Comment gérez vous vôtre dépendance ?

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Chloe Elo femme
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Holà ,
Bon il est 3 h donc les fautes on s en fiche …
Comment gérez vous la dépendance  …
Je lis vos écrits et le mot crever reviens , il y a bien pire tu peux finir enfermer toute ta vie dans un camisole chimique , cela n arrive pas à tout le monde heureusement.
Pour ma part je culpabilise souvent étant dépendante à la cocaine depuis maintenant 5 ans , cela n’est plus un plaisir , cela fait partie de ma vie .
La dépendance fait culpabiliser d être liée  à cette poudre , ce n est plus par plaisir mais par nécessité, la culpabilité est présente à chaque instant .
Pour finir «  camisole chimique » j ai deux grands frères , le premier se retrouve tous les mois jusqu’à la fin de sa vie pour se faire injecter une dose, pourquoi ? Il est devenu skysophrene paranoïaque, ça vie est terminée .
Bon je sais pas si c est le lieu pour en discuter .
Mais comment je gère la dépendance ?
Très mal
Il est 4h je dors pas , j ai tapé seule et oh que oui la culpabilité sera demain.
?

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Morning Glory femme
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Ba moi je vois pas. C'est ton cortex préfrontal qui gère les tâches complexes, pas le circuit de la récompense. Ton cortex préfrontal c'est ta conscience, c'est "toi". Donc c'est bel et bien toi qui es sensé gérer ton circuit de la récompense, plus ou moins efficacement selon les individus là on est d'accord.
Ton cerveau n'est pas un marionnettiste jouant avec toi, il EST toi. Donc si, comment gérez-vous votre dépendance?

Dernière modification par Morning Glory (25 mars 2022 à  16:43)


Μόρνηνγγ Γλωρύ
I <3 5-HT & DA ~

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kazivol homme
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Morning Glory a écrit

Ba moi je vois pas. C'est ton cortex préfrontal qui gère les tâches complexes, pas le circuit de la récompense. Ton cortex préfrontal c'est ta conscience, c'est "toi". Donc c'est bel et bien toi qui es sensé gérer ton circuit de la récompense, plus ou moins efficacement selon les individus là on est d'accord.
Ton cerveau n'est pas un marionnettiste jouant avec toi, il EST toi. Donc si, comment gérez-vous votre dépendance?

je pense avoir compris ce qu'il voulait dire, il a pas tout a fait tord et ca ne rentre pas en contradiction avec le fait qu'il n'ya pas de culpabilité a avoir je pense que c'est mitigé, je suis personnellement deterministe donc souvent je me dis que le libre arbitre est une notion limité, dans ce cas la tout depend de ce qu etu englobe par "moi", est ce ma volonté? ou le fait que j'obeis aussi en grande partis a ma chimie, bien sure le detrminisme ne rends pas fataliste pour autant

a part pour les besoin primaire comme tu disais pour manger par exemple, mais la on parle d'autre comportement recurrent dont on sait qu'on peut les faire changer (avec beaucoup d'aide tres rarement de sa volonté seul voir pas du tout), apres ce n'est pas aussi facile pour tout le monde et ce n'est pas une question de volonté non plus.

je reformule, d'un point de vue très deterministe même cette difficulté serait determiner pas tes predisposition

cela justifie selon moi encore plus que la culpabilisation est reellement la mauvaise chose a faire,

si presque rien de ce quon vie n'est pas vraiment volontaire

ou est la notion de "moi" dans tout ca...

désolé pour les fautes javais pas trop le temps de me corriger.

amicalement !

Dernière modification par kazivol (25 mars 2022 à  18:36)

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Le point de vue du déterminisme est intéressant MG ~

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marvin rouge homme
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Yep

Je pense que plus tu avance en âge, et plus tu apprend à composer avec la notion de dependance
Dépendance aux produits, affectives, à nos conso diverses et varies
On est Bcp plus indulgent et compréhensif à 40 qu'à 20.. En gros t'en a déjà chie donc tu comprend
Moins de jugement, plus de désir de compréhension de l'autre

Et bon tu t'aperçois à un moment, même si ça fait longtemps, que la vie c'est cool, ms compliqué..

A partir du moment où tu gère ta vie, t'es dépendant, et ?

L'essentiel est de s'épanouir et de vivre
Si tu gere(à peu près) , les jugement, qu'es ce qu'on s'en branle

C'est assez mal retranscrit dsl, pas trop le tps là. Je reviendrais 2main modif mon post, plus le tps là !

Bne soiree. Amicalement

Dernière modification par marvin rouge (25 mars 2022 à  19:26)

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c'est clair! " [...] t'es dépendant et? [...] " j'ai beaucoup aimé

Acid orange

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kazivol homme
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kazivol a écrit

Morning Glory a écrit

Ba moi je vois pas. C'est ton cortex préfrontal qui gère les tâches complexes, pas le circuit de la récompense. Ton cortex préfrontal c'est ta conscience, c'est "toi". Donc c'est bel et bien toi qui es sensé gérer ton circuit de la récompense, plus ou moins efficacement selon les individus là on est d'accord.
Ton cerveau n'est pas un marionnettiste jouant avec toi, il EST toi. Donc si, comment gérez-vous votre dépendance?

je pense avoir compris ce qu'il voulait dire, il a pas tout a fait tord et ca ne rentre pas en contradiction avec le fait qu'il n'ya pas de culpabilité a avoir je pense que c'est mitigé, je suis personnellement deterministe donc souvent je me dis que le libre arbitre est une notion limité, dans ce cas la tout depend de ce qu etu englobe par "moi", est ce ma volonté? ou le fait que j'obeis aussi en grande partis a ma chimie, bien sure le detrminisme ne rends pas fataliste pour autant

a part pour les besoin primaire comme tu disais pour manger par exemple, mais la on parle d'autre comportement recurrent dont on sait qu'on peut les faire changer (avec beaucoup d'aide tres rarement de sa volonté seul voir pas du tout), apres ce n'est pas aussi facile pour tout le monde et ce n'est pas une question de volonté non plus.

je reformule, d'un point de vue très deterministe même cette difficulté serait determiner pas tes predisposition

cela justifie selon moi encore plus que la culpabilisation est reellement la mauvaise chose a faire,

si presque rien de ce quon vie n'est pas vraiment volontaire

ou est la notion de "moi" dans tout ca...

désolé pour les fautes javais pas trop le temps de me corriger.

amicalement !

Je voulais juste prendre le temps de rajouter quelque chose a ce que j'ai dis car je me rends compte que c'est pas très nuancer et si le sujet intéresse il faut que je rajoute une ou deux précision sur la définition que moi je donne au déterminisme car c'est un modèle récent mais déjà assez dépassé.

pendant longtemps après avoir découvert, la sélection naturel, l'héritabilité des traits de caractère etc etc puis la génétique qui est venu confirmer ces théories progressivement beaucoup pensait que le déterminisme n'était du en majorité qu'a la sélection naturel et surtout au gène et dans un point de vue finaliste et que donc les gènes expliquerait a peu prêt tout les caractères donc par exemple expliquais la précarité et la réussite de l'humain sans prendre en compte tout les facteurs psy et environnementaux..

donc pas de quiproquo avec cela je ne suis pas d'accord avec la vision primaire du déterminisme.

Car dans le cas de l'addiction ou d'autre trouble psy ou des traits de personnalité, comme la psycho la psychiatrie la sociologie et nos connaissance sur l'influence de l'environnement sur les traits héréditable eux même, les scientifique ont posé un modèle interactionnel entre le génome, l'environnement social, et la psychologie d'une personne qui détermine donc aussi notre personne. sans vraiment que cela ne change quoi que se soit sur les questions de culpabilisation car nous somme toujours dans un model ou la volonté dépends elle même de pleins de facteur qui ne dépende pas de nous mais je tenais a faire cette précision , car si on a pas ces élément ont pourrait penser que je justifie une vision finaliste : exemple du point de vue déterministe génétique que j'ai cité en premier qui explique avec le facteur G tout, le travail de réduction des risques, d'aide, de santé psy, même d'aide social pour les plus pauvre ne servirais a rien car immuable car limite seul les plus fort "survivront" quoi qu'il en soit
et  c'est complètement faux

désolé pour ce surmessage qui est plus ou moins liée au sujet du topique mais surtout liée a ce que je disais plus tôt, je préfère préciser car ca peut porter a confusion c'est vrai aussi que je suis clairement pas assez compétant pour expliquer c proprement mais je trouve ca interessant et  la demande je peut cité les ressources vulgarisé ou détaillé.
si ça gène je peut copier collé et intégrer au message concerné

Dernière modification par kazivol (28 mars 2022 à  19:11)

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Faust08 homme
Pour vos défenses naturelles
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Oulah ... Quel sujet vaste.

Je ne vais parler que mon addiction actuelle, je reviendrais peut-être un jour parler de mes anciennes et de comment je le ai gérer et comment je m'en suis débarassé.

Accroc aux opiacés, j'avais un TSO atypique au Durogésic (patch fentanyl). Je le mésusais en machant les patchs. Rush de 30 min, effet de 3 heures puis manque. Temps d'action beaucoup trop court je n'avais aucun contrôle sur mon addiction, je reconsommais impulsivement tout les 4heures environs, nuit coupée en 2 ou 3, ou je me levais pour consommer pour me rendormir 3 heure. J'ai toujours eu du mal à maitriser ma conso avec les produits à demi-vie courtes.

Maintenant j'ai un TSO morphine. Et c'est grâce a une relation fusionnelle et très intimiste avec ma conjointe que j'arrive a gérer mes extras. Sans être envahissante du tout (je fais ce que je veux), elle est la petit voix de raison qui dit "si tu te fais trop plaisir la tolérance et dépendance vont encore te casser la tronche". Chaque fois je fais mines de ne pas écouter ses conseils, et j'argumente toujours "non mais je sais ce que je fais, je peux sniffer 3,4 jour et puis je ferais une pause de quelques jours et puis je reprendrais ça ira" (enfin vous voyez le genre d'argument bidon). Mais mon inconscient l'enregistre et l'intègre a ma façon d'agir. Elle m'a récupérer au plus bas et m'a juste apporté amour et soutient, sans jamais me parler de mes consos, ni de les juger. Ca s'est construit sur très longtemps, mais aujourd'hui, j'ai l'impression qu'elle a une grande influence dans la gestion de ma/mes dépendances !

J'ai aussi une relation de sincérité entière avec mon médecin, et nous avons un peu une relation grand père/petit-fils. L'envie de le voir fier de moi m'encourage aussi à supporter les moments ou j'ai envie d'extras.

En écrivant je me rend compte que la gestion de mes conso passent beaucoup par mes relations sociale, même si on dit qu'on ne peut arréter que quand on le fais pour soit. Mais de toutes façon je ne compte pas arreter maintenant, et mon entourage l'a très bien accepté.

Peut-être que des relations sociales saine et sincère ne peuvent pas suffire a arrêter une dépendance, mais je pense qu'elle peuvent être essentiel pour la gestion de celle-ci. (Du moins dans mon cas, une personne hyper-émotive, empathique et qui porte bcp d'importance a ne pas blesser les gens que j'aime).


Un jour je posterais sur ma relation avec ma conjointe pour expliquer comment nous en sommes arriver a une situation ou elle à une influence sur ma conso en ne m'en parlant presque jamais et en me laissant faire tout ce que je veux sans regard de travers. (j'ai déjà cuisiner mon crack a coté d'elle alors qu'elle n'a même jamais bu une goute d'alcool hmm jamais elle ne m'a dévisager).

- J'me prépare à tout on sait pas de quoi sera fait le futur.
- Ouais, moi aussi j'suis survivaliste t'sais, j'ai 30 boîtes de sken sous l'matelas.

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Anonyme2553
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Mes dépendances sont bien installées, alors pourquoi les déloger ? L'homme naît dépendant (nourrisson), il meurt dépendant (vieillard). Entre les deux, on dépend aussi (de l'argent, des autres, de la bouffe, etc.), j'ai décidé d'être libre d'être dépendant. Savoir faire avec, c'est ma ligne de conduite.

Comment en suis-je arrivé là ? Quelques années de conso, des prods qui accrochent, des bénéfices... et des inconvénients. Quelques sevrages forcés, quelques casseroles à droite à gauche, quelques frayeurs, et l'illusion chez moi de l'abstinence totale a bien vite cédé à des stratégies moins culpabilisantes et plus faciles à vivre.

Des règles simples, à appliquer à la lettre. Deux mois d'absence de conso = un extra (amphétamines, GBL, cocaine, RC stims, LSD/acide le plus souvent ; Lamaline, Valium, codé plus rarement). C'est comme une carte fidélité avec une récompense à la fin.
Une échéance importante au travail : conso mais RdR stricte et doses bien proportionnées à l'effort que j'attends de moi. Attention accrue apportée à mon alimentation, ma consommation récréative d'alcool (presque jamais) etc. Sans oublier: travailler, se reposer, lire; les trois piliers de mon équilibre.

Et si ça dérape, et bien ça dérape tout schuss. Qui n'a jamais pris la voiture sur une route verglacée ? J'en fais pas tout un foin quand une session échappe à mon contrôle. Une soupe, une bonne nuit, un petit bilan de conscience le lendemain et c'est reparti. Ne pas m'infantiliser, ne pas me réprimander, ne pas me punir. J'ai passé assez de jours et de nuits à m'en vouloir inutilement pour en être quitte aujourd'hui.

Mes garde-fous : l'addicto au CSAPA une fois par mois ; deux séances de psychanalyse par semaine ; ponctuellement le psychiatre si besoin d'anxiolytiques. Et un ami UD, avec la même stratégie, à qui je peux me confier ouvertement.

Car la question, c'est bien plutôt : comment gérer ma dépendance aux yeux des autres ? Entre ma cousine non-UD clichée (et donc flippée, la peur étant mauvaise conseillère, et donc ignorante), ma mère dépassée, mon travail incognito, je protège surtout les autres de leurs préjugés version discours usés et expressions navrantes. Car "toxico un jour, toxico toujours", "les drogues, c'est mal", "il faut viser l'abstinence totale, c'est pas bon pour le corps et l'esprit", "ça doit te coûter cher, avec tout ça tu pourrais partir à Tahiti", et autres "mets-toi à la cuisine, ça détend, c'est bien les loisirs" n'ont jamais aidé quiconque à "y faire avec".

Ce qui est bien avec ma dépendance, c'est...l'abstinence, le silence. M'abstenir d'en parler, de me justifier, d'expliquer. Ce qui est bien avec la drogue, c'est que je me passe d'en parler.

Dix ans de conso aujourd'hui. J'y vois un peu plus clair, je fais moins d'erreurs (moins, c'est toujours mieux que plus ou trop), je mets à profit ma petite connaissance d'UD à des fins RdR (je ne pensais qu'à m'éclater à vingt ans, je pense plus à durer maintenant). Je viens ici pour m'informer. J'ai lâché la bride, je ne me jette plus la pierre (mais le caillou de speed), j'ai arrêté de vouloir comprendre (le divan m'y aide bien). Les drogues, elles sont là, ma dépendance aussi, alors qu'en dire de plus ? Y faire avec, option bien-être. C'est pas tous les jours facile, mais au moins, c'est plus détente !

Edit : j'ai entamé un "sevrage" tabagique il y a deux mois (1 paquet par jour pendant plusieurs années). Je continue pourtant d'en fumer une ou deux par jour. Parfois un peu plus le matin, avec mon café, quand je ne suis pas réveillé. Une vie sans tabac vaut bien deux trois entorses au sevrage tolérance zéro. 

Jéri
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Dans un coin d'ombre homme
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Anonyme2553 a écrit

Mes dépendances sont bien installées, alors pourquoi les déloger ? L'homme naît dépendant (nourrisson), il meurt dépendant (vieillard). Entre les deux, on dépend aussi (de l'argent, des autres, de la bouffe, etc.), j'ai décidé d'être libre d'être dépendant. Savoir faire avec, c'est ma ligne de conduite.

Comment en suis-je arrivé là ? Quelques années de conso, des prods qui accrochent, des bénéfices... et des inconvénients. Quelques sevrages forcés, quelques casseroles à droite à gauche, quelques frayeurs, et l'illusion chez moi de l'abstinence totale a bien vite cédé à des stratégies moins culpabilisantes et plus faciles à vivre.

Des règles simples, à appliquer à la lettre. Deux mois d'absence de conso = un extra (amphétamines, GBL, cocaine, RC stims, LSD/acide le plus souvent ; Lamaline, Valium, codé plus rarement). C'est comme une carte fidélité avec une récompense à la fin.
Une échéance importante au travail : conso mais RdR stricte et doses bien proportionnées à l'effort que j'attends de moi. Attention accrue apportée à mon alimentation, ma consommation récréative d'alcool (presque jamais) etc. Sans oublier: travailler, se reposer, lire; les trois piliers de mon équilibre.

Et si ça dérape, et bien ça dérape tout schuss. Qui n'a jamais pris la voiture sur une route verglacée ? J'en fais pas tout un foin quand une session échappe à mon contrôle. Une soupe, une bonne nuit, un petit bilan de conscience le lendemain et c'est reparti. Ne pas m'infantiliser, ne pas me réprimander, ne pas me punir. J'ai passé assez de jours et de nuits à m'en vouloir inutilement pour en être quitte aujourd'hui.

Mes garde-fous : l'addicto au CSAPA une fois par mois ; deux séances de psychanalyse par semaine ; ponctuellement le psychiatre si besoin d'anxiolytiques. Et un ami UD, avec la même stratégie, à qui je peux me confier ouvertement.

Car la question, c'est bien plutôt : comment gérer ma dépendance aux yeux des autres ? Entre ma cousine non-UD clichée (et donc flippée, la peur étant mauvaise conseillère, et donc ignorante), ma mère dépassée, mon travail incognito, je protège surtout les autres de leurs préjugés version discours usés et expressions navrantes. Car "toxico un jour, toxico toujours", "les drogues, c'est mal", "il faut viser l'abstinence totale, c'est pas bon pour le corps et l'esprit", "ça doit te coûter cher, avec tout ça tu pourrais partir à Tahiti", et autres "mets-toi à la cuisine, ça détend, c'est bien les loisirs" n'ont jamais aidé quiconque à "y faire avec".

Ce qui est bien avec ma dépendance, c'est...l'abstinence, le silence. M'abstenir d'en parler, de me justifier, d'expliquer. Ce qui est bien avec la drogue, c'est que je me passe d'en parler.

Dix ans de conso aujourd'hui. J'y vois un peu plus clair, je fais moins d'erreurs (moins, c'est toujours mieux que plus ou trop), je mets à profit ma petite connaissance d'UD à des fins RdR (je ne pensais qu'à m'éclater à vingt ans, je pense plus à durer maintenant). Je viens ici pour m'informer. J'ai lâché la bride, je ne me jette plus la pierre (mais le caillou de speed), j'ai arrêté de vouloir comprendre (le divan m'y aide bien). Les drogues, elles sont là, ma dépendance aussi, alors qu'en dire de plus ? Y faire avec, option bien-être. C'est pas tous les jours facile, mais au moins, c'est plus détente !

Edit : j'ai entamé un "sevrage" tabagique il y a deux mois (1 paquet par jour pendant plusieurs années). Je continue pourtant d'en fumer une ou deux par jour. Parfois un peu plus le matin, avec mon café, quand je ne suis pas réveillé. Une vie sans tabac vaut bien deux trois entorses au sevrage tolérance zéro. 

Jéri

Salut,

Belle maturité pour un mec de ton âge je trouve...je suis tombé par le passé sur plusieurs de tes posts, toujours intéressants ET bien rédigés.
En fait je commente ton post pour te poser une question : à quel point tes séances chez le psy t'on aidé à gérer tes consos ( directement et indirectement...) Je me tâte depuis un petit bout de temps à tenter de trouver un professionnel avec qui j'aurais le feeling, mais sans franchir le pas pour l'instant. Bref, si ça ne te saoule pas trop de développer un peu cette partie là, ça m'intéresse...

Merci pour ton éventuelle réponse, bonne soirée...

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StitCh/EXPERIENCE/626 homme
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Bonjour à tous le monde ici , cela fait des années que je vous lit sans avoir le courage de participer bin aujourd'hui je suis la , j'ai 34 ans , et j'ai commencé à consomé toutes sorte de produits confondu en mélange l ou pas a l'âge de 16 ans dans mes 1er Teknival , et teuf .  Maintenant aujourd'hui je suis suivi depuis 8ans a peu près et j'ai arrêté les teuf tous sa , car sinon je n'aurais jamais ralenti ou presque arrêter les conso diverses mais maintenant le problème c'est que depuis que je suis suivi  c'est les medok qui me tiennent je n'arrive pas à vivre sans VRAIMENT LITTÉRALEMENT , C'est comme l'essence de mon corps sans mes traitements je suis capable de rien , je sort pas, je me renferme , je mange pas , j'en ai vraiment besoin pour vivre je sais c'est dingue a dire (gne) ... Les teuf et produit consomé mon rendu parano et dépressif , je prend du vallum a grosse dose , du tranxene , de la méthadone , un anti dépresseurs en très grosse quantité et sans compter les médocs que je n'ai pas sur mon ordonnance comme le séresta, le Lexomil , la ritaline mais en injection et parfois d'autre , je ne sais plus quoi faire , ah oui jai oublié de vous préciser que je suis épileptique normalement on est épileptique à la naissance moi je suis devenu après ne pas avoir dormi pendant 6 jours en ayant consommé plusieurs produits à un teknival , je suis réveillé à l'hôpital et depuis ce jour-là je suis épileptique , voilà  pour mon premier message sur le blog

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Anonyme2553
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Dans un coin d'ombre a écrit

Anonyme2553 a écrit

Mes dépendances sont bien installées, alors pourquoi les déloger ? L'homme naît dépendant (nourrisson), il meurt dépendant (vieillard). Entre les deux, on dépend aussi (de l'argent, des autres, de la bouffe, etc.), j'ai décidé d'être libre d'être dépendant. Savoir faire avec, c'est ma ligne de conduite.

Comment en suis-je arrivé là ? Quelques années de conso, des prods qui accrochent, des bénéfices... et des inconvénients. Quelques sevrages forcés, quelques casseroles à droite à gauche, quelques frayeurs, et l'illusion chez moi de l'abstinence totale a bien vite cédé à des stratégies moins culpabilisantes et plus faciles à vivre.

Des règles simples, à appliquer à la lettre. Deux mois d'absence de conso = un extra (amphétamines, GBL, cocaine, RC stims, LSD/acide le plus souvent ; Lamaline, Valium, codé plus rarement). C'est comme une carte fidélité avec une récompense à la fin.
Une échéance importante au travail : conso mais RdR stricte et doses bien proportionnées à l'effort que j'attends de moi. Attention accrue apportée à mon alimentation, ma consommation récréative d'alcool (presque jamais) etc. Sans oublier: travailler, se reposer, lire; les trois piliers de mon équilibre.

Et si ça dérape, et bien ça dérape tout schuss. Qui n'a jamais pris la voiture sur une route verglacée ? J'en fais pas tout un foin quand une session échappe à mon contrôle. Une soupe, une bonne nuit, un petit bilan de conscience le lendemain et c'est reparti. Ne pas m'infantiliser, ne pas me réprimander, ne pas me punir. J'ai passé assez de jours et de nuits à m'en vouloir inutilement pour en être quitte aujourd'hui.

Mes garde-fous : l'addicto au CSAPA une fois par mois ; deux séances de psychanalyse par semaine ; ponctuellement le psychiatre si besoin d'anxiolytiques. Et un ami UD, avec la même stratégie, à qui je peux me confier ouvertement.

Car la question, c'est bien plutôt : comment gérer ma dépendance aux yeux des autres ? Entre ma cousine non-UD clichée (et donc flippée, la peur étant mauvaise conseillère, et donc ignorante), ma mère dépassée, mon travail incognito, je protège surtout les autres de leurs préjugés version discours usés et expressions navrantes. Car "toxico un jour, toxico toujours", "les drogues, c'est mal", "il faut viser l'abstinence totale, c'est pas bon pour le corps et l'esprit", "ça doit te coûter cher, avec tout ça tu pourrais partir à Tahiti", et autres "mets-toi à la cuisine, ça détend, c'est bien les loisirs" n'ont jamais aidé quiconque à "y faire avec".

Ce qui est bien avec ma dépendance, c'est...l'abstinence, le silence. M'abstenir d'en parler, de me justifier, d'expliquer. Ce qui est bien avec la drogue, c'est que je me passe d'en parler.

Dix ans de conso aujourd'hui. J'y vois un peu plus clair, je fais moins d'erreurs (moins, c'est toujours mieux que plus ou trop), je mets à profit ma petite connaissance d'UD à des fins RdR (je ne pensais qu'à m'éclater à vingt ans, je pense plus à durer maintenant). Je viens ici pour m'informer. J'ai lâché la bride, je ne me jette plus la pierre (mais le caillou de speed), j'ai arrêté de vouloir comprendre (le divan m'y aide bien). Les drogues, elles sont là, ma dépendance aussi, alors qu'en dire de plus ? Y faire avec, option bien-être. C'est pas tous les jours facile, mais au moins, c'est plus détente !

Edit : j'ai entamé un "sevrage" tabagique il y a deux mois (1 paquet par jour pendant plusieurs années). Je continue pourtant d'en fumer une ou deux par jour. Parfois un peu plus le matin, avec mon café, quand je ne suis pas réveillé. Une vie sans tabac vaut bien deux trois entorses au sevrage tolérance zéro. 

Jéri

Salut,

Belle maturité pour un mec de ton âge je trouve...je suis tombé par le passé sur plusieurs de tes posts, toujours intéressants ET bien rédigés.
En fait je commente ton post pour te poser une question : à quel point tes séances chez le psy t'on aidé à gérer tes consos ( directement et indirectement...) Je me tâte depuis un petit bout de temps à tenter de trouver un professionnel avec qui j'aurais le feeling, mais sans franchir le pas pour l'instant. Bref, si ça ne te saoule pas trop de développer un peu cette partie là, ça m'intéresse...

Merci pour ton éventuelle réponse, bonne soirée...

Salut,

Merci pour ton message ; faire une analyse m'a aidé à y voir plus clair sur mes consos et ce que je mettais derrière, c'est sur le divan que j'ai compris les enjeux de ma conso. Les séances me permettent aussi de scander ma semaine, chaque mardi 8h30 et vendredi 8h30, c'est très ritualisé, ça m'apporte beaucoup de stabilité, c'est mon moment à moi. Et puis enfin, c'est le seul endroit où je peux en parler librement car mon psychanalyste accepte que je me défonce et n'émet aucun jugement ni conseil de "bonne vie" (parler dans ce cadre, ça fait du bien, rien à dissimuler, à cacher, aucune "leçon" à recevoir, pas un mot de travers etc. ça évacue l'éventuelle culpabilité qui accompagne parfois mes consos). Si je devais résumer, avec lui ce n'est pas juger/se moquer/rejeter mais comprendre et accueillir ce que j'ai à dire, sans aucune morale. C'est pour ça que je défends la pratique psychanalytique en tant que thérapie par la parole pour les UD. Dans la pratique, la psychanalyse est très avant-gardiste dans son approche des personnes dépendantes malgré l'image un peu poussiéreuse et réactionnaire qu'on lui colle parfois.

Jéri

 

Dans un coin d'ombre homme
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Salut,

Merci pour ton message ; faire une analyse m'a aidé à y voir plus clair sur mes consos et ce que je mettais derrière, c'est sur le divan que j'ai compris les enjeux de ma conso. Les séances me permettent aussi de scander ma semaine, chaque mardi 8h30 et vendredi 8h30, c'est très ritualisé, ça m'apporte beaucoup de stabilité, c'est mon moment à moi. Et puis enfin, c'est le seul endroit où je peux en parler librement car mon psychanalyste accepte que je me défonce et n'émet aucun jugement ni conseil de "bonne vie" (parler dans ce cadre, ça fait du bien, rien à dissimuler, à cacher, aucune "leçon" à recevoir, pas un mot de travers etc. ça évacue l'éventuelle culpabilité qui accompagne parfois mes consos). Si je devais résumer, avec lui ce n'est pas juger/se moquer/rejeter mais comprendre et accueillir ce que j'ai à dire, sans aucune morale. C'est pour ça que je défends la pratique psychanalytique en tant que thérapie par la parole pour les UD. Dans la pratique, la psychanalyse est très avant-gardiste dans son approche des personnes dépendantes malgré l'image un peu poussiéreuse et réactionnaire qu'on lui colle parfois.

Jéri

Salut,

Merci pour ta réponse...je pense comprendre ce que tu trouves dans ces séances oui, pour ma part, je pense qu'il faudrait que je me décide, c'est la première fois de ma vie que j'en ressens réellement le besoin ( même si je pense que TOUT LE MONDE aurait besoin d'un psy, au moins de manière ponctuelle...c'est comme aller voir un osétopathe, même si on n'a rien de spécial, une séance permet toujours de remettre deux trois trucs en place, bref...)...après je me suis renseigné vite fait mais en prenant contact auprès d'un psychologue, je t'avoue que j'ai une image de la psychanalyse assez...péjorative on va dire...peut-être à tort, bien entendu.

Pour l'instant j'ai contacté une fois par téléphone une psychologue, on discute un peu avant d'éventuellement caler un rendez-vous, et sommes restés bien 10 minutes en ligne...après avoir exposé dans les grandes lignes ce que je recherchais en effectuant cette démarche, j'ai lâché aussi que je voulais bosser sur plein de choses, tout en prenant en compte la gestion de mes consos, qui s'imbrique dans pas mal de mes prises de tête aussi je pense, MAIS pas toutes, et que tout ne peux s'envisager qu'à travers ce prisme...et là, d'un coup très froide, " je ne serais peut-être pas en mesure de vous aider..." bref ça m'a gonflé....deuxième contact, une autre, très joviale, et qui bosse en CSAPA aussi, je me suis dit c'est peut-être bingo ce coup ci, mais elle commence à me parler comme les gens avec qui je peux engager une discussion vite fait quand je vais dans un four et qu'on attends tous pour pécho...c'était bienveillant, mais je sais pas, j'attends autre chose...là pour le coup c'est quelqu'un qui ne va pas juger, mais elle partait dans des trucs comme si TOUTE ma vie ( et mes soucis ) tournait autour de la drogue....bref...
Mais c'est vrai que je ressens bcp ce besoin de " scander " comme tu dis wink énormément de choses...je parle peu des ces trucs là avec mes potes, avec ma femme si, mais les choses sont très compliquées en ce moment et pas envie de la gaver en permanence avec mes états d'âme.

Bon désolé pour ce nouveau pavé, mais je conclue en me permettant une dernière question : tu parles des tes consos, des enjeux qui vont avec et de ce que tu mets derrière...c'est précisément un des points sur lesquels je voudrais avancer, je sais que quand je dérape sur mes consos, c'est le résultat d'une profonde lassitude existentielle, qui me prends par périodes...je veux juste flotter, et kiffer tranquillement, et fuck à tout le reste, gentillement, sans méchanceté, mais fuck quand même...ha ha...malgré tout, PARFOIS le sentiment d'auto-destruction revient de plein fouet, violent et lancinant...et j'ai l'impression de me retrouver à l'adolescence, mais à cette époque, la colère et le reste se mélangeait à l'enthousiasme, la soif de vivre et découvrir chaque jour quelque chose...maintenant c'est différent...bref, désolé pour le coup je t'impose presque une séance de psychanalyse là...juste si tu peux ( veux ) résumer en quelques mots ce que tu as compris sur les enjeux et ce que tu mettais derrière tes consos...mais bien sûr c'est peut-être très intime et tu n'as peut-être pas envie de le partager ici...

" Quiconque lutte contre des monstres devrait prendre garde, dans le combat, à ne pas devenir monstre lui-même. Et quant à celui qui scrute le fond de l'abysse, l'abysse le scrute à son tour. "   Je n'aime pas Nietzsche, trop compliqué pour moi...Cette phrase en revanche a toujours fait écho en moi...

Bonne journée, et peut-être à plus tard...

Dernière modification par Dans un coin d'ombre (15 avril 2022 à  16:07)

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Anonyme2553
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Dans un coin d'ombre a écrit

Salut,

Merci pour ton message ; faire une analyse m'a aidé à y voir plus clair sur mes consos et ce que je mettais derrière, c'est sur le divan que j'ai compris les enjeux de ma conso. Les séances me permettent aussi de scander ma semaine, chaque mardi 8h30 et vendredi 8h30, c'est très ritualisé, ça m'apporte beaucoup de stabilité, c'est mon moment à moi. Et puis enfin, c'est le seul endroit où je peux en parler librement car mon psychanalyste accepte que je me défonce et n'émet aucun jugement ni conseil de "bonne vie" (parler dans ce cadre, ça fait du bien, rien à dissimuler, à cacher, aucune "leçon" à recevoir, pas un mot de travers etc. ça évacue l'éventuelle culpabilité qui accompagne parfois mes consos). Si je devais résumer, avec lui ce n'est pas juger/se moquer/rejeter mais comprendre et accueillir ce que j'ai à dire, sans aucune morale. C'est pour ça que je défends la pratique psychanalytique en tant que thérapie par la parole pour les UD. Dans la pratique, la psychanalyse est très avant-gardiste dans son approche des personnes dépendantes malgré l'image un peu poussiéreuse et réactionnaire qu'on lui colle parfois.

Jéri

Salut,

Merci pour ta réponse...je pense comprendre ce que tu trouves dans ces séances oui, pour ma part, je pense qu'il faudrait que je me décide, c'est la première fois de ma vie que j'en ressens réellement le besoin ( même si je pense que TOUT LE MONDE aurait besoin d'un psy, au moins de manière ponctuelle...c'est comme aller voir un osétopathe, même si on n'a rien de spécial, une séance permet toujours de remettre deux trois trucs en place, bref...)...après je me suis renseigné vite fait mais en prenant contact auprès d'un psychologue, je t'avoue que j'ai une image de la psychanalyse assez...péjorative on va dire...peut-être à tort, bien entendu.

Pour l'instant j'ai contacté une fois par téléphone une psychologue, on discute un peu avant d'éventuellement caler un rendez-vous, et sommes restés bien 10 minutes en ligne...après avoir exposé dans les grandes lignes ce que je recherchais en effectuant cette démarche, j'ai lâché aussi que je voulais bosser sur plein de choses, tout en prenant en compte la gestion de mes consos, qui s'imbrique dans pas mal de mes prises de tête aussi je pense, MAIS pas toutes, et que tout ne peux s'envisager qu'à travers ce prisme...et là, d'un coup très froide, " je ne serais peut-être pas en mesure de vous aider..." bref ça m'a gonflé....deuxième contact, une autre, très joviale, et qui bosse en CSAPA aussi, je me suis dit c'est peut-être bingo ce coup ci, mais elle commence à me parler comme les gens avec qui je peux engager une discussion vite fait quand je vais dans un four et qu'on attends tous pour pécho...c'était bienveillant, mais je sais pas, j'attends autre chose...là pour le coup c'est quelqu'un qui ne va pas juger, mais elle partait dans des trucs comme si TOUTE ma vie ( et mes soucis ) tournait autour de la drogue....bref...
Mais c'est vrai que je ressens bcp ce besoin de " scander " comme tu dis wink énormément de choses...je parle peu des ces trucs là avec mes potes, avec ma femme si, mais les choses sont très compliquées en ce moment et pas envie de la gaver en permanence avec mes états d'âme.

Bon désolé pour ce nouveau pavé, mais je conclue en me permettant une dernière question : tu parles des tes consos, des enjeux qui vont avec et de ce que tu mets derrière...c'est précisément un des points sur lesquels je voudrais avancer, je sais que quand je dérape sur mes consos, c'est le résultat d'une profonde lassitude existentielle, qui me prends par périodes...je veux juste flotter, et kiffer tranquillement, et fuck à tout le reste, gentillement, sans méchanceté, mais fuck quand même...ha ha...malgré tout, PARFOIS le sentiment d'auto-destruction revient de plein fouet, violent et lancinant...et j'ai l'impression de me retrouver à l'adolescence, mais à cette époque, la colère et le reste se mélangeait à l'enthousiasme, la soif de vivre et découvrir chaque jour quelque chose...maintenant c'est différent...bref, désolé pour le coup je t'impose presque une séance de psychanalyse là...juste si tu peux ( veux ) résumer en quelques mots ce que tu as compris sur les enjeux et ce que tu mettais derrière tes consos...mais bien sûr c'est peut-être très intime et tu n'as peut-être pas envie de le partager ici...

" Quiconque lutte contre des monstres devrait prendre garde, dans le combat, à ne pas devenir monstre lui-même. Et quant à celui qui scrute le fond de l'abysse, l'abysse le scrute à son tour. "   Je n'aime pas Nietzsche, trop compliqué pour moi...Cette phrase en revanche a toujours fait écho en moi...

Bonne journée, et peut-être à plus tard...

Salut,
Ton questionnement me parle beaucoup !
Si ça te va, et si c'est ok pour les modérateurs, je passe discuter en DM, pas envie de faire un hors sujet psy sur un topic en lien avec la gestion de la dépendance chez les UD, le témoignage de ma gestion de dépendance n'étant qu'un parmi tant d'autres, je n'ai pas envie de prendre le risque de créer un débat autour de ça et de m'écarter du topic d'origine. Je préfère laisser la place à d'autres témoignages que le mien.   
à plus,
Jéri

 

Anonyme69
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Je comprends plus vraiment ce forum...
Je croyais qu'on était ici pour discuter et s'écouter les uns les autres ?
En lisant (quasiment) la totalité de vos messages sur ce topo je trouve vos réactions un peu limite.

Dans ce forum il y a des personnes qui consomment régulièrement de la drogue et ont une certaine connaissance sur le sujet, d'autres qui sont là car elles sont débutantes ou novices et d'autres juste par curiosité. J'ai remarqué que dans vos réponses (surtout les gens qui sont très actifs sur PA) que vous êtes très sur la défensive et vous n'essayez pas d'être bienveillants ni de comprendre le point de vu des gens qui viennent juste de débarquer.

Je pense qu'il y a une façon de dire les choses, et attaquer les gens ou les pointer du doigt car ils ont pas compris ou n'ont pas la connaissance de certains sujets est très rédhibitoire. Ce n'est pas grave de ne pas comprendre certaines choses, si c'est le cas il suffit d'expliquer à la personne ce qu'elle n'a pas compris au lieu de se liguer contre elle pour lui faire la morale. Ce n'est pas le but je pense.

En tout cas, je suis consommatrice également, j'espère pouvoir m'exprimer sur ce forum et avoir le droit d'être maladroite. Le but c'est d'apprendre. Et pour apprendre on va souvent faire des erreurs. Et ce n'est pas grave je pense.

Dernière modification par Anonyme69 (19 avril 2022 à  19:29)

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kazivol homme
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Anonyme69 a écrit

Je comprends plus vraiment ce forum...
Je croyais qu'on était ici pour discuter et s'écouter les uns les autres ?
En lisant (quasiment) la totalité de vos messages sur ce topo je trouve vos réactions un peu limite.

Dans ce forum il y a des personnes qui consomment régulièrement de la drogue et ont une certaine connaissance sur le sujet, d'autres qui sont là car elles sont débutantes ou novices et d'autres juste par curiosité. J'ai remarqué que dans vos réponses (surtout les gens qui sont très actifs sur PA) que vous êtes très sur la défensive et vous n'essayez pas d'être bienveillants ni de comprendre le point de vu des gens qui viennent juste de débarquer.

Je pense qu'il y a une façon de dire les choses, et attaquer les gens ou les pointer du doigt car ils ont pas compris ou n'ont pas la connaissance de certains sujets est très rédhibitoire. Ce n'est pas grave de ne pas comprendre certaines choses, si c'est le cas il suffit d'expliquer à la personne ce qu'elle n'a pas compris au lieu de se liguer contre elle pour lui faire la morale. Ce n'est pas le but je pense.

En tout cas, je suis consommatrice également, j'espère pouvoir m'exprimer sur ce forum et avoir le droit d'être maladroite. Le but c'est d'apprendre. Et pour apprendre on va souvent faire des erreurs. Et ce n'est pas grave je pense.

Bonjour!
honnêtement,
je peut te comprendre, y'a toujours un effort de pédagogie a faire, toujours. Mais pour mitigé ton message je dirais que y'a des chose a rétorquer forcément sur certains sujets, dans le sens ou ces pages sont publiques, beaucoup surement consulte et s'appuie sur les écris d'ici.
si l'on veut que les informations soit juste pas sur tout on s'en fout de se tromper mais il faut obligatoirement rappeler les bases si un message omet de les prendre en compte, et je parle la en mon nom mais pour moi :
Bienveillance ≠ Complaisance.
surtout quand on dialogue et qu'on est pas non plus dans une injonction de complaisance qui par exemple est demander quand on exerce un job dialectique comme ceux du medico social ou du social par ex mais quand même dans une certaine mesure qui n'écrasera pas ton message ou la qualité de taa mission, tout en restant bienveillant.


Je dis tout ca mais le ou les messages qui t'ont fait tilt peuvent m'intéresser, il est toujours bon de pouvoir avoir une critique sur la forme du message ou sur la posture ou pédagogie a avoir après je t'ai dis ce que je pensais sur le sujet sans savoir de quoi on parle précisément mais c'est ne critique que je retrouve dans énormément de milieux ou la bienveillance se doit d'être présente mais souvent on oublie que
Bienveillance ≠ Complaisance.

bonne soirée a toi.
kzl

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J'ai 31 ans et je suis toxicomane. J'habite à Paris.



J'ai commencé à me droguer à l'âge de 14 ans. J'ai commencé par la marijuana, puis je suis passée à des drogues plus dures comme la cocaïne et l'héroïne. Je ne sais pas vraiment pourquoi j'ai commencé à me droguer, ni pourquoi cela a pris une telle place dans ma vie. Mais c'est ce qui s'est passé, et maintenant je suis là, un drogué qui vit dans les rues de Paris.



Je sais que ce n'est pas ainsi que je veux vivre ma vie, mais il est difficile de se libérer de la dépendance. Chaque jour est une bataille, et parfois j'ai l'impression de perdre cette bataille. Mais je continue à me battre, parce qu'au fond de moi, je sais que Je veux une meilleure vie pour moi.



Si vous luttez contre la dépendance, sachez que vous n'êtes pas seul. Il existe de l'aide et des gens qui se soucient de vous et veulent vous voir réussir. Ne renoncez pas à vous-même, car vous en valez la peine.

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Morning Glory femme
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Salut, à te lire ta dépendance t'a fait te crasher pas mal en effet. Cela dit c'est ton histoire, ton vécu. Je suis dépendante à pas mal de prods et aie un travail et suis relativement pas mal insérée dans la société aujourd'hui. Donc l'un n'empêche pas toujours l'autre comme le laisse supposer ton message (il te suffit de lire les messages sur ce fil de discussion pour t'en apercevoir). Tu n'as pas eu de chance et ton témoignage n'est absolument pas à ignorer. Juste, il n'est pas à généraliser non plus.

Tout le monde ne devient pas non plus dépendant, cela concerne plutôt 10-15% des utilisateurs (sauf pour le tabac 40%).

Ensuite il faut vraiment que tu arrêtes de te juger et de te traiter de drogué et de toxico je pense. Ce sont deux termes péjoratifs et tu n'as vraiment pas besoin de te dénigrer je pense, comme tu dis dans ton message tu en vaux la peine. Tu es une personne addicte, une personne usagère de produits psychotropes. Une personne. Pas juste "un drogué".
Mais ça va même plus loin : sache qu'en te dénigrant tu dénigres toutes les PUDs. Personne n'est un simple drogué ou un toxicomane ici à mes yeux^^


Enfin les drogues dures et douces n'existent que dans la juridiction néerlandaise et dans le language courant pour désigner les drogues plus socialement acceptables que d'autres à utiliser. Elles ne se basent sur aucun fait scientifique. Je pense par bon sens que l'on devrait plutôt parler d'usage dur ou d'usage doux, car un usage dur de majiruana ou de clope aura certainement plus de répercussions qu'un usage doux d'héroïne dont on connaît la pureté et les produits de coupe.


Bienvenue sur la plateforme, sache juste que nous ne sommes pas une association qui prône l'abstinence contrairement aux narcotiques anonymes, mais plus d'aide à la réduction des risques liés à la consommation, ainsi que de lutte pour les droits des usagers, à commencer par leur droit à la dignité qu'ils se portent à eux mêmes.

Morning ~

Dernière modification par Morning Glory (30 avril 2022 à  13:45)

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Anonyme6525
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Enfin les drogues dures et douces n'existent que dans la juridiction néerlandaise et dans le language courant pour désigner les drogues plus socialement acceptables que d'autres à utiliser. Elles ne se basent sur aucun fait scientifique. Je pense par bon sens que l'on devrait plutôt parler d'usage dur ou d'usage doux, car un usage dur de majiruana ou de clope aura certainement plus de répercussions qu'un usage doux d'héroïne dont on connaît la pureté et les produits de coupe.

Tu recommanderais donc à ton fils ou ta fille un usage doux d'héroïne plutôt qu'un usage dur de marijuana ? Désolé, j'ai vraiment du mal avec ce discours. Je vois d'où il viens, je te suis dans le fait qu'on doive arrêter de se juger durement juste parce qu'on consomme des produits. J'irai même jusqu'à dire que pour contrôler son addiction, arrêter l'auto-jugement est primordial et c'est un truc que personnellement j'ai eu vachement de mal à intégrer, mais une fois fait, beaucoup de choses on changé. De là à mettre la weed et l'héroïne (pharmaceutique si tu veux) sur le même niveau, c'est à mon avis s'éloigner tout autant de la réalité dans l'autre sens.

 

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cependant
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Anonyme6525 a écrit

Enfin les drogues dures et douces n'existent que dans la juridiction néerlandaise et dans le language courant pour désigner les drogues plus socialement acceptables que d'autres à utiliser. Elles ne se basent sur aucun fait scientifique. Je pense par bon sens que l'on devrait plutôt parler d'usage dur ou d'usage doux, car un usage dur de majiruana ou de clope aura certainement plus de répercussions qu'un usage doux d'héroïne dont on connaît la pureté et les produits de coupe.

Tu recommanderais donc à ton fils ou ta fille un usage doux d'héroïne plutôt qu'un usage dur de marijuana ? Désolé, j'ai vraiment du mal avec ce discours. Je vois d'où il viens, je te suis dans le fait qu'on doive arrêter de se juger durement juste parce qu'on consomme des produits. J'irai même jusqu'à dire que pour contrôler son addiction, arrêter l'auto-jugement est primordial et c'est un truc que personnellement j'ai eu vachement de mal à intégrer, mais une fois fait, beaucoup de choses on changé. De là à mettre la weed et l'héroïne (pharmaceutique si tu veux) sur le même niveau, c'est à mon avis s'éloigner tout autant de la réalité dans l'autre sens.

Salut,

Perso je ne recommanderait rien à personne, mais pour avoir vécu des phases bien hard avec du cannabis (angoisse, démotivation, parano, isolement social etc) et une dépendance "raisonné" à la came, je peux juste dire que sur moi oui les effets globalement sur la santé, le travail et les relations sociales d'une conso d'opis me conviennent bien mieux qu'être adonf dans les joints.

Après, je ne fais pas de généralités, mais personnalement c'est ce que je constate et je suis plutôt d'accord avec MG.


fugu kuwanu hito niwa iwaji

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Anonyme6525 a écrit

Enfin les drogues dures et douces n'existent que dans la juridiction néerlandaise et dans le language courant pour désigner les drogues plus socialement acceptables que d'autres à utiliser. Elles ne se basent sur aucun fait scientifique. Je pense par bon sens que l'on devrait plutôt parler d'usage dur ou d'usage doux, car un usage dur de majiruana ou de clope aura certainement plus de répercussions qu'un usage doux d'héroïne dont on connaît la pureté et les produits de coupe.

Tu recommanderais donc à ton fils ou ta fille un usage doux d'héroïne plutôt qu'un usage dur de marijuana ? Désolé, j'ai vraiment du mal avec ce discours. Je vois d'où il viens, je te suis dans le fait qu'on doive arrêter de se juger durement juste parce qu'on consomme des produits. J'irai même jusqu'à dire que pour contrôler son addiction, arrêter l'auto-jugement est primordial et c'est un truc que personnellement j'ai eu vachement de mal à intégrer, mais une fois fait, beaucoup de choses on changé. De là à mettre la weed et l'héroïne (pharmaceutique si tu veux) sur le même niveau, c'est à mon avis s'éloigner tout autant de la réalité dans l'autre sens.

Salut,

A mon avis la question n'est pas de "recommander" un usage à quelqu'un ; mais de constater un état de fait. A mon potentiel fils ou fille, je ne recommanderai perso rien, si ce n'est d'être très prudent si il est amené à consommer peut être.

Enfin si, tu peux recommander un usage si en face t'as un type qui te dit que soit il consomme de la weed, mais c'est tellement addictif sur lui qu'il fume 20 oinj par jour et sort pas du canap'... soit il consomme de l'héro une fois toutes les deux semaines et ça lui suffit et lui permet de rester actif...

Dans cet exemple tout hypothétique, je recommanderai la second solution perso, oui.

Après oui l'héro est surement plus addictive que le cannabis... mais à dose faible/raisonnable, je trouve l'effet des opis bien moins... "fort", "dur" que celui de la weed.

Tout comme je trouve les stims subtiles à dose légère.

Alors qu'un mini oinj de weed ça peut te mettre une balle, surtout si t'as pas l'habitude, et c'est un effet plus incapacitant, plus impactant aussi sur le fonctionnement de la psychée je trouve.

Donc comment on défini une drogue dure ou douce ? Sa dangerosité, sa toxicité ?
Le LSD est innofensif physiquement par exemple, mais je le catégoriserai pas dans les drogues "douces" perso lol

Après tout ça dépend de pleins de facteurs personnels, raison pour laquelle à mon avis également,  il est preférable de parler "d'usages plus ou moins durs", qui laisse plus de place aux nuances d'effets individuels.

X peut faire un usage raisonnable de A et abusif de B, quand ça peut être l'inverse total pour Y.

Apres on peut parler de substances plus ou moins crades, addictives, toxiques, etc. etc. Mais drogue "dure" ou " douce"... j'avoue que perso, plus le temps passe, et mes consos s'elargissant, moins je trouve de sens à cette dichotomie thinking .

drogue-peace

Dernière modification par AnonLect (30 avril 2022 à  14:49)

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Et encore un champi!^^ MG ~
 
Très bien dit, le canna ça peut détruire ta vie, et les opis faire revivre/L'Apo

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Anonyme6525
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une dépendance "raisonné" à la came

Ton enfer sous bédo a l'air d'être peu inspirant pour ta prose, je n'ai pas trouvé de billet sur ton blog là-dessus. Par contre, tu décris bien les effets d'une dépendance raisonnée à la came.

Réveil en éternuant, saut de dix centimètres qui fait osciller le matelas sur les pieds cassés du sommier -- trop d'ardeur des nuits incendiées se répercute sur la stabilité de ma vie ?

4h de sommeil arrosées de tercian et zopiclone
je clopine jusqu'aux cloaques

Réveil aux crampes au bide

Et le vide à côté de moi

Réveil nez qui coule, moi en boule

Bruits d'huit.six qui s'ouvrent d'en bas

Réveil aux larmes, douces, puis amères

Yeux qui guettent où se cache le remède
yeux qui gouttent

Réveil sueurs froides, flaques acides

J'avale trois gélules

Tornade dans le couloir,  « elle où la metha ? » écho vénère d'une tempête intérieure

j'attends que les miennes marchent

je peux attendre de trouver un médecin qui veut bien

de trouver ma voie

Réveil en manque, ça m'était jamais arrivé comme ça

Enfin si, tu peux recommander un usage si en face t'as un type qui te dit que soit il consomme de la weed, mais c'est tellement addictif sur lui qu'il fume 20 oinj par jour et sort pas du canap'... soit il consomme de l'héro une fois toutes les deux semaines et ça lui suffit et lui permet de rester actif...

Effectivement ce scénario est très théorique. Ça m'a toujours fait rire (ou pleurer) les personnes qui viennent demander "et si je consomme que tous les 2 semaines, c'est bon, je ne deviendrais pas dépendant ?". Ce n'est pas comme ça que ça marche. Les heureux élus perdent le contrôle, c'est le propre de l'addiction. Et les théories rationnelles sont alors bien loin quand le temps ressenti entre les prises s'allonge encore et encore.

Je trouve votre discours dangereux, même si j'ai bien capté l'intention et la théorie derrière.

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Anonyme6525 a écrit

Effectivement ce scénario est très théorique. Ça m'a toujours fait rire (ou pleurer) les personnes qui viennent demander "et si je consomme que tous les 2 semaines, c'est bon, je ne deviendrais pas dépendant ?". Ce n'est pas comme ça que ça marche. Les heureux élus perdent le contrôle, c'est le propre de l'addiction. Et les théories rationnelles sont alors bien loin quand le temps ressenti entre les prises s'allonge encore et encore.

Je trouve votre discours dangereux, même si j'ai bien capté l'intention et la théorie derrière.

Ppurtant ça doit bien être le cas de pleins de gens puisque le pourcentage de dépendant serait dans les 20-30%. thinking

Et ça depend de quoi on parle. Pourquoi perdre forcémment le contrôle ? Les personnes dépendantes augmentent pas forcémment leur conso AMHA, ça depend pourquoi ils sont dépendant. Quand t'es sous TSO t'es dépendant, mais tu prend toujours la même dose. A mon avis ça pourrait être le cas avec un peu n'importe quoi.

Sauf bien sûr si t'as besoin d'être vraiment "défoncé" puisque la forcémment il va faloir augmenter.

Si tu veux je suis dépendant du canna et ma conso reste strictement la même depuis des années, et je doute fortemment qu'elle augmente.

Et je vis mieux depuis que j'ai remplacé ma conso de cannabis en journée au quotidien par parfois autre chose, souvent une drogue dire "dure".

Mon exemple était théorique, mais si tu veux je peux le traduire en terme généraux : si tu es addicte à A mais que ça provoque plus de conséquences négative que d'être addicte à B, alors il vaut mieux être addicte à B.

Et les dites conséquences de A et B vont dépendre des gens, même si une tendance générale de "dangerosité d'addiction" peut peut être être observée pour A et B.

Mais le corps du message était plutôt basé sur le manque de sens de la dichotomie, et j'aimerais bien ton avis la dessus. Que considère tu comme drogue douce ? Selon l'application de quels critères ? Et inversement pour la drogue "dur" ? thinking

Trouve tu l'effet du canna + doux que celui des stims ou des opis, ou du GBL si tu surdoses pas ?

drogue-peace

Dernière modification par AnonLect (30 avril 2022 à  19:55)

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Anonyme6525 a écrit

une dépendance "raisonné" à la came

Ton enfer sous bédo a l'air d'être peu inspirant pour ta prose, je n'ai pas trouvé de billet sur ton blog là-dessus. Par contre, tu décris bien les effets d'une dépendance raisonnée à la came.

Réveil en éternuant, saut de dix centimètres qui fait osciller le matelas sur les pieds cassés du sommier -- trop d'ardeur des nuits incendiées se répercute sur la stabilité de ma vie ?

4h de sommeil arrosées de tercian et zopiclone
je clopine jusqu'aux cloaques

Réveil aux crampes au bide

Et le vide à côté de moi

Réveil nez qui coule, moi en boule

Bruits d'huit.six qui s'ouvrent d'en bas

Réveil aux larmes, douces, puis amères

Yeux qui guettent où se cache le remède
yeux qui gouttent

Réveil sueurs froides, flaques acides

J'avale trois gélules

Tornade dans le couloir,  « elle où la metha ? » écho vénère d'une tempête intérieure

j'attends que les miennes marchent

je peux attendre de trouver un médecin qui veut bien

de trouver ma voie

Réveil en manque, ça m'était jamais arrivé comme ça

Enfin si, tu peux recommander un usage si en face t'as un type qui te dit que soit il consomme de la weed, mais c'est tellement addictif sur lui qu'il fume 20 oinj par jour et sort pas du canap'... soit il consomme de l'héro une fois toutes les deux semaines et ça lui suffit et lui permet de rester actif...

Effectivement ce scénario est très théorique. Ça m'a toujours fait rire (ou pleurer) les personnes qui viennent demander "et si je consomme que tous les 2 semaines, c'est bon, je ne deviendrais pas dépendant ?". Ce n'est pas comme ça que ça marche. Les heureux élus perdent le contrôle, c'est le propre de l'addiction. Et les théories rationnelles sont alors bien loin quand le temps ressenti entre les prises s'allonge encore et encore.

Je trouve votre discours dangereux, même si j'ai bien capté l'intention et la théorie derrière.

Bien sûr mais le problème ne tient pas seulement à la dépendance, mais aussi à tout ce que le produit induit ou pas sur le fonctionnement psychique, relationnel, etc.
Personnellement pour être sous métha 80 mg/jours depuis quelques semaines en raison d'une consommation d'opi qui oui, effectivement, a bien fini par m'échapper, je préfère infiniment mon état présent (ou celui précédant immédiatement celui-là, soit la dépendance à la came) avec l'addiction et toute sa lourdeur à celui qui était le mien à l'époque de mes 17ans, quand je fumais 5 à 10 joints quotidiennement et que j'alternais entre phases léthargiques et phases paranoïaques.
Mais pour ça évidemment il faut commencer par faire un travail sur soi et se libérer de ses représentations sociales intégrées de la dépendance et tutti quanti. :)

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Dernière modification par trolalol (30 avril 2022 à  18:20)


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Ppurtant ça doit bien être le cas de pleins de gens puisque le pourcentage de dépendant serait dans les 20-30%.

Certes, mais pour ceux qui tombent dedans, c'est un impact énorme sur leur vie et le spectre d'une rechute possible. Si on parle opi, ce n'est pas pour rien que pas mal de membres ici décident de rester sous TSO toute leur vie. 20 à 30% de chance de contracter une maladie au long cours qui va te suivre toute ta vie, et dont tu auras peut-être besoin d'un traitement quotidien, qui augmente fortement ton risque de claquer avant l'heure.

Vous êtes en train de comparer le canna à cela ! Franchement, à un moment, il faut arrêter de sortir des conneries.

Et ça depend de quoi on parle. Pourquoi perdre forcémment le contrôle ? Les personnes dépendantes augmentent pas forcémment leur conso AMHA, ça depend pourquoi ils sont dépendant. Quand t'es sous TSO t'es dépendant, mais tu prend toujours la même dose. A mon avis ça pourrait être le cas avec un peu n'importe quoi.

Non. Ce n'est pas le cas avec n'importe quoi, ni avec n'importe quelle voie d'administration, et ça varie suivant les personnes. Ce que vous décrivez est peut-être possible chez certaines personnes pour certain produit et/ou certaines voies d'administration, mais c'est impossible pour d'autres.

Si tu veux je suis dépendant du canna et ma conso reste strictement la même depuis des années, et je doute fortemment qu'elle augmente.

Mets-toi à l'héroine. Tu seras moins mou et socialement ça ira mieux.

Et je vis mieux depuis que j'ai remplacé ma conso de cannabis en journée au quotidien par parfois autre chose, souvent une drogue dire "dure".

Désolé de te dire que j'ai un peu de mal à y voir un accomplissement. Je ne met pas en cause ton sentiment de mieux vivre, mais je suis concerné par le long terme de ce genre de fonctionnement.

Mais le corps du message était plutôt basé sur le manque de sens de la dichotomie, et j'aimerais bien ton avis la dessus. Que considère tu comme drogue douce ? Selon l'application de quels critères ? Et inversement pour la drogue "dur" ?

Y'a eu des tentatives de classer la dangerosité des drogues suivant différents facteurs. C'est bien sûr complexe et débattable, et aussi variable suivant les personnes. Ce n'est pas pour autant qu'il faut tout mettre au même niveau. Dérégler son système cannabinoïde, ce n'est pas la même chose que dérégler son système opiacé, cf le poeme de cependant qui le décrit très bien. Bon vous avez compris, je suis en désaccord avec votre discours que je trouve dangereux.

Bien sûr mais le problème ne tient pas seulement à la dépendance, mais aussi à tout ce que le produit induit ou pas sur le fonctionnement psychique, relationnel, etc.
Personnellement pour être sous métha 80 mg/jours depuis quelques semaines en raison d'une consommation d'opi qui oui, effectivement, a bien fini par m'échapper, je préfère infiniment mon état présent (ou celui précédant immédiatement celui-là, soit la dépendance à la came) avec l'addiction et toute sa lourdeur à celui qui était le mien à l'époque de mes 17ans, quand je fumais 5 à 10 joints quotidiennement et que j'alternais entre phases léthargiques et phases paranoïaques.
Mais pour ça évidemment il faut commencer par faire un travail sur soi et se libérer de ses représentations sociales intégrées de la dépendance et tutti quanti.

J'ai du mal à voir dans ton histoire personnelle une conclusion positive vers laquelle tu veux m'amener. Tu as eu des comportements addictifs qui se sont manifestés à 17 ans par une consommation de cannabis puis d'opiacés pour finir à 80mg de méthadone par jour. Et du coup tu as préféré la phase de lune de miel sous héroine (tu m'étonne). Phase dans laquelle tu as pu faire un travail sur toi-même et te libérer des représentations sociales ? Est-ce que tu dirais à ton toi de 17 piges de se mettre directement à l'héroine ? Ou alors crois-tu que de déconstruire ces représentations sociales, être mieux dans ta peau, t'aurai peut-être ralenti/stoppé ton addiction ?

 

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kaneda homme
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Salut tous le monde,
Pour apporté quelque éléments au débat "drogues dure vs drogues douces", j'ai collé dessous un extrait d'un rapport du Sénat se nomant "Les toxicomanies (Tome I : Rapport)" datant du 30 juin 2011 ou ils font mention des termes de drogues dure et de drogues douces.

Extrait :

Les termes de « drogues dures » et « drogues douces » sont apparus lors de la mise en place des réglementations internationales concernant les drogues, en vue d'en différencier le traitement pénal selon le risque qu'elles font encourir aux usagers et à la société. Ils ne sont toutefois pris en compte, au niveau national, que dans la pénalisation du trafic, et non de la consommation, qui fait l'objet d'un même dispositif répressif quelle que soit la nature du produit saisi.

La notion de « drogue dure » recouvre des substances à même de provoquer une dépendance psychique et physique forte. Elle désigne généralement les dérivés de cocaïne et d'héroïne. La notion de « drogue douce » désigne quant à elle presque exclusivement le cannabis, du fait que celui-ci induise une faible dépendance mentale et un risque de décès par surdose théoriquement nul.

Cliquer ici pour le rapport du Sénat

Sinon pour apporter mon témoignage sur ce qui est dit ci-dessus, selon les périodes de ma vie j'ai été dépendant au cannabis puis à l’héroïne, et j'ai eu beaucoup plus de mal a réguler ma consommation d'heroine que de réguler ma conso de cannabis. En faite j'ai réussis a arrêter le cannabis mais je n'ai pas réussis a arrêter l'heroine.

Après on est tous différent, mais cette aparté est MON retour d'expérience sur 25 ans de consommations de divers produits.

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Merci pour cette définition par le Sénat de ces catégories :)

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La notion de « drogue dure » recouvre des substances à même de provoquer une dépendance psychique et physique forte. Elle désigne généralement les dérivés de cocaïne et d'héroïne. La notion de « drogue douce » désigne quant à elle presque exclusivement le cannabis, du fait que celui-ci induise une faible dépendance mentale et un risque de décès par surdose théoriquement nul.

Donc d'après leurs critères les psychédéliques (sauf les NBOMx) sont des drogues douces merci-1 Ha merde, on me dit dans l'oreillette qu'il y a une petite incohérence avec les représentations populaires...

Dernière modification par Morning Glory (30 avril 2022 à  21:13)


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kaneda homme
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Morning Glory a écrit

Donc d'après leurs critères les psychédéliques (sauf les NBOMx) sont des drogues douces merci-1 Ha merde, on me dit dans l'oreillette qu'il y a une petite incohérence avec les représentations populaires...

Salut Morning, personne n'a écris ca... Les psychédéliques ne sont d'ailleurs pas mentionner.
Je t'invite a relire ce qui est écris et au besoin l'article entier que j'ai mis comme source.

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Anonyme6525 a écrit

Ppurtant ça doit bien être le cas de pleins de gens puisque le pourcentage de dépendant serait dans les 20-30%.

Certes, mais pour ceux qui tombent dedans, c'est un impact énorme sur leur vie et le spectre d'une rechute possible. Si on parle opi, ce n'est pas pour rien que pas mal de membres ici décident de rester sous TSO toute leur vie. 20 à 30% de chance de contracter une maladie au long cours qui va te suivre toute ta vie, et dont tu auras peut-être besoin d'un traitement quotidien, qui augmente fortement ton risque de claquer avant l'heure.

Vous êtes en train de comparer le canna à cela ! Franchement, à un moment, il faut arrêter de sortir des conneries.

Et ça depend de quoi on parle. Pourquoi perdre forcémment le contrôle ? Les personnes dépendantes augmentent pas forcémment leur conso AMHA, ça depend pourquoi ils sont dépendant. Quand t'es sous TSO t'es dépendant, mais tu prend toujours la même dose. A mon avis ça pourrait être le cas avec un peu n'importe quoi.

Non. Ce n'est pas le cas avec n'importe quoi, ni avec n'importe quelle voie d'administration, et ça varie suivant les personnes. Ce que vous décrivez est peut-être possible chez certaines personnes pour certain produit et/ou certaines voies d'administration, mais c'est impossible pour d'autres.

Si tu veux je suis dépendant du canna et ma conso reste strictement la même depuis des années, et je doute fortemment qu'elle augmente.

Mets-toi à l'héroine. Tu seras moins mou et socialement ça ira mieux.

Et je vis mieux depuis que j'ai remplacé ma conso de cannabis en journée au quotidien par parfois autre chose, souvent une drogue dire "dure".

Désolé de te dire que j'ai un peu de mal à y voir un accomplissement. Je ne met pas en cause ton sentiment de mieux vivre, mais je suis concerné par le long terme de ce genre de fonctionnement.

Mais le corps du message était plutôt basé sur le manque de sens de la dichotomie, et j'aimerais bien ton avis la dessus. Que considère tu comme drogue douce ? Selon l'application de quels critères ? Et inversement pour la drogue "dur" ?

Y'a eu des tentatives de classer la dangerosité des drogues suivant différents facteurs. C'est bien sûr complexe et débattable, et aussi variable suivant les personnes. Ce n'est pas pour autant qu'il faut tout mettre au même niveau. Dérégler son système cannabinoïde, ce n'est pas la même chose que dérégler son système opiacé, cf le poeme de cependant qui le décrit très bien. Bon vous avez compris, je suis en désaccord avec votre discours que je trouve dangereux.

Bien sûr mais le problème ne tient pas seulement à la dépendance, mais aussi à tout ce que le produit induit ou pas sur le fonctionnement psychique, relationnel, etc.
Personnellement pour être sous métha 80 mg/jours depuis quelques semaines en raison d'une consommation d'opi qui oui, effectivement, a bien fini par m'échapper, je préfère infiniment mon état présent (ou celui précédant immédiatement celui-là, soit la dépendance à la came) avec l'addiction et toute sa lourdeur à celui qui était le mien à l'époque de mes 17ans, quand je fumais 5 à 10 joints quotidiennement et que j'alternais entre phases léthargiques et phases paranoïaques.
Mais pour ça évidemment il faut commencer par faire un travail sur soi et se libérer de ses représentations sociales intégrées de la dépendance et tutti quanti.

J'ai du mal à voir dans ton histoire personnelle une conclusion positive vers laquelle tu veux m'amener. Tu as eu des comportements addictifs qui se sont manifestés à 17 ans par une consommation de cannabis puis d'opiacés pour finir à 80mg de méthadone par jour. Et du coup tu as préféré la phase de lune de miel sous héroine (tu m'étonne). Phase dans laquelle tu as pu faire un travail sur toi-même et te libérer des représentations sociales ? Est-ce que tu dirais à ton toi de 17 piges de se mettre directement à l'héroine ? Ou alors crois-tu que de déconstruire ces représentations sociales, être mieux dans ta peau, t'aurai peut-être ralenti/stoppé ton addiction ?

Je ne cherche pas particulièrement à t'amener vers une "conclusion positive", plutôt à répondre à partir de mon expérience perso à la distinction canna/héro telle que tu la formulais.
Toi par contre visiblement tu cherches à m'amener à une conclusion négative concernant ma propre histoire, et ce sur la base des quelques éléments fort peu nombreux dont tu disposes. C'est toujours la même chose quand on parle drogue à un moraliste: "mon expérience, sur ce point, est positive" - réponse: " Ah non, tu te trompes sur ta propre histoire, ton propre ressenti, je sais mieux que toi à quel point tu es malheureux c'est tout."
Je disais juste que la Weed a assez vite tendance à me détraquer le psychisme et à me nuire socialement, là où la came -  je ne me reconnais pas dans la distinction lune de miel / lune de fiel - (et/ou la métha d'ailleurs) m'aide à travailler et m'apporte des résultats positifs tangibles, malgré l'addiction. Et je ne vois pas ce qu'il y a de si extraordinaire que cela à ça, après tout. On est plusieurs  collègues de boulot (profession intellectuelle, désolé de pas pouvoir en dire plus)  à remarquer l'efficacité des opis sur notre activité, et des opis seulement.
Et sinon non, je n'ai pas enchaîné direct de la Weed aux opis, à moins de considérer les 16 années d'abstinence quasi totale de consommation de produit psychotrope qui séparent ces deux épisodes comme une simple parenthèse dans ce qui serait malgré tout une "vie de droguéeééé"... lol
En tout cas sous-entendre qu'il y aurait a priori et nécessairement quelque chose de radicalement et irrémédiablement négatif dans le fait d'être consommateur régulier d'opiacés ("finir à" 80mg de métha, "mal dans ta peau", alors que je n'ai fait nulle part mention de cela, et pour cause :)), là même où le principal intéressé affirme le contraire, c'est vraiment typique de l'attitude moraliste et méprisante qui est malheureusement la norme à peu près partout, et dont on peut espérer qu'elle ne finisse pas par l'emporter ici aussi. 
Ce qui fait que j'aurais presque envie de répondre par la positive à ta question, si ce n'est que dire tout cela, c'est à dire se borner à un simple constat de fait, finalement, n'implique nullement de basculer sur le plan des valeurs et donner des conseils - encore moins à un gamin de 17ans, fusse-t-il mon moi d'il y a 18 ans de cela :).

Quant à la réflexion sur les représentations sociales liées à l'addiction, ça t'était plutôt destiné à toi, et à tous ceux qui participent à rendre réelle, de par ces représentations justement, la déchéance totale qui est censé être le corrélat nécessaire de la dépendance opioïde
   
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Dernière modification par trolalol (01 mai 2022 à  00:03)

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Très juste.
 
je n´en pense pas moins ~ MM

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Salut Morning, personne n'a écris ca... Les psychédéliques ne sont d'ailleurs pas mentionner.
Je t'invite a relire ce qui est écris et au besoin l'article entier que j'ai mis comme source.

C'est juste une déduction de ce qu'il y a écrit. Les psychés ne sont ni addictifs ni mortels en cas de surdose ^_^/


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Anonyme6525 a écrit

Vous êtes en train de comparer le canna à cela ! Franchement, à un moment, il faut arrêter de sortir des conneries.

Hmm non, tu compares le cannabis à l'héroïne peut être, moi je te parle des termes de "drogues dures" et "drogues douces" qui n'ont pas de sens. Et pour te l'illustrer j'ai choisi justement une comparaison extrême, mais pas fausse pour autant.

Une conso de canna chez un individu X peut en faire une "drogue dure", et une consommation d'opiacé (c'est toi qui parle d’héroïne) chez un individu Y peut en faire une "drogue douce". Et donc que ces termes sont trop réducteurs pour être utiles. Ils ne permettent pas de saisir quoi que ce soit.

Je te dis pas qu'en terme de potentialité d'addiction et d'effets délétères, cannabis fumé en joint = conso IV d'héroïne

Je te dis même pas que pour un même individu une conso de cannabis aurait les mêmes conséquences délétères qu'une conso d'héroïne à dose et fréquence équivalente.
Quoique je pourrais car encore une fois, si c'est pas le cas dans la majorité des cas ça peut l'être pour certains...

Anonyme6525 a écrit

Non. Ce n'est pas le cas avec n'importe quoi, ni avec n'importe quelle voie d'administration, et ça varie suivant les personnes. Ce que vous décrivez est peut-être possible chez certaines personnes pour certain produit et/ou certaines voies d'administration, mais c'est impossible pour d'autres.

"N'importe quoi" = n'importe quel prod principalement, pas n'importe quelle pratique ou individu. Évidemment que fumer 2g de crack/jour ça semble relativement peu viable.

Mais sinon tu dis quasi exactement ce que que je dis. Cette dichotomie n'a pas de sens ni d'intérêt car il faut d'importantes précisions pour se faire une idée.
SI je te dis : "Je prend de la dure", ça veut strictement rien dire. T'auras besoin de savoir si j'IV 2g d'héros par jour ou si je prend un rail de coke tous les 3 mois... à minima.

Donc encore une fois cette dichotomie stricte n'a pas de sens.

Anonyme6525 a écrit

Mets-toi à l'héroine. Tu seras moins mou et socialement ça ira mieux.

Merci Docteur, mais c'est pour ça que j'ai arrêté de fumer en journée, et rassurez vous, ça va très bien à ce niveau la smile.

Anonyme6525 a écrit

Désolé de te dire que j'ai un peu de mal à y voir un accomplissement. Je ne met pas en cause ton sentiment de mieux, mais je suis concerné par le long terme de ce genre de fonctionnement.

Ce n'est pas un "accomplissement", mais un état de fait. L'"accomplissement", je l'ai trouvé ailleurs depuis ; en partie ou pas grâce à ça, ça je ne sais pas. En tout cas moins péniblement, c'est certain.

Au "long terme" le court et moyen me fait me dire que ça devrait aller wink mais sinon ça serait trop long de répondre la de façon complète sur ça ; peut être en une autre occasion.

Anonyme6525 a écrit

Y'a eu des tentatives de classer la dangerosité des drogues suivant différents facteurs. C'est bien sûr complexe et débattable, et aussi variable suivant les personnes. Ce n'est pas pour autant qu'il faut tout mettre au même niveau.

Oui oui, je suis tout à fait d'accord, mais justement, les termes "drogues dures" et "drogues douces" ne sont pas propre à constituer un classement cohérent ou utile. Donc à éjecter.  Le débat portait sur ces termes (pour ma part en tout cas)

Anonyme6525 a écrit

Dérégler son système cannabinoïde, ce n'est pas la même chose que dérégler son système opiacé, cf le poeme de cependant qui le décrit très bien. Bon vous avez compris, je suis en désaccord avec votre discours que je trouve dangereux.

Ça sûrement, je ne sais pas, mais je pense que les traductions concrètes de ces dérèglements ne sont pas toujours automatiques, et surtout, pas les mêmes et avec le même niveau d'"inconvénients" selon diverses facteurs qu'il convient de prendre en compte.

Ce qui n'est pas rendu possible par la dichotomie "drogues dures"/"drogues douces"

D'ailleurs même dans la réponse du Sénat citée par Kaneda, ils donnent certes certains critères pour "drogues dures"... Mais avouent eux même (comme je le disais dans un autre sujet similaire il y a quelques mois d'ailleurs) que la catégorie "drogues douces" concerne quasi exclusivement le cannabis....

Bon donc sérieux ça sert à quoi ? gne autant dire "le cannabis" plutôt que de parler de cette catégorie artificielle, vide de sens, et même inexistante !

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Dernière modification par AnonLect (30 avril 2022 à  23:55)

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Anonyme6525 a écrit

je ne comprends pas la citation de mon billet.

Je n'ai pas nié la dépendance physique. Juste dit que globalement, en comptant effets sur la santé, sur la santé psy, sur mes relations sociales, le boulot etc les effets positifs dépassaient ceux négatifs de ma conso d'opis. En plus, c'est la seule fois où j'ai ressenti vraiment du manque, à cause d'un médecin qui m'avait fait un faux plan (et que j'en avais pas eu envie d'aller choper au four car j'en avais marre).
Au contraire, j'ai bien parlé de dépendance et le "raisonnée" était justement entre guillemets.

Je n'étais pas encore inscrite, mais j'ai des billets bien plus sombres sur ma période cannabis. Ce n'est pas la question.


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