification par prescripteur (02 novembre 2021 à 19:44)
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Morning Glory a écrit
C'est tout à fait vrai et tu fais bien de le préciser. Par contre tout comme les effets distincts des autres drogues que j'ai expliqués, il ne s'agit pas là d'adaptation hédonique à proprement parler à mon humble avis. J'aurais dû être plus claire là dessus je me rends compte.
L'adaptation hédonique elle fonctionne pas qu'avec les drogues (même si le plaisir très puissant qu'elles procurent doit certainement beaucoup l'influencer, beaucoup plus que des expériences de vie normales je dirais), elle est présente un peu partout et pour tout plaisir il me semble. Mais bon je veux pas dire de connerie ça fait longtemps que j'ai eu ce cours...
D'accord. Ca a du etre un sacré cours.
Morning Glory a écrit
Ce que j'expliquais pour chaque classe de produit dans mon message ci-dessus, c'est des phénomènes EN PLUS de l'adaptation hédonique, provoqués par la pharmacologie des drogues elles-mêmes.
Oui je vois. Donc les psychedeliques n'ont pas d'effet pharmacoligique sur le cerveau en dehors du trip. Mais il y a la possibilité d'adaptation hédonique...
Morning Glory a écrit
D'un point de vue rdr je ne peux que te déconseiller d'"accélérer les choses", non seulement c'est risky niveau tolérance et perte de plaisir (plus ou moins progressive ou abrupte suivant les classes de produits) mais en plus après, de mon vécu, il est très (voire très très) difficile de faire marche arrière...
oui je comprends. je n'ai vraiment pas peur de tomber dans l'addiction, car je ne vois pas comment je pourrais etre accro aux drogues que j'aime. Deja il y a la question de tolerance qui fait qu'on doit naturellement espacés les prises. Puis j'en prends jamais quand je suis stressé, quand ma vie ne va pas bien, etc. C'est une regle pour moi, que la drogue doit ameliorer une bonne situation, et pas m'aider a sortir d'une mauvaise. Du coup il y a des fois des periodes de 6-12 mois quand je prends rien (mal de coeur, vie stressante, par exemple). Par le passé, la seule drogue a laquelle j'ai été un peu accro est l'alcool (2-4 pintes par jour pendant des années), que j'ai arreté du jour au lendemain a cause des problemes de santé. Mais je tiens tes conseils en tete quand meme, car j'imagine que l'addiction arrive sans qu'on la remarque, de façon surnoise. Aussi je n'ai pas peur de perdre le plaisir...
C'est vraiment tres interessant l'adaptation hédonique. Je l'ai remarquais dans ma vie pour certaines choses mais pas pour d'autres (sans savoir qu'il y a un nom pour d'écrire cette perte de plaisir). Par exemple, etant musicien, quand j'ai beaucoup de concerts de suite, les premiers sont chouette mais ca perds vite la magie, ca devient un boulot comme un autre. Ou j'ai vadrouiller par moment dans ma vie, et a chaque fois au bout de 5-6 semaines, ca perds completement la charme que ca avait au debut, et je commence a me faire chier. Par contre l'amour, l'amitié, l'intimité sexuelle (avec la bonne personne), les connexions avec les animaux, la bonne nourriture... ces choses la, entre autres, je peux les "répéter" tous le temps sans que ça perds la magie que j'ai pu ressentir la premiere fois. Jusque la ca tient avec les drogues que j'aime, mais peut-etre un jour ca ne sera plus le cas.
prescripteur a écrit
Je signale quand même qu'il y a d'autres voies qui mènent au bohneur, par exemple https://bouddha-bouddhisme.com/blogs/bo … bouddhisme
Oui bien sur. Je disait ca pour rire, mais apparement ca existe (meme si j'ai pas compris tout ce que j'ai lu). En tout cas, je suis daccord, la bonheur est a trouver aussi dans la meditation dans toutes ses formes, et j'en fais!
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D'accord. Ca a du etre un sacré cours.
Sur l'adaptation hédonique oui, les effets relatifs à chaque classe de drogues c'est de l'autodidacte par contre
oui je comprends. je n'ai vraiment pas peur de tomber dans l'addiction, car je ne vois pas comment je pourrais etre accro aux drogues que j'aime.
Baaa justement ? ^.^'
Moi les premieres fois aux psychés je me suis dit comment peut on bader là dessous? C'est tellement génial... ba tiens je l'ai bien appris à mes dépends huhu
Par contre le fait de ne pas en prendre pour soulager une douleur ou un manque ça c'est très bien.
Garde une vie sociale saine et épanoui aussi, très important.
Hé oui l'adaptation hédonique peut ne pas jouer sur certaines choses en effet. (Quoi que l'amour ça dépend je trouve, le syndrome de sevrage ça fait un mal de chien, et longtemps...)
Mais ouai j'imagine que les choses primaires, les plus à même de faire survivre l'espèce sont moins sensibles à cette adaptation. Remarque, la bonne nourriture nécessite d'être variée par exemple je trouve, et c'est tant mieux pour l'apport en nutriments. Après ça je me rappelle pas l'avoir vu nul part mais je comprends ce que tu veux dire, perso je crois que je suis beaucoup plus sensible à cette adaptation que toi malheureusement, mais bon on fait avec^^
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Moi les premieres fois aux psychés je me suis dit comment peut on bader là dessous? C'est tellement génial... ba tiens je l'ai bien appris à mes dépends huhu
On a tous déjà pensé ça, avant de prendre notre redpill
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Morning Glory a écrit
les effets relatifs à chaque classe de drogues c'est de l'autodidacte par contre
Je m’en doute pas...!
Morning Glory a écrit
Moi les premieres fois aux psychés je me suis dit comment peut on bader là dessous? C'est tellement génial... ba tiens je l'ai bien appris à mes dépends huhu
Alors justement, on peut bader, et aussi on peut en abuser jusque declencher une maladie psychiatrique (tel Syd Barret, chanteur original de Pink Floyd), j’imagine en perdant le fil de la réalité. Mais les tolérances sont telles qu’on peut difficilement prendre des Lysergamides, tryptamines, champignons, etc, plus de quelques fois par mois, même en alternant, sans drastiquement augmenter les doses. Et sur la durée, ça me semble compliqué de prendre une grosse perche hebdomadaire ou bimensuelle, même si ça pourrais m’intéresser par moment (la par exemple). Il me semble que le DMT est quand même pas mal comme psychédélique dans le sens où c’est très court, peu/pas neurotoxique, et ça pourrait assouvir une envie de voyage lointain fréquente. Je dis ça pour moi, ayant déjà essayer cette drogue une poignée de fois. Et pour l’alternative naturelle, je trouve qu’un état hypnagogique quand j’arrive à rester dedans, c’est très proche au dmt les yeux fermer. Mais bon, ça m’arrive ~2 fois par mois de vraiment choper cet état.
Morning Glory a écrit
Quoi que l'amour ça dépend je trouve, le syndrome de sevrage ça fait un mal de chien, et longtemps...
Ouaip c’est horrible.
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