Salut,
Désolé pour tes médecins, mais on ne peut pas grand chose pour eux, il faut qu'ils soient mieux formés ou formés tout court.
J'ai un ami qui prend à peu près le même traitement avec de l'haldol mais sans
tercian et qui fait le même constat que toi.
Sans
cannabis, trop d effets secondaires des traitements et de la pathologie. A un moment donné il avait du lepticur contre les effets secondaires de ses traitements.
Donc, il fume, beaucoup, car cela l'apaise en plus de l'aider à étre de bonne humeur, avoir de l appétit, dormir, ou retrouver une libido sous une camisole chimique qu'il accepte car il sait désormais que sans, sa vie risque de repartir en vrille.
Traitements qu'il accepte et supporte mieux grâce au
cannabis.
Cela fait des années qu'il est suivi par un psy qui au départ lui a simplement demandé de modérer sa conso de
joints.
Mais il a besoin d'une bonne dose dès le lever et tout au long de la journée, se modérer de ce qui soulage...
Quand le
CBD est arrivé dans les
tabacs, son psy bien intentionné mais très mal formé lui a conseillé de l'herbe au
CBD.
Mon pote a essayé, c'est légal, aussi cher voir plus que ce qui tourne au marché noir, mais le pire, c'est que cela ne soulage pas mon pote.
Il continue donc à fumer tant qu'il peut se fournir, en qualité et en quantité.
Son psy parait ouvert ++ sur sa conso et dans l'acceptation.
Entre les études sur le
CBD et la réalité du grand méchant
THC qui fonctionne mieux sur une personne diagnostiquée skizophréne... il a du être perdu pour tenter de conseiller la
CBD du
tabac.
THC qui pourtant contribue à la stabilité de ses patients, qui contribue à l'acceptation de traitements lourds.
Mon pote, quand il se réveille, il est en souffrance et cette souffrance, seul un
joint peut la faire cesser.
Si je devais lui proposer une alternative :
Dans le meilleur des cas, en premier lieu trouver un psy ou un neuro psy qui accepte le
cannabis dans le suivi.
Ce pro de la santé devrait proposer la vaporisation ou une teinture mère pour que préserver les poumons... mais bon, faut pas rêver et il est forcément en dehors des clous pour une prescription si une prescription était suivie d'une ordo.
D'un point de vue pratique, l'idéal serait d'autoproduire, mais c'est un luxe que tout le monde ne peut pas se permettre.
cela demande un investissement, du temps, de l'espace, le sens de l'observation, et une technique avoir la main verte, qui peut s'acquérir comme tout par nos erreurs au fil des récoltes.
Le résultat n'est pas forcément garanti et le marché noir en combustion, bien souvent la seule alternative.
Sans compter que les souches cultivées au marché noir ne conviennent pas forcément à mon pote, ne conviennent pas forcément aux patients, mon pote n'aime pas les alchimie psychédéliques ou stimulantes.
Il apprécie les alchimies bien relaxe, pas de quoi faire trembler dans les chaumières.
Il y a dix quinze ans, je pensais que c'était une faute de goût, mais je suis persuadé que c'est son bien être au quotidien qui varie en fonction de ses trouvailles du marché noir.
De nos jours ils va préférer un hasch de bonne facture, fort mais pas psychédélique, que du Zamal comme il en trouvait quand il était dans l'océan indien ou toute autre
weed qui peut pousser sans proposer un voyage confortable.
Pas facile pour toi, je trouve que tu fais comme tu peux, difficile de te conseiller autre chose que la vapo et l'autoprode... si une ordo et une pharma et le remboursement, ça viendra un jour je l'espère.
Avec une souche qui contient aussi du
THC et qui aura été choisie aussi pour son confort au quotidien.
Faut pas rêver. Si ?
En attendant, courage.
Ce qui ennuie le plus mon pote, c'est pas le
cannabis qui lui permet d'aller mieux, c'est l'exclusion financière que se soulager engendre, ce sont les plans foireux, les chromes qui lui pourrissent la vie, les pushers qui lui font payer des intérêts ou lui refourguent à crédit le fond du panier.
Donc parfois, excédé de ses problèmes d'argent ou pire de chromes, mon.pote décide de se sevrer.
Il a même demandé à son psy un
sevrage cannabis en milieu hospitalier. Son médecin lui a répondu que surtout pas et que mon pote avait tout intérêt à mieux gérer son budget
cannabis.
Mon pote n'a pas le choix, son confort de vie en dépend, cela saute aux yeux de ceux qui le connaissent bien, son psy en plus.
Même si son psy est assez impuissant pour la
rdr, la prescription, son acceptation lui a enlevé quelques tonnes de culpabilité qu'il avait sur le dos.
Et mine de rien, au fil du temps, son.psy lui a diminué les benzos, ni plus besoin de théralene, qualité du sommeil oblige.
Dernière modification par Mister No (04 juillet 2022 à 22:07)