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Ahésolt a écrit
La vie vaut la peine d'être vécue sans drogue
Ou avec aussi pour ma part, surtout que souvent c'est plus un problème de culpabilité qu'autre chose...
sky56253 a écrit
En allant chercher cet alcool je me suis quand même dit, allez tu peux le gérer….hé bien non. Levée des inhibitions et prise de contrôle par « l’autre moi » comme je nomme cela. Dans ce cas je fais fi des conséquences et c’est parti….
je suis pas sur que ce soit un " autre toi ".
hormis ta culpalitité a avoir fumer de la coke ( pour l´alcool en as tu ? ) et que ca te fait faire des dépenses quels sont les prolèmes a que tu consommes de temps en temps ( ce que tu appeles " rechutes" ... )
amicalement
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sky56253 a écrit
Bref ce n’est pas un concours
non ce n´est pas un concours puis je n´etais pas seul pour fumer 50g
Mais peut etre si ce n´est pas fait, rapproche toi d´un addicto.
et si pour toi l´element declencheur, c´est l´alcool alors penses-y
ah une periode , ou je fumais pas mal de beuh ou de shit, je m´en servais pour couper net les cravings...
MM
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Dernière modification par Fraise-Pamplemousse (06 mai 2022 à 14:47)
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sky56253 a écrit
Bonsoir,
C’est une maigre consolation mais je n’ai pas repris de crack depuis la nuit où j’ai posté mon dernier message.
C’est dingue, ou plutôt suis je devenu dingue de par ma dépression et mes conso ? Je ne me vois en effet pas du tout aller en rechercher, et je ne comprends pas pourquoi je finis à un moment par y retourner….c’est comme je l’ai dit, comme si deux personnes étaient en moi.
En arrêt de longue durée, je me dis que reprendre en juin serait mieux pour me réinsérer mais vais-je tenir ? Il m’arrive de pleurer et d’angoisser sur tout et juste sortir, ou me laver sont souvent difficilement supportable.
Encore ce week-end, fuite dans mon lit avec mes amis lysanxia et quetiapine.
Je ne sais où j’en suis : dépression, phobie, tag, paws….je ne sais pas.
Je vais être suivi par une psy qui se déplace à domicile, utile pour ma phobie de sortir.
Je n’arrive pas à relativiser : pour moi l’issue est la rue si je retombe ou le suicide, je ne vois rien de positif dans l’avenir et suis quasi convaincu que je vais me crasher, même sans crack.
Ou la police qui remontera jusqu’à moi en coinçant le dealer.
Plein de courage pour vous tous
Sky.
Hello Sky,
Je reviens un peu tard sur ton post, je te prie de m'en excuser.
Comment vas-tu ?
Sache que cette dualité que tu ressens est plutôt normale, j'ai eu les même paroles et je les ais ecore avec les médecins. C'est aussi là le pouvoir addictif de la drogue. Il faut bien comprendre que c'est le produit qui provoque cela où plutôt ton cerveau, qui lui, aime le produit et l'effet qu'il procure. Ainsi, il a ses mécanismes pour qu'on lui, apporte ce qu'il recherche.
Il faut bien que tu comprennes que (je ne connais pas ta santé etc.) chez quelqu'un qui n'a pas de trouble(s) particuliers, c'est aussi le fait d'avoir consommé et de se sevrer qui induit des réponses du type depression, ennui etc. Ce n'est pas toi mais le produit. Il faut bien comprendre ça pour commencer. Après, avoir une aide médicale pour en discuter, te rassurer, te soutenir aussi, ça peut faire du bien.
On arrive aux beaux jours, essaye d'aller te balader prendre le soleil. Au pire juste le temps de fumer une clope si t'as la flemme ahah
En tout cas courage, j'ai connu ça également et je me revois dans ce que tu as écris. Après mon sevrage metha et mon abstinence de tout produit, même 4 mois apres, c'était pas facile tous les jours...
C'est un processus qui peut être long...
Courage et prends soins de toi !
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