[ Interaction & Mélange ]

Interaction sertraline / LSD

Prendre Sertraline ( Zoloft ) & LSD ; mon expérience.

    J'avais vu la question des effets que les ISRS peuvent avoir sur le LSD, et puisque j'en ai fait l'expérience au cours de la semaine dernière, j'ai pensé partager mon expérience.

    Je suis une infirmière de 30 ans vivant à Londres.

    Posologie de Sertaline par jour : 100mg
    Raison de la prise : Anxiété (pas dépression )
    Depuis combien de temps je les prends : 3 ans.
    État de santé mentale actuel : bon ! Très content et bien ajusté (envisageant de baisser la dose car je vais si bien et depuis un certain temps.

    De l'expérience.

    J'ai récemment pris ma première bouffée de LSD; quelque chose que je voulais faire depuis de très nombreuses années. Je n'ai jamais pu m'en emparer, ce qui était frustrant. J'adorais l' ecstasy , mais je n'en ai pas pris pendant environ 6 ans (je me suis amusé et j'en ai eu un peu marre), j'ai expérimenté le speed, la coke et herbe , dont aucun n'a retenu mon intérêt.

    J'ai donc mis la main sur des onglets qui avaient été testés et sont revenus avec des résultats allant de 111 mcg à 142 mcg (si je me souviens bien). Je réserve un jour et le lendemain. J'ai eu une baby-sitter sur skype (cela semble étrange, mais pour la première fois, je voulais m'assurer que j'étais à l'aise et je suis plus à l'aise quand je me détends seul.

    J'avais pris ma dernière dose de sertaline à 21h la veille de mon voyage.

    J'ai pris le premier onglet vers 13 heures. Je l'ai gardé sous ma langue pendant environ 20 minutes, puis l'ai avalé. Ça donnait un goût amer, pas terrible mais pas agréable.

    J'ai ensuite commis l'erreur de rester assis à attendre que quelque chose se passe pendant les premières heures. J'ai pris la moitié d'un autre onglet, que j'ai de nouveau mis sous ma langue puis l'ai avalé après 20 minutes.

    Encore quelques heures passèrent et je me sentis un peu espacé. Si je regardais quelque chose pendant longtemps, il se déformait très légèrement, mais c'était tout. Je suis finalement venu sur ces forums, et un membre m'a dit de ne pas rester assis à attendre et d'aller faire quelque chose, alors j'ai emmené mon chien faire une promenade vers 17h30, et ça a finalement commencé.

    C'était encore très faible, mais être dans la nature a soudainement aidé. le ciel s'est beaucoup déformé, les motifs de nuages étant très intrigants ! Pas d' euphorie ou d'épiphinies ou quoi que ce soit.

    Je me sentais un peu câblé, alors j'ai pris 10 mg de diazépam pour m'aider à dormir.

    Expérience deux :

    La prochaine fois que j'ai essayé, c'était trois jours plus tard (trop tôt, je pense), je n'avais pas pris ma dose de sertaline la nuit précédente, alors j'en ai pris environ 36 heures. J'ai pris deux comprimés du même LSD, puis j'ai joué et regardé des films.

    Encore une fois, ce n'est que lorsque je suis sorti que ça a vraiment commencé, mais cette fois, c'était définitivement plus fort. Les couleurs étaient plus épaisses, les arbres respiraient et j'ai même vu un visage de dragons sur le tronc de cet immense chêne ! C'était très cool.


    My conclusion:

        Si vous prenez un ISRS , sautez au moins une dose, et peut-être deux si vous le pouvez. Les congés des ISRS sont courants et ne devraient causer aucun problème à condition que vous vous en teniez à quelques jours, pas plus.
        Ce n'est pas parce que vous prenez un ISRS que votre voyage sera faible. N'en jetez pas trop dans votre système au cas où cela vous frapperait plus fort qu'à moi ; la mise à jour est facile, mais vous ne pouvez pas réduire la dose !
        Faites une pause entre les voyages de LSD.
        Ne restez pas assis à attendre que quelque chose se passe. Partez à l'aventure, sortez dans le monde et découvrez la nature; Le LSD semble aimer notre mère la terre
        Dormez bien avant et n'oubliez pas de manger ! Cela vaut peut-être la peine d'avoir quelque chose à portée de main pour vous aider à dormir lorsque vous descendez (nytol, diazépam, etc.).


    J'espère que cela a été utile à quelqu'un!

    Grand amour.
     



A rejoint :
    Oct 16, 2005

du Royaume-Uni

    Ce n'est pourtant pas vraiment une nouvelle... Les antidépresseurs sérotoninergiques arrêtent le LSD ! Voir ici LSD et ISRS , pour la science, et les rapports d'expérience ad finitum/nauseum sur le web !

https://thethirdwave.co/psychedelics-antidepressants/

Peut-on prendre des psychédéliques avec des antidépresseurs ?

Patrick Smith · 11 mai 2017

Avertissement:
Les psychédéliques sont des substances potentiellement illégales, et nous n'encourageons ni ne tolérons leur utilisation lorsqu'elle est contraire à la loi. Cependant, nous acceptons que l'utilisation de psychédéliques se produise et pensons qu'il est impératif d'offrir des informations responsables sur la réduction des méfaits pour assurer la sécurité des personnes. Pour cette raison, ce guide est conçu pour assurer la sécurité de ceux qui décident d'utiliser la substance.

Cet article a été mis à jour le 24 octobre 2021

Il a été démontré que des doses modérées de psychédéliques traitent efficacement la dépression , l'anxiété , SSPT et d'autres problèmes de santé mentale - et même des microdoses ont bénéfiques significatifs . Bien que nous ne le recommandions pas, de nombreuses personnes se tournent vers les psychédéliques comme forme d'auto-traitement pour des problèmes de santé mentale. Et cela soulève le problème potentiel des antidépresseurs interférant avec les effets des psychédéliques.

Malheureusement, aucune recherche solide n'a été effectuée sur l'interaction entre les psychédéliques et les antidépresseurs. Par conséquent, la plupart des conseils que nous fournissons ici sont basés sur des preuves anecdotiques et des rapports de cas. Nous vous recommandons de discuter des problèmes avec votre médecin avant de prendre toute décision.
LES PSYCHÉDÉLIQUES CLASSIQUES (LSD, PSILOCYBINE, DMT)

Les psychédéliques classiques (y compris le LSD , la psilocybine et le DMT agissent ) en affectant le système sérotoninergique, et la plupart des antidépresseurs agissent également en ciblant la signalisation de la sérotonine. Par conséquent, nous nous attendrions à ce qu'il y ait une sorte d'interaction entre les deux – malheureusement, nous ne savons rien de sûr pour le moment.

D'après des rapports anecdotiques , il semble que la classe d'antidépresseurs ISRS affaiblisse les effets des psychédéliques classiques - bien que cela ne signifie absolument pas que vous devriez prendre plus de substance psychédélique pour compenser.

De nombreuses personnes déconseillent de prendre du lithium ou d'autres tricycliques avec des psychédéliques classiques, car ils sont connus pour mettre les gens dans état comateux ou provoquer des crises . Évitez cette combinaison jusqu'à ce que nous soyons sûrs de sa sécurité !

Les médicaments IMAO semblent avoir des effets similaires à ceux des ISRS lorsqu'ils sont combinés avec des psychédéliques classiques.

Comme nous en savons si peu sur la façon dont les psychédéliques classiques et les antidépresseurs interagissent, nous vous déconseillons de les prendre ensemble. Ne risquez pas d'empirer les choses pour vous-même. Si vous êtes absolument déterminé à essayer un psychédélique, il peut être sage de vous sevrer d'abord de votre médicament - mais consultez toujours votre médecin.

Dernière modification par prescripteur (25 janvier 2022 à  08:28)

Par contre mes prise de sertraline n'ont pas entravé les effets de la cocaïne, des amphétamines classiques ou de la méthamphétamine.

Notons que la Sertraline est un inhibiteur specifique de la serotonine. C'est donc attendu qu'elle n'ait pas d'effet sur les drogues noradrenalinoergiques. Par contre il semble, par exemple, que la Venlafaxine qui fait partie des IRSNA (inhibiteurs serotonine ET noradrenaline) aient une interaction avec la cocaine. voir ci dessous. Amicalement

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sertraline


https://fr.wikipedia.org/wiki/Inhibiteu … 3%A9naline





https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/12755456/

Exp Clin Psychopharmacol

. 2003 mai;11(2):123-30.
doi : 10.1037 / 1064-1297.11.2.123.
Les effets de la venlafaxine sur les effets subjectifs, renforçants et cardiovasculaires de la cocaïne chez les humains dépendants et non dépendants des opioïdes
Richard W Foltin   1 , Amie S Ward , Eric D Collins , Margaret Haney , Carl L Hart , Marian W Fischman
Affiliations

    PMID : 12755456 DEUX: 10.1037 / 1064-1297.11.2.123

Résumé

Les effets de l'entretien à la venlafaxine, qui bloque à la fois la recapture de la noradrénaline et de la sérotonine, sur la réponse à la cocaïne fumée (0, 12, 25 ou 50 mg) chez 7 cocaïnomanes sans opioïdes et 7 cocaïnomanes sous méthadone ont été examinés au cours d'une étude de 42 à journée d'étude. Les participants ont reçu de la venlafaxine (225 mg par jour) et un placebo dans le cadre d'un plan croisé en double aveugle. La cocaïne a significativement augmenté la fréquence cardiaque, la tension artérielle, le choix de cocaïne, les cotes de cocaïne et les cotes d'effets subjectifs positifs (par exemple, « je me sens défoncé ») dans les deux groupes. La venlafaxine a significativement diminué les effets subjectifs de la cocaïne de 10 à 20 % sans affecter le choix de la cocaïne ou la réponse cardiovasculaire dans les deux groupes. Bien que la réduction des effets de la cocaïne ait été faible, d'autres études utilisant une période d'entretien plus longue à la venlafaxine ou une dose plus importante de venlafaxine sont justifiées.

Dernière modification par prescripteur (25 janvier 2022 à  10:42)