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Dernière modification par Stelli (12 juillet 2022 à 21:45)
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Dans le sous-forum "parole de femmes" tu trouveras plusieurs témoignages de grossesses sous méthadone qui se sont très bien passées. Je pense que c'est un incontournable à lire histoire que tu saches que tu ne mets pas en danger ton bébé et que tu saches que c'est que du jugement de merde de personnel soignant soit fin con, soit ne connaissant pas leur sujet, soit les 2.
Dernière modification par g-rusalem (12 juillet 2022 à 21:28)
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Yohanna a écrit
Cette chère généraliste m'a gentiment tendu les coordonnées du centre d avortement en me disant, que ca ne me ferait de mal d aller y raconter mon histoire de vie et d écouter ce qu ils pensent de cette grossesse.
Quel odieu personnage!! Comment tu peux dire ça tranquillement sans broncher, rentrer chez toi et te dire "Ah, bonne journee de travail aujourd'hui je suis fière de moi j'ai fait du bon boulot!"
Yohanna a écrit
Ce matin je me rend donc à l hôpital en espérant y trouver au sein de ce service un personnel plus tolérant et bienveillant et qui a priori serait d accord pour m accompagner dans cette grossesse.
Ça s'est mieux passé j'espère? Tiens-nous au courant
Dernière modification par Agartha (12 juillet 2022 à 20:16)
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Dernière modification par Stelli (14 juillet 2022 à 21:43)
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Stelli a écrit
il me semble qu'elle parlait de maternités kangooru qui accueillaient des grossesses sous TSO, elle pourra peut-être te dire...
Bon courage !!
Édit : j'avais pas vu mais nos messages se sont croisés avec Stelli
Dernière modification par cependant (12 juillet 2022 à 22:28)
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Yohanna a écrit
Bonjour,
Ce matin j avais besoin d un peu de soutien de la communauté psychoactif. Il y a quelques jours j ai fait un test de grossesse qui m a annoncé une bonne nouvelle. Je suis sous traitement methadone depuis quelques années avec un parcours un peu chaotique pour ceux qui m ont déjà lu. Je suis allée mon médecin généraliste pour lui communiquer la nouvelle et dans l attente d un examen médical. Cette chère généraliste m'a gentiment tendu les coordonnées du centre d avortement en me disant, que ca ne me ferait de mal d aller y raconter mon histoire de vie et d écouter ce qu ils pensent de cette grossesse. Autant vous dire que je n ai pas su me défendre étant sous le choc de sa réaction. Ce matin je me rend donc à l hôpital en espérant y trouver au sein de ce service un personnel plus tolérant et bienveillant et qui a priori serait d accord pour m accompagner dans cette grossesse. Aussi, si des femmes ont des conseils à me donner pour vivre la grossesse de façon agréable je suis preneuse, je dors mal sur le petit matin et j ai sans arrêt des nausées. Je suis au courant qu il est largement préférable de maintenir un dosage régulier, voir un tout petit peu augmenter pour qu aucun de nous ne soit en souffrance. Merci à ceux et celles qui pourront partager.
Tu prends trop à coeur l'ignorance/jugement des autres personnes.
Peut-être que le fait qu'elle soit médecin généraliste, tu l'as mise inconsciemment sur un piédestal et donc cela augmenterai l'affect émotionnel de sa réaction envers toi ?
C'est une hypothèse.
Essaie de te faire confiance, prend du temps seul avec toi même et sans distractions et au fil du temps, tu verras qu'il n'y a aucune raison de te sentir mal pour une réaction ou jugement d'une "x" personne. Et ça n'est pas du tout de ta faute si il y a des gens qui sont méchants, ignorants ou fermé d'esprit.
D'ailleurs la grande majorité du temps, les gens font juste de leur mieux et ils ne savent pas ce qu'ils font. C'est une belle réalisation à avoir par soi-même, ça peut nous libérer de beaucoup de souffrances émotionnelle qu'on s'inflige soi-même
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Dernière modification par Stelli (19 juillet 2022 à 23:42)
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Dernière modification par Pio (13 juillet 2022 à 12:55)
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cependant a écrit
Bref, ce n'est pas parce qu'il y a des incompétents, ou pire jugeants moralisateurs, que c'est à nous de se remettre en question et que, encore moins (comme par contre laissait entendre le post) on doit subir, accepter, comprendre et légitimer !!!
Totalement d'accord avec tout ton post.
Subir les réflexions des moralisateurs ignorants, que faire d'autre ? Se battre ?
Comprendre que son généraliste reste un humain, et qu'il est défaillant.
Légitimer non. Excuser l'ignorance, oui, excuser le jugement non.
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Curiosite a écrit
Yohanna a écrit
Bonjour,
Ce matin j avais besoin d un peu de soutien de la communauté psychoactif. Il y a quelques jours j ai fait un test de grossesse qui m a annoncé une bonne nouvelle. Je suis sous traitement methadone depuis quelques années avec un parcours un peu chaotique pour ceux qui m ont déjà lu. Je suis allée mon médecin généraliste pour lui communiquer la nouvelle et dans l attente d un examen médical. Cette chère généraliste m'a gentiment tendu les coordonnées du centre d avortement en me disant, que ca ne me ferait de mal d aller y raconter mon histoire de vie et d écouter ce qu ils pensent de cette grossesse. Autant vous dire que je n ai pas su me défendre étant sous le choc de sa réaction. Ce matin je me rend donc à l hôpital en espérant y trouver au sein de ce service un personnel plus tolérant et bienveillant et qui a priori serait d accord pour m accompagner dans cette grossesse. Aussi, si des femmes ont des conseils à me donner pour vivre la grossesse de façon agréable je suis preneuse, je dors mal sur le petit matin et j ai sans arrêt des nausées. Je suis au courant qu il est largement préférable de maintenir un dosage régulier, voir un tout petit peu augmenter pour qu aucun de nous ne soit en souffrance. Merci à ceux et celles qui pourront partager.Tu prends trop à coeur l'ignorance/jugement des autres personnes.
Peut-être que le fait qu'elle soit médecin généraliste, tu l'as mise inconsciemment sur un piédestal et donc cela augmenterai l'affect émotionnel de sa réaction envers toi ?
C'est une hypothèse.
Essaie de te faire confiance, prend du temps seul avec toi même et sans distractions et au fil du temps, tu verras qu'il n'y a aucune raison de te sentir mal pour une réaction ou jugement d'une "x" personne. Et ça n'est pas du tout de ta faute si il y a des gens qui sont méchants, ignorants ou fermé d'esprit.
D'ailleurs la grande majorité du temps, les gens font juste de leur mieux et ils ne savent pas ce qu'ils font. C'est une belle réalisation à avoir par soi-même, ça peut nous libérer de beaucoup de souffrances émotionnelle qu'on s'inflige soi-même
P'tain mais j'en peux plus de ces discours de hippie à la mord-moi-le-nœud là. Quand est-ce que vous allez dégager ce trublion?
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Pio a écrit
Totalement d'accord avec tout ton post.
Subir les réflexions des moralisateurs ignorants, que faire d'autre ? Se battre ?
Comprendre que son généraliste reste un humain, et qu'il est défaillant.
Légitimer non. Excuser l'ignorance, oui, excuser le jugement non.
On parle pas d'une défaillance style erreur de diagnostic ou quoi, on parle d'un medecin généraliste, soit le professionnel de santé avec qui la relation est la plus ancrée, qui tend des coordonnées d'un centre d'avortement à une femme qui vient gentillement prendre des conseils pour que son bébé se porte le mieux possible, SUROUT qu'elle a tort, le bébé n'est pas en danger, elle peut penser ce quelle veut mais son rôle de """professionnelle""" de santé lui interdit ce genre de bassesses outrancières.
Personnellement je pense qu'il n'y a rien a excuser ni à comprendre dans ce comportement.
Cordialement.
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Doo-J a écrit
Pio a écrit
Totalement d'accord avec tout ton post.
Subir les réflexions des moralisateurs ignorants, que faire d'autre ? Se battre ?
Comprendre que son généraliste reste un humain, et qu'il est défaillant.
Légitimer non. Excuser l'ignorance, oui, excuser le jugement non.On parle pas d'une défaillance style erreur de diagnostic ou quoi, on parle d'un medecin généraliste, soit le professionnel de santé avec qui la relation est la plus ancrée, qui tend des coordonnées d'un centre d'avortement à une femme qui vient gentillement prendre des conseils pour que son bébé se porte le mieux possible, SUROUT qu'elle a tort, le bébé n'est pas en danger, elle peut penser ce quelle veut mais son rôle de """professionnelle""" de santé lui interdit ce genre de bassesses outrancières.
Personnellement je pense qu'il n'y a rien a excuser ni à comprendre dans ce comportement.
Cordialement.
Il ne dit pas qu'il y a à excuser ou comprendre, mais qu'ils ne faut surtout pas se laisser envahir par la detresse emotionnelle face à ce type de comportement honteux.
Et c'est bien sûr on ne peut plus vrai si on ne veut pas être la proie de tous les imbéciles et autres connards résidents sur Terre ; et subir la double peine de leur comportement de merde + de ressentir des emotions négatives de leur fait.
Car la detresse emotionnelle ça t'impact toi, la conne de généraliste n'en a mais absolulent rien à foutre. Donc non seulement tu as été face à un pauvre connard, qui gagne doublement car il t'aura mis en detresse emotionnelle.
Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faille pas s'en scandaliser.
Mais simplement rester sûr de soi (quand on a les faits et la logique de son côté, bien sûr) et s'en foutre de ce qu'à pû faire ou dire l'autre (s'en foutre d'un point de vu "implication emotionnelle" mise dans l'acte ou le propos en question), et, comme évoqué : NEXT.
Donc la pov' conne de généraliste tu lui rie au nez, et tu lui balance sa carte à la gueule au mieux, sinon tu te barre après un petit regard hautain et elle n'entend plus jamais parler de toi, un autre généraliste moins demeuré sera surement très content de te prendre en charge
Encore une fois, ce qui ne veut pas dire qu'il ne faille pas s'en scandaliser, et agir selon ses capacités pour "dénoncer" les pratiques de cette personne.
Et accessoirement, cela n'a rien à voir avec du hipisme ou jsais quoi...
Mais bon, le néant, tout ça tout ça ...
Dernière modification par AnonLect (14 juillet 2022 à 03:56)
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Dernière modification par Cub3000 (14 juillet 2022 à 19:56)
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Cub3000 a écrit
On pourrait pas faire un petit point de règlement du forum au sujet des discours de développement personnel pénibles si ce n'est toxiques ? On est envahis là !
Quasiment chaque fois qu'une personne vient parler d'une interaction douloureuse et traumatisante, on a droit au laïus à deux balles à base d'écoute chanter ton enfant intérieur et crois en la puissance des quatre accords toltèques, ça devient chiant vraiment.
C'est clair on se croirait avec des influenceurs LinkedIn a deux balles la c'est un truc de fou. Il y a des admins dans le coin? Bon après je sais que c'est les vacances et tout.
Dernière modification par Psilosophia (14 juillet 2022 à 22:33)
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On pourrait pas faire un petit point de règlement du forum au sujet des discours de développement personnel pénibles si ce n'est toxiques ?
C'est une bonne idée, mais difficile de définir et de tracer une ligne concrète là-dedans en toute honnêteté. Mais c'est à creuser
Bonne soirée à tous et toutes
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LeCorbeau_G a écrit
Chacun sont point de vue sur le sujet
Oui mais quand le point de vue est abyssalement merdique, dénué de toute source fiable et de plus exposé sur un forum publique, nous nous devons de réagir. Personne le censure à ce que sache non?
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ETAT DES CONNAISSANCES
Aspect malformatif
Les données publiées chez les femmes enceintes exposées à la méthadone au 1er trimestre de la grossesse sont nombreuses et rassurantes.
Aspect néonatal
La méthadone passe le placenta. Les concentrations néonatales peuvent représenter jusqu’à environ 60% des concentrations maternelles.
Un syndrome de sevrage néonatal aux opiacés est probable en cas de prise chronique de méthadone jusqu’à l’accouchement.
Il survient dans un délai de quelques heures à quelques jours après la naissance.
Sa survenue et sa gravité ne dépendent pas forcément de la posologie maternelle.
Ce syndrome se manifeste notamment par une irritabilité, des trémulations, un cri aigu et une hypertonie.
Aspect neurodéveloppemental
Chez les enfants exposés in utero à un traitement substitutif de la pharmacodépendance maternelle aux opioïdes (méthadone ou buprénorphine), des altérations neurodéveloppementales (cognitives, psychomotrices, comportementales…) ont été retrouvées dans certaines études les comparant à des enfants non exposés de mères non dépendantes aux opioïdes. Le rôle propre du traitement substitutif maternel, s’il existe, ne peut être précisé à ce jour en raison de nombreux facteurs pré et post-natals (maternels, familiaux, socio-environnementaux …) qui ne sont pas tous pris en compte dans ces études.
Aspect maternel
En raison d’une augmentation du métabolisme hépatique de la méthadone chez la femme enceinte, une diminution de ses concentrations plasmatiques est possible en cours de grossesse.
Découverte d’une grossesse pendant le traitement
Rassurer la patiente quant au risque malformatif de la méthadone.
La méthadone peut être poursuivie quel que soit le terme de la grossesse.
Les posologies devront parfois être augmentées en cours de grossesse pour maintenir l’efficacité de la substitution.
Informer l’équipe de la maternité du traitement maternel pour lui permettre d’adapter l’accueil du nouveau-né (syndrome de sevrage aux opiacés probable cf. Etat des connaissances).
Suivi de l’enfant à long terme :
Comme pour tout enfant exposé à un médicament du système nerveux central de façon chronique pendant son développement intra-utérin, et en raison des résultats évoqués plus haut, il conviendra d’être attentif à l’évolution de son neurodéveloppement (cf. Etat des connaissances).
Dernière modification par Stelli (20 juillet 2022 à 00:25)
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LES RISQUES DE LA GROSSESSE DES FEMMES HÉROÏNOMANES
Les avortements spontanés (15 à 30% selon les séries) et les accouchements prématurés (20 à 56% selon les séries) (9) peuvent être fréquents chez les femmes héroïnomanes, notamment non correctement prises en charge. En effet, les situations de manque favorisent les contractions utérines. L’alternance de phases d’intoxication et de sevrage est ressentie par le foetus comme un stress, dans un environnement utérin peu favorable. Ainsi, l’hyper-contractibilité utérine entraîne une insuffisance placentaire et par conséquent une souffrance foetale. Le sevrage intra-utérin occasionne à chaque fois un traumatisme pour le futur enfant (avec émission de méconium, augmentation des catécholamines dans le liquide amniotique, voire la mort) (10).
En Résumé
L'héroïne au cours de la grossesse n'est pas, en soi, source de complications majeures ni pour la mère, ni pour l'enfant. Les complications obstétricales sont surtout le fait de consommations ou dépendances associées (tabac et alcool), de l’alternance entre périodes de consommation et d’abstinence, du manque de suivi obstétrical ou des difficultés psycho-sociales.
TRAITEMENT DE SUBSTITUTION
La grossesse est aujourd’hui considérée comme une situation privilégiée pour l’instauration d’un traitement de substitution(5).
La diminution ou l’arrêt du traitement n’est pas recommandée lors de la grossesse, sauf sous strict monitoring clinique et foetal (cf. chapitre sevrage).
A. Avantage d’un traitement par la méthadone
Le traitement de substitution chez les femmes enceintes héroïnomanes présente l’avantage d’améliorer leur suivi en les intégrant dans un cadre où la prise en charge est globale. Cela implique une amélioration du suivi de leur grossesse et des données périnatales ; résultat d’ailleurs soutenu par de nombreuses études (18),(19). Grâce à une ½ vie élevée (24-36 h), la méthadone maintient les taux d’opiacés maternels stables et minimise ainsi les épisodes successifs de pics plasmatiques et de périodes de manque que l’ont peut retrouver avec l’héroïne ou d’autres opiacés à demi-vie plus courte et qui sont générateurs de souffrance foetale (20). Sa cinétique lente, plus que pour n’importe quel autre opiacé, a pour conséquence une faible variation de ses taux plasmatiques sur 24 heures, ou sur des cycles plus longs. De nombreuses autres publications rapportent également une nette diminution de l’incidence des complications foetales et obstétricales, une diminution de la mortalité et de la morbidité sous méthadone (21).
Un éditorial de J. Ward et al. paru dans Lancet (1999) (22) synthétise les différents bénéfices d’un traitement de substitution par la méthadone pendant la grossesse :
• Protection du foetus contre les effets délétères des épisodes répétés de sevrage,
• Prévention des risques de transmissions virales (VIH, VHB, VHC,…),
• Amélioration du suivi médical de la grossesse,
• Prévention de la prématurité et du retard de croissance intra-utérin,
• Prévention des rechutes de consommation d’héroïne et d’autres produits d’addiction.
En revanche, le Syndrome d’Abstinence Néonatal (SAN) est un peu plus sévère et prolongé après un traitement de maintenance à la méthadone qu’après héroïne (23)
B. Posologie de méthadone
De manière générale, la posologie pour le plus grand nombre doit être comprise entre 60 et 150 mg/j afin d’éviter une prise concomitante de toxiques illicites induite par un sous-dosage en méthadone (5). La grossesse entraîne des modifications physiologiques et métaboliques plus particulièrement pendant le 3ème trimestre (20) et des signes de manque peuvent être observés. La posologie adéquate de méthadone doit donc être déterminée individuellement en prenant en compte la symptomatologie de manque de la mère. La posologie pourra alors être ajustée (par palier de 5mg tous les 4 à 7 j,) avec une possibilité de bi-prise, si les symptômes persistent. Durant le 3ème trimestre, des chutes de méthadonémie sont également possible. Elles peuvent devenir suffisamment basses pour entraîner une souffrance foetale. Certains auteurs préconisent donc de réaliser des méthadonémies dès qu’il y a suspicion de sous-dosage afin de maintenir un taux constant (33),(34).
En Résumé
Ne pas arrêter ou diminuer un traitement de substitution sans suivi médical.
La prescription de méthadone permet de réduire les risques obstétricaux et les effets sur le foetus et le nouveau-né.
Maintenir une posologie adaptée en cours de grossesse, voire augmenter la posologie en fin de grossesse, est indispensable.
Ne pas hésiter à demander une méthadonémie si la clinique suggère un sous-dosage
SEVRAGE
L’arrêt anarchique de la consommation d’héroïne provoque des symptômes de sevrage qui peuvent engendrer une anoxie placentaire néfaste quel que soit le stade de la grossesse. Pour la plupart des auteurs, le sevrage de l’héroïne est donc peu indiqué pendant la grossesse, voire contre-indiqué, car il fait courir des risques au nouveau-né (convulsions pouvant entraîner la mort). Dans ce cas, un traitement de substitution opiacée (buprénorphine ou méthadone) reste un bon moyen d’améliorer le suivi de la grossesse.
Une diminution ou un sevrage de la méthadone lors de la grossesse présente un risque essentiel de re-consommation (taux de récidive à 50 % (39) avec souvent désertion du milieu socio-sanitaire qui peut alors entrainer de graves conséquences pour la suite de la grossesse (40).
Si malgré les effets bénéfiques de la méthadone, la patiente (souvent influencée par son entourage) souhaite rapidement diminuer, voire arrêter ce traitement afin de passer du statut de toxicomane à celui de mère, il est possible de réaliser un sevrage méthadone à tout moment de la grossesse, sous couvert d’une surveillance par une équipe expérimentée avec, dans l’idéal, un monitoring foetal (41). Cependant, il est recommandé de réaliser le sevrage au 2ème trimestre de la grossesse avant la 32e semaine (42). En effet, un sevrage brutal au premier trimestre accroît le risque de fausse couche spontanée.
Certains auteurs comme C. Archie (43) préconisent, pour les femmes hospitalisées ayant fréquemment un monitoring foetal, une diminution de la dose de méthadone de 1 mg/jour. En ambulatoire, l’auteur conseille une décroissance de 5 mg toutes les 2 semaines, tout en restant très vigilant sur une possible prise de tranquillisants ou d’alcool pour palier le manque.
En résumé :
Le sevrage est rarement indiqué : risque de re-consommation ou de complications foetales.
Dernière modification par Stelli (20 juillet 2022 à 17:16)
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Stelli a écrit
Puisque certains veulent des sources[..]
Merci, désolé de ne pas te croire sur parole hein.
Littéralement LE post à lire de ce topic qui répond pleinement à l'OP
Et salut les rageux qui mettent des champis rouges pour être d'accord 3 posts après / absolument rien apporter à la conversation.
Mais j'y réponds quand même parce que ça vole pas haut :
Tout le monde est spécialiste sur internet, et personne n'est spécialiste sur internet.
Psilo, tu t'es égaré, c'est pas grave je te pardonne.
Et le dernier, bienvenu dans le club des à claques, mais membre anonyme hein, au cas ou.
Dernière modification par Pio (20 juillet 2022 à 08:15)
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Il y avait un pharmacien et une vieille garce, qui était visiblement sa mère, qui a fait exprès de dire à son fils très fort : " regarde moi ça, ça arrive avec un bébé pour récupérer ses stupéfiants, ah ce serait que de moi, ces gens là je leur laisserai pas la vie facile et encore, je me retiens". Cette pute m'a fait pleurer, j'ai commencer à lui expliquer que ce n'était pas de la drogue mais un médicament prescrit avec une addictologue mais elle refusait le dialogue et faisait des mouvements de mains comme pour dire " cause toujours". Après ça j'ai changé de pharmacie mais la douleur reste.
Sérieux ? Je suis sur le cul. Il ne faut pas que tu gardes de la douleur pour cela. Si le médecin ne doit pas être sacralisé, le pharmacien encore moins. En gros, il est juste là pour te vendre des épices et être à peu près capable de dire "stop" si ton médecin est bourré et t'as prescrit des médicaments qui interagissent. Je vais me faire mal voir des épiciers qui trainent sur le forum hahah. Mais la pratique de la pharmacie en officine, c'est principalement vendre de la crème anti-âge a des vieilles dames pour faire du fric. Normal qu'ils ne sont pas armés niveau connaissance et qu'ils soient parfois pleins de préjugés.
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