(Si vous voulez avoir la version courte, les questions sont en bas, sinon c'est plus un récit
Je prends de l'
escitalopram depuis janvier. - 10mg, pour anxiété envahissante. J'habite en CZ, 40 ans depuis quelques jours. Gros souci d'
alcool de mes 20 a 30 ans, loin derrière moi (mais je sais qu'il est là a vie avec moi,mais je pense dire que j'ai passé un cap, plus de conso, de
craving, ni d'envie. Ca a pris du temps...)
Escitalopram: Pas spécialement remarqué d'effets positifs par contre mon engin ne répond plus, ce qui est quand même embêtant (bon, on vient d'avoir un 2eme bebe donc Madame est pas non plus portée sur la chose en ce moment apres douleurs accouchement, mais bon, on est plus sur du sensuel quand on croule pas de fatigue). J'ai juste peur que les symptômes restent à l'arrêt du produit...
2eme effet, j'avais remarqué que j'étais plus prompt à... en avoir rien à foutre des autres, si je puis le dire ainsi (à part ma famille) et à dire les choses parfois très cash, ce qui dans mon job , peut être embêtant.
Et La semaine dernière: le burn out qui éclate au grand jour.
Il s'est finalement ''déclenché'' le vendredi la semaine d'avant:
j'avais l'impression de rien comprendre toute la journée, en étant clean, cerveau fondu, impossible de faire quoi que ce soit alors que c'était du taf que j'avais fait la veille.. .
Bref lundi matin je me réveille, tremblant, sorte de fièvre-anxiété-fatigue extrême, je dis 'je peux pas', j'envoie un message au taf et je dors une semaine non stop-quasiment, avec certes quelques Benzos mais tres peu, ma conso habituelle.
J'aurais du le voir venir... J'ai tous les symptômes de chaque page que j'ai consulté à ce sujet... Il n'y a pas de hasard. C'est parti d'un truc (une désillusion sur un projet très important qui s'est révélé être... pas inutile mais presque, et ca a enflé, enflé, jusqu'au STOP.
Depuis décembre tout avait changé à mon taf que j'adorais (que j'aimais bien plutôt, on va pas exagérer, mais super boîte, collègues cool, management tres bien, quelques trucs à revoir dans l'organisationnel quand même mais ca va), suite à cette tarte initiale, je me sentais envahi de trucs inutiles -ou utiles mais mauvais, perte de la foi en ma boîte, impression que mon taf effrené n'intéressait personne, grosse déception sur un poste, et énorme changement de mon attitude:passage de mon éternel très léger ton sarcastique (mais toujours bon enfant-léger, approprié pour ne blesser personne ou sarcastique envers moi-même), ...à du cynisme brutal, presque malsain (malgré aucune plainte ou remarques mais j'ai pu le savoir) impression que je fais un bullshit job, conflits à régler dans mes équipes sur mes épaules, dont un extrêmement éprouvant pour tout le monde, (ma famille avait remarqué un changement depuis quelques temps mais je ne les écoutais pas, 1 ou 2 collègues aussi...)...et baisse de ma 'performance' : je bloquais sur le moindre truc... impossible de prendre une décision, je restais collé devant mon écran, incapable de réfléchir.
Tous les symptômes... Jusqu'à ce stop et grooos dodo ordonné par ma carcasse et mes quelques neurones.
Puis..
Premiere visite chez le médecin, (généraliste) tres sympa, arrêt évidemment, et doublage de l'
escitalopram. 20mg.
Bon là j'avoue ça fait gros, c'est la dose maxi il me semble. (avec des trucs un peu inquiétants sur wikipedia)
Je dois voir psychologue, psychiatre, etc, cette semaine, mais , burn out oui pas, mes troubles restent les mêmes, anxiété, anxiété.
Le burn out, je pense -j'espère- savoir comment le gérer sans le prendre à la légère ni précipiter quoi que ce soit, je le sens qui me tombe sur la gueule depuis quelques temps , j'en connais les multiples causes dont la principale et je pense (j'espère) avoir mon management qui sera là pour m'aider...
En attendant je vais me reposer un peu... profiter de ma famille... puis me faire un plan de ce qui doit/va changer, sans doute mon job mais je me fais pas de soucis, si la boîte est réglo ca le fera.. sinon je trouverais ailleurs...
Bref. Ca s'annonce pas si cataclysmique, mais 20mg d'
escitalopram... pfiouuu...
Je sais que sur le foto l'on ne conseille pas trop tel ou tel produit, que seul le médecin etc... mais j'ai l'impression qu'en CZ où j'habite c'est -
pas benzos ou tres tres peu-sinon atarax au pire- et sinon
AD-escitalopram.
J'ai eu le cas 2 fois... peut-être pas eu de bol..(premiere fois j'avais refusé et j'ai des boites d'atarax qui s'empilent, je déteste ce truc, ca rend endormi le lendemain..)
Bref, je suis pas dépressif (du tout, enfin je suis mélancolique de nature, ca fait partie de moi, mais je n'ai pas de dépression),je suis juste vraiment anxieux, tout le temps, inutilement (j'avais ça en moi mais mon enfer alcoolique m'a laissé ça en cadeau). Pensez vous que l'
escitalopram est ce qu'il y a de mieux? Sur le papier ça a l'air... Mais bonjour les effets secondaires...
Je sais aussi que chacun est different etc...
Pour info je prends des benzos,(j'ai une toubib en France qui me fait une ordo pour 6 mois à 1cp/j, auparavant
prazepam que j'affectionnais, mais on a changé pour tester
Bromazepam qui est ok), et des
RC au cas où je ne puisse rentrer en France..... bref conso équivalent 20 mg
diazepam/jour, en alternance mensuelle ou bimensuelle avec 800mg/1g de
phenibut (pas les 2 en même temps sauf rapide taper en phase transition).
Et 5-7g de
kratom/j (+/-, après 7g j'ai un effet palier peu importe le batch et la quantité ingérée). Le
Kratom enthousiasme de moins en moins, j'en avais fait des stocks conséquents car un ban était en projet en CZ, finalement abandonné... mais je n'en tire plus les bénéfices de ses débuts. Avec le
kratom 'less is more' comme on dit ... avoir des sacs d'1kg à mes pieds a du flinguer ma tolérance je pense avec des 50-70g/j de conso, ce qui était stupide car quelques grammes sont plus efficaces... je suis revenu à 5-7 tranquillement et je fais des pauses maintenant. (D'ailleurs en France vous avez vraiment pas de bol avec
kratom et
phenibut... personne connaissait... en CZ le
Kratom est plus courant... il va être un peu plus surveillé je pense, des shops ayant eu la brillante idée d'en mettre dans des distributeurs h24, accessibles aux mineurs, comme le
cbd, bref... en CZ notre souci c'est les benzos, impossible de s'en faire prescrire a part peu etre une boite d'oxa pour un
sevrage, autant dire que ca va pas beaucoup freiner le DT).
Je fais attention à mes consos et à leurs risques. J'ai vécu des années d'alcoolémie extrêmes avec cure, moults
sevrages, kindlings, et
sevrage benzos assez extrême également, donc j'ai assez dégusté pour connaître les risques de dérapage-et je connais ma vulnérabilité.
J'ai découvert les stims
RC aussi il y a quelques temps (ancien alcoolique et teuffeur/orga acharné, quand j'ai tout laché et changé de vie, ca existait pas encore^^), ce qui a sans doute précipité le burn out, et ... tant mieux. (Et puis au final grosse déception sur cette scène
RC stims qui est un peu n'importe quoi comparé à la grande époque que je n'ai -tant mieux-pas connue..)
Bref, ma pharmacopée BZ marche à peu près pour les symptômes; mais pas pour les causes...
Je vais surement faire une TCC (en français). Si quelqu'un a des conseils? J'ai essayé l'hypnose: pourri, mais le gars était vraiment pas au top. Autre chose? Avis bienvenus...
D'autant que cela se fait facilement a distance maintenant.
Pour ceux qui ont eu le courage de me lire... y'a t'il autre chose que je pourrais suggérer à mon médecin/psy? J'ai lu qu'un médicament pouvait contrecarrer les soucis de libido de l'
escitalopram mais rien de sûr?
Y'a t'il d'autres molécules que l'
escitalopram pour mon anxiété?
Autres qu'un
AD?
Des
AD A EVITER?
J'ai deja essayé le
millepertuis, complets alimentaires,
nootropes...
Ou devrais-je prendre 20mg et voir quelques mois?
Je comprendrais les 'vois avec ton médecin' mais ici en CZ ils n'ont pas la même vision de la médecine, donc une piste ou 2, témoignage, etc... Sans oublier la barrière de la langue (on parle anglais, meme si on a le niveau c'est quand même pas pareil...) Je vais quand même parler de la libido...
Ou je lache tout et je vais élever des chèvres dans ma campagne natale. Apres tout, je viens d'avoir 40 ans, c'est peut-être juste la crise de la 40aine...
Merci à vous qui m'avez lu, merci au forum et à sa bienveillance
Dernière modification par Figuration (18 avril 2022 à 03:58)