Anaya a écrit
J’ai tout arrêté depuis 2 ans et demie.
Avant hier j’ai consommé un verre de vin. J’étais dans une douce euphorie, mais je me suis rappelée de tout ce que j’avais vécu sous l’effet des drogues.
Même si j’ai stoppé, je sens que je ne me suis pas fermé définitivement la porte. Il m’arrive de me dire: « j’ai jamais tenté le LSD… ou je reprendrai peut être de la MDMA en microdosing… »; quand j’ai eu ce verre entre les mains, j’étais soulagée que ma période d’abstinence prenne fin même provisoirement. En effet j’en ai assez de devoir me contraindre en permanence, j’ai l’impression d’être camisolée. Je ne fais pas le deuil car je suis bercée par l’espoir de pouvoir reprendre une consommation raisonnable.
Je n’ai pas de réponse toute faite, mais pour ma part, l’idée d’une abstinence définitive m’a toujours semblée insupportable. Et après un long cheminement, c’est finalement en acceptant qu’on pouvait très bien vivre, être inséré socialement, et prendre des drogues, ne serait-ce que de temps en temps, était tout à fait possible.
Bien évidemment ça ne s’est pas fait du jour au lendemain, j’ai fait pas mal d’erreurs, dont certaines m’ont coûté plus que d’autres, mais le point le plus important c’est que ces erreurs m’ont finalement beaucoup appris. Sur moi-même, sur mes limites, sur ce dont j’avais besoin, ce dont je ne voulais plus... C’est par essai-erreur que j’ai appris à réguler mes consommations. J’ai parfois du faire des pauses dans mes consommations, pour différentes raisons, souvent dans une optique de gestion de cette conso.
Je suis sous traitement de substitution opiacé depuis plus de 15ans, stabilisée depuis plus de 10ans. Je fume du cannabis quotidiennement, et ne vis pas cette addiction comme un problème, car j’en tire plus de positif que de négatif, malgré le risque légal qui reste le plus gros problème.
Après des années de poly-addiction et poly-conso, j’ai réussi à apprendre à consommer sans que ça n’ait de conséquences trop importantes sur ma vie, mon travail, ma vie de famille, mes finances, ma santé...
Je consomme occasionnellement, à des fréquences très variables, de la cocaïne, de la 3MMC, de l’alcool, des opiacés, des gabapentinoïdes (Lyrica), parfois de la MDMA, rarement des champignons hallucinogènes... et éventuellement d’autres substances selon le contexte et l’occasion.
Je reste prudente quand à mon ressenti en période de consommation, en particulier avec la cocaïne, qui a toujours été mon péché mignon, car je sais que je peux facilement déraper, et ce n’est pas ce que je souhaite. Il m’arrive de m’imposer des pauses plus ou moins longues, afin de m’éloigner du produit et de reprendre le dessus si j’en ressens le besoin. Mais savoir que je m’accorde le droit de reconsommer rend les choses beaucoup plus facile à accepter, et ces pauses beaucoup plus vivables. Je diminue ma tolérance, gère mieux le craving, la fréquence de conso, les quantités aussi... et finalement ça me convient très bien.
Si je sens que je suis sur le fil du rasoir, et que je commence à perdre le contrôle (exemple : retourner en acheter plus tôt que prévu ou plus souvent que je ne devrais), je m’impose une pause de quelques semaines à quelques mois selon les fois et mon ressenti. Ces pauses me sont toujours bénéfiques. Elles sont importantes pour mon équilibre. Je ne les ai jamais vécues comme un sevrage mais comme une méthode de gestion de ma/mes consommation(s).
Je n’ai pas la prétention d’avoir le mode d’emploi pour tous, mais je reste persuadée que partager mon expérience peut en aider plus d’un, comme ça a pu m’aider à l’époque d’écouter et de lire celle des autres.
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Dernière modification par kazivol (18 janvier 2022 à 22:44)
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Dernière modification par Anonyme69 (20 janvier 2022 à 18:56)
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kazivol a écrit
Hello tout le monde!
J'ai 20 ans maintenant et cela doit faire deux ans que je traine une addiction a la kétamine. (sans compté celle du tabac et du thc )
J'ai commencé hyper tot a fumé régulièrement (14 ans)
J'avais toujours été, un peu par curiosité franchement, intéresser par les psychoactifs, les états de consciences et pleins de connerie un peu tout m'intéressais donc quand j'ai eu l'occasion d'y avoir accès et a pouvoir essayer, j'ai directement chercher a le faire.
je faisais mes petites expriences un peu trop tot a mon avis
je réfléchissais beaucoup quand j'étais ados (sens de la vie, un peu sceptique et aimais apprendre ) mais ma personnalité étais du genre très anxieuse socialement, un petit peu "dépressif friendly"
donc rapidement j'ai compris que ça allait permettre de fuir tout ça, de combler le vide que j'avais...
je suis rapidement tombé dans la dépendance et j'ai jamais réussi a arrêter.
j'ai eu énormément de comportement borderline liées a cette consommation
et eu de plus en plus d'angoisse et d'épisode depressif
toute mon adolesence qui fut soupoudrer de connerie
(j'aime le graffiti la techno a l'epoque c'etais n'importe quoi j'etais dans un monde a part et vendais pour financer ma consommation de cannabis )
j'ai découvert les drogue dure j'ai pas hésiter non plus.
la MDMA j'ai accroché un temps et cela m'a value une bonne hospit psy d'en avoir abusé tout les weekend avec mes antécdent, mais bon a l'époque ou je mentais sur le fait d'aller a mes séances psy, ou j'etais mal traité medicalment car je ne voulais pas me soigné la drogue c'etais ma médicine de l'esprit.
je regrette pas non plus en général ce que j'ai fait et cette hospit a été très bénéfique pour mon morale et j'ai pu m'en sortir a peu prèt après ca sur le plan comportement borderline.
après j'ai découvert les hallucinogène psychédélique et après ca les dissociatif donc la kétamine.
et alors comme pour le thc, mon petit cerveaux d'anxiodépressif a hyper accroché
mais genre vraiment beaucoup
et super une drogue qui ne se voient pas sur le salivaire ou quasiement jamais controlée, moi qui allais pas mal en free c'etais pratique.
j'ai même cru que ça allais me servir a arrêter le cannabis que je pensais etre mon enemie juré vis a vis des angoisse.
mais progressivement ma consommation est devenu incontrolable.
entre mes sessions habituelle pour me sentir bien mes sessions récréative en soirée et mes expériementations sur les effets a plus haute dose et cette recherche d'experience psychédélique je me suis perdu dans l'accoutumence et ma tolérance trop élévé.
j'ai jamais augmenter pour autant les trace au dela d'un certains niveau mais cela ne s'est presque jamais arreter.
tout les jours, tout les matins
l'effet style antidépresseur que ça m'apporter avais complètement disparu les douleurs abdominales commençaient progressivement, problème pour uriner,
cela ne m'arrêtais pas bien que je connaisse les risque..
j'ai sentie le problème, et ma copine aussi. (oublier le fait de mentionner que j'ai passer tout mon confinement a entretenir ma dépendance avec ma copine enfermer chez moi )
je suis rapidement retourner voir ma psy et j'ai mis un temps monstre a lui avouer,
entre le moment ou j'y suis retourner et le moment ou j'ai commencer réellement a entammer de vrai démarche pour essayer d'avancer, j'ai eu un travail (transfrontalier en allemagne) que j'ai perdu suite a une free a l'etranger ou jai eu une interdiction de rouler en allemagne suite a un controle de stups routier sur le retour
puis la de nouveau dégringolade
une consommation qui explose
suite a l'envie irréflechis de ma copine et moi de vouloir stopper sec le thc (elle est beaucoup moins dépandante que moi et ne comprennais pas trop ma difficulté, j'ai donc suivi en me convainquant que c'etais dans la t^te tout ca)
j'ai completement donc perdu le controle avec la kétamine en remplacant le thc
puis cystite et problème qui s'aggrave en septembre derniers
je retourne voir ma psy et contact mon csapa (il ya de l'attente tout de même)
j'explique en transparence tout mes problèmes
entre temps je fait une surdose de keta (episode tachicardique) j'ai cru que j'allais mourir mais je consomme toujours ,
enfait j'ai enchainer les essaies d'arret brutaux sous la pressions de mes proche (parents amis petites amie) puis craquait de manière autodestructrice quand je faisait des crise émotionnelle a cause de problemes personnelle ou autre
je me suis mis a énormément mentir..
puis on arrive a tout récemment ou j'ai l'impression de rentamer une tendance positive
je ne parle plus dans les détails de ma consommations a mes proche et gère les quantités seul en etant beaucoup plus raisonnable (mon aller aux urgences suite a ma surdose m'a un peu calmer )
je me fait suivre par mon médecin psychiatre rigouresement pour essayer d'y voir clair dans les troubles que j'ai et les raisons qui me pousse a consommer tout les jour.
j'ai finis par assumer ma consommation de cannabis car elle m'aide franchement a pas abuser avec le reste et j'arrive maintenant a la controler, fume souvent avec du cbd et fume que le soir et pas tout les jours
j'ai entammer depuis deux semaine un traitement antidepresseurs + benzo et j'essai vraiment de me passer de keta mais c'est très difficile..
j'essaie de ne pas me mettre en danger et de ne pasinquieter mes proche et d'évoluer progressivement mais j'y vais a mon rythme (lentement) et les remarque des autre sont difficile a supportée.
tout comme morning glory plus haut je me cache souvent derrière mes connnaissances dans le sujet, j'aime montrer que je gère les chose alors que ca n'a pas tout le temps été le cas
et j'ai la même vocation qu'elle, je pense en tout cas toujours a m'investir dans la RDR
mais mes angoisse et les remarque de certains me font douter de ma légitimité.. je me perds souvent même si j'ai toujours voulu être trvailleurs social (éducateur plus précisément ) donc bon, mais je me pose toujours beaucoup trop de question et je n'ai toujours pas confiance ne moiet je culpabilise énormément. (question légitimité d'exercer un métier comme ca alors que je suis ce que je suis)
en bref j'ai encore du chemin pour me sentir bien et ne pas culpabiliser de ma propre personne.. et ca pas uniquement a cause de ma consommation mais bien aussi parce que je n'ai jamais appris a le faire autrement qu'avec les psychoactifs.
pour l'approvisionnement chomage et aide et un amis proche m'en refourgua a bas prix, et c'est hyper facile d'en trouver sur le arché noir dan sma région y'a enormement de revendeur
j' espère ne pas avoir été désagréable a lire, et suis ouvert aux questions si il y'en a.
Je tens a dire que psychoactifs.org est vraiment d'une aide énorme aux quotidiens pour faire des recherche ou trouver un certains réconfort quant au fait de se sentir isoler du reste du monde et seul dans sa spirale
Prenez soins de vous,
ZOLIVAK.
Stop culpabiliser ! Perdre confiance en toi c'est le meilleur moyen de te mettre des bâtons dans les roues. Je suis certaine que tu feras un bon éducateur, il faut te donner des objectifs et te dire que comme n'importe quelle autre personne tu es capable de le faire !!! Tu es addicte à une drogue, et alors ? je pense que si tu commences un nouveau métier tu seras plus concentré sur ça que sur la drogue, même si je suis sure que je ne peux imaginer à quel point ça doit être difficile de résister. Tu as déjà fait un bon bout de chemin ne lâche pas continue comme ça. Et il faut surtout changer cette estime que tu as de toi même. Apres tout personne n'est assez bien placé pour te juger car personne n'a vécu à ta place !
En tout cas bon courage à toi, ne lâche rien ! GANBARE !!!
Dernière modification par Anonyme69 (20 janvier 2022 à 19:19)
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Des exemples de réduction des risques sont les soins médicaux, les services d'incendie, les gardes de sécurité de nuit, les systèmes de gicleurs, les alarmes antivol - les tentatives de faire face au risque en prévenant la perte ou en réduisant le risque qu'elle se produise.
Dernière modification par prescripteur (31 janvier 2022 à 15:13)
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pierre a écrit
Bonjour,
c'est un thème que nous aimerions développer dans les prochains mois.
En effet, si il est admis ici qu'on peut être usager (récréatif) et avoir une vie tout a fait "heureuse", il en est souvent autrement de la dépendance....
Hors, nous sommes nombreux à nous rencontrer à travers Psychoactif et à faire le constat de notre dépendance à une drogue, mais en même temps que nous le vivons bien, et même plus que cette dépendance nous apporte quelque chose.
Premier volet de cet appel à témoignage, la gestion de la dépendance.
Pour bien vivre une dépendance, il faut apprendre à la gérer. Gérer la quantité, gérer les approvisionnements, gérer les outils pour la consommer, gérer sa culpabilité, gérer les relations avec l'entourage...
Et vous, comment gérer vous votre dépendance ? Avec quel(s) produit(s) ? Qu'est ce que vous avez mis en point ? Comme êtes vous sur de ne jamais manquer ? En avez vous parler avec votre entourage ? Est ce que les outils pour consommer votre produit sont une problématique ?
Hello ! Pour gèrer une dépendance il n'y a pas 36 chemins malheureusement mais le plus important à mes yeux c'est de gèrer la dose du produit, éviter le redrop dans la même soirée et surtout les jours suivant et se fixer une limite de dose ou de budget. Pour moi ces points sont importants pour pouvoir gèrer sa dépendance et éviter des dépendances physiques/psychiques qui sont mauvaises à moyen/long terme en terme de santé, d'argent et socialement parfois les amis ou proches ne sont pas très ouvert au prods et quand ils l'apprennent on baisse beaucoup en "estime" à leur yeux... Ça été le cas malheureusement pour moi avec ma famille alors que je voulais me sortir ( sevrage en HP ). Bref sur ceux Little
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Spirit a écrit
@Aspic : Tu peux même demander pendant quelques temps une délivrance quotidienne, si ça peux t'aider, pourquoi pas après tout!
C'est un peu HS comme demande, mais tu lui trouve vraiment un fort effet stimulant au Méthylphénidate?
L’effet stimulant aux doses thérapeutiques n’est pas si puissant que ça, mais est quand même bien présent. Après ça dépend vraiment des gens, et surtout il y a le problème de la tolérance qui, en tout cas chez moi, pousse à monter régulièrement les doses.
Par contre, en surdosage récréatif, l’effet est puissant, oui : pas de sommeil, confiance +++, et surtout hyper focalisation : tu te mets à un truc qui demande attention ou concentration, et tu décuples ton potentiel. (De concentration hein, pas d’intelligence !).
Enfin, quand tu pousses le dosage trop loin, l’effet est contre-productif et te met dans une sorte d’apathie avec pensées confuses.
Tout un art de trouver la dose qu’il te faut du coup, dépend beaucoup du but de ta consommation.
Espérant t’avoir répondu,
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Morning Glory a écrit
La clope est une drogue qui lorsqu'abusée suffisamment longtemps, est mortelle. Une pote de 50 balais y est restée, je suis allée sur son lit de mort pour lui dire adieu...
Pour moi la clope est une drogue car est un xenobiotique psychoactif, qui en plus rend potentiellement dépendant. Et c'est même une drogue assez néfaste sur le long terme!
Bien sûr, c'est une drogue. Mais je ne veux pas la comparer aux autres. La cigarette ne détruit pas les valeurs socials, ni morals et l'addiction a la cigarette ne change rien à notre vie. D'abord car c'est légal, donc l'addiction n'a pas lieu à être caché des autres et en second lieu, elle ne va pas altérer notre vie sociale, professionnelle, ni personnelle. C'est pour cela que je ne veux pas m'estimer dépendante d'un produit autre qui, détruira ou altérera plusieurs facteurs personnels et sociaux.
De plus, je ne la représente pas comme une drogue insurmontable, insupportable à arrêter. Le sevrage peut se faire aisément sans que le corps ne souffre au point de nous rendre malade.
La cigarette est une drogue difficile à arrêter car avec ou sans, le changement ne se ressent pas sur notre vie.
J'ai arrêtée un temps. Hormis le fait de retrouver subtilement l'odorat, je n'ai pas vu et ressenti les effets subtils que ça impliquait. C'est là, le piège. Quand une drogue ne semble pas destructrice d'un point de vue extérieur.
Dernière modification par Ambrouille (24 février 2022 à 15:31)
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Elle ne change rien à la vie... sauf à la raccourcir en moyenne de 7 ans, favoriser les maladies cardiaques et respiratoires, colorer les dents et la peau etc...
Quant aux valeurs sociales et morales la plupart des consommations de psychotropes ne les détruit pas. C'est encore une idée reçue "à la con".
Ne confondons pas les causalités. Les psychotiques et les délinquants sociopathes ont une appétance pour la drogue, ce qui donne un argument fallacieux sur la destruction par la drogue des valeurs sociales et morales. En fait c'est la maladie qui entraine leurs problematiques psychiques et leurs troubles du comportement, y compris les addictions.
L'alcool est consommé par une grande majorité de français mais n'est consommé en excès que par 10 à 20% d'entre eux (selon les définitions).
Dirais tu à ta grand mère qui consomme un petit verre de vin le soir qu'elle détruit les valeurs morales et sociales ?
Quand on connait les faits médicaux, on sait que la plupart des psychotropes ne sont pas différents de l'alcool pour le pourcentage de consommateurs abusifs et/ou problématiques.
https://trustmyscience.com/classement-9 … ins-nocif/
Les Allemands ont consommé par millions la methamphetamine (Pervitine) pendant la guerre et la perte de leurs valeurs morales avait plus à voir avec le régime Nazi qu'avec leur consommation.
https://journals.openedition.org/lettre-cdf/288
Alors essaie de reflechir et ne viens pas insulter les consommateurs dans un site d'autosupport. Il y a des sites trash pour ça, si tu ne peux pas t'en empêcher.
Dernière modification par prescripteur (24 février 2022 à 17:38)
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prescripteur a écrit
Elle ne change rien à la vie... sauf à la raccourcir en moyenne de 7 ans, favoriser les maladies cardiaques et respiratoires, colorer les dents et la peau etc...
Quant aux valeurs sociales et morales la plupart des consommations de psychotropes ne les détruit pas. C'est encore une idée reçue "à la con".
Ne confondons pas les causalités. Les psychotiques et les délinquants sociopathes ont une appétance pour la drogue, ce qui donne un argument fallacieux sur la destruction par la drogue des valeurs sociales et morales. En fait c'est la maladie qui entraine leurs problematiques psychiques et leurs troubles du comportement, y compris les addictions.
L'alcool est consommé par une grande majorité de français mais n'est consommé en excès que par 10 à 20% d'entre eux (selon les définitions).
Dirais tu à ta grand mère qui consomme un petit verre de vin le soir qu'elle détruit les valeurs morales et sociales ?
Quand on connait les faits médicaux, on sait que la plupart des psychotropes ne sont pas différents de l'alcool pour le pourcentage de consommateurs abusifs et/ou problématiques.
https://trustmyscience.com/classement-9 … ins-nocif/
Les Allemands ont consommé par millions la methamphetamine (Pervitine) pendant la guerre et la perte de leurs valeurs morales avait plus à voir avec le régime Nazi qu'avec leur consommation.
https://journals.openedition.org/lettre-cdf/288
Alors essaie de reflechir et ne viens pas insulter les consommateurs dans un site d'autosupport. Il y a des sites trash pour ça, si tu ne peux pas t'en empêcher.
Peut tu me citer ou j'ai insulte les consommateurs ? A l'inverse, je leur ai montré du soutien. Je pige vraiment pas ta phrase de fin.
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Ambrouille a écrit
Peut tu me citer ou j'ai insulte les consommateurs ? A l'inverse, je leur ai montré du soutien. Je pige vraiment pas ta phrase de fin.
Insinuer que nos valeurs morales sont détruites c’est insultant, en plus d’être faux.
Sous entendre que nos vies sont altérées, c’est insultant.
Dernière modification par Stelli (24 février 2022 à 18:00)
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Stelli a écrit
Ambrouille a écrit
Peut tu me citer ou j'ai insulte les consommateurs ? A l'inverse, je leur ai montré du soutien. Je pige vraiment pas ta phrase de fin.
Insinuer que nos valeurs morales sont détruites c’est insultant, en plus d’être faux.
Sous entendre que nos vies sont altérées, c’est insultant.
Non, alors ce que je cite, est entre autre pour dire qu'on n'a pas lieu à comparer à une addiction à la cigarette à une addiction à l'héroïne, par exemple.
Généralement parlant, et c'est un fait avéré, une addiction lié à la cigarette n'alterera pas l'aspect social : pourquoi ?
Au travail, le fait de fumer entre collègues c'est un moyen de communication, en soit, et il n'y a pas à se cacher de cela.
Parce que toi, par exemple, si tu es accroc à l'héroïne, tu penses vraiment que la situation serait la même et que tu pourrais faire pareil que si tu fumais juste des cigarettes ? C'est donc sur cet aspect là que je cite que l'aspect social et morale n'est pas altéré de la même façon, et c'est vrai, c'est tout.
C'est la l'égalité du produit qui me fait dire que effectivement, la cigarette n'a pas le même impact sur l'aspect social d'un individu. Cest tout. J'ai jamais insultée. C'est juste un fait véridique. C'est pour cette raison que, je ne me permettrais pas de dire que la cigarette représente davantage de destruction morales et sociales que les autres drogues qui sont illégales et qui, donc, indirectement influent la vie d'un individu d'une différente façon. Effectivement, si je dis que je suis accroché à l'héroïne à mon entourage, ou à des gens, n'y connaissant rien, les réactions seront bien différentes de si je dis que je fume des clopes, seulement. Donc, oui, socialement ça n'a pas le même impact. Et donc, la morale aussi n'est pas atteinte de la même façon.
Bonne soirée.
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Je prend de la came depuis 20 ans et ça n'a pas détruit mes valeurs sociales et morales.
Ambrouille a écrit
Parce que toi, par exemple, si tu es accroc à l'héroïne, tu penses vraiment que la situation serait la même et que tu pourrais faire pareil que si tu fumais juste des cigarettes ?
Qu'est ce qu'il ne faut pas lire...
Tu sais moi a une époque j'allais fumer mes dragon dans les toilettes, et ensuite j'allais fumer une clope avec les collègues. Ni vu ni connu. Et oui ca existe !
kaneda
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kaneda a écrit
Je prend de la came depuis 20 ans et ça n'a pas détruit mes valeurs sociales et morales.
Ambrouille a écrit
Parce que toi, par exemple, si tu es accroc à l'héroïne, tu penses vraiment que la situation serait la même et que tu pourrais faire pareil que si tu fumais juste des cigarettes ?
Qu'est ce qu'il ne faut pas lire...
Tu sais moi a une époque j'allais fumer mes dragon dans les toilettes, et ensuite j'allais fumer une clope avec les collègues. Ni vu ni connu. Et oui ca existe !
kaneda
Donc, allez, c'est pareil fumer une clope et prendre de l'héroïne alors puisque vous le dites. Je peux donc my mettre alors selon ce que je lis. Ben, okai, alors, mettons nous tous à l'héroïne. Je vois que ce forum, semble presque mettre en avant le fait que ce n'est pas insidieux ni dangereux, peu importe.
Surtout que de base, mon message était bienveillant. Aucune réaction quand j'ai souhaité courage aux gens mais 4 à la fois suite à ma réponse, parfait.
Donc pour conclure, boh, on s'en fout, chacun gère comme il peut et tant pis.
Bonne soirée.
Dernière modification par Ambrouille (24 février 2022 à 18:40)
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Ambrouille a écrit
Ne déforme pas mes propos, je n'ai jamais dis ça. Et la je trouve que l'on pollu de post d'origine...
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Ambrouille a écrit
kaneda a écrit
Je prend de la came depuis 20 ans et ça n'a pas détruit mes valeurs sociales et morales.
Qu'est ce qu'il ne faut pas lire...
Tu sais moi a une époque j'allais fumer mes dragon dans les toilettes, et ensuite j'allais fumer une clope avec les collègues. Ni vu ni connu. Et oui ca existe !
kanedaDonc, allez, c'est pareil fumer une clope et prendre de l'héroïne alors puisque vous le dites. Je peux donc my mettre alors selon ce que je lis. Ben, okai, alors, mettons nous tous à l'héroïne. Je vois que ce forum, semble presque mettre en avant le fait que ce n'est pas insidieux ni dangereux, peu importe.
Surtout que de base, mon message était bienveillant. Aucune réaction quand j'ai souhaité courage aux gens mais 4 à la fois suite à ma réponse, parfait.
Donc pour conclure, boh, on s'en fout, chacun gère comme il peut et tant pis.
Bonne soirée.
J'espère que tu ne t'es pas braquer, mais je pense que si il y'a eu de la critique vis a vis de ton post c'est notamment parce que tu fais des raccourcis, et que tu prends pour acquis des choses qui ne font pas consensus comme l'affirmation : "La cigarette est une drogue difficile à arrêter car avec ou sans, le changement ne se ressent pas sur notre vie."
ou celle ou tu dis qu'elle n'influe pas sur notre vie sociale.
La ou t'a raison je pense, c'est que oui le contexte légale et encadrée de la cigarette joue sur l'aisance des consommateur a assumer leur consommations
mais de la a dire que ca exempte de toute répercussion sur la vie sociale et/ou par le biais de la santé aussi car la santé influe aussi sur notre vie social je pense que c'est faux
et l'argument de kaneda mets en exemple le fait que lorsque l'on est dépendant cela ne nous empêche pas forcement d'voir une vie social bien remplis un travail etc, c'est une sorte de mythe que les addict sont toujours tout seul dans leur coins se piquer etc etc
et la réaction des gens avais pour objectif je pense de te faire remarquer que ces mythe et idées reçues sont nocive pour les consommateurs...
de manière générale, je pense que les stigmate sociaux de ce genre joue sur justement l'aspect comme tu disais de changer tes "valeurs morals" personnellement j'aurais plutot dit "marginalisation" , "désocialisation"
mais bon je ne suis ni sociologue ni psychologue ni quoi que se soit donc ces propos n'engagent que moi.
mais voila je voulais surtout aussi dire que ca n'avais rien avoir avec la bienveillance dont tu a fait preuve mais bien que en nous exposant tes idées elles se sont faites critiquer et c'est bien et je t'invite a te renseigner donc davantage sur les addictions, les psychoactifs et pour le coup ce site est une mine d'or
merci en tout cas pour ta bienveillance
je ne pense pas
Dernière modification par kazivol (24 février 2022 à 21:58)
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Ambrouille a écrit
En fait le problème c'est ça : "détruisent les valeurs sociales et morales".
Que veux tu dire par la ? Que les individus dépendant nuisent à la société et choquent (à raison) sa morale à cause de leur vilaine addiction ? Sauf toi et ta petite cigarette c'est ça ?
Si tu trouves pas ça insultant et approximatif...
En fait, comme tu l'expliques justement, c'est les valeurs morales et sociales ambiante qui détruisent l'individu dépendant, en le jugeant par principe péjorativement, en le stigmatisant et en l'excluant, pas l'inverse.
Et attention, la cigarette est de moins en moins acceptée...
Enfin, je vais pas te faire la liste de ce que la clope impact concernant "les valeurs sociales" .... et "morales" , quoi que ça veuille dire (). Mais me dit pas que ça impacte absolument pas ta vie, c'est faux.
Dernière modification par AnonLect (25 février 2022 à 00:19)
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