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Titulaire de l'autorisation : ASSISTANCE PUBLIQUE - HOPITAUX DE PARIS - AP-HP
Conditions de prescription et de délivrance :
délivrance effectuée par une pharmacie de ville
délivrance fractionnée de 7 jours
médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement
prescription en toutes lettres sur ordonnance sécurisée
prescription initiale réservée à certains spécialistes
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prescription réservée aux médecins exerçant dans les centres de soins d'accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA).
prescription réservée aux médecins hospitaliers à l'occasion d'une hospitalisation, d'une consultation ou en milieu pénitentiaire
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Dernière modification par prescripteur (03 mai 2022 à 18:08)
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Bonjour et merci pour cette réponse. Qu'entends tu par "le relais peut être fait assez rapidement si le CSAPA est cool." ?
Le CSAPA de ma localité ne m'a pas du tout donné bonne impression, avec mon médecin traitant on a eu un mal fou pour avoir une date de premier entretien (plusieurs mois d'attente) pour qu'ils annulent 1 jour avant en me proposant à la place une entretien téléphonique.. Moi qui était très mal à ce moment là et étant au bord de la rechute, j'ai replongé, ça fait 1 bon mois maintenant. Je culpabilise et j'en ai pas encore reparlé à mon médecin, je compte le faire cette semaine.
Bref j'appréhende bcp cette étape .
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OriTheTor a écrit
Bonjour,
J'ai lu quelques sujets similaires sur le fofo mais je pense qu'il est mieux de partir sur un nouveau sujet. Aux modos, n'hésitez pas à déplacer mon texte si vous pensez qu'il n'est pas au bon endroit. J'ai également ouvert un autre sujet sur le sevrage de l'héro à l'aide de la bupré et un peu de k pour éventuellement soulager certains symptomes (question que je pose me pose, bref ce n'est pas le sujet ici)
Je suis suivi par mon medecin traitant pour un TSO au subutex depuis 1 an 1/2.
J'ai arrêté la came après un an de conso à 1g/1.5g par jour (suivant la qualité forcément), arrêté avec le subu. Très dur les premiers jours le temps de trouver le bon dosage puis ça s'est amélioré. J'ai commencé mon traitement à 4mg, c'etait bcp trop faible, donc mon doc m'a dit de doubler, encore trop faible donc j'ai encore doublé (16mg), ça allait mieux mais encore des sensations désagréable donc on est passé au max (20mg) et là ça allait mieux.
Ensuite j'ai pu descendre palier par palier jusqu'à arriver à 0.8mg par jour au bout de quelques mois, sans avoir de sensation de manque.
J 'ai fait 20>18 ; 18>16 .... 6>4 ; 4>3 ; 3>2 ; 2> 1.6 ; 1.6>1.2 ; 1.2>0.8 tout ça en quelques mois seulement, et je suis resté à 0.8 pendant quasi 1 an?
Je précise que je suis dépressif, ce qui m'a "poussé" vers la came car tous les antidépresseurs me rendaient malade comme un chien, et j'avais gouté à l'opium une soirée, quez j'ai gardé pour plus tard, et qui avait totalement chassé les pensées sombres de mon esprit. Etant à l'aise sur le dark j'ai vite été tenté..
Lors du sevrage, une fois la phase physique; le problème est que le sub n'améliorait absolument pas ma dépression et j'ai commencé fortement à repenser consommation. Ce qui devait arriver arriva... J'ai replongé depuis 1 gros mois.
Cette fois ci je suis très motivé de stopper définitivement et je vais prendre contact avec le CSAPA de ma ville même si je n'ai pas de bonne expérience avec celui ci. Juste avant de rechuter je devais avoir un RDV avec un psy de chez eux, RDV annulé 1 jour avant, puis qui finalement devait se dérouler au téléphone, et au final je n'ai reçu aucun appel. Ca m'a désespéré et à ce moment là j'étais tellement au fond psychologiquement que j'ai replongé comme un débile... Bref j'irais cette fois ci les voir car je pense qu'il me faut un suivi psycho/addicto en plus de mon médecin traitant.
Je voulais savoir si :
1) la métha pouvait être prescrite par mon médecin traitant que j'adore, qui me met en confiance et qui est la personne qui arrive les plus à me comprendre sur ce sujet. Sans lui j'aurais replongé des les premiers jour lors de mon 1er sevrage...
2) savoir aussi si psychologiquement la metha agissait un peu mieux sur le moral que le subu ?
3) aujourd'hui je peux récupérer l'équivalent de 28 jours de traitement . Qu'en est il de la métha ? est ce qu'on peut au moins récupérer 2 semaines ?
Je vous remercie de vos réponses.
Salut,
Je me permets juste une remarque que je crois importante.
Tu déclares être très déterminé à arrêter pour de bon cette fois-ci la consommation d'un produit que tu consommais justement parce qu'il t'apportait l'apaisement psychologique que tu avais recherché ailleurs, en vain. Quelle est ta stratégie pour ce faire?
Je veux dire que si un produit est seul à t'apporter le bienêtre indispensable à la vie quotidienne, la seule force de volonté, si grande soit-elle, ne sera pas suffisante pour en arrêter la consommation à terme. Tôt ou tard tu en auras assez de souffrir juste parce qui "il faut arrêter", alors qu'un produit existe qui te soulage efficacement, malgré les inconvénients de la dépendance corrélés.
Par contre il est fort possible que tu retrouves dans la méthadone l'effet anxiolytique et apaisant que tu prisais tant dans l'opium ou la came, voire même en plus intense (et je ne parle pas forcément de surdosage ou des effets initiaux, c'est plutôt du point de vue strictement "défonce", rush et tutti quanti que la métha peut être décrite comme totalement neutre et neutralisante par rapport à la came). De ce point de vue là, tous les esprits sont permis!
Bonne chance et courage pour la suite quoi qu'il en soit :)
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trolalol a écrit
Salut,
Je me permets juste une remarque que je crois importante.
Tu déclares être très déterminé à arrêter pour de bon cette fois-ci la consommation d'un produit que tu consommais justement parce qu'il t'apportait l'apaisement psychologique que tu avais recherché ailleurs, en vain. Quelle est ta stratégie pour ce faire?
Je veux dire que si un produit est seul à t'apporter le bienêtre indispensable à la vie quotidienne, la seule force de volonté, si grande soit-elle, ne sera pas suffisante pour en arrêter la consommation à terme. Tôt ou tard tu en auras assez de souffrir juste parce qui "il faut arrêter", alors qu'un produit existe qui te soulage efficacement, malgré les inconvénients de la dépendance corrélés.
Salut,
Ta remarque est très pertinente en effet.
Pour t'expliquer une peu le truc du début, j'ai commencé à consommer très tard (+ de 30 piges) et relativement peu longtemps, (toute proportion gardée, ce que je veux dire c'est que je n'ai pas consommé toute ma vie, loin de là). La première fois un peu moins d'un an et la 2ème fois, (donc en ce moment), 2 mois.
J'ai passé quasiment toute ma vie sans ce produit, avec des moments dépressifs mais je ne connaissait pas le produit.
Et y'a vraiment un basculement avant / après. Ma vie est 10x pire maintenant qu'avant. Ma vie est même bien pire aujourd'hui que je consomme que y'a 6 mois par exemple ou j'étais en plein milieu de mon TSO... Pourquoi continuer à consommer si ça me rend encore plus dépressif, avec tous les autres pb que ca implique, isolement, mensonges, pb financiers, etc etc...
Quand j'en ai repris la 2ème fois je pensait vraiment que je pourrais tenir en "extra", je sais maintenant que je n'en suis pas capable. C'est un argument de plus au fait de ne pas recraquer et de trouver quelque chose d'autre comme solution lors de mes prochains passages de faiblesse (car je sais qu'il y en aura)...
Mais ce que tu soulève, et qui est très juste, est qu'en parallèle il faut que j'arrive à soigner ma dépression, du moins la soulager un peu, sinon y'a toujours un risque de rechute, on ne sait pas de quoi est faite la vie...
Avant de rechuter j'avais même des phases où ça commençait à aller plutôt bien. Cet été en vacance on m'avait payé une boulette d'opium, je l'ai prise quand même pourtant j'ai eu une peur bleu que ça me redonne extrêmement envie. En fait non j'ai pas ressenti de genre de craving, mais je l'ai quand même prise. Et du coup 8 mois plus tard, en commandant sur le dark un autre prod pour une fête j'ai été tenté (sur le dark 1 prod sur 2 proposé c'est de l'héro c'est ouf...) en me disant "ben regarde pour l'opépé y'a pas eu de soucis, pourquoi là y'en aurait ?" . Je retrouvé le côté euphorie kiffant de ouf de l'héro, et j'ai recommandé... Puis recommandé la semaine suivante, puis ensuite assez pour en prendre un peu tous les jours pendant 1 semaine et c'était reparti...
Pour résumer je ne vais pas mieux depuis que je me suis remis à reconsommer. Je vais même bcp mais bcp moins bien. La culpabilité gigantesque me ronge un peu plus chaque jour, je prend plus soin de moi, , je ne suis plus motivé à rien... Dès que je commence à être pas bien mentalement, à être anxieux, je tape, ça va mieux 5/10 min et après je culpabilise un truc de fou en plus de renouveau être anxieux. Soit ça reste comme ça soit je retape et je pique du nez...
Je sais juste que je ne peux pas (et je ne veux pas) continuer à vivre comme ça. Il faut que je m'en sorte et je suis prêt à essayer toutes les possibilités qu'on peut me proposer pour m'en sortir. Je veux être suivi par un addicto cette fois ci qui pourra peut être m'aider à gérer cette problématique. J'ai eu de mauvaises expériences avec le CSAPA de ma ville mais je n'ai pas tout fait non plus, comme un acharné (c'est vraiment ce qu'il aurait fallu faire, ça m'aurait peut-être évité une rechute ? Je sais pas...) pour arriver à décrocher de fameux RDV. Si j'y vais de moi même directement là-bas ils seront bien obligé de s'occuper de moi...
Tous ces points mis bout à bout font que je suis motivé à m'en sortir et que je veux pas me poser non plus trop de questions sinon je n'avancerai pas... Il y a des solutions à moi de m'adapter à la situation et de trouver les meilleurs compromis.
Et pour te répondre je suis même pas sûr d'avoir besoin d'une béquille "chimique" toute ma vie, si j'arrive à traiter mes problème psy y'a peut être une chance que j'arrive à me contenter de ce que j'avais avant = faire une grosse fête avec des bonnes personnes tous les mois ou 2 mois avec quelques abus stupéfiants lol, et surtout le plus important, bien plus que la fête pour décompresser, c'est retrouver toutes ces choses qui me faisaient kiffer le reste du temps sans rien avoir besoin de prendre... Je sais au fond de moi que je peux vivre sans produit. Je le fesait très bien avant. Par exemple J'ai eu une période 10 bédo, j'me suis posé la même question "est ce que j'ai besoin d'un béquille" et s'en est suivi 10 ans sans bédo (les 10 meilleures annéezs de ma vie d'ailleurs)...
Et si ça n'est pas le cas je n'en ferait pas non plus un drame même si évidemment je préfèrerais vivre sans. J'ai très bien vécu mon TSO même quand je voyais que j'avais du mal à envisager d'arrêter à la fin, je pense qu'il aurait fallu encore quelques temps de stabilisation dans ma vie pour envisager d'arrêter totalement.
trolalol a écrit
Par contre il est fort possible que tu retrouves dans la méthadone l'effet anxiolytique et apaisant que tu prisais tant dans l'opium ou la came, voire même en plus intense (et je ne parle pas forcément de surdosage ou des effets initiaux, c'est plutôt du point de vue strictement "défonce", rush et tutti quanti que la métha peut être décrite comme totalement neutre et neutralisante par rapport à la came). De ce point de vue là, tous les esprits sont permis!
Bonne chance et courage pour la suite quoi qu'il en soit :)
Je n'ai pas compris ta 1ère phrase ? Le fait que la métha soit neutre n'induit pas justement qu'on ne ressente pas le manque mais qu'on ne soit pas non plus "soulagé" psychologiquement parlant, qu'elle n'a pas d'effet anxiolitique ? Car le subu je trouvait pas que ça en avait, ça soulageait juste le manque, ça m'aidait à dormir d'une traite, j'ai juste conservé les coups chauds que j'ai conservé en guise de kdo jusqu'à ma rechute. Lors de mon premier sevrage de came mon toubib m'avait prescrit des antidépresseurs mais ça me rendait tellement malade que je les prenais pas, le premier mois avait été difficile mais j'avais tenu .
Dernière modification par OriTheTor (09 mai 2022 à 00:30)
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Dernière modification par OriTheTor (21 octobre 2022 à 00:05)
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